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Jean-Louis Olivier Mossel

Jean Louis Oliver Mossel, né le à Lagrasse (Aude), mort le à Valence (Drôme), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Louis Oliver Mossel
Jean-Louis Olivier Mossel

Naissance
Lagrasse (Aude)
DĂ©cès (Ă  78 ans)
Valence (DrĂ´me)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 1782 – 1815
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la LĂ©gion d'honneur

État des services

Il entre en service le , comme élève à l’École de l'artillerie, il passe le 1er septembre suivant, en qualité de lieutenant dans la 4e compagnie du 5e régiment d’artillerie à cheval, et il sert à l’armée des Vosges en 1792. Il est blessé d’un coup de sabre à la tête en , lors d’une affaire d’avant-garde, et il est foulé aux pieds par un corps de cuirassiers autrichiens, ce qui lui occasionne une fracture au bras droit.

Il est nommé capitaine de 2e classe le , et capitaine commandant le 1er novembre suivant. De l’an II à l’an V, il fait la guerre aux armées de Rhin-et-Moselle, de Mayence, et du Rhin. Il reçoit deux coups de sabre au passage du Rhin le . Le il se couvre de gloire à la bataille qui a lieu près d’Ingolstadt, et reçoit à ce sujet le une lettre de félicitations du Directoire. Le , il obtient le brevet de chef d’escadron dans le 2e régiment d’artillerie à cheval, et le il est grièvement blessé au pied droit dans un mouvement de troupe aux environs de Trèves.

De l’an VII à l’an IX, il sert à l’armée d’Italie. Il est blessé d’une balle dans l’épaule droite le à la bataille de Vérone, et il est nommé colonel commandant le 2e régiment d’artillerie à cheval le . De juin à , il défend vaillamment les remparts de la ville de Fenestrelle, où sommé deux fois de se rendre par le général autrichien Lusignan et par le général russe Bagration, il reste inébranlable. Le , lors d’une sortie, il repousse l’ennemi jusque sur les frontières d’Italie, et ramène plusieurs prisonniers. Cette belle défense lui mérite de la part de ses supérieurs les éloges les plus flatteurs. Il est affecté à l'armée de réserve sous les ordres de Marmont en , et il participe à la bataille de Marengo le . Il fait prisonniers, avec 60 de ses soldats, 250 hussards autrichiens. À la fin de la campagne de l’an IX, il est désigné pour faire partie des commissaires chargés d’assurer l’exécution des articles de la convention d'Alexandrie, conclue entre les généraux en chef de l’armée française et de l'armée autrichienne en Italie.

En l’an XII, il passe à l’armée des côtes de l’Océan, commandée par le maréchal Soult, et il fait partie du camp de Saint-Omer jusqu’au départ des troupes pour la Grande Armée d’Allemagne. C’est là qu’il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Il fait avec distinction les campagnes d’Autriche en 1805. Il est promu général de brigade le , et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Commandant de l'école d'artillerie de Toulouse, puis l'artillerie de la réserve de cavalerie sous les ordres du prince Murat, il participe dans l'armée du royaume de Naples au siège de Gaète du au . Il devient commandant de l'artillerie sous Masséna au corps d'observation de Calabre. Commandant l'artillerie du 1er corps de la Grande Armée sous Bernadotte, puis du 8e corps sous Mortier, puis à nouveau sous Bernadotte de 1806 à 1808, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne, et il est promu au grade de général de division le . Il est créé baron de l’Empire le , et il prend une part active et brillante dans la bataille de Wagram des 5 et comme commandant l'artillerie du 9e corps. Commandant l'artillerie du 8e corps, il doit partir en Espagne. Par une lettre de récriminations peu convenable adressée au ministre de la Guerre, il s'y refuse. De ce fait, il est mis en non activité, puis admis à la retraite le .

Pendant les Cent-Jours le , il est remis en activité comme commandant de l’artillerie du corps d’observation à Lyon. Il retourne dans sa position de retraite le .

Il meurt le , Ă  Valence (DrĂ´me).

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 10 000 francs sur les biens rĂ©servĂ©s en Westphalie.

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Jean-Louis Olivier Mossel et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé; le premier d'or à l'olivier arraché de sinople; le deuxième des barons militaires; le troisième d'argent au chevron de gueules; le quatrième d'or à la bombe de sable allumée de gueules - Livrées : les couleurs de l'écu, le verd dans les bordures seulement.

Sources

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