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Campestre-et-Luc

Campestre-et-Luc est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Campestre-et-Luc
Campestre-et-Luc
Blason de Campestre-et-Luc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Jean-Marie Brunel
2020-2026
Code postal 30770
Code commune 30064
DĂ©mographie
Gentilé Campestrol
Population
municipale
134 hab. (2020 en augmentation de 18,58 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 57â€Č 13″ nord, 3° 25â€Č 14″ est
Altitude Min. 502 m
Max. 914 m
Superficie 38,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Vigan
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Campestre-et-Luc
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Campestre-et-Luc
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Campestre-et-Luc
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Campestre-et-Luc

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Vis, la Virenque et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse de Campestre et Luc », les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Campestre-et-Luc est une commune rurale qui compte 134 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 903 habitants en 1876. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelĂ©s les Camluçois ou Camluçoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : la peyre de Cabusso Ludo, classĂ©e en 1889.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Rose des vents SaucliĂšres
    (Aveyron)
    Alzon
    (Gard)
    Rose des vents
    La Couvertoirade
    (Aveyron)
    N Blandas
    (Gard)
    O Campestre-et-Luc (Gard) E
    S
    Le Cros (HĂ©rault) Sorbs
    (HĂ©rault)
    Vissec
    (Gard)

    Hydrographie et relief

    Le territoire de Campestre s'Ă©tend sur le causse de Campestre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 233 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Alzon », sur la commune d'Alzon, mise en service en 1998[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 312,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  32 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[12].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

    • le « causse de Campestre et Luc », d'une superficie de 3 624 ha, fait partie des causses mĂ©ridionaux, un ensemble rĂ©gional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sĂšches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espĂšces endĂ©miques[15] ;
    • les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site rĂ©gional qui entaille et sĂ©pare l'ensemble des grands causses mĂ©ridionaux. Il prĂ©sente deux intĂ©rĂȘts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espĂšces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands Ă©boulis et des pentes boisĂ©es de hĂȘtraie calcicole[16] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[14] :

    • les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nĂ©cessaires Ă  la reproduction, Ă  l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes de l’annĂ©e, un grand nombre d’espĂšces remarquables Ă  l’échelle europĂ©enne[17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « gorges de la Virenque » (1 202 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans l'HĂ©rault[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [18] :

    • les « causses de Campestre » (3 558 ha), couvrant 4 communes dont 1 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[20] ;
    • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'HĂ©rault[21].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Campestre-et-Luc.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Campestre-et-Luc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (83,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (78,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (53,9 %), forĂȘts (29,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,7 %), prairies (8,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Campestre-et-Luc est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vis et la Virenque. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1994[27] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Campestre-et-Luc.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 45,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 123 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 84 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Toponymie

    Luc du latin lucus, « bois, forĂȘt ».

    Ses habitants s'appellent les Campestrols.

    Histoire

    Moyen Âge

    Les deux mĂ©tairies du Luc dĂ©signĂ©es comme Luc-Haut et Luc Bas appartenaient au Moyen Âge Ă  la puissante famille de Roquefeuil alors Ă©tablie dans son chĂąteau d'Algues, sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Bruel. Le voisinage avec l'ordre du Temple Ă©tablit non loin de lĂ  (Sainte-Eulalie-de-Cernon) occasionne des razzias et des coups de main sur les cheptels ovins. Une procĂ©dure en justice aboutit en 1258 Ă  la cession par Raymond III de Roquefeuil de la mĂ©tairie du Luc-Bas aux Templiers. Les Roquefeuil cĂšdent en 1571 le Luc-Haut Ă  la famille d'Aldiguier, originaire de Millau.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Le Hameau du Luc est composé de deux ensembles : le domaine du Luc Haut et la métairie du Luc Bas qui dépendit de l'ordre du Temple puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple.

    Révolution française et Empire

    Les deux métairies seront enfin rassemblées par la famille MarquÚs en 1798. La commune du Luc est rattachée à Campestre par décret de Napoléon Ier le 21 septembre 1812.

    Époque contemporaine

    De 1856 à 1904, le Luc accueille une colonie pénitentiaire agricole[30].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1816 Jacques Reveillon
    1959 1995 Alain MarquĂšs du Luc
    1995 2001 ?
    2001 2005 Bernard Cauvas DVD
    2005 En cours Jean-Marie Brunel
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 9], en augmentation de 18,58 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    450444512516691682667685703
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    659779608646903874902805810
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    629488454392322229220199164
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    120110947280117117111118
    2015 2020 - - - - - - -
    107134-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]2,7 %10 %16,7 %
    DĂ©partement[I 5]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  60 personnes, parmi lesquelles on compte 69,4 % d'actifs (52,8 % ayant un emploi et 16,7 % de chĂŽmeurs) et 30,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 35, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 45,8 %[I 8].

    Sur ces 35 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 19,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    7 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Campestre-et-Luc au [I 11]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (2 sur les 7 entreprises implantĂ©es Ă  Campestre-et-Luc), contre 14,9 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations98109
    SAU[Note 12] (ha)1 4611 7341 9971 260

    La commune est dans le Causses du Larzac, une petite rĂ©gion agricole concernant six communes Ă  l'extrĂȘme-ouest du dĂ©partement du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 1 260 ha[37] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Dolmen de Grailhe dit « Peyre de Cabusso Ludo » (classĂ© monument historique en 1887).
    • ChĂąteau de Campestre (XIIIe siĂšcle) : Vestiges visible dans le village.
    • ChĂąteau du Salze (XVIe siĂšcle).
    • Lavagne de Lacamp.
    • Cazelles de Candet et de Lacamp.
    • Les 3 dolmens des Magettes.

    Édifices religieux

    Patrimoine environnemental

    • Abime de Saint-FerrĂ©ol : Aven amĂ©nagĂ© en cave d'affinage pour le fromage de Roquefort Ă  la fin du XIXe siĂšcle.

    Personnalités liées à la commune

    • Alain MarquĂšs du Luc (1923-2005). Industriel, maire de la commune de 1959 Ă  1995.

    HĂ©raldique

    Blason de Campestre-et-Luc

    Les armes de Campestre-et-Luc se blasonnent ainsi :

    D'or Ă  la gerbe de sinople[38].

    • Les armes de Campestre se blasonnent ainsi : D'or Ă  une gerbe de sinople.
    • Les armes du Luc se blasonnent ainsi : D'or Ă  un chevron de sable accompagnĂ© de trois gerbes de sinople, au chef de gueules chargĂ© de trois nƓuds de cordeliĂšre d’argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Campestre-et-Luc. DĂ©pliant patrimoine. Office de tourisme des CĂ©vennes mĂ©ridionales. 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Campestre-et-Luc » (consulté le ).
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