Pied-de-Borne
Pied-de-Borne est une commune française, créée par le regroupement en 1964, de trois anciennes communes, Les Balmelles, Planchamp et Saint-Jean-Chazorne, située dans l'est du département de la LozÚre en région Occitanie.
Pied-de-Borne | |
Le hameau de GuinebaldĂšs. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | LozĂšre |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes Mont LozÚre |
Maire Mandat |
Christian Masmejean 2020-2026 |
Code postal | 48800 |
Code commune | 48015 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Borniquels |
Population municipale |
176 hab. (2020 ) |
Densité | 6,3 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 28âČ 34âł nord, 3° 59âČ 08âł est |
Altitude | Min. 276 m Max. 960 m |
Superficie | 27,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Ătienne-du-Valdonnez |
LĂ©gislatives | Circonscription de la LozĂšre |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Chassezac, la Borne, l'Altier, la riviĂšre de Chamier, le ruisseau de FustugĂšres, le ruisseau de Roujamel et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (le « gĂ©oparc des monts d'ArdĂšche ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Pied-de-Borne est une commune rurale qui compte 176 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 375 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Pédibornois ou Pédibornoises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est limitrophe des départements de l'ArdÚche et du Gard.
Le village de Pied-de-Borne est situé dans les gorges étroites du Chassezac, face au village ardéchois de Sainte-Marguerite-LafigÚre.
Communes limitrophes
Hydrographie
Ă Pied-de-Borne, la Borne rejoint le Chassezac, riviĂšre elle-mĂȘme rejointe par l'Altier, pour s'engouffrer dans l'Antre du Diable, un canyon de granit long de 7 km et profond de 400 m.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « SabliĂšres Oara », sur la commune de SabliĂšres, mise en service en 1991[7] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 806,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă 33 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des monts d'ArdĂšche », classĂ© GĂ©oparc en septembre 2014 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[16] - [17].
La commune fait Ă©galement partie la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[18] - [19].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[20] : la « tourbiĂšre de la Cham des Balmelles » (124 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [20] :
- les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » (5 809 ha), couvrant 7 communes dont deux dans le Gard et cinq dans la LozÚre[22] ;
- le « plateau de Montselgues et corniche du Vivarais cévenol » (5 574 ha), couvrant 9 communes dont huit dans l'ArdÚche et une dans la LozÚre[23].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Pied-de-Borne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (98 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (68,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,4 %), prairies (6,3 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Pied-de-Borne est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Chassezac, la Borne et l'Altier. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2008, 2014 et 2020[29] - [27].
Pied-de-Borne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[30]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 7] - [30] - [31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 254 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Villefort, de Roujanel, de Puylaurent et de Raschas, des ouvrages de classes A et B[Note 8]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Pied-de-Borne est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[37].
Toponymie
Le nom traditionnel est PĂš de BĂČrna en occitan.
Histoire
François de la RovĂšre, Ă©vĂȘque de Mende de 1504 Ă 1524, accorda quarante jours d'indulgence aux fidĂšles qui contribuĂšrent Ă la rĂ©paration de la chapelle de La Madeleine.
En 1964, les trois communes de Balmelles, Planchamp et Saint-Jean-Chazorne furent unies en une seule commune qui prit alors le nom du principal Ă©cart : Pied-de-Borne.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Pied-de-Borne est membre de la communauté de communes Mont LozÚre[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Mont LozÚre et Goulet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].
Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Mende, Ă la circonscription administrative de l'Ătat de la LozĂšre et Ă la rĂ©gion Occitanie[I 4].
Sur le plan Ă©lectoral, elle dĂ©pend du canton de Saint-Ătienne-du-Valdonnez pour l'Ă©lection des conseillers dĂ©partementaux, depuis le redĂ©coupage cantonal de 2014 entrĂ© en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozĂšre pour les Ă©lections lĂ©gislatives, depuis le dernier dĂ©coupage Ă©lectoral de 2010[39].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[41].
En 2020, la commune comptait 176 habitants[Note 9], en diminution de 16,59 % par rapport Ă 2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 105 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 192 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 520 âŹ[I 5] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 6,7 % | 4,4 % | 9,4 % |
DĂ©partement[I 8] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 106 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 9,4 % de chÎmeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 65 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 58 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 11].
Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 40 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 17,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- la chapelle Sainte-Madeleine de Pied-de-Borne. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1987[44].
- la chapelle des Beaumes. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1987[45].
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Chazorne.
- Ăglise Sainte-Madeleine de Planchamp.
- le chĂąteau de Planchamp de style Renaissance, oĂč vĂ©cut Odilon Barrot ;
- le Musée de la chùtaigne ;
- l'usine hydroĂ©lectrique EDF Ă Pied-de-Borne[46] : l'eau est amenĂ©e du barrage de Villefort par une conduite forcĂ©e de 12 km ainsi que les rejets de l'usine de Beyssac[47] alimentĂ©e elle-mĂȘme par les barrages du Rachas (commune de PrĂ©venchĂšres) et de Roujanel (capacitĂ© de 6,3 millions de m3) sur la commune de Pied-de-Borne.
- Saint-Jean Chazorne.
- La chapelle de la Madeleine.
- L'usine hydroélectrique.
Personnalités liées à la commune
- Jean-AndrĂ© Barrot (nĂ© le Ă Planchamp et mort le Ă Paris), juge, conventionnel et homme politique, pĂšre de Odilon, Ferdinand et Adolphe qui seront tous trois des membres Ă©minents de la politique française post-rĂ©volutionnaire, Odilon Barrot (nĂ© Ă Villefort) Ă©tant mĂȘme prĂ©sident du conseil du au .
HĂ©raldique
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Le blasonnement de Pied-de-Borne est : de gueules à la fasce losangée d'or et de sinople |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[35].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Pied-de-Borne » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pied-de-Borne » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pied-de-Borne » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pied-de-Borne » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Chapelle de la Madeleine », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Chapelle des Beaumes », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- production annuelle de 234 millions de kWh
- Production annuelle de 44 millions de kWh