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Lanuéjols (Gard)

LanuĂ©jols [lanÉ„eʒɔl] est une commune française situĂ©e dans le nord-ouest du dĂ©partement du Gard, en rĂ©gion Occitanie.

Lanuéjols
Lanuéjols (Gard)
La mairie.
Blason de Lanuéjols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Alexandre Vigne
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30139
DĂ©mographie
Population
municipale
339 hab. (2020 en diminution de 6,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 07â€Č 54″ nord, 3° 23â€Č 05″ est
Altitude Min. 614 m
Max. 1 187 m
Superficie 62,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Vigan
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Lanuéjols
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Lanuéjols
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Lanuéjols
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Lanuéjols

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le TrĂšvezel, le Bramabiau, le ruisseau de GarĂšne et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », le « massif de l'Aigoual et du Lingas », le « causse Noir » et « les CĂ©vennes ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    LanuĂ©jols est une commune rurale qui compte 339 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 187 habitants en 1831. Ses habitants sont appelĂ©s les LanuĂ©jolais ou LanuĂ©jolaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune du Gard limitrophe de l'Aveyron et de la LozĂšre, Ă  900 mĂštres d'altitude, LanuĂ©jols est situĂ©e dans l'est du causse Noir.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est située sur le causse Noir. Elle est délimitée à l'est par les premiers contreforts des Cévennes.

    L'altitude moyenne est de 921 mĂštres, avec un minimum de 602 mĂštres au niveau de la riviĂšre TrĂ©vezel, et un maximum de 1 181 mĂštres Ă  la cime des Commandeurs (le voyageur remarquera plus aisĂ©ment les 1 177 mĂštres d'altitude du Devois, et sa couverture de bruyĂšres violacĂ©e).

    Hydrographie

    Le TrÚvezel délimite la frontiÚre sud-est de la commune.

    Un ruisseau non permanent, la GarÚne, rejoignant la Dourbie, coupe la commune en diagonale sur un axe nord-est à sud-ouest. Ce ruisseau prend naissance du cÎté Meyrueis. Bien qu'il soit couvert lors de sa traversée de Lanuéjols, de violents orages peuvent le faire déborder.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 7,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 138 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 428,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  25 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16].

    La commune fait Ă©galement partie des CĂ©vennes, un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre MĂ©diterranĂ©e et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recĂ©lant des Ă©lĂ©ments floristiques des Alpes et des PyrĂ©nĂ©es en disjonction d'aire. La diversitĂ© spĂ©cifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la prĂ©sence de la trĂšs rare Buxbaumia viridis[21] et quatre au titre de la directive oiseaux[20] :
    • le « causse Noir », d'une superficie de 6 192 ha. Il doit son originalitĂ© au maintien de pelouses et de milieux ouverts Ă  MĂ©sobromion et XĂ©robromion, et de milieux dolomitiques Ă  Armerion junceae. De nombreuses espĂšces de chauves-souris, dont certaines d'intĂ©rĂȘt communautaire, frĂ©quentent ces lieux[22] ;
    • Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse BĂ©gon, ainsi que les gorges qui les sĂ©parent. Sept espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espĂšces de rapaces[23] ;
    • « les CĂ©vennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant prĂ©cisĂ©ment Ă  la zone centrale du parc national des CĂ©vennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversitĂ© des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiĂ©e : au total, 135 espĂšces d'oiseaux, dont 22 inscrites Ă  l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensĂ©es dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espĂšces de rapaces diurnes et sept nocturnes[24] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[25] :

    • les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[26] ;
    • la « partie orientale du Causse Noir » (5 655 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans la LozĂšre[27] ;
    • le « ruisseau de la Foux » (5 ha)[28] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [25] :

    • le « causse Noir et ses corniches » (20 863 ha), couvrant 14 communes dont 10 dans l'Aveyron, 3 dans le Gard et 1 dans la LozĂšre[29] ;
    • le « causse BĂ©gon et Pas de l'Âne CanayĂšre » (2 277 ha), couvrant 6 communes dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard[30] ;
    • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la LozĂšre[31].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  LanuĂ©jols.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Lanuéjols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [I 1] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (73,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (47 %), forĂȘts (26,4 %), terres arables (17,6 %), prairies (5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,4 %), zones urbanisĂ©es (0,6 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de LanuĂ©jols est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le TrĂšvezel, le Bramabiau et le ruisseau de GarĂšne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1994[37] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lanuéjols.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 57,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 368 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 318 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 86 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de LanuĂ©jols est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[41].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes FaissÊ de Lanejol en 1150, S. de Lanojol en 1163; Parochia de Sancti-Laurentii de Noculis en 1167 (cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur)[42].

    Ce toponyme est peut-ĂȘtre[43] ou sans doute[44] composĂ© de deux Ă©lĂ©ments gaulois (celtique) : lano- qui indique la « plaine Â» et -ialo, suffixe frĂ©quent en toponymie, Ă©voquant une « clairiĂšre Â»[43] - [44]. Cependant, l'existence d'un suffixe -ialo est contestĂ©e, car il s'agit plutĂŽt d'un appellatif notĂ© sous la forme *ialon « clairiĂšre, lieu dĂ©frichĂ© », et son sens en gaulois tardif est sans doute « lieu, endroit, village »[45]. On compare avec le gallois ial, oĂč tir ial signifie « clairiĂšre, espace dĂ©couvert »[45]. De mĂȘme, le sens de lano- n'est pas assurĂ© « plein » et peut-ĂȘtre « plaine »[45], plus prĂ©cisĂ©ment lāno- en celtique « plein, rempli » cf. irlandais lĂĄn, gallois lawn, breton leun « plein »[45], mais un doublet lāno- ayant le mĂȘme Ă©tymon indo-europĂ©en que le latin planus > plaine est probable (ex : erco-lana « plaine des chĂȘnes »)[45]. On compare avec la paire minimale latine plenus « plein, complet, entier, abondant en » / planus « plat, uni, net, sans aspĂ©ritĂ© » → ancien français plain « partie plane, plate d'un mur, plaine », français plaine[46].

    L'Ă©volution en LanuĂ©jols (occitan [-uĂšjoul][44]), rĂ©sulte de l'accent tonique portĂ© par le Ăł de Lan-Ăł, d'oĂč -Ăł-ialo, qui abouti Ă  la crĂ©ation d'une terminaison -uĂ©jol [-uĂšjoul], alors que dans le nord de la France la terminaison homonyme est -(u)eil / -euil[45].

    Histoire

    Époque moderne

    LanuĂ©jols appartenait, avant 1790, Ă  la viguerie du Vigan-et-Meyrueis et au diocĂšse de NĂźmes, archiprĂȘtrĂ© de Meyrueis[42]. On y comptait six feux en 1384[42]. Cette commune qui s'appelait Lamejol en 1102, FaissĂŠ de LanĂ©jol en 1150, a en grande partie adhĂ©rĂ© vers 1560 Ă  la religion rĂ©formĂ©e. En 1663, Louis XIV fait raser le temple. La rĂ©vocation de l’Édit de Nantes se traduit par de nombreuses conversions : les croix que l'on remarque au-dessus des portes de maisons signalaient aux soldats les familles catholiques et leur Ă©vitaient ainsi une rĂ©pression.

    Révolution française et Empire

    Le village au début du XXe siÚcle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1989 mai 2020 Martin Delord PS Conseiller général du canton de TrÚves (1992-2015)
    Président de la communauté de communes de l'Aigoual jusqu'en 2013
    Président de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes (2013-2018)
    mai 2020 En cours Alexandre Vigne Retraité de l'éducation nationale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[48].

    En 2020, la commune comptait 339 habitants[Note 8], en diminution de 6,35 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9409879991 1861 1871 1341 0281 1141 090
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1351 0431 0981 0821 0751 0751 1041 0361 050
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0291 0301 050821987793745593515
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    452379337312304330333358358
    2020 - - - - - - - -
    339--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

     FĂȘte votive de LanuĂ©jols 1972
    FĂȘte votive de LanuĂ©jols 1972.

    Le premier samedi du mois d'aoĂ»t dĂ©bute la grande fĂȘte votive de LanuĂ©jols. S'enchaĂźnent durant 4 jours, concours de pĂ©tanque primĂ©s, tournoi de sixte, concours de belote, repas traditionnels, pena, bals gratuits, exposition artistique (Association Art'Rev) et pour clĂŽturer la fĂȘte, le mardi soir, le cĂ©lĂšbre radio-crochet rĂ©gional.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 153 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 307 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 240 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]7,6 %6,5 %13,3 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  218 personnes, parmi lesquelles on compte 82,1 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 13,3 % de chĂŽmeurs) et 17,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 127 emplois en 2018, contre 164 en 2013 et 149 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 156, soit un indicateur de concentration d'emploi de 81,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 10].

    Sur ces 156 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 92 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 69,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 15,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    44 établissements[Note 11] sont implantés à Lanuéjols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble44
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1534,1 %(7,9 %)
    Construction715,9 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1125 %(30 %)
    Information et communication24,5 %(2,2 %)
    Activités immobiliÚres36,8 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    49,1 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    24,5 %(13,5 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 34,1 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 44 entreprises implantĂ©es Ă  LanuĂ©jols), contre 7,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le Causse Noir, une petite rĂ©gion agricole concernant six communes Ă  l'extrĂȘme-ouest du dĂ©partement du Gard[51]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'Ă©levage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations23151312
    SAU[Note 14] (ha)3 8964 2674 7214 030

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  15 en 2000 puis Ă  13 en 2010[53] et enfin Ă  12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[54] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 3 896 ha en 1988 Ă  4 030 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 169 Ă  336 ha[53].

    Entreprises de l'agglomération

    La société Germain-Environnement est spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction et de mobilier extérieur en pierre reconstituée.

    Secteurs d'activités

    L'économie locale est historiquement axée sur l'élevage ovin. Le lait des brebis sert à la fabrication des fromages de roquefort. Des bisons d'Amérique sont élevés sur le Causse à la ferme des Randals.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Laurent

    Façade de l'église Saint-Laurent.

    L'ancienne église Saint-Laurent se trouvait à l'emplacement actuel de la mairie et de la poste. Elle est ruinée au cours des guerres de religion et reconstruite vers 1610.

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, l'Ă©glise est trop petite pour accueillir les 1 200 habitants. La premiĂšre pierre de la nouvelle Ă©glise est posĂ©e en 1836. Il va falloir plus de 20 ans pour en terminer la construction. Des accidents et des procĂšs Ă  l'entrepreneur interrompent les travaux entre 1839 et 1843, puis entre 1845 et 1854. L'Ă©glise, construite suivant un plan de croix latine, a Ă©tĂ© bĂ©nie le . La flĂšche du clocher s'Ă©lĂšve Ă  33 mĂštres. Elle est recouverte d'ardoises, surmontĂ©e d'un petit campanile abritant la cloche de l'horloge (dispositif frĂ©quent dans la rĂ©gion). Le maĂźtre-autel est surmontĂ© d'une statue reprĂ©sentant le Christ-Roi. Un tableau Ă©voque le martyre de saint Laurent. Des vitraux de Louis-Victor Gesta, Louis Saint-Blancat, actifs Ă  Toulouse, Louis AndrĂ©, peintre verrier aixois, ornent les fenĂȘtres de la nef.

    • Louis-Victor Gesta : saint Dominique - sainte Anne.
      Louis-Victor Gesta : saint Dominique - sainte Anne.
    • Louis-Victor Gesta : saint Joseph - saint François d'Assise.
      Louis-Victor Gesta : saint Joseph - saint François d'Assise.
    • Louis-Victor Gesta : Apparition de la Vierge Ă  Bernadette Soubirous (1884).
      Louis-Victor Gesta : Apparition de la Vierge Ă  Bernadette Soubirous (1884).
    • Louis Saint-Blancat : VoilĂ  ce CƓur qui a tant aimĂ© les hommes (1924). Le SacrĂ©-cƓur de JĂ©sus
      Louis Saint-Blancat : VoilĂ  ce CƓur qui a tant aimĂ© les hommes (1924). Le SacrĂ©-cƓur de JĂ©sus
    • Louis AndrĂ© : saint Laurent et saint Étienne.
      Louis AndrĂ© : saint Laurent et saint Étienne.

    Patrimoine environnemental

    Pleuroceras spinatum
    (Muséum de Toulouse).

    Arboretum de la Foux

    L'arboretum de la Foux est situé sur le versant atlantique du massif de l'Aigoual.

    Personnalités liées à la commune

    • La famille BĂ©renger de Caladon, seigneurs de LanuĂ©jols ;
    • Marius Valette, homme politique gardois, y est nĂ© en 1874.

    HĂ©raldique

    Blason de Lanuéjols Blason
    D'azur, au mont de sinople, chargĂ© d'une cardoule d'or, et accompagnĂ© en chef d'un gril d'argent, accostĂ© de deux tĂȘtes de mouton affrontĂ©es du mĂȘme.
    DĂ©tails
    L’ensemble du blason est le rappel de celui de BĂ©ranger de Caladon qui Ă©tait seigneur de LanuĂ©jols et de LespinassiĂšre. Le blason de cette famille Ă©tait “d’azur, Ă  une aigle Ă©ployĂ©e d’argent, membrĂ©e et onglĂ©e d’or, accompagnĂ©e en pointe de deux chiens bassets affrontĂ©s de mĂȘme sur une motte de sinople”. La reprise intĂ©grale du blason de famille Ă©tant interdite pour les municipalitĂ©s, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs Ă©lĂ©ments.

    L’aigle est remplacĂ©e par le gril qui est le symbole du martyre de Laurent. Il est le saint patron de LanuĂ©jols.

    Les deux bassets sont remplacĂ©s par les tĂȘtes de mouton qui reprĂ©sentent l’élevage dominant, les brebis fournissant du lait pour les caves de Roquefort.

    La cardoule, ou le chardon baromĂštre, est l’un des symboles les plus expressifs du Causse. Elle signale que LanuĂ©jols ne se situe pas dans les CĂ©vennes mais sur le Causse-Noir.

    Les ornements sont deux branches de sapin de sinople, fruitĂ©es d'or, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es d'argent pour symboliser les forĂȘts environnantes.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien Ă  voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lanuéjols » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lanuéjols » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lanuéjols » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lanuéjols » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    9. « Station Météo-France Saint-Sauveur-Camprieu - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    45. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux celtique continental, Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7 et 2-87772-237-6), p. 185.
    46. Site du CNRTL : Ă©tymologie de plain, plaine (lire en ligne)
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    51. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Lanuéjols - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    54. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Gard » (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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