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Latour-de-France

Latour-de-France (historiquement Triniach [tʁinjak], en occitan Triniac) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le FenouillĂšdes, une dĂ©pression allongĂ©e entre les CorbiĂšres et les massifs pyrĂ©nĂ©ens recouvrant la presque totalitĂ© du bassin de l'Agly.

Latour-de-France
Triniac
Latour-de-France
L'exposition nord-ouest.
Blason de Latour-de-France  Triniac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades[1]
Intercommunalité Communauté de communes Agly FenouillÚdes
Maire
Mandat
Marc Carles
2020-2026
Code postal 66720
Code commune 66096
DĂ©mographie
Gentilé Tourils[2]
Population
municipale
1 043 hab. (2020 en diminution de 0,48 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 75 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 46â€Č 10″ nord, 2° 39â€Č 14″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 422 m
Superficie 13,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Vallée de l'Agly
Localisation
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Latour-de-France
Triniac
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Triniac
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Latour-de-France
Triniac

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly, le ruisseau de la Pesquitte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses CorbiĂšres ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Latour-de-France est une commune rurale qui compte 1 043 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan.

    Ses habitants sont appelés les Tourils.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Latour-de-France se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  21 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  25 km de Prades[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  18 km de Rivesaltes[5], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de l'Agly dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : PlanĂšzes (2,8 km), Montner (3,0 km), RasiguĂšres (3,6 km), Estagel (3,8 km), Cassagnes (4,6 km), Maury (6,8 km), BĂ©lesta (6,8 km), Lansac (7,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Latour-de-France fait partie du FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[7].

    Communes limitrophes de Latour-de-France
    RasiguĂšres
    (par un quadripoint)
    Maury
    PlanĂšzes Latour-de-France Estagel
    Cassagnes Montner
    Situation de La commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    le pont sur l'Agly depuis la rue de l'hĂŽpital

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 580 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[14] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  21 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[22], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le CircaĂšte Jean-le-Blanc, le Faucon pĂšlerin, le Busard cendrĂ©, l'Aigle bottĂ©[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[24] : le « massif de la TourĂšze » (1 718 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [24] : le « massif du FenouillĂšdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[26].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Latour-de-France.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Latour-de-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [27] - [I 2] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (49 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (44,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,6 %), forĂȘts (3,4 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 505 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Lansac.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Latour-de-France est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[30] - [31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-France est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[37].

    Toponymie

    En catalan comme en occitan, le nom de la commune est La Tor de França, ce qui a la mĂȘme signification que le français « La Tour de France » qui a Ă©tĂ© orthographiĂ© Latour-de-France par l'administration. Les premiĂšres mentions du village apparaissent sous des formes latines de La Tour de Triniac, Triniac Ă©tant un lieu-dit situĂ© sur la commune[38].

    Triniacum Ă©tait le nom d'un domaine gallo-romain, formĂ© Ă  partir du nom du propriĂ©taire Trinius et du suffixe -acum. Il a pris la forme Triniac et d'autres semblables Ă  l'Ă©poque romane, la Turris de Triniago Ă©tant mentionnĂ©e dĂšs le XIe siĂšcle, du nom de la tour fortifiĂ©e qui se trouvait dans ce village. Un nouveau village s'est dĂ©veloppĂ© sur les bords de l'Agly autour d'une nouvelle forteresse, qui Ă©tait appelĂ© simplement La Tor ou La Tor de FenolledĂšs (des FenouillĂšdes). Le traitĂ© de Corbeil (1258) fixe la frontiĂšre du royaume de France et de celui d'Aragon Ă  proximitĂ© du village. À partir de ce moment, les Catalans commencent Ă  appeler ce village La Tor de França, nom qui est passĂ© en français et qui a Ă©tĂ© conservĂ©, mĂȘme aprĂšs le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es rattachant le Roussillon Ă  la France[38].

    Histoire

    L'Ă©glise Sainte-Eulalie de Trignac est citĂ©e en 999. Elle devient un prieurĂ© de l'abbaye de Saint-Pons de ThomiĂšres avant 1023. Elle possĂšde la chapelle de Notre-Dame de la Tour, citĂ©e en 1056. Sainte-Eulalie est dotĂ©e de droits et de terres par les vicomtes de Fenouillet et leurs suzerains les comtes de Besalu. Un fils cadet du vicomte de Fenouillet Udalguier II, nommĂ© Gilbert et encore enfant, y devient moine en 1144 en apportant aux possessions de Sainte-Eulalie une ferme situĂ©e Ă  Peyrelade (aujourd'hui Ă  Saint-Paul-de-Fenouillet). En 1180 son prieur est Pierre de la Tour. L'Ă©glise est attribuĂ©e en 1271 Ă  l'archevĂȘque de Narbonne, il n'y a certainement plus de moines ni de prieurs Ă  Sainte-Eulalie aprĂšs cette date.

    Le chevalier Ermengaud de la Tour est cité en 1049 et ses descendants possÚdent la seigneurie au treiziÚme siÚcle. En 1315, Guilhem du Vivier en est le seigneur, il possÚde aussi Le Vivier et Montfort-sur-Boulzane.

    Latour-de-France, le grau de Maury, le chùteau de Quéribus

    Politique et administration

    Administration municipale

    • L'hĂŽtel de ville.
      L'hĂŽtel de ville.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[39]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1947 Louis Pla
    1947 1959 Raoul Cazenove
    1959 1971 Henri Conte SFIO Viticulteur, inspecteur de la Caisse nationale du crédit agricole (1956-1957)
    attaché permanent au groupement interprofessionnel des VDN (1957-1971)
    gĂ©rant de la SCA de vinification du roc de l’Abeille
    gérant de carriÚres à Espira-de-l'Agly et Latour-de-Carol
    Conseiller général du Canton de Vinça (1958-1964)
    1971 1989 Honoré Carles
    1989 1995 Joseph Ferrer
    1995 2001 Gilbert PĂ©lissier
    mars 2001 2008 Michel Sol
    mars 2008 mars 2014 Jean-José Colomes[41]
    mars 2014 2020 Michel Pigeon[42] SE Retraité
    mai 2020 En cours Marc Carles Policier retraité

    Canton

    La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxiÚme circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1693 1709 1720 1744 1774 1788 1789 1790
    228 f200 f200 f856 H200 f707 H173 f771 H
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[44].

    En 2020, la commune comptait 1 043 habitants[Note 10], en diminution de 0,48 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6977458891 1251 2171 2271 2591 2811 214
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2411 2511 3261 3641 5101 5191 3531 3751 351
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3181 2851 2371 3571 1101 0661 0631 0071 038
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 0021 0471 0191 0788338851 0461 0561 065
    2015 2020 - - - - - - -
    1 0371 043-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[47] 1975[47] 1982[47] 1990[47] 1999[47] 2006[48] 2009[49] 2013[50]
    Rang de la commune dans le département 54 60 68 77 78 78 80 84
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale et communale : 15 et [51] ;
    • Foire : [51].

    Sports

    • École Catalane de Combat MĂ©diĂ©val[52].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 423 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 943 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 050 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]11,1 %15,6 %12,5 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  570 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 12,5 % de chĂŽmeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 12] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 248 en 2013 et 232 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51,6 %[I 11].

    Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    64 établissements[Note 13] sont implantés à Latour-de-France au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble64
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    914,1 %(8,7 %)
    Construction1015,6 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1523,4 %(30,5 %)
    Activités financiÚres et d'assurance11,6 %(3 %)
    Activités immobiliÚres34,7 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    812,5 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1218,8 %(13,9 %)
    Autres activités de services69,4 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 23,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 64 entreprises implantĂ©es Ă  Latour-de-France), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

    • La Fabrique PLM, restauration traditionnelle (185 k€)
    • Renardeaux, conseil en relations publiques et communication (155 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les « CorbiÚres du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations114683630
    SAU[Note 16] (ha)714581nd303

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  68 en 2000 puis Ă  36 en 2010[56] et enfin Ă  30 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[57] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 714 ha en 1988 Ă  303 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă  10 ha[56].

    Viticulture

    La commune est située dans l'aire d'appellation de l'IGP « CÎtes-catalanes ». (cf. le film Wine Calling).

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Chapelle Saint-Martin de Latour-de-France
      Chapelle Saint-Martin de Latour-de-France
    • Notre-Dame-de-l'Assomption. Le clocher du XVe siĂšcle
      Notre-Dame-de-l'Assomption. Le clocher du XVe siĂšcle
    • Parvis de l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption
      Parvis de l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption
    • Le monument aux morts place Roger Pech.
      Le monument aux morts place Roger Pech.
    • Place Cantou de la Toureze
      Place Cantou de la Toureze
    • Le pont sur l'Agly depuis la Place Bellevue
      Le pont sur l'Agly depuis la Place Bellevue

    Personnalités liées à la commune

    • Gabriel Deville (1751-1796) : Ă©vĂȘque constitutionnel du diocĂšse de Perpignan, nĂ© et mort Ă  Latour-de-France ;
    • Pierre-Guillaume-Paul Coronnat (1845-1909) : gĂ©nĂ©ral français nĂ© Ă  Latour-de-France dont le pĂšre, Charles, est maire de la commune de 1854 Ă  1867 ;
    • Guy MalĂ© (1930-1987) : homme politique ayant passĂ© son enfance Ă  Latour-de-France.
    • Claude Colomer (1934- 2012): Enseignant chercheur et bienfaiteur du village

    HĂ©raldique

    Blason de Latour-de-France Blason
    D'azur à la tour d'argent, ouverte et ajourée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or[59].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Aubin Coumes, Cela se passait autrefois, NĂźmes, Les presses du castellum, , 224 p. (autobiographie d'un ancien habitant de Latour-de-France).
    • Anny de Pous, « Les ouvrages en pierre sĂšche de La Tour-de-France (PyrĂ©nĂ©es-Orientales) », L'Architecture rurale en pierre sĂšche, tome 1, 1977, CERAR, Paris, pp. 40-44 + 4 fig. h. t.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Latour-de-France » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Latour-de-France » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Latour-de-France » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Latour-de-France » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Latour-de-France » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
    2. Latour-de-France sur le site officiel de la commune.
    3. Stephan Georg, « Distance entre Latour-de-France et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Latour-de-France et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Latour-de-France et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Latour-de-France », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Thuir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Latour-de-France et Thuir », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    17. « Orthodromie entre Latour-de-France et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    21. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Latour-de-France », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    33. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    34. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    50. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    51. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    52. Site de l'École Catalane de Combat MĂ©diĂ©val
    53. « Entreprises à Latour-de-France », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    54. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    55. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    56. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Latour-de-France - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    58. « Latour-de-France », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
    59. « Blason
 », sur armorialdefrance.fr.
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