Liste des commanderies templières dans le Languedoc-Roussillon
Cette liste recense les commanderies et maisons de l'Ordre du Temple présentes dans le Languedoc-Roussillon.
Commanderies
Pour l'historien Alain Demurger, le terme couvent relatif aux implantations en France méridionale que l'on retrouve dans les dépositions des templiers pendant le procès équivaut à celui de baillie, à savoir une commanderie principale dont dépendaient des maisons du Temple dans un espace géographique délimité. Sont identifiées comme baillies (liste non exhaustive) les maisons du Temple d'Aigues-Mortes, de Montpellier, Saint-Gilles ou encore Le Puy[1].
Commanderie | Ville actuelle (ou à proximité) / Département | Observations |
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Alès | Alès / Gard | « in ecclesiâ Beatæ Mariæ domus Templi de Alesto » (1217). On trouve également la maison Sainte-Agathe d'Alès. « preceptoris domus de Jalesio et Alesti » (1296)[2] |
Brégines (Les) | Béziers / Hérault | [3] « domus de Petrosio (Périès) et de Lebressinis » (1268)[4] « in domo Libresines iuxta Biteriis » (1308, procès, Poitiers) [5] « grangia domus de Petrosiis vocata Lebresinas » (1300/1307, procès, Carcassonne)[6] |
Brucafel | Carcassonne / Aude | [7] |
Campagne-sur-Aude | Campagne-sur-Aude / Aude | A vérifier |
Carcassonne | Carcassonne / Aude | [7] |
Cazouls | Cazouls-d'Hérault / Hérault | [8] « Sancti Petri de Casulis » (1203) Maison du Temple et paroisse dépendantes initialement de la commanderie de Pézenas puis baillie du Temple Procès, Poitiers: « Frater Stephanus Trobati de Gabiau dioc. Biterrensis, templarius serviens, preceptor quondam baylivie de Cagulis dicte diocesis »[9] - [10] |
Coupadels | Salles-sur-l'Hers / Aude, lieu-dit « Coupadels » | Domus de Copadels[11], proche de Saint-Felix-de-Valfour (Belflou), devenue membre de la commanderie de Caignac après sa dévolution aux hospitaliers.[12] - [13] |
Cours | Fajac-en-Val / Aude | [7] « Domus Militiae Templi de Curtibus » (1292)[14] |
Douzens | Douzens / Aude | [7] - [15] |
Mas Deu | Trouillas / Pyrénées-Orientales | [7] |
Montfrin | Montfrin / Gard | [16] |
Montpellier | Montpellier / Hérault | Faubourg de la Saunerie, « enclos du Grand Saint-Jean »[17] - [18] |
Narbonne | Narbonne / Aude | [7] |
Nîmes | Nîmes / Gard | [19] |
Périeis (Périès) | Nissan-lez-Enserune / Hérault | Domus de Petrosio, Petrosiis, Peyrosio[20] - [21]. « Periex » sur la carte de Cassini[22] Émile-Guillaume Léonard la situant à tort à Peyrens (Bizanet)[23] |
Perpignan | Perpignan / Pyrénées-Orientales | [7] - [24] |
Pézenas | Pézenas / Hérault | [25] |
Saint-Gilles-du-Gard | Saint-Gilles / Gard | [7] - [26] |
Tiveret | Cabrières / Hérault | [27] |
Saint-Jean-de-Carrière | Douzens / Aude | [7] |
Localisation en Languedoc-Roussillon (Liens vers les articles correspondants) |
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Autres biens
Possessions dépendantes des commanderies (maisons du Temple) énumérées ci-dessus:
Aude
Il y avait une baillie regroupant les commanderies dans le Carcassès et le Razès: on trouve entre autres un « comendator omnium domorum milicie que modo sunt in patria Carcassensis et Redensis » (1192), le « preceptor domorum Templi Carcassensis et Redensis » (1239) ou encore le « preceptor domorum Templi in Carcassesio et Redesio » (1274). Quant à la commanderie de Périès bien que située dans l'Hérault, elle administrait les biens qui se trouvaient dans la Narbonnaise.
Commanderies et maisons du Temple subordonnées du département de l'Aude (avec emplacement des principales commanderies de l'Hôpital avant 1312) | |
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- Dépendant de la commanderie de Carcassonne:
- Maison du Temple de Brucafel[28] (1133)[29], commune de Carcassonne, quartier Saint-Jean de Brucatel au nord-est. (Domus Templi de Burcafolis)
- Dépendant de la commanderie de Douzens:
- Divers biens à Blomac[30], Capendu[31], Laure-Minervois[32] et Peyriac-Minervois[33]
- Maison du Temple de Coupadels, commune de Salles-sur-l'Hers, lieu-dit « Coupadels » (Domus de Copadels)[11] - [N 1]
- Maison du Temple de Homps[34], commune d'Homps [à vérifier][N 2]
- Dépendant de la baillie / commanderie de Périeis (dite aussi de Peyrens, de Peyrusse)[N 3]
- Carcassès et Laroque-de-Fa (1261)
- Coursan (castrum de Corciano, av. 1193)[36]
- La grange de Ferrals, commune de Ferrals-les-Corbières (grangia de Ferralibus)[37]
- Maison du Temple de Roquefort, commune de Roquefort-des-Corbières (domus de Rocafort, 1205)[37]
Gard
Commanderies et maisons du Temple subordonnées du département du Gard (avec emplacement des principales commanderies de l'Hôpital avant 1312) | |
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- Maison du Temple / seigneurie d'Aigues-Vives[38]
- Manse (mas ou Maison du Temple ?) et grange d'Aimargues[39]
- Maison du Temple / seigneurie de Générac[38]
- Métairie du Luc-Bas, commune de Campestre-et-Luc[N 4]
- Divers biens au Mas-Dieu, commune de Laval-Pradel
- Coseigneurie (1146)[41] et grange de Meynes
- Grange de Peyrolles[42], commune d'Allègre-les-Fumades
- L'honneur (fief) de Montagnac[N 5] (1146)[43] ainsi que l'église et paroisse Saint-Paul de Montagnac (1178), commune de Montfrin[44]
- Seigneurie du Salzet (Salcet), commune de Malons-et-Elze[45]
- Coseigneurie de Théziers (1146)[41]
- Coseigneurie de Trévils (1146)[41] (au sud-est de Montfrin) avec l'église et paroisse de Saint-Martin-de-Trévils (1161)[46]
- Divers biens à Uzès
- Dépendant de la baillie de Saint-Gilles (conventus sancti Egidii):
- Maison du Temple d'Argence[47] - [48] (Mas du Grand Argence), commune de Fourques
- Maison du Temple d'Aubais, commune d'Aubais[49]
- Maison du temple de Bellegarde[50] - [51]
- Manse (mas) et grange du Temple de Calvisson[52]
- Commanderie / Maison du Temple et coseigneurie de Montfrin (anciennement commanderie principale rattachée à la baillie de Saint-Gilles)[53] - [N 6]
- Maison du Temple de Saint-Pierre-de-Campublic (dite aussi de Beaucaire)[54] - [N 7]
- Maison du Temple de Nega-Romieu / Nega-Romiensi[55] / Negaroumieus, commune d'Aigues-Mortes[N 8]
- Un petit nombre de maisons du Temple / seigneuries situées dans le département des Bouches-du-Rhône dépendaient de Saint-Gilles, à savoir: Saliers, Venrella[N 9] et l'hospicium dit Villa de Mari dans l'enceinte des Saintes-Maries-de-la-Mer[57].
Hérault
Commanderies et maisons du Temple subordonnées du département de l'Hérault (et emplacement des principales commanderies de l'Hôpital avant 1312) | |
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Outre les principales commanderies de ce département, on trouve de nombreuses maisons du Temple de moindre importance ainsi que des biens fonciers à vocation agricole qui s'y rattachaient sachant que certaines de ces possessions templières pouvaient dépendre d'une commanderie située dans un autre département entre autres celle de Sainte-Eulalie-de-Cernon :
- Dépendant de la commanderie de Montpellier :
- Maison du Temple de la Bruyère (domus Templi de Brugeriis)[N 10] ;
- La maison du temple de Castries (preceptor de Castriis) et la Grange de Bannières (preceptor grangie de Baneriis)[59] - [60], commune de Castries ;
- Maison du Temple de Launac[61] (preceptor de Launaco)[62], commune de Fabrègues ;
- Maison du Temple de Lunel (preceptor domus Lunelli)[63][N 11] ;
- Dépendant de la commanderie de Pézenas :
- La maison du Temple d'Abeilhan (domus Abelliani), commune d'Abeilhan ;
- La maison du Temple de Cabrières (domus de Caprariis), aujourd'hui le domaine du Temple, commune de Cabrières et à proximité celle de Sainte-Marie de Tibéret (dite aussi de Tiveret, maio de Sancta Maria de Tiveret, 1184-1266) qui dépendait initialement de la commanderie de Sainte-Eulalie en Aveyron[64] ;
- La maison du Temple de Cazouls ;
- Fief de Lézignan-la-Cèbe (Domus de Lizignano) ;
- L'ancienne paroisse de Saint-André-de-Sethenières dite aussi de Sétenières[N 12] (Villa de Setheneriis) et le domaine de la « grange de l'Étang »[N 13], commune de Pézenas. Saint-André a été identifié à tort comme étant « Le Sesquier », commune de Mèze par certains auteurs[N 14] ;
- Grange de « Sererens » (grancli [sic] [grangerius] de Sererens, dioc. Biterrensis)[69] qui pourrait correspondre au Sesquier selon monsieur Léonard s'il ne s'agit pas de Sétenières ;
- La paroisse de Saint-Véran d'Usclas ;
- Dépendant de la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon :
- La maison du Temple de Lodève ;
- L'église et la maison du Temple de Sainte-Marie des Ubertes ainsi que le Campmas (1147) et la chapelle de Rocozels (1181)[N 15], commune de Ceilhes-et-Rocozels[70].
Quant aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ils avaient déjà implanté un certain nombre de commanderies (domus Hospitalis) avant la dévolution des biens de l'ordre du Temple, à savoir[71] :
- Béziers ;
- Capestang[N 16], ensuite membre de Grézan ;
- Campagnoles ;
- Grézan (1181)[78] ;
- Marseillan (1158)[78] (1234: Bernard Brunet, commandeur ; preceptor de Marcilianum ; domus hospitalis Sancti Johannis de Marsalianum)[79], ensuite membre de Grézan ;
- Montpellier (Le petit Saint-Jean) ;
- Nébian (1147)[78] ;
- Saint-Christol (av. 1149)[78] ;
- Saint-Vincent-d'Olargues.
Lozère
Il ne semble pas y avoir eu de commanderie / Maison du Temple dans ce département contrairement aux Hospitaliers. Néanmoins, on trouve un petit nombre de biens au nord-ouest du département dépendant de Lacapelle-Livron et d'Espalion (à l'ouest en Midi-Pyrénées).
Commanderies et maisons du Temple subordonnées du département de la Lozère (Liens vers les articles correspondants et emplacement des principales commanderies de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem avant la dévolution) | |
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Pyrénées-Orientales
Commanderies et maisons du Temple subordonnées du département des Pyrénées-Orientales (Liens vers les articles correspondants et emplacement des principales commanderies de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem avant la dévolution) | |
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Au XIIIe siècle ou tout au moins dans sa deuxième partie, les possessions de l'ordre du Temple en Roussillon étaient regroupées dans la baillie dite du Mas Deu exception faite de celles en Cerdagne[80]:
- La maison du Temple d'Argelès dont l'existence semble éphémère (1273)[81]
- Plusieurs exploitations (fermes) près de l'ancien étang de Bages (Pyrénées-Orientales) qu'ils ont asséché. La maison du Temple de Bages n'est mentionnée qu'une seule fois (1227)[81].
- La maison du Temple de Courbous (Corbós, 1261[81], Corbous, domus Templi de Corbons) au diocèse d'Elne (archidiocèse de Narbonne), commune de Sournia
- La maison du Temple du Mas de la Garrigue (1197)[81], commune de Perpignan (au sud touchant au Réart)[82][N 17]
- La seigneurie de Nyls[83]
- La maison du Temple d'Orla (1264[81], domus Templi de Orulo)[84] avec la seigneurie totale[83], commune de Perpignan (Orla)[N 18]
- La maison du Temple de Palau (1187)[81] avec le château et la seigneurie totale des lieux[83], commune de Palau-del-Vidre
- La maison du Temple de Prugnanes[85] - [86] - [87]
- La maison du Temple de Saint-Arnac (Centernac, 1214[81], domus Templi de Sancto Arnacho) avec la seigneurie entière[83]
- La maison du Temple de Saint-Hippolyte (1216)[81] avec le château et la seigneurie[88]
- La seigneurie entière de Terrats[83].
- Dépendant de la commanderie de Puig-Reg (en Catalogne)[N 19]:
- Le manse (domaine, mas) de Galí ainsi que trois autres manses et quatre maisons à Osséja[91]
- Un mas dans la paroisse d'Ix, commune de Bourg-Madame
L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem semble n'avoir eu qu'une seule commanderie avant la dévolution des biens de l'ordre du Temple, à savoir celle de Bajoles[92] - [93] avec des possessions en bord de mer (Collioure, Saint-Nazaire et Villarase)[94]. À partir de 1324 et jusqu'à la révolution française, on trouve trois commanderies hospitalières: Bajoles, le Mas Deu et Orla[95].
Possessions douteuses ou à vérifier
- La maison du Temple de Roussillon : « Domus militie Templi de Ruscilione » occupée par le roi de Majorque en 1290. Rodrigue Tréton pense qu'il s'agit de la commanderie du Mas Deu, chef-lieu (baillie) des possessions templières dans le Roussillon[96]. Pourrait correspondre à la commune de Château-Roussillon ou alors il s'agit de la commanderie de Perpignan mais cette dernière est généralement désignée dans les chartes en tant que « Domus Templi Perpiniani ».
- La maison du Temple d'Allègre dans le Gard[N 20]
- La coseigneurie de Sabran et le domaine de Boussargues[97] - [N 21]
- La seigneurie de Saint-Maurice-de-Cazevieille. Le château de Saint-Maurice appartenait déjà aux hospitaliers en 1187[N 22]
- Le château de Saint-Roman, commune de Laval-Saint-Roman qui aurait été un ancien couvent templier[99] - [100] - [101] à moins qu'il s'agisse de Saint-Roman, commune de Cros que la coutume désigne également comme les ruines d'une commanderie templière
- La commanderie de Saint-Siffret qui a peut-être été confisquée aux templiers et donnée au chapitre de la cathédrale d'Uzès[102] - [103]
- La maison du Temple de Florac en Lozère[N 23]
- Une maison du Temple dite de la Nougarède dans l'Aude près de Magrie ou encore la maison du Temple de la Nogarède, commune de Mazères en Ariège. Il s'agit en fait de la Cavalerie, commune de Pamiers[N 24]. L'une des sources primaires date du procès à Carcassonne où fut interrogé en 1307 le commandeur de la domus Templi de Nogareda juxta Appamias (près de Pamiers) et de Mirapisce (Mirepoix)[107].
Voir aussi
Bibliographie
- Vincent Challet, « Entre expansionnisme capétien et relents d'hérésie: le procès des Templiers du Midi », Les cahiers de Fanjeaux, Privat, vol. 41, , p. 139-168 (lire en ligne)
- Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
- Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne)
- Damien Carraz, « Causa defendende et extollende christianitatis. » La vocation maritime des ordres militaires en Provence (XIIe-XIIIe siècles) », dans Michel Balard (dir.) et al., Les Ordres militaires et la mer, Paris, CTHS, coll. « Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (édition électronique) », (lire en ligne)
- Émile Bonnet, « Les maisons de l'ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen », Cahiers d'histoire et d'archéologie, t. VII, , p. 513-525, lire en ligne sur Gallica
- Émile Bonnet, « Les maisons de l'ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen (suite) », Cahiers d'histoire et d'archéologie, no 30, , p. 158-178, lire en ligne sur Gallica
- Bernard Alart, « La suppression de l'Ordre du Temple en Roussillon », Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, vol. 15, , p. 25-115, lire en ligne sur Gallica
Notes et références
- Demurger 2008, p. 103
- Bonnet 1934, p. 524
- (it) Andrea Nicolotti, « L’interrogatorio dei Templari imprigionati a Carcassonne », Studi Medievali, 3e série, no 2, , p. 716 (note 41) (lire en ligne)
- Antonin Soucaille, « Discours d'ouverture de la séance publique pour la distribution des prix du concours de l'année 1886: L'établissement et les possessions des Templiers et des Hospitaliers dans notre contrée (Pièces justificatives) », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2e série, t. XIII, , p. 171, lire en ligne sur Gallica
- (la + de) Konrad Schottmüller, Der untergang des Templer-Ordens : mit urkundlichen und kritischen beïtragen, vol. II, Ernst Siefried Mittler & Sohn, (lire en ligne), p. 50 (n°21)Interrogatoire du frère Raymundus Stephani à Poitiers qui a été reçu dans la maison du Temple de Brégines par Pons de Brozet alors maître de la province de Provence.
- Nicolotti 2011, p. 708Interrogatoire du frère Gaucerand de Montpezat, reçu en 1300 (il y a 7 ans) dans la grange de la maison de Périès appelée Brégines par frère Guigue Adhémar, maître de la province de Provence.
- Demurger, 2008, op. cit.
- Jean-Luc Aubarbier, La France des templiers - Sites, histoire et légendes, Éditions Sud-Ouest, 2007.
- Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 575, lire en ligne sur Gallica
- Schottmüller 1887, p. 29 (n°11), lire en ligneInterrogatoire du frère Etienne Trobat à Poitiers et qui était commandeur de la baillie de Cazouls
- E.G Léonard, chap. 7 « Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs », dans Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, E. Champion, , xv-259, extraits sur www.templiers.net
- Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, (présentation en ligne), p. 123, 128, lire en ligne sur Gallica
- Simon Jean, Templiers des pays d'Oc et du Roussillon, Éditions Loubatières, , 413 p. (ISBN 978-2-86266-404-0, présentation en ligne), p. 65
- Jacques-Alphonse Mahul, Cartulaire et archives des communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne, vol. V, (lire en ligne), p. 26
- Pierre Gérard et Élisabeth Magnou, Cartulaires des Templiers de Douzens, Paris, éditions du CTHS, [Télécharger sur MGH] [Lire en ligne ou télécharger sur Gallica]
- Carraz, 2005, op. cit.
- Carraz 2005, p. 98, 263, 310
- É. Poyer, L'arrivée des Templiers à Montpellier ou l'exemple de l'implantation d'un nouvel ordre dans l'espace bas-languedocien au XIIe siècle : Mémoire de maîtrise, Université Paul Valéry-Montpellier III,
- Carraz 2005, p. 94
- Bonnet 1935, p. 170-171, lire en ligne sur Gallica
- Carraz 2005, p. 310, 646
- 43° 16′ 24″ N, 3° 04′ 23″ E
- E.G Léonard, « Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs », dans Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, E. Champion, , xv-259, chap. 5
- Rodrigue Tréton, « L’ordre du Temple dans une capitale méditerranéenne : Perpignan », dans éd. Damien Carraz, Les ordres militaires dans la ville médiévale(1100-1350), Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, , 314 p. (ISBN 978-2-8451-6558-8, présentation en ligne)
- « Analyse et transcription des actes de la commanderie de Pézenas tirés du fonds de l'Ordre de Malte (banque de données) », CNRS, unité mixte de recherche: France méridionale et Espagne (consulté le )
- Carraz dans Balard et al. 2005, p. 28, p31
- André Soutou, « Les templiers de Tiveret », Annales du Midi, vol. 83, no 101, 1971, p. 87-94. [lire en ligne]; étude aussi parue dans les Études héraultaises, 1972 (disponible en ligne)
- Demurger 2008, p. 155, 274, 278, 280, 282, 308
- Gérard et Magnou 1965, p. XXIII, XXV, lire en ligne sur Gallica
- Gérard et Magnou 1965, p. 50, 62, 64
- Gérard et Magnou 1965, p. X, 403
- Gérard et Magnou 1965, p. X
- Gérard et Magnou 1965, p. 40, 310
- Jouy de Veye, « Sainte-Marie de Rieux-Minervois », Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, vol. III, , p. 362 (lire en ligne)
- Jacqueline Caille, « Ermengarde, vicomtesse de Narbonne (1127/29-1196/97), une grande figure féminine du Midi aristocratique », dans La femme dans l'histoire et la société méridionale, (IXe-XIXe s.): actes du 66e Congrès de la Fédération Historique du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon, organisé à Narbonne les 15 et 16 octobre 1994., (présentation en ligne), p. 47-50
- Caille 1995, p. 47
- Bonnet 1935, p. 192
- Carraz 2005, p. 204
- Carraz 2005, p. 95-96, 204,228, 293
- Moreau 1997, p. 59« Le Luc était un domaine appartenant en partie à l'ordre de Malte, dépendant de la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon et également fief mouvant des Roquefeuil, acquis en 1 232 par Pierre Montesquieu, puis par Raimond de Roquefeuil en 1257. Il fut vendu en 1571 par Antoine de Roquefeuil aux frères Jean et Pierre Aldiguier, de Millau, qui bâtirent le château du Luc. Cette famille le conserva jusqu'au XVIIIe siècle, puis il passa par acquêt aux Marquès du Luc ».
- Carraz 2005, p. 197
- Bonnet 1934, p. 524-525
- Carraz 2005, p. 549
- Carraz 2005, p. 138, 325
- Bonnet 1934, p. 525
- Carraz 2005, p. 219
- Carraz 2005, p. 96, 202, 223, 236, 361, 401
- Ménard 1744, p. 207« Frater Petrus Jubini,serviens templi, preceptor de Argencia, conventus S. Egidii »
- Carraz 2005, p. 96, 401
- Carraz 2005, p. 96, 99, 100, 202, 216, 314, 516
- Ménard 1744, p. 207« Frater Poncius Piscini, serviens Templi, preceptor Bellegarde, conventus S. Egidii ».
- Carraz 2005, p. 96, 314, 401
- Damien Carraz et Sophie Apsord-Mercier, « Le programme architectural d'un pôle seigneurial: la commanderie de Montfrin (Gard) », Archéologie du Midi médiéval, vol. 28, no 1, , p. 297-315 (lire en ligne)
- André Michelozzi, « L’église Saint-Pierre-de-Campublic à Beaucaire (Gard) », Archéologie du Midi médiéval, vol. 25, no 1, (lire en ligne)
- Ménard 1744, p. 198
- Laure Verdon, « Les acaptes consenties aux ordres militaires dans les terres du Bas-Rhône aux XIIe-XIIIe siècles : un enjeu politique et économique », Mélanges de l'école française de Rome. Moyen Âge, vol. 113, no 1, , p. 412, 421-423 (lire en ligne)
- (Carraz 2005, p. 96, carte)
- Trudon des Ormes 1899, p. 580, lire en ligne sur Gallica
- Bonnet 1935, p. 162, lire en ligne sur Gallica ; Trudon des Ormes 1899, p. 579, lire en ligne sur Gallica
- Léon Ménard, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes avec les preuves, t. I, , p. 203, 204 (preuves), lire en ligne sur GallicaInterrogatoire des templiers emprisonnés à Alès.
- « Archives départementales de l'Hérault, 55 H 9 Mas de Launac (1175-1779) », sur pierresvives.herault.fr
- Ménard 1744, p. 203Interrogatoire à Aigues-Mortes le 11 novembre 1307, de « Petrus Galhardi, serviens Templi, preceptor de Launaco » = Pierre Gallard, sergent du Temple, commandeur de Launac.
- Bonnet 1935, p. 161-162, lire en ligne sur Gallica ; Trudon des Ormes 1899, p. 579, lire en ligne sur Gallica ; Ménard 1744, p. 198-199 (preuves), lire en ligne sur GallicaMénard, extraits du Procès: Pons Arnal ou Arnaud, frère sergent du « convent » de Montpellier, commandeur de la maison du Temple de Lunel, interrogé à Alès.
- André Soutou, « Les Templiers de Tiveret », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 83, no 101, , p. 87-94 (lire en ligne)
- Jean-Loup Abbé, À la conquête des étangs : l'aménagement de l'espace en Languedoc méditerranéen, XIIe-XVe siècle, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, , 331 p. (ISBN 978-2-85816-829-3, présentation en ligne), p. 278Annexe 18, carte de L'étang de Pézenas et le domaine Templier-Hospitalier de l'Étang.
- Bonnet 1935, p. 165
- (en) Jochen Schenk, Templar Families : Landowning Families and the Order of the Temple in France, Cambridge/New York, Cambridge University Press, , 339 p. (ISBN 978-1-107-00447-4, présentation en ligne), p. 82
- Abbé 2006, p. 99 (note 74) ; Soutou 1971, p. 89-90 (note 9)
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- Proche de Saint-Felix-de-Valfour (Belflou), devenue membre de la commanderie de Caignac après sa dévolution aux hospitaliers[12] - [13].
- La donation de l'évêque de Narbonne en 1140 semble avoir été faite aux Hospitaliers pourtant l'auteur de l'article sur Sainte-Marie de Rieux-Minervois (de Veye 1870, p. 362) fait bien la distinction entre les templiers et les hospitaliers.
- Il s'agit a priori de la commanderie située dans l'Hérault dont dépendaient les biens vendus par Olivier de Termes en 1261. Cette baillie administrait les biens du Temple dans le Narbonnais (Bonnet 1935, p. 171). Certains auteurs situent cette commanderie près de Bizanet (Léonard 1930) et l'appellent Peyrens ou encore « Peyrusse » (Bourg 1883, p. 592-593) . On pourrait penser à deux établissements distincts car les différentes graphies se rapportant à cette ou ces maisons sont les suivantes : « Perreires, Perrerres, Peiroriis, Peirois, Petroriis, Petrosiis, Peiries, Peiriez, Perrers, Perenchis, Peyrouse, Peyrens, Peyreux ». Les tenants d'un lieu-dit disparu du nom de Peyrens à Bizanet l'associant au Pech de Pézès au sud de la commune[35]. 43° 08′ 54″ N, 2° 51′ 51″ E. Cependant l'argumentaire développé par Emile Bonnet parait le plus vraisemblable, à savoir une seule commanderie, celle qui se trouvait près de Nissan-lez-Ensérune.
- Les templiers du Larzac étaient en conflit avec la famille de Roquefeuil dont Le Luc était un fief mouvant. Il y a eu un accord entre les deux parties en 1258 où les templiers semblent obtenir le Luc-Bas. On retrouve le Luc parmi les possessions de la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon à l'époque des Hospitaliers[40].
- Damien Carraz identifie cet honneur de Montagnac comme étant celui près de Saint-Mamert (Carraz 2005, p. 197, 205, 325). Ne pas confondre avec l'église et paroisse Saint-Paul de Montagnac qui se trouvaient au nord-est de Montfrin 43° 52′ 50″ N, 4° 35′ 57″ E et qui appartenaient également à l'ordre (Carraz 2005, p. 325). Il y a peut-être une erreur dans l'index des noms de lieux (page 645) car il parait plus probable que l'honneur soit aussi celui près de Montfrin? On ne trouve pas trace des Hospitaliers sur la commune de Montagnac dans le Gard après la chute du Temple.
- Montfrin était initialement une dépendance de la commanderie de Saint-Gilles qui devint une importante commanderie abritant une communauté d'au moins 6 frères au milieu du XIIIe siècle (Carraz et Apsord-Mercier 2010, p. 299). Pourtant le dernier commandeur Pons de Castelbon faisait partie du couvent (baillie) de Saint-Gilles: « quondam Templarios de commandaria S. Egidii sue dyocesis, videlicet fratres Poncium de Castello-Bono » (Ménard 1744, p. 181) ; « Frater Poncius de Castello-Bono, serviens Templi conventus S. Egidii, & preceptor de Monte-Frino » (Ménard 1744, p. 182). Crise des vocations oblige, Pons de Castelbon n'était pas chevalier mais frère sergent, ce qui peut expliquer la subordination envers Saint-Gilles.
- La maison du Temple de Saint-Pierre de Campublic possédait également une maison dans l'enceinte de Beaucaire (Carraz 2005, p. 101). Ménard l'a nommée à tort « S.Petri de Bellegarde / Saint-Pierre de Bellegarde » (Ménard 1744, p. 207), Trudon des Ormes également dans l'erreur « Saint-Pierre de Bouloc » (Trudon des Ormes 1899, p. 579-580).
- Localisation d'après Damien Carraz qui se base sur les recherches de jacques Rossiaud: « l'île de l'Estel, qui fermait l'étang de Peccais, où les frères avaient sans doute érigé la chapelle Sancta Maria de Astellis. C'est au nord de cet îlot, en bordure du Grau de la Chèvre que Jacques Rossiaud situe l'établissement templier de Nega Romieu, lieu d'accostage comprenant des entrepôts loués à des marchands » (Carraz 2005, p. 458). Ce n'est donc ni La Nogarède sur la commune de Soudorgues ni Nogarède, commune de Bragassargues qui étaient du diocèse de Nîmes car cette maison du Temple faisait partie de la baillie de Saint-Gilles, cf. Ménard 1744, p. 198. Ne pas confondre avec la Nougarède en Ariège. Le dernier commandeur de Nega-Romieu s'appelait Guillaume Dieudonné (G. Deodati) alors que celui de la Nogarède en Ariège se nommait Jean de la Cassagne.
- Venrella est un toponyme disparu. Laure Verdon[56] puis Damien Carraz[57] l'ont situé à proximité des lieux-dits Petit Astoin et Cabanes-Cambon sur la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer. Trudon des Ormes n'était pas parvenu à localiser cette maison du Temple[58]. Les interrogatoires du commandeur et du bouteiller de la domus Templi de Verenrellus ont été publiés par Ménard 1744, p. 190, 203-204.
- La Bruyère, commune de Saint-Christol (Hérault), située à l'Est de Saint-Geniès-des-Mourgues pour Emile Bonnet (43° 42′ 18″ N, 4° 03′ 47″ E) ou le Mas de Bruyère, commune de Montoulieu (Hérault) selon Trudon des Ormes (43° 55′ 13″ N, 3° 47′ 04″ E). La deuxième hypothèse paraît moins probable.
- 43° 41′ 07″ N, 4° 08′ 13″ E.
- Émile Bonnet mentionne la métairie de Saint-André-de-Sétenières sur la route de Pézenas à Faugères. Il s'agit de Saint-Andrieu, anciennement « St-André » sur la carte de Cassini, 43° 27′ 50″ N, 3° 22′ 34″ E. L'église Saint-André de Sethenières est clairement indiquée sur une carte publiée par le professeur d'histoire médiévale Jean-Loup Abbé en 2006[65].
- La « commanderie de Lestang » sur la carte de Cassini. 43° 27′ 13″ N, 3° 24′ 23″ E.
- Erreur d'identification que l'on trouve chez E-G Léonard[66] mais aussi plus récemment chez Jochen Schenk qui mentionne la donation en 1232 de l'église de Saint-André-de-Sesquier en se basant sur l'Histoire générale de Languedoc et la collection Doat[67] alors qu'il s'agit sans aucun doute de celle de Sethenières[68].
- Le Campmas (c'est-à-dire l'habitation principale du lieu) a été donné en 1147 aux templiers Pierre de Montlaur et Hugues de Pézenas par Pierre de Lodève. Ce campmas faisait alors partie de la paroisse de Notre-Dame de Ceilhes puis la chapelle qui se trouvait dans l'enceinte castrale fut également donnée en 1181 par l'évêque de Béziers. Les templiers l'érigeront ensuite en paroisse.
- Capestang n'est pas citée dans l'histoire du diocèse de Montpellier or Capestang est une des plus anciennes donations antérieure à 1115[72]. On trouve un commandeur dès cette année en la personne de frère Géraud[73] puis un prieur hospitalier de Caspestang en 1180[74] et de nouveau des commandeurs dudit lieu en 1234[75], 1298[76] et en 1324[77]. Le domaine de Capestang devient ensuite membre de la commanderie de Grézan.
- Ce n'est pas le Mas de la Garrigue près de Rivesaltes, ni celui de la commune de Pollestres ni encore un lieu sur la commune de Millas. La description de la donation faite par Gaufred, comte de Roussillon indique que l'alleu à l'origine de cette maison s'étebdait entre deux chemins, venant de Malloles (Mallolas) et de Perpignan jusqu'à Saint-Julien de Vilanova et qu'elle se trouvait près du Réart. Font Couverte est plus près du Réart 42° 39′ 22″ N, 2° 54′ 53″ E. Voir aussi le Mas de L'Hospital près des Garrigoles entre Villeneuve-de-la-Raho et Théza qui pourrait en avoir fait partie. 42° 38′ 31″ N, 2° 56′ 05″ E
- Orles sur la carte de Cassini.
- Puig-reg fut le chef-lieu de la baillie du Temple en Cerdagne et dans le Berguedà à partir de 1236/39. Baillie dont l'existence est attesté depuis le siècle précédent avec en 1185/88,Roig de Benviure comme commandeur. Auparavant les biens en Cerdagne paraissent dépendre de la commanderie de Palau près de Barcelone[89]. Un inventaire des biens du Temple en Cerdagne a été réalisé entre 1184 et 1189[90].
- Information que l'on trouve dans G. Charvet, Rapport de la Commission chargée de faire exécuter des fouilles archéologiques aux environs de l'établissement thermal des Fumades, 1872. D'après l'interrogatoire du frère Petrus de Petramala en 1310 or celui-ci mentionne simplement le fait qu'il est originaire / natif du château d'Allègre. « oriundum de Castro de Alegrio, dyocesis Uticensis » (Ménard 1744, p. 193), lire en ligne sur Gallica.
- Il n'y a aucun autre ouvrage ni document source pour étayer cette assertion. Boussargues appartenait à cette époque aux maisons d'Aigaliers et de Banne[98].
- Le 7 mars 1187, Raymond V de Toulouse confirme la possession du castrum de Saint-Maurice de Cazevieille aux Hospitaliers (Carraz 2005, p. 113, note 163). Les templiers qui figurent dans cette charte sont simplement témoins (testes). En 1271, on trouve encore cette seigneurie comme dépendante du commandeur hospitalier d'Alès (Carraz 2005, p. 518). Saint-Maurice de Cazevieille deviendra ensuite un membre de la commanderie de Saint-Christol au même titre qu'Alès.
- À l'emplacement supposé de la maison de la Congrégation de la Présentation de Bourg Saint-Andéol avec la porte dites "des templiers". Mention initiale par Amédée de Cesena[104] puis par Jules Verne[105] qui indiquent une maison de Templiers transformée en couvent. Pas de preuves formelles avec pour seul indice peu probant le fait que Florac au diocèse de Mende figure parmi les bénéfices de la commanderie de Cahors en 1690[106] donc un bien qui aurait pu être dévolu aux hospitaliers en 1312 mais en 1690 cette commanderie appartient à l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem.
- Impasse de la Nogarède, 09100 Pamiers.