Sauclières
Sauclières est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Sauclières | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes Larzac et Vallées |
Maire Mandat |
Bernadette Negros 2020-2026 |
Code postal | 12230 |
Code commune | 12260 |
Démographie | |
Gentilé | Saucliérois |
Population municipale |
169 hab. (2020 ) |
Densité | 4,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 37″ nord, 3° 22′ 04″ est |
Altitude | Min. 580 m Max. 1 341 m |
Superficie | 38,81 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Causses-Rougiers |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saucliere.fr |
Géographie
Localisation
Saint-Jean-du-Bruel | Dourbies | |||
Nant | N | Alzon | ||
O Sauclières E | ||||
S | ||||
La Couvertoirade | Campestre-et-Luc |
Hydrographie
La commune est drainée par la Virenque, le Burle du Jaoul, le Burle du Gressentis, le Roubieu, le ruisseau de Brevinque, le ruisseau de Quatrefages et par divers petits cours d'eau[1].
La Virenque, d'une longueur totale de 24,5 km, prend sa source dans la commune de Sauclières et se jette dans la Vis à Vissec (30), après avoir arrosé 6 communes[2].
Le Burle du Jaoul, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-du-Bruel et se jette dans la Virenque à Sauclières, après avoir arrosé 2 communes[3].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[6]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau de la commune[7], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[8], à 10,9 °C pour 1981-2010[9], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[10].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[12] - [13] - [14].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16] :
- les « Gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 246 ha, partagées avec la commune de La Couvertoirade, sont des gorges et parois rocheuses avec rivière intermittente dont la végétation est formée de garrigues à buis et à amélanchiers, de taillis de chênes verts et de chênes pubescents et de hêtres[17] ;
et un au titre de la « directive Oiseaux »[16] :
- les « Gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha sur 13 communes dont 8 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard, qui comprennent une grande partie du causse Noir, du causse du Larzac et du causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Dix-sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Sauclières comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] - [19] :
- les « Gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[20] ;
- les « Gorges de la Virenque » (1 202 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[21] ;
- les « Gorges de la Virenque et pic de Saint-Guiral » (1 003 ha), couvrant 5 communes dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[22] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [19] :
- le « causse du Larzac » (50 424 ha), qui s'étend sur 23 communes dont 21 dans l'Aveyron et 2 dans l'Hérault[23] ;
- les « causses de Campestre » (3 558 ha), qui s'étend sur 4 communes dont 1 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[24].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Sauclières est une commune rurale[Note 5] - [25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), prairies (4 %)[27].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Larzac et Vallées, dont la commune est membre[28].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[30].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sauclières est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[31] - [32].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[31]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36] - [37].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Sauclières est classée à risque moyen à élevé[38]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[39] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Histoire
Préhistoire
Il y a 200 millions d'années, les dinosaures ont laissé les empreintes de leur passage à la Baurette, notamment du genre Grallator avec une espèce particulière Grallator sauclierensis.
Antiquité
Au temps des Romains, Sauclières est un lieu de passage et de liaison. L'axe naturel Nîmes-Le Vigan vers le Larzac et Millau par la vallée de la Dourbie passait par là .
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Sauclières est le siège d'un prieuré bénédictin (église du XIIe siècle) relevant de l'abbaye de Nant, possessions de l'Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert et dépendances du château d'Algues (Nant).
La voie ferrée Le Vigan - Tournemire
Au XIXe siècle, la voie ferrée Le Vigan - Tournemire (aujourd'hui désaffectée) est construite, dont la gare de Sauclières était la principale étape.
- : la Chambre des Députés adopte le projet de construction.
- 1885 - 1896 : construction de la ligne.
- : ouverture au public par la Compagnie des chemins de fer du Midi.
- : fermeture du trafic « voyageurs ».
- 1955 : fermeture définitive et démantèlement.
Les travaux que l'on peut qualifier de gigantesques ont duré 11 ans. Le trajet de 62 km comporte 37 tunnels, 14 viaducs, des passages en remblai, en tranchée, des aqueducs, et des ponts innombrables, le tout en pierre de taille et pour un coût de 31 164 000 Francs de l'époque. Sur cet itinéraire, Sauclières était la gare principale en raison de la topographie des lieux (au sommet des pentes les plus sévères - 33/1000), nécessitant le dédoublement et l'approvisionnement des machines (eau, charbon…). Sauclières était quasiment à égale distance du Vigan et de Tournemire. Par ailleurs, la gare assurait la desserte des communes de Saint-Jean-du-Bruel, Dourbies, Lanuéjols, Trèves et Campestre-et-Luc.
Le mouvement des voyageurs (diligences) et des marchandises (attelages de bœufs et de chevaux) donnait une animation permanente aux alentours de la gare où étaient programmés chaque jour trois trains mixtes (voyageurs-marchandises) dans les deux sens. Cette période qui dura environ un quart de siècle fut l'apogée de la commune de Sauclières, tant en ce qui concerne la population que l'activité économique diversifiée. La population d'environ 700 habitants en 1880 a probablement dépassé les 1 000 pendant la décennie des travaux de construction, pour retomber et ne cesser de décroître à partir de 1914. Le train a supplanté le transport hippomobile, mais l'âge d'or de la vapeur ne dura que quelques décennies.
La construction de la ligne de chemin de fer a été pour Sauclières une source de prospérité et de progrès. De nombreuses personnes, directement ou indirectement, y trouvèrent un emploi. Ainsi, dans la construction, les tailleurs de pierre exploitèrent les carrières locales pour construire des maisons particulières et des bâtiments publics. Les produits agricoles trouvèrent des débouchés : le bois vers la distillerie (Progil), le boisage des galeries de mines, les piquets de vigne, le fumier, le fourrage vers les exploitations du Languedoc. Une industrie (« le câble ») s'installa pour assurer l'expédition du minerai (exploitation du plomb et du zinc, de 1900 à 1933) provenant par câble aérien des mines de Villemagne, dans le massif de l'Aigoual.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Sauclières est membre de la communauté de communes Larzac et Vallées[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Cornus. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].
- Sauclières dans l'intercommunalité en 2020.
- Sauclières dans le canton des Causses-Rougiers en 2020.
- Sauclières dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Sauclières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[43] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[45] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 77,25 %[46]. Bernadette Negros, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [47].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[48]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Larzac et Vallées[49].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2020, la commune comptait 169 habitants[Note 6], en augmentation de 22,46 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 83 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 157 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 250 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 10,5 % | 12,5 % | 4,9 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 101 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 4,9 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 75 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 74 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 75, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 11].
Sur ces 75 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 60 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 22,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
19 établissements[Note 9] sont implantés à Sauclières au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,8 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 19 entreprises implantées à Sauclières), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 680 ha[58] - [Carte 3] - [Carte 4].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Assomption de Sauclières. De style roman du XIIe siècle[59]. Elle possède un petit campanile au sommet de son clocher, une caractéristique courante aux alentours, aux limites du Gard, de la Lozère et de l'Aveyron.
- Fontaine de la place. Établie il y a environ 130 ans, elle comporte une colonne supportant une vasque et une coquille de grès voir.
- Four à pain communal[60].
- Architecture des maisons édifiées en grès rose.
- Musée d'Automates.
Personnalités liées à la commune
- Claude Atcher : né le à Sauclières[61], est un joueur français de rugby à XV devenu ensuite organisateur d'évènements sportifs internationaux puis dirigeant d'entreprises.
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'or au tonneau de gueules posé en pal, au 2d de gueules à la branche de saule au naturel[62]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. René Quatrefages), Nant : La Cavalariá, La Cobertoirada, L'Espitalet, Sauclièiras, Sent-Joan-del-Bruèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Nant, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36685848)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sauclières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sauclières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sauclières » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sauclières » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sauclières » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « Fiche communale de Sauclières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Virenque »
- Sandre, « le Burle du Jaoul »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sauclières et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
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- « site Natura 2000 FR7300852 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « site Natura 2000 FR7312007 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- « ZNIEFF les « Gorges de la Dourbie et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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