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Henry Maury

Henry Maury dit la Grâce, né le à Lagrasse (Aude), mort le lors de la bataille de Leipzig (Allemagne), est un général français de l’Empire.

Henry Maury
dit la Grâce
Henry Maury

Naissance
Lagrasse (Aude)
DĂ©cès (Ă  50 ans)
Leipzig (Allemagne)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service – 1813
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la LĂ©gion d'honneur

Biographie

Henry Maury naît le 21 février 1763 à Lagrasse, dans les Corbières, et est baptisé le lendemain[1]. Il est le fils de François Maury, huissier, et de son épouse, Marguerite Saisset.

États de service

Le , il est mis à la suite de la 10e demi-brigade d’infanterie de ligne, et il sert en 1797 et 1798, à l’armée du Rhin. Il est nommé chef de bataillon le , à la 90e demi-brigade d’infanterie de ligne

De 1799 à 1800, il est affecté à l’armée de Batavie, et le , il rejoint la 93e demi-brigade d'infanterie de ligne. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

De 1805 à 1807, il participe aux campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Il assiste au siège de Kołobrzeg (en) d’avril à .

Il devient major le , au 48e régiment d’infanterie de ligne, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .

Il est nommé colonel le , au 131e régiment d’infanterie de ligne, et en 1812, il participe à la campagne de Russie, au sein du 11e corps d’armée.

Il est créé baron de l’Empire le , et il est promu général de brigade le , commandant de la brigade d’infanterie de la 32e division du 7e corps.

Il est tué le à la bataille de Leipzig.

Armoiries

- D'azur au chevron du tiers de l'écu de gueules au signe des chevaliers légionnaires accompagné en chef de deux épées hautes d'argent, et en pointe d'un drapeau d'or accosté de deux lions adossés d'argent, un à dextre, un à sénestre - Livrées : les couleurs de l'écu

Sources

Notes et références

  1. Acte de baptême d'Henri Maury, Registre paroissial de Lagrasse (1759-1776), cote 100NUM/5E185/2, Archives départementales de l'Aude, 263 p. (lire en ligne), p. 57
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