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Malons-et-Elze

Malons-et-Elze est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Malons-et-Elze
Malons-et-Elze
Église de Malons.
Blason de Malons-et-Elze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement AlĂšs
Intercommunalité Communauté de communes Mont LozÚre
Maire
Mandat
Jean Oliva
2020-2026
Code postal 30450
Code commune 30153
DĂ©mographie
Gentilé Malonnais
Population
municipale
124 hab. (2020 en augmentation de 2,48 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 25â€Č 07″ nord, 4° 01â€Č 25″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 997 m
Superficie 31,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de La Grand-Combe
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Malons-et-Elze
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Malons-et-Elze
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Malons-et-Elze

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Chassezac, la GaniĂšre, la riviĂšre de Bournaves et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech »), un espace protĂ©gĂ© (le « gĂ©oparc des monts d'ArdĂšche ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Malons-et-Elze est une commune rurale qui compte 124 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 220 habitants en 1866. Ses habitants sont appelĂ©s les Malonnais ou Malonnaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : l'Ă©glise Saint-Pierre de Malons, inscrite en 1949.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Malons-et-Elze est la commune la plus septentrionale du département du Gard. Elle est limitrophe de l'ArdÚche et de la LozÚre.

    C'est Ă  Malons que se situent l'Ă©glise et la mairie ainsi que le passage d'une draille Ă  moutons. Cette derniĂšre vient de Saint-Ambroix en passant par la Cham de Bonnevaux, Besses puis Cessenades, et file vers le Taravel, le contourne et passe par le pont romain dans la forĂȘt du Mas de l'Ayre pour arriver au Collet de Villefort.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    La commune de Malons-et-Elze est composée de plusieurs hameaux : Elze, Vézoles, la BoissiÚre, le Faget, la RouviÚre, la Rousse, Pialouzet, le Fergon, Liquemiaille, le Salzet, le Pradal, Bournaves, Cessenades, Valouze, Pialouzet-de-GagniÚre, la Playsse et le Frontal.

    GĂ©ologie et relief

    • Le Col du Mas de l'Ayre (846 m d’altitude)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 7,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 774 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Les Vans Sa », sur la commune des Vans, mise en service en 1997[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 229,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă  32 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le Chemin de Paul, 25 octobre 2008.

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16]. La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des monts d'ArdĂšche », classĂ© GĂ©oparc en septembre 2014 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[17] - [18].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[19] - [20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech »[22], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant Ă  la partie amont du bassin versant de la CĂšze. Elles prĂ©sentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espĂšces piscicoles : l'Ă©crevisse Ă  pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau mĂ©ridional et cinq habitats d'intĂ©rĂȘt communautaire d'origine[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 6] sont recensées sur la commune[24] :

    • les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » (5 809 ha), couvrant 7 communes dont 2 dans le Gard et 5 dans la LozĂšre[25] ;
    • les « vallĂ©es amont de la CĂšze et de la GaniĂšre » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Malons-et-Elze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [27] - [I 1] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (92,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,4 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Malons-et-Elze est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Chassezac et la GaniĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 1997, 2008 et 2011[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Malons-et-Elze.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 173 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 0 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Villefort, un ouvrage de classe A[Note 8] dotĂ© d'un PPI et situĂ© dans la LozĂšre. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[37].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Malons-et-Elze est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    Malons : occitan malon (prononcé "maloun"), du roman malon, bas latin malonum[39], sans doute d'un nom de personne gallo-romain, Mallo.
    Ses habitants sont appelés les Malonnais.

    Elze : occitan elze (provençal Ăšuse), cf. italien elce, du latin ilex-icis : yeuse, chĂȘne vert[39].

    Histoire

    Préhistoire

    Sur le parcours de la draille à moutons, de nombreuses roches gravées de cupules et de personnages attestent de l'ancienneté de cette voie, depuis le néolithique récent (env. -800 av. notre Úre).

    Moyen Âge

    Les hameaux de Cessenades, Le Salzet, ainsi que Le Frontal existent depuis le XIe siĂšcle, les autres Ă  partir des XIIe et XIIIe siĂšcles.

    Époque contemporaine

    La commune de Malons est réunie à celle d'Elze en 1816 pour former la nouvelle commune de Malons-et-Elze[40].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1952 François Laganier
    1952 1953 LĂ©on Costier
    1953 1964 André Costier
    1964 1965 Raymond RĂ©gis
    1965 1971 Aimé Nicolas
    1971 1977 Jean VĂ©nissac
    1977 1989 Marcel BrĂšs PCF
    1989 1995 Guy Nouet
    1995 2001 Guy Allard
    2001 2008 Jean-Pierre Souchon DVG
    2008 2010 Michelle Guezellou PCF
    2010 2020 Philippe Gaillard DVG Chef d'entreprise
    2020 En cours Jean Oliva DVG
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 124 habitants[Note 9], en augmentation de 2,48 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8585989671 0201 1611 1081 1651 1681 209
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2131 2041 2201 1361 085883892908795
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    756728665535459400361269205
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    16099959888839394114
    2017 2020 - - - - - - -
    125124-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  21,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 37,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 61 hommes pour 63 femmes, soit un taux de 50,81 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,82 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 4]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,6
    90 ou +
    0,0
    6,6
    75-89 ans
    9,4
    27,9
    60-74 ans
    29,7
    27,9
    45-59 ans
    14,1
    18,0
    30-44 ans
    21,9
    1,6
    15-29 ans
    7,8
    16,4
    0-14 ans
    17,2
    Pyramide des ùges du département du Gard en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    1,9
    7,9
    75-89 ans
    10,3
    18,9
    60-74 ans
    19,4
    20,6
    45-59 ans
    20,6
    17,1
    30-44 ans
    17,1
    16,5
    15-29 ans
    14,6
    18,1
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]18,6 %15,6 %19,7 %
    DĂ©partement[I 6]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  75 personnes, parmi lesquelles on compte 53,9 % d'actifs (34,2 % ayant un emploi et 19,7 % de chĂŽmeurs) et 46,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 8]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 40,4 %[I 9].

    Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 74,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 25,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    14 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Malons-et-Elze au [I 12]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 14 entreprises implantĂ©es Ă  Malons-et-Elze), contre 7,9 % au niveau dĂ©partemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations141084
    SAU[Note 12] (ha)59625744301

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 301 ha[48] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    HĂ©raldique

    Blason de Malons-et-Elze Blason
    De sable à un chef losangé d'or et de gueules[50] ; de gueules à une fasce losangée d'or et de sable[40].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marie-Lucy Dumas, Marie-ThĂ©rĂšse Costier-Chaumienne (collaboratrice) et Marie-Claude Durand (collaboratrice), Malons-et-Elze : Gens et terroirs en Hautes CĂ©vennes : histoire, Ă©conomie et sociĂ©tĂ©, Ponteils-et-BrĂ©sis, Marie-Lucy Dumas, , 366 p., 24 cm (ISBN 978-2-9525992-0-7, BNF 44252779)
      Une histoire composée avec le recours aux archives municipales, départementales et familiales.
    • EugĂšne Germer-Durand, MinistĂšre de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et ComitĂ© des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du dĂ©partement du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impĂ©riale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[36].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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