Campestre-et-Luc
Campestre-et-Luc est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
Campestre-et-Luc | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays viganais |
Maire Mandat |
Jean-Marie Brunel 2020-2026 |
Code postal | 30770 |
Code commune | 30064 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Campestrol |
Population municipale |
134 hab. (2020 ) |
Densité | 3,5 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 57âČ 13âł nord, 3° 25âČ 14âł est |
Altitude | Min. 502 m Max. 914 m |
Superficie | 38,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Vigan (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du Vigan |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Vis, la Virenque et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse de Campestre et Luc », les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Campestre-et-Luc est une commune rurale qui compte 134 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 903 habitants en 1876. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Camluçois ou Camluçoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la peyre de Cabusso Ludo, classée en 1889.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Le territoire de Campestre s'Ă©tend sur le causse de Campestre.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Alzon », sur la commune d'Alzon, mise en service en 1998[6] et qui se trouve Ă 2 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 312,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă 32 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- le « causse de Campestre et Luc », d'une superficie de 3 624 ha, fait partie des causses mĂ©ridionaux, un ensemble rĂ©gional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sĂšches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre dâespĂšces endĂ©miques[15] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site rĂ©gional qui entaille et sĂ©pare l'ensemble des grands causses mĂ©ridionaux. Il prĂ©sente deux intĂ©rĂȘts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espĂšces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands Ă©boulis et des pentes boisĂ©es de hĂȘtraie calcicole[16] ;
et un au titre de la directive oiseaux[14] :
- les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nĂ©cessaires Ă la reproduction, Ă lâhivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, Ă diffĂ©rentes pĂ©riodes de lâannĂ©e, un grand nombre dâespĂšces remarquables Ă lâĂ©chelle europĂ©enne[17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « gorges de la Virenque » (1 202 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans l'HĂ©rault[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [18] :
- les « causses de Campestre » (3 558 ha), couvrant 4 communes dont 1 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[20] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault[21].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Campestre-et-Luc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (83,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (78,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (53,9 %), forĂȘts (29,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,7 %), prairies (8,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Campestre-et-Luc est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vis et la Virenque. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1994[27] - [25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 45,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 123 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 84 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Toponymie
Luc du latin lucus, « bois, forĂȘt ».
Ses habitants s'appellent les Campestrols.
Histoire
Moyen Ăge
Les deux mĂ©tairies du Luc dĂ©signĂ©es comme Luc-Haut et Luc Bas appartenaient au Moyen Ăge Ă la puissante famille de Roquefeuil alors Ă©tablie dans son chĂąteau d'Algues, sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Bruel. Le voisinage avec l'ordre du Temple Ă©tablit non loin de lĂ (Sainte-Eulalie-de-Cernon) occasionne des razzias et des coups de main sur les cheptels ovins. Une procĂ©dure en justice aboutit en 1258 Ă la cession par Raymond III de Roquefeuil de la mĂ©tairie du Luc-Bas aux Templiers. Les Roquefeuil cĂšdent en 1571 le Luc-Haut Ă la famille d'Aldiguier, originaire de Millau.
Les Templiers et les Hospitaliers
Le Hameau du Luc est composé de deux ensembles : le domaine du Luc Haut et la métairie du Luc Bas qui dépendit de l'ordre du Temple puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple.
Révolution française et Empire
Les deux métairies seront enfin rassemblées par la famille MarquÚs en 1798. La commune du Luc est rattachée à Campestre par décret de Napoléon Ier le 21 septembre 1812.
Ăpoque contemporaine
De 1856 à 1904, le Luc accueille une colonie pénitentiaire agricole[30].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].
En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 9], en augmentation de 18,58 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 2,7 % | 10 % | 16,7 % |
DĂ©partement[I 5] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 60 personnes, parmi lesquelles on compte 69,4 % d'actifs (52,8 % ayant un emploi et 16,7 % de chÎmeurs) et 30,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 35, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,8 %[I 8].
Sur ces 35 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 19,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
7 établissements[Note 11] sont implantés à Campestre-et-Luc au [I 11]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 7 entreprises implantées à Campestre-et-Luc), contre 14,9 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans le Causses du Larzac, une petite rĂ©gion agricole concernant six communes Ă l'extrĂȘme-ouest du dĂ©partement du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 1 260 ha[37] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Dolmen de Grailhe dit « Peyre de Cabusso Ludo » (classé monument historique en 1887).
- ChĂąteau de Campestre (XIIIe siĂšcle) : Vestiges visible dans le village.
- ChĂąteau du Salze (XVIe siĂšcle).
- Lavagne de Lacamp.
- Cazelles de Candet et de Lacamp.
- Les 3 dolmens des Magettes.
Ădifices religieux
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste de Campestre : PlacĂ©e sous le vocable de saint Jean-Baptiste.
- Chapelle Notre-Dame-du-Luc.
- PresbytĂšre de Campestre.
- Chapelle de la colonie pénitentiaire du Luc.
Patrimoine environnemental
- Abime de Saint-Ferréol : Aven aménagé en cave d'affinage pour le fromage de Roquefort à la fin du XIXe siÚcle.
Personnalités liées à la commune
- Alain MarquĂšs du Luc (1923-2005). Industriel, maire de la commune de 1959 Ă 1995.
HĂ©raldique
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Les armes de Campestre-et-Luc se blasonnent ainsi : D'or Ă la gerbe de sinople[38]. |
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- Les armes de Campestre se blasonnent ainsi : D'or Ă une gerbe de sinople.
- Les armes du Luc se blasonnent ainsi : D'or Ă un chevron de sable accompagnĂ© de trois gerbes de sinople, au chef de gueules chargĂ© de trois nĆuds de cordeliĂšre dâargent.
Voir aussi
Bibliographie
- Campestre-et-Luc. Dépliant patrimoine. Office de tourisme des Cévennes méridionales. 2009.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- « Association Camin Ferrat », sur caminferrat.free.fr (consulté le )
- « Campestre-et-Luc sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Campestre-et-Luc », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Campestre-et-Luc » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Campestre-et-Luc » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Campestre-et-Luc » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Alzon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Campestre-et-Luc et Alzon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Alzon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Campestre-et-Luc et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Campestre-et-Luc », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101382 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101384 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Campestre-et-Luc », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Virenque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « causses de Campestre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Vis et de la Virenque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Campestre-et-Luc », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Campestre-et-Luc », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « La colonie pénitentiaire du Luc », sur tchorski.morkitu.org (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Campestre-et-Luc - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Blason de la commune », sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).