Ponteils-et-Brésis
Ponteils-et-Brésis est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Ponteils-et-Brésis | |
Chùteau de Brésis. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | Communauté de communes Mont LozÚre |
Maire Mandat |
Pierre de La Rue Du Can 2020-2026 |
Code postal | 30450 |
Code commune | 30201 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
372 hab. (2020 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 24âČ 08âł nord, 3° 58âČ 36âł est |
Altitude | Min. 371 m Max. 1 484 m |
Superficie | 27,80 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la CĂšze, la Connes, la riviĂšre de Bournaves, la riviĂšre du Pont Brignet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « mont LozĂšre », les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech » et « les CĂ©vennes ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Ponteils-et-Brésis est une commune rurale qui compte 372 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 125 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Ponteillais ou Ponteillaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le chùteau de Brésis, inscrit en 1997.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Ponteils-et-Brésis est une commune des Hautes Cévennes située au nord du département du Gard, dans la zone périphérique du Parc national des Cévennes, traversée par la riviÚre la CÚze. Ponteils-et-Brésis est limitrophe avec le département de la LozÚre.
La grande ville la plus proche (AlÚs) par la route est à 45 km. Villefort, qui est un ancien petit chef-lieu de canton, est situé à 15 km.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
La Chaberterie, Montselgues, la Chaze, le Planhol, le Theron, les Taillades, Masseborie, Nidaucel, Nojeirols,le Plagnol, les Thomas, le Serre, Bassouls, Mas du Moulin, Chambon, Bourdic, Mercier, Besses, la Lauze, la Tourette, Malaval, Plaveysset, Brésis, le Bouchet de la Lauze, le Chambonnet, Planzolles et Rieusset.
GĂ©ologie et relief
La commune est classée zone à risque dans le dossier départemental des risques majeurs établi en 1995 par la préfecture du Gard pour :
- les feux de forĂȘt en raison de son territoire trĂšs boisĂ© ;
- les transports de matiĂšres dangereuses.
Hydrographie
La CĂšze arrose la commune.
Les autres cours d'eau sont la Connes, la riviĂšre de Bournaves, le ruisseau du PĂątis, le ruisseau du Chambonnet, le ruisseau de Cornet, tous affluents de la CĂšze.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nolhac », sur la commune de GĂ©nolhac, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 633 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă 37 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[16].
La commune fait Ă©galement partie des CĂ©vennes, un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
- le « mont LozÚre », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif central[21] ;
- les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech », d'une superficie de 12 680 ha, correspondant Ă la partie amont du bassin versant de la CĂšze. Elles prĂ©sentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espĂšces piscicoles : l'Ă©crevisse Ă pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau mĂ©ridional et cinq habitats d'intĂ©rĂȘt communautaire d'origine[22] ;
et un au titre de la directive oiseaux[20] :
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espÚces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recesées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espÚces de rapaces diurnes et sept nocturnes[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] : la « forĂȘt domaniale de Malmontet » (1 511 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[25], et les « vallĂ©es de la RĂ©gordane et de la CĂšze jusqu'Ă la Tourette » (12 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Gard et 1 dans la LozĂšre[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :
- le « massif du Mont LozÚre » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont 3 dans le Gard et 19 dans la LozÚre[27] ;
- les « vallées amont de la CÚze et de la GaniÚre » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans le Gard et 2 dans la LozÚre[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ponteils-et-Brésis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 1] - [30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (92,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (87,9 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ponteils-et-BrĂ©sis est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la CĂšze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1994, 1995, 1997, 2008, 2011 et 2014[34] - [32].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 16 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 325 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 113 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 35 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[32].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Ponteils-et-BrĂ©sis est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[39].
Histoire
Les communes de Ponteils et de Brésis ont fusionné en 1812, en 1836, la vallée de l'Yvernette avec Besses, Plaveysset et Malaval est rattachée à Ponteils.
Depuis le la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartient le Gard, a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. L'ensemble est devenu la nouvelle région Occitanie.
HĂ©raldique
Blason | D'hermine au chef losangé d'or et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].
En 2020, la commune comptait 372 habitants[Note 8], en augmentation de 7,2 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 140 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 284 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 900 âŹ[I 4] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 6,3 % | 5,4 % | 8,2 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 184 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (56,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chÎmeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 154 emplois en 2018, contre 154 en 2013 et 155 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 107, soit un indicateur de concentration d'emploi de 143,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,2 %[I 10].
Sur ces 107 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
22 établissements[Note 11] sont implantés à Ponteils-et-Brésis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,9 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 22 entreprises implantées à Ponteils-et-Brésis), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 82 ha[48] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
BĂątiments et lieux publics remarquables
Vestiges du chùteau de Brésis composé d'un donjon médiéval entouré d'une enceinte.
- XIIe siĂšcle : Construction du chĂąteau pour surveiller le passage du pont sur la CĂšze. Il appartient Ă la famille des HĂ©rail.
- XVIe siÚcle : La seigneurie devient une vicomté sous François Ier.
- XVIIIe siÚcle : La comtesse de Caritat de Condorcet, née Anne Hérail de Brésis, hérite du chùteau.
- XIXe siÚcle : Déserté puis vendu aprÚs la Révolution, il tombe en ruine.
Classé aux Monuments Historiques, les éléments protégés sont l'enceinte, le donjon et la chapelle.
BĂątiments religieux
- Ăglise Notre-Dame de Ponteils-et-BrĂ©sis datant du XIIe siĂšcle.
Autres
- Maison du XVIe siĂšcle dite « de lâAbadi » (place de la Mairie) : fondation d'une chapelle par la famille HĂ©rail de Brisis.
- Le Chùteau du Chambonnet : édifice en style cévenol du XVIe siÚcle. Agrandi au XVII et XVIIIe siÚcle.
- LE FORT : Maison du XVIe siĂšcle (fenĂȘtres Ă meneaux) vaste salle, logement d'un des cadets de la famille de Brisis appelĂ© le seigneur du Fort de la BlachĂšre. Cette maison a abritĂ© des troupes royales lors de la guerre des camisards.
- Usine de produits chimiques (tanin de chùtaignier), usine de carbonisation du bois de Saint-Henri, puis Cronier-Querelle située au lieu-dit le Planiol[49] :
- Historique : Maison et manufacture d'extraits tannants de bois de chĂątaignier construites en 1873 par David Henri, nĂ©gociant Ă NĂźmes puis Ă l'usine Saint-Henri. Agrandissement en 1890. 1898 : Cronier Paul, industriel Ă Sens (Yonne). Agrandissements en sĂ©rie en 1901, 1905, 1906 (hangar et Ă©curie au sud de la route devenu en 1911 le magasin d'extraits), 1909 (maison du contremaĂźtre), 1910 (nouveau hangar, dit "BĂątiment B" ou "magasin Ă jus"), 1911 (bĂątiment principal A et nouveau hangar), 1913 (installation d'une chaudiĂšre Ă vapeur), 1916 (Ă©curie et fenil, bĂątiment D, garage, forge, menuiserie), 1923 (installation d'un cĂąble transporteur aĂ©rien pour apporter le bois). 1927 : S.A. des Ă©tablissements Cronier Querelle. 1941 : tour de distillation du bois pour la production de charbon et de mĂ©thanol acĂ©tone qui fonctionne jusqu'en 1945 oĂč la chaudiĂšre est remplacĂ©e par une chaudiĂšre Ă autoclave. Fin en 1961, destruction des hangars mĂ©talliques, vente des bĂątiments Ă Cebelieu Robert de GĂ©nolhac. Existence d'un fonds d'archives privĂ©es
- Description :
- CĂŽtĂ© nord de la route, bĂątiment principal en mauvais Ă©tat (toit effondrĂ©) mais avec façade conservĂ©e qui est ordonnancĂ©e autour d'une porte cochĂšre dont l'arc porte l'inscription Usine Saint-Henri et la clef la date 1873, surmontĂ©e d'un double fenĂȘtre avec arcs en mitre et Ă©coinçon Ă jour carrĂ© sous un fronton triangulaire; Ă cĂŽtĂ©, salle des machines avec 2 roues horizontales au sous-sol, recouvertes de dĂ©blais.
- CÎté sud de la route, bassin d'alimentation des roues bien conservé et bùtiments plus récents, maison, tour de carbonisation transformée en maison et 2 hangars servant de garage.
Personnes célÚbres liées à la commune
Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) écrivain et conteur y est décédé.
Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel (née à Saumur mais dont la famille est originaire de Ponteils, il existe encore un mas appelé Le Chanel qui était une auberge auparavant).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ponteils-et-Brésis » (consulté le ).
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Autres sources
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