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Nissan-lez-Enserune

Nissan-lez-Enserune[Note 1] (prononcer [nisɑ̃ lezɑ̃seʁyn]; Nissa d'Ausseruna en occitan) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région d'Occitanie.

Nissan-lez-Enserune
Nissan-lez-Enserune
Mairie de Nissan-lez-Ensérune depuis le beffroi.
Blason de Nissan-lez-Enserune
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes la Domitienne
Maire
Mandat
Pierre Cros
2020-2026
Code postal 34440
Code commune 34183
Démographie
Gentilé Nissanais
Population
municipale
4 020 hab. (2020 en augmentation de 2,39 % par rapport à 2014)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 17′ 21″ nord, 3° 07′ 46″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 122 m
Superficie 29,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nissan-lez-Enserune
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béziers-1
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Nissan-lez-Enserune
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Nissan-lez-Enserune
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Nissan-lez-Enserune
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Nissan-lez-Enserune
Liens
Site web http://www.nissan-lez-enserune.net

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de la Bastide, le ruisseau de Montady et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « basse plaine de l'Aude » et les « collines d'Ensérune » et l'« étang de Capestang ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Nissan-lez-Enserune est une commune rurale qui compte 4 020 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Nissan-lez-Enserune et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Nissanais ou Nissanaises.

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Le village de Nissan est niché dans un terroir de collines tertiaires entre les vallées de l'Orb à l'est et de l'Aude à l'ouest. Il faisait partie partie du canton de Capestang dans l'Hérault mais depuis 2014 il est rattaché au canton de Béziers-1. Il se situe à la limite du département de l'Aude.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Nissan-lez-Enserune[1]
    Poilhes Montady Colombiers
    Capestang Nissan-lez-Enserune Lespignan
    (quinquepoint),
    Coursan (Aude)
    Salles-d'Aude (Aude) Fleury (Aude)
    (par un quadripoint)

    A l'ouest, le point d'intersection avec les communes de Capestang et Coursan est un quinquepoint délimitant aussi les communes de Montels (Hérault) et Cuxac-d'Aude (Aude).

    Géologie et relief

    Formations miocènes de Nissan.

    Les collines qui l'entourent sont constituées au nord de buttes témoins miocènes (dont la colline d'Ensérune) alors que l'accès vers le sud est barré par une longue ligne de collines oligocènes dont une partie forme les argiles rouges de Nissan. Ces bancs d'argiles ont été exploités au XIXe siècle par des potiers et des tuiliers. Les collines souvent incultes aujourd'hui, sont propices à la culture de la vigne qui les colonise à nouveau. La diminution de l'élevage du mouton a permis le reboisement d'une partie des collines, offrant ainsi de vastes espaces de promenade.

    La culture de la vigne a fortement marqué le territoire. Dès l'époque romaine, la vigne s'étend à la fois en plaine et sur les coteaux. Toutefois, le développement massif de cette monoculture date de la fin du XIXe siècle, les cartes antérieures et la toponymie attestent l'extension des autres cultures, en particulier des céréales dans les zones de plaines aux périodes plus anciennes. La viticulture a également marqué l'habitat. Les anciennes maisons du centre du village, comme dans tous les villages languedociens, ont souvent leur cave et leur remise abritant autrefois les foudres en bois et le cheval.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, le mouvement des coopératives viticoles a contribué à maintenir en activité un grand nombre de petits propriétaires de vignes. La coopérative de Nissan fait désormais partie de l'un des groupements de caves les plus vastes et les plus actifs du département, les Vignerons du Pays d'Ensérune.

    Nissan a bénéficié dès l'installation du chemin de fer d'une gare située à quelque distance du village autour de laquelle s'est développée une petite zone d'activité, en particulier une usine de conditionnement et d'expédition de jus de fruits qui a travaillé sur l'ensemble de l'Europe. La présence de la route royale, grand axe développé à l'époque de Louis XIV afin de faciliter les communications entre Béziers et Narbonne, et le percement du canal du Midi ont contribué à faire vivre le village, bien qu'actuellement ce soient les villages situés en bordure immédiate du canal (Colombiers, Poilhes, Capestang, Sallèles) qui profitent de son attrait touristique.

    Depuis 1970, le village s'est fortement développé vers le sud avec l'apparition de nouveaux lotissements et l'installation d'une population de travailleurs urbains (Béziers est à 10 km et Narbonne à 20 km). Le nombre d'habitants directement concernés par la viticulture a fortement diminué. Cependant quelques domaines relèvent le défi de la production de vins de qualité et participent au nouvel essor de la viticulture méridionale.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 618 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lespignan », sur la commune de Lespignan, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de précipitations de 620,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 48 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].

    Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats[15] : la « basse plaine de l'Aude ». Occupant une superficie de 4 500 ha, ce site comprend un ensemble de zones humides du littoral méditerranéen avec des milieux dunaires de faible étendue et des sansouires en arrière plage[16]. Il s'agit d'un site majeur pour la Pie-grièche à poitrine rose qui a des effectifs voisin de la moitié des effectifs nationaux et pour des espèces nicheuses dépassant le seuil des 1 % de leur population nationale : Butor étoilé, Blongios nain, Héron pourpré, Busard des roseaux, Échasse blanche, Aigrette garzette, Sterne pierregarin, Sterne naine, Lusciniole à moustaches et Rollier d'Europe[17].

    Un autre site relève de la directive habitats[15] : les « collines du Narbonnais ». Occupant une superficie de 2 149 ha, ce site est formé d'une succession de reliefs qui surplombent et délimitent la plaine de la basse vallée de l'Aude, où une végétation typique méditerranéenne de garrigue et de pelouses sèches ainsi qu'un boisement de pins d'Alep se sont développés[18] et trois au titre de la directive oiseaux[15] :

    Un troisième relève de la directive oiseaux[15] : l'« étang de Capestang », d'un intérêt écologique exceptionnel notamment en ce qui concerne l'étang et sa phragmitaie (roseaux). L'avifaune est particulièrement riche et intéressante en raison du type de végétation en place (grande étendue de roseaux) et de l'isolement des lieux. Il accueille de très nombreuses espèces nicheuses dont certaines justifient plus particulièrement la proposition de ce site en tant que site d'intérêt communautaire : le Butor étoilé, le Rollier d'Europe[19].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[20] :

    • la « Basse plaine viticole de l'Aude » (1 438 ha), couvrant 4 communes dont deux dans l'Aude et deux dans l'Hérault[21] ;
    • la « colline de l'Oppidum d'Ensérune » (71 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
    • les « collines de Nissan » (487 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;
    • l'« étang et prairies de la Matte » (395 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
    • les « étangs de Capestang et de Poilhes » (759 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans l'Hérault[25] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [20] :

    • la « Basse plaine de l'Aude et étang de Capestang » (7 120 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans l'Hérault[26] ;
    • les « collines de NIssan et Lespignan » (2 645 ha), couvrant 4 communes du département[27].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Nissan-lez-Enserune.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Nissan-lez-Enserune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 1] - [29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nissan-lez-Enserune, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 995 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), forêts (5 %), zones urbanisées (4,7 %), prairies (3,1 %), zones humides intérieures (1,5 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Nissan-lez-Enserune est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1996, 1999, 2014, 2018 et 2019[33] - [31].

    Nissan-lez-Enserune est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 10] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nissan-lez-Enserune.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 751 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 751 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Nissan-lez-Enserune est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[38].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 713 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 832 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 680 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,1 %9,3 %13,9 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 319 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (60,1 % ayant un emploi et 13,9 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 907 emplois en 2018, contre 827 en 2013 et 786 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 422, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,4 %[I 13].

    Sur ces 1 422 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 446 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    323 établissements[Note 14] sont implantés à Nissan-lez-Enserune au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble323100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    299 %(6,7 %)
    Construction7122 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    8125,1 %(28 %)
    Information et communication61,9 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance51,5 %(3,2 %)
    Activités immobilières113,4 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4112,7 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4915,2 %(14,2 %)
    Autres activités de services309,3 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,1 % du nombre total d'établissements de la commune (81 sur les 323 entreprises implantées à Nissan-lez-Enserune), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Etablissement Matha Jean, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (11 611 k€)
    • Les Domaines Montariol Degroote, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (8 997 k€)
    • Nidis, supérettes (2 847 k€)
    • 2F Design, conseil en relations publiques et communication (1 046 k€)
    • Les Professionnels De L'embouteillage, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (494 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations2421618374
    SAU[Note 17] (ha)1 7391 5871 1821 173

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 242 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 161 en 2000 puis à 83 en 2010[42] et enfin à 74 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[43] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1739 ha en 1988 à 1173 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 16 ha[42].

    Toponymie

    Nissan : Attestée sous les formes Aniciano en 1105, puis Anitiano, Anizano et Anissano jusqu'en 1344.

    Enserune : Anseruna en 1216, Amsuzena en 1298 et 1346, Ensérune en 1585.

    C'est en 899 dans le « Recueil des Actes de Charles III le Simple »[44] qu'apparaît pour la première fois le nom de la colline sous la forme Anseduna. On trouve par la suite Bastida de Anseruna en 1216. C'est en 1585 qu'apparaît finalement la graphie Ensérune. Ce nom d'Ensérune, qui dérive de la forme latine Anseduna, attestée dans les textes les plus anciens avec le sens de «lieu élevé», « montagne », comme on le sait, dans les toponymes hérités du gaulois[45].

    Histoire

    Carte postale de l'église (1912).

    Antiquité

    Nissan-lez-Enserune s'est développé progressivement à partir du dépeuplement de l'oppidum d'Ensérune, principal lieu d'habitations du VIe siècle au Ier siècle avant notre ère, occupé tout d'abord par des populations autochtones (les Élisyques), puis par des Celtes et développant un commerce d'échange avec le monde méditerranéen[46]. Après de timides tentatives de romanisation, dès le 1er siècle de notre ère, le site est abandonné et de nombreuses villas s'installent dans les plaines environnantes.

    À l'origine du village se trouve très probablement l'une de ces villas romaines dont le propriétaire aurait pu porter un nom tel que « Anicius ». L'origine, gallo-romaine, du nom du village pourrait être : (Villa d'Anicius. Il en est fait mention, dès 782, sous la forme villa de Aniciano[47]. De telles villas sont fréquentes dans les environs et forment un habitat dispersé caractéristique de l'Empire romain et du haut Moyen Âge. Plusieurs de ces villas ont été reconnues sur le territoire de la commune. Les fouilles du site de la Font del Pastre, au lieu dit Les Farguettes, ont par exemple révélé une exploitation vinicole associée à une grande villa avec thermes[48].

    Moyen Âge

    Des vestiges dispersés de l'époque wisigothique ont été également retrouvés dans les environs. Les chapelles et oratoires construits à l'écart du village témoignent de l'essor du christianisme à partir du Ve siècle. Ils sont souvent associés à des vestiges de hameaux et à des villas datant de l'époque romaine. Vers l'an mil, les villages des alentours s'entourent progressivement d'enceintes fortifiées et se regroupent autour d'un castrum. C'est le cas de Nissan, probablement dans le courant du XIe siècle, alors que les hameaux extérieurs sont abandonnés (par exemple Foulpian sur le site de Notre Dame de Miséricorde).

    Ce nouveau village est attesté un peu avant 1105[49]. Imbert de Montady et Bernard de Nissan plaident auprès auprès de la vicomtesse de Carcassonne, Ermengarde, pour la possession d'une partie du château de Montady. En 1157, un autre Bernard de Nissan engage pour 2 000 sols le château de Nissan à Raymond et Bernard Pons de Colombiers[50]. Le , Bérenger et ses frères, Pierre et Bernard de Nissan, vendent des terres lors de la profession religieuse de Bérenger à l'abbaye de Fontcaude[51]. Un autre Bernard de Nissan participera activement à la défense des terres du Midi contre les Croisés de Simon de Montfort lors de la croisade contre les Albigeois. Après la prise de Béziers par les Croisés en 1209, les seigneurs de ces villages de plaine difficilement défendables se retrouvent parmi les défenseurs de Minerve. Bernard de Nissan trouve la mort en combattant près du château de Ventenac en ne laissant qu'une fille, Adalays[52]. Le castrum de Nissan sera confisqué par Simon de Montfort qui en fait don à l'archevêque de Narbonne[53]. Ce prélat sera seigneur de Nissan jusqu'à la Révolution.

    Le village est régi par un consulat attesté dès 1347 mais dont on ignorons la date d'établissement.A cette date, les consuls rendent hommage et prêtent serment de fidélité à l'archevêque de Narbonne[54].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Les Templiers possédaient une commanderie au hameau de Périès[55] - [56] - [57].

    Une ancienne commanderie de l'ordre du Temple qui administrait leurs possessions dans le Narbonnais[58] puis commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem rattachée au grand prieuré de Saint-Gilles[59] après la dévolution des biens de l'ordre du Temple après 1312.

    En 1430, Jean de Raymond, commandeur de Périès fut accusé d'un certain nombre de crimes. Il fut capturé par le viguier et le juge de la ville de Narbonne et pendant au gibet de la dite ville[60].

    Temps modernes

    Nissan fait partie des vingt quatre villes du diocèse qui députent un représentant à l'assiette des Impôts des Etats du Languedoc. C'est une des étapes du grand tour de France de Charles IX et Catherine de Médicis : le jeune roi y déjeune le 4 janvier 1565[61].

    Lors des guerres de Religion, Henri de Montmorency, nommé gouverneur du Languedoc en 1563, fera de fréquents séjours à Béziers à partir de 1576, tentant de négocier avec les ligueurs du duc de Joyeuse. Plusieurs trêves, en 1584, 1586, 1592 et 1595, seront conclues, le plus souvent à Nissan. Une garnison du duc de Montmorency y sera installée en juillet 1584 pour empêcher le duc de Joyeuse de se saisir du village[62].

    Les délibérations consulaires, conservées à partir du milieu du XVIIe siècle, décrivent l'organisation consulaire et la gestion de la communauté. Sous le contrôle de l'intendant de l'archevêque de Narbonne et de ses baillis et viguiers, les consuls font lever les tailles, veillent aux dépenses (entretien des chemins, réparations de l'église, gestion de la plaine de l'Aude et du cours de la rivière...), attribuent les fermages (moulin à huile, boucherie) et veillent à la bonne organisation du village.

    Nissan est mentionnée lors de la peste de 1628-1632, les habitants ayant établi un cordon sanitaire pour interdire l'accès au village par les étrangers[63]. Il en sera de même lors du dernier épisode de peste, à la fin du XVIIIe siècle, où, à nouveau, les autorités du village prennent la décision d'en interdire l'accès aux étrangers pendant toute la durée de l'épidémie.

    Révolution française et Empire

    Lors de la Révolution, Nissan participe à la rédaction des cahiers de doléances, même si celui de Nissan ne nous est pas parvenu. Les habitants élisent des députés pour les représenter aux assemblées de Béziers. Le conseil municipal est installé selon les nouvelles règles le 7 février 1790. Le 15 août, sous la conduite de citoyens versés dans les affaires militaires, les habitants vont constituer un bataillon de la Garde Nationale après avoir acheté l'équipement nécessaire à 120 citoyens. En 1791, les biens nationaux sont mis en vente, dont en particulier la commanderie de Périès. Les volontaires pour la garde des frontières partent vers l'Espagne[64].

    Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée en prairial an II[65].

    Epoque contemporaine

    Plus récemment, par décret du , Nissan prend le nom de Nissan-lez-Ensérune[66] - [67]. Un odonyme local (rue du 22-Août) rappelle cet évènement.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1828 1831 Clair Xavier Ambroise Bonestèbe
    1831 1832 Louis Maury
    1832 1833 Jean-Pierre Louis André
    1833 1837 Georges François Michel Maury
    1837 1839 Hippolyte Baquié
    1839 1840 Georges François Michel Maury
    1840 1841 Louis Maury
    1841 1848 Rémi Martin
    1848 1853 Alphonse Gardes
    1853 1862 Clair Xavier Ambroise Bonestèbe
    1862 1867 Gustave Baquié
    1867 1871 Louis Bernard
    1871 1878 Eugène Coste
    1878 1881 Jules Marc
    1881 1884 Amédée Malabiau
    1884 1885 Louis Bernard
    1885 1887 Jacques Cabaillé
    1887 1888 Elie Carbon
    1888 1889 Jacques Cabaillé
    1889 1889 Eugène Dabadié
    1889 1892 André Guibert Adjoint faisant fonction de Maire. Elu Maire en 1889.
    1892 1904 Auguste Serre
    1904 1907 Jacques Idrac
    1907 1919 Auguste Ponsol
    1919 1931 Désiré Méric
    1931 1941 François Petit
    1941 1944 Emile Verdier
    1944 1945 Antoine Beille Président du Comité local de Libération
    1945 1951 Georges Robert[68] SFIO
    1951 1977 Louis Pierre Brenac[68] SFIO puis PS Bourrelier
    Conseiller général (1955-1973)
    1977 1983 Alain Parmène
    1983 1985 Jean Brun
    1985 1989 Jean Ejarque
    mars 1989 mars 2008 Jean-Claude Galan DVG
    mars 2008 En cours Pierre Cros PRG[69] Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[71].

    En 2020, la commune comptait 4 020 habitants[Note 19], en augmentation de 2,39 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1001 0771 2481 4151 5371 6391 6441 6581 740
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6511 8622 0191 9012 2162 5722 2962 5402 764
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8552 6082 5472 7052 5412 6492 5692 5072 525
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5702 4502 2512 5192 8352 9073 2783 7793 967
    2020 - - - - - - - -
    4 020--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'école Antoine Beille : inaugurée le est située sur une hauteur du village. Le directeur est Christophe Barrau.
    • L'oppidum d'Ensérune : situé à proximité et dominant la voie domitienne, l'oppidum est occupé du VIe siècle au Ier siècle avant Jésus Christ. Fondé par des populations élisyques, il est le témoin d'une activité d'échanges intenses avec l'ensemble du bassin méditerranéen. Cette activité explique la présence des céramiques retrouvées dans les habitations et la nécropole, en particulier des céramiques étrusques et des céramiques attiques que l'on peut voir dans le musée créé sur le site.
      Depuis l'oppidum, la vue s'étend dans toutes les directions (dont une table d'orientation a été mise à disposition) jusqu'à la mer, aux contreforts de la Montagne Noire et les Pyrénées. On peut voir au nord les vestiges de l'étang de Montady asséché au XIIe siècle par un curieux système de canaux rayonnants.
      On remarque au pied de la colline le complexe du Malpas où le canal du Midi, le canal d'atterrissement de l'étang de Montady, le tunnel du chemin de fer et la route se superposent.
      Chapelle Saint-Christol
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde : petit oratoire isolé dans un vallon à l'écart du village, elle date probablement du Ve siècle. Elle est le seul témoin subsistant de la villa (villa de Folpiano) puis du hameau de Foulpian. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1981[74].
    • Église Saint-Saturnin de Nissan-lez-Enserune
      La chapelle Saint-Christol : restaurée à partir de 1986, elle est le témoin d'un petit établissement monastique actif jusqu'au XVIIe siècle. Des fouilles ont permis de dégager le bâtiment dont les parties les plus anciennes datent du Ve siècle et de rendre visible le portail orné de colonnes que l'on peut dater du XVIe siècle. Une construction adossée en appareil soigné, prise pour les ruines d'un édifice plus ancien, est en réalité une extension probablement commanditée ou financée par l'archevêque de Narbonne.
    • L'église Saint-Saturnin : ancienne église d'un prieuré relevant de l'abbaye de Psalmody, dont l'édification qui aboutit à son aspect actuel s'étale sur plusieurs siècles. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1965[75]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[75].
      Le tombeau des Prieurs est situé dans le chœur de l'édifice, vers le nord, sous une pierre du dallage gravée d'une croix. Quelques vestiges du prieuré sont encore visibles dans la cour du presbytère et à l'ouest de l'édifice.
      Grâce au chanoine Joseph Giry, elle abrite des œuvres d'art, parmi lesquelles les fonts baptismaux, réutilisés dans une reconstitution de baptistère, à l'ouest, une table d'autel wisigothique et une table d'autel carolingienne à lobes, caractéristique de la production de la Narbonnaise et de Catalogne.
      Sur le mur sud-est du transept, est préservée la fresque du Couronnement de la Vierge avec des anges musiciens (XIVe siècle). La voûte qui précède cette chapelle porte la trace des symboles des quatre Évangélistes, en partie effacés.
      Les grandes orgues, construites en 1834 par Prosper-Antoine Moitessier, sont classées parmi les monuments historiques depuis 1984. Elles proviennent de la chapelle des Visitandines de Montpellier et constituent l'un des premiers ouvrages de ce facteur d'orgues dans la région. Détériorées et vidées d'une partie de leurs jeux, elles ont été transférées à Nissan et partiellement complétées en 1965. Leur double buffet - grand corps et positif dorsal, sa réplique en réduction - est réalisé dans les tons acajou et or. Le grand corps est doté de joues ornementales monumentales. Sa structure est encore classique, mais sa décoration utilise des éléments empire (palmettes), Louis-Philippe et déjà néogothique (clochetons couronnant les tourelles).
    • Le Plo : situé au centre du village, cet ensemble de maisons, traversé par un réseau de rues étroites, est le témoin de la cité au Moyen Âge. Il est ceinturé par des rues plus larges qui dessinent le contour des fortifications et sont édifiées sur les anciens fossés. De ces fortifications, ne reste que la tour de l'horloge en face de la mairie. À noter en bordure de cet ensemble, un ancien puits couvert, le Pouzet.
    • Les moulins (utilisés pour moudre les céréales mais aussi pour faire de la chaux avec le calcaire du sous sol) : sur les collines au sud du village se trouvent les ruines de trois anciens moulins. Ces moulins ont été habités jusqu'au début du XXe siècle par des familles pauvres. De leur plateforme, on pourra découvrir un vaste panorama au nord vers le saint-chinianais et la montagne Noire, au sud sur les étangs de Vendres, la plaine de l'Aude et la mer. L'association culturelle « Les Amis de Nissan » a restauré Tiquet et Balayé, deux des trois moulins, de 1986 à 1996. Balayé est fonctionnel et lors de grandes occasions y est moulu le blé.
    • Périès[Note 20] : l'unique bâtiment remontant à l'époque de la commanderie, la chapelle Sainte Marie, très endommagée, se situe 11, rue Frédéric Mistral dans le hameau de Périès.
    • Culture locale et patrimoine
    • Inauguration de l'école Antoine Beille.
      Inauguration de l'école Antoine Beille.
    • Le moulin de Nissan.
      Le moulin de Nissan.
    • Le moulin à vent.
      Le moulin à vent.
    • Formations miocènes.
      Formations miocènes.
    • Paysage près de Nissan.
      Paysage près de Nissan.
    • L'église Saint-Saturnin.
      L'église Saint-Saturnin.
    • Silos de l'oppidum d'Ensérune.
      Silos de l'oppidum d'Ensérune.
    • La chapelle Saint-Christol.
      La chapelle Saint-Christol.

    Personnalités liées à la commune

    • Émile Barthe (1874-1939) : écrivain, auteur de plus de 40 pièces de théâtre en occitan (Paure Miètjorn, Lo Perdon de la Terro, Lous Proufitaires…) qui ont connu un grand succès au début du XXe siècle. Il est également l'auteur d’un roman, La Nissanenco.
    • Joseph Giry (1905-2002) : curé de Nissan de 1949 à 1991, archéologue passionné, spéléologue, écrivain, créateur du musée d'Ensérune, restaurateur de l'église Saint-Saturnin.
    • Marcel Delhommeau (1913-1993), joueur de rugby à XV et de rugby à XIII international français.
    • Raymond Busquet (1926-1979) : poète français et occitan, inhumé dans la commune.
    • Michel Galabru : la salle polyvalente (également centre culturel), inaugurée en 2009, porte son nom.

    Héraldique

    Blason de Nissan-lez-Ensérune

    Les armes de Nissan-lez-Enserune se blasonnent ainsi : d'azur à un chien passant d'or surmonté d'un croissant d'argent[76].

    Sports

    Rugby

    En 1995, l'US Nissan a été finaliste du championnat de France Honneur de rugby à XV.

    Football

    La ville de Nissan-lez-Ensérune dispose d'un club de football amateur, l'US Colombiers Nissan Montady fondée en 1998[77]. En 2019, le club portant le nom d’Union Sportive Colombiers Nissan Méditerranée (USCNM Via Domitia) change de nom, pour : Union Sportive Colombiers Nissan Montady, avec l'arrivée d'un troisième village : Ensérune et ses infrastructures[78] - [79]. Ce club évolue au niveau District (départemental).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Graphie selon le Code officiel géographique (), mais la graphie Nissan-lez-Ensérune est commune.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    20. 43° 16′ 23″ N, 3° 04′ 16″ E.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Nissan-lez-Enserune » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Nissan-lez-Enserune » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Nissan-lez-Enserune » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Nissan-lez-Enserune » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Nissan-lez-Enserune » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Nissan-lez-Enserune », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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      L'auteur donne à tort le nom de Peyrusse à cette commanderie. On trouve également dans d'autres ouvrages Peyrens avec une localisation erronée près de Bizanet mais il s'agit bien de Périès / Périeis, cf. Bonnet 1935, p. 170.
      .
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Martine Schwaller, Ensérune, Paris, Éd. du Patrimoine, coll. « Guides archéologiques de la France » (no 28), , 96 p.
    • Claude Vayssière, Histoire de Nissan (2e partie), Nissan, Les Amis de Nissan, , 240 p.
    • Rémy Pech, Entreprise viticole et capitalisme en Languedoc-Roussillon, Publication de l'Université de Toulouse-Le Mirail, 1975.

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