Latour-de-France
Latour-de-France (historiquement Triniach [tÊinjak], en occitan Triniac) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le FenouillĂšdes, une dĂ©pression allongĂ©e entre les CorbiĂšres et les massifs pyrĂ©nĂ©ens recouvrant la presque totalitĂ© du bassin de l'Agly.
Latour-de-France Triniac | |||||
L'exposition nord-ouest. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Agly FenouillÚdes | ||||
Maire Mandat |
Marc Carles 2020-2026 |
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Code postal | 66720 | ||||
Code commune | 66096 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Tourils[2] | ||||
Population municipale |
1 043 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 75 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 46âČ 10âł nord, 2° 39âČ 14âł est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 422 m |
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Superficie | 13,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | La Vallée de l'Agly | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Agly, le ruisseau de la Pesquitte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses CorbiĂšres ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Latour-de-France est une commune rurale qui compte 1 043 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan.
Ses habitants sont appelés les Tourils.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Latour-de-France se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 25 km de Prades[4], sous-préfecture, et à 18 km de Rivesaltes[5], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : PlanĂšzes (2,8 km), Montner (3,0 km), RasiguĂšres (3,6 km), Estagel (3,8 km), Cassagnes (4,6 km), Maury (6,8 km), BĂ©lesta (6,8 km), Lansac (7,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Latour-de-France fait partie du FenouillÚdes, une dépression allongée entre les CorbiÚres et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[7].
GĂ©ologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[14] et qui se trouve Ă 17 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 576,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 21 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[20].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[22], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc dâEurope, le CircaĂšte Jean-le-Blanc, le Faucon pĂšlerin, le Busard cendrĂ©, l'Aigle bottĂ©[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[24] : le « massif de la TourĂšze » (1 718 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [24] : le « massif du FenouillĂšdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[26].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Latour-de-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [27] - [I 2] - [28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (49 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (44,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,6 %), forĂȘts (3,4 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La ligne 505 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Lansac.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Latour-de-France est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier, le risque radon[30] - [31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-France est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[37].
Toponymie
En catalan comme en occitan, le nom de la commune est La Tor de França, ce qui a la mĂȘme signification que le français « La Tour de France » qui a Ă©tĂ© orthographiĂ© Latour-de-France par l'administration. Les premiĂšres mentions du village apparaissent sous des formes latines de La Tour de Triniac, Triniac Ă©tant un lieu-dit situĂ© sur la commune[38].
Triniacum Ă©tait le nom d'un domaine gallo-romain, formĂ© Ă partir du nom du propriĂ©taire Trinius et du suffixe -acum. Il a pris la forme Triniac et d'autres semblables Ă l'Ă©poque romane, la Turris de Triniago Ă©tant mentionnĂ©e dĂšs le XIe siĂšcle, du nom de la tour fortifiĂ©e qui se trouvait dans ce village. Un nouveau village s'est dĂ©veloppĂ© sur les bords de l'Agly autour d'une nouvelle forteresse, qui Ă©tait appelĂ© simplement La Tor ou La Tor de FenolledĂšs (des FenouillĂšdes). Le traitĂ© de Corbeil (1258) fixe la frontiĂšre du royaume de France et de celui d'Aragon Ă proximitĂ© du village. Ă partir de ce moment, les Catalans commencent Ă appeler ce village La Tor de França, nom qui est passĂ© en français et qui a Ă©tĂ© conservĂ©, mĂȘme aprĂšs le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es rattachant le Roussillon Ă la France[38].
Histoire
L'Ă©glise Sainte-Eulalie de Trignac est citĂ©e en 999. Elle devient un prieurĂ© de l'abbaye de Saint-Pons de ThomiĂšres avant 1023. Elle possĂšde la chapelle de Notre-Dame de la Tour, citĂ©e en 1056. Sainte-Eulalie est dotĂ©e de droits et de terres par les vicomtes de Fenouillet et leurs suzerains les comtes de Besalu. Un fils cadet du vicomte de Fenouillet Udalguier II, nommĂ© Gilbert et encore enfant, y devient moine en 1144 en apportant aux possessions de Sainte-Eulalie une ferme situĂ©e Ă Peyrelade (aujourd'hui Ă Saint-Paul-de-Fenouillet). En 1180 son prieur est Pierre de la Tour. L'Ă©glise est attribuĂ©e en 1271 Ă l'archevĂȘque de Narbonne, il n'y a certainement plus de moines ni de prieurs Ă Sainte-Eulalie aprĂšs cette date.
Le chevalier Ermengaud de la Tour est cité en 1049 et ses descendants possÚdent la seigneurie au treiziÚme siÚcle. En 1315, Guilhem du Vivier en est le seigneur, il possÚde aussi Le Vivier et Montfort-sur-Boulzane.
Politique et administration
Administration municipale
L'hĂŽtel de ville.
Liste des maires
Canton
La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxiÚme circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[44].
En 2020, la commune comptait 1 043 habitants[Note 10], en diminution de 0,48 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
- Ăcole Catalane de Combat MĂ©diĂ©val[52].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 423 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 943 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 050 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 11,1 % | 15,6 % | 12,5 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 570 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 12,5 % de chÎmeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 12] - [I 7]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 248 en 2013 et 232 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,6 %[I 11].
Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
64 établissements[Note 13] sont implantés à Latour-de-France au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 64 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 9 | 14,1 % | (8,7 %) |
Construction | 10 | 15,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 23,4 % | (30,5 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,6 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 3 | 4,7 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 12,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 18,8 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 6 | 9,4 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 64 entreprises implantées à Latour-de-France), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
- La Fabrique PLM, restauration traditionnelle (185 kâŹ)
- Renardeaux, conseil en relations publiques et communication (155 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les « CorbiÚres du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 68 en 2000 puis Ă 36 en 2010[56] et enfin Ă 30 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[57] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 714 ha en 1988 Ă 303 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă 10 ha[56].
Viticulture
La commune est située dans l'aire d'appellation de l'IGP « CÎtes-catalanes ». (cf. le film Wine Calling).
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Latour-de-France, XVe siĂšcle et XVIIe siĂšcle[58].
- Chapelle Saint-Martin ( Inscrit MH (1994, Chapelle, avec les vestiges de son enceinte, sa porte fortifiée et le sol de son enclos)).
- Le monument aux morts.
- Chapelle Saint-Martin de Latour-de-France
- Notre-Dame-de-l'Assomption. Le clocher du XVe siĂšcle
- Parvis de l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption
- Le monument aux morts place Roger Pech.
- Place Cantou de la Toureze
- Le pont sur l'Agly depuis la Place Bellevue
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Deville (1751-1796) : Ă©vĂȘque constitutionnel du diocĂšse de Perpignan, nĂ© et mort Ă Latour-de-France ;
- Pierre-Guillaume-Paul Coronnat (1845-1909) : général français né à Latour-de-France dont le pÚre, Charles, est maire de la commune de 1854 à 1867 ;
- Guy Malé (1930-1987) : homme politique ayant passé son enfance à Latour-de-France.
- Claude Colomer (1934- 2012): Enseignant chercheur et bienfaiteur du village
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la tour d'argent, ouverte et ajourée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or[59]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Aubin Coumes, Cela se passait autrefois, NĂźmes, Les presses du castellum, , 224 p. (autobiographie d'un ancien habitant de Latour-de-France).
- Anny de Pous, « Les ouvrages en pierre sÚche de La Tour-de-France (Pyrénées-Orientales) », L'Architecture rurale en pierre sÚche, tome 1, 1977, CERAR, Paris, pp. 40-44 + 4 fig. h. t.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Latour-de-France », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Latour-de-France sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Latour-de-France » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Latour-de-France » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Latour-de-France » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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