Bonnevaux (Gard)
Bonnevaux est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Bonnevaux | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
Roseline Boussac 2020-2026 |
Code postal | 30450 |
Code commune | 30044 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bonnevaliens |
Population municipale |
84 hab. (2020 ) |
Densité | 9,5 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 22âČ 06âł nord, 4° 01âČ 55âł est |
Altitude | Min. 360 m Max. 976 m |
Superficie | 8,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bonnevaux.com |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le ruisseau d'Abeau et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech »), un espace protĂ©gĂ© (le « gĂ©oparc des monts d'ArdĂšche ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Bonnevaux est une commune rurale qui compte 84 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 887 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Bonnevaliens ou Bonnevaliennes.
GĂ©ographie
Localisation
Bonnevaux est une commune de montagne de 84 habitants située au nord-est des Cévennes gardoises, à la limite de l'ArdÚche et de la LozÚre.
Lieux-dits et Ă©carts
Bonnevaux, Coulis, Nojaret, la RouviĂšre, le Bosc, les Thomazes, les AllĂšgres, la FigĂšre, la PouriĂšre, la RiviĂšre, Gran Pesse.
Hydrographie et relief
Le village et les hameaux de schiste ont su conserver leur caractÚre typiquement cévenol et s'accrochent aux flancs de la vallée de 400 m à 750 m d'altitude.
La commune est arrosée par l'Abeau.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Genolhac », sur la commune de GĂ©nolhac, mise en service en 1974[6] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 633 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă 34 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[15]. La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des monts d'ArdĂšche », classĂ© GĂ©oparc en septembre 2014 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[16] - [17].
La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[18] - [19].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech »[21], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant Ă la partie amont du bassin versant de la CĂšze. Elles prĂ©sentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espĂšces piscicoles : l'Ă©crevisse Ă pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau mĂ©ridional et cinq habitats d'intĂ©rĂȘt communautaire d'origine[22].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[23] : les « ruisseaux de la GaniĂšre et d'Abeau » (167 ha), couvrant 6 communes dont 3 dans l'ArdĂšche et 3 dans le Gard[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [23] : les « vallĂ©es amont de la CĂšze et de la GaniĂšre » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[25].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Bonnevaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Actuellement, la commune se caractĂ©rise par la dispersion de lâhabitat, et par la frĂ©quence de lâhabitat lĂ©ger, trĂšs nombreux : cabanes, caravanes, yourtes[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (68,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (31,8 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bonnevaux est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1983[32] - [30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 89 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 0 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Bonnevaux est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[35].
Toponymie
Du latin Bonae valles selon Jean-Martial Besse et Charles Beaunier[36] ou alors Bonarum Vallium selon Laurent-Henri Cottineau[37] qui distingue clairement ce prieuré des autres abbayes nommées Bonnevaux.
Histoire
Moyen Ăge
On ignore la date de la fondation du premier établissement religieux à Bonnevaux. Mais en 1187, Regordan de Naves donna à l'abbaye Saint-Ruf de Valence cette vallée de Bonnevaux et la terre de Saint-Théodorit[36]. La maison mÚre de l'Ordre de Saint Ruf à Valence est un ordre d'Augustins[38]. Les possessions de cette abbaye sont nombreuses dans le Sud de la France, en Espagne et en Italie. En fait, les chanoines de Saint Ruf fondÚrent là un prieuré augustin non conventuel[37] et non une abbaye, malgré le nom Abbadie (soit abbaye) donné à ce lieu par les paysans et possédÚrent, jusqu'à la dissolution de cet ordre en 1775[38], jusqu'à 300 paysans. Ce prieuré connut deux siÚcles de prospérité aux XIIIe et XIVe siÚcles. à partir du XVe siÚcle, les chanoines le quittÚrent pour habiter dans la plaine du cÎté de Saint Paul le Jeune. Au XVIe siÚcle, leurs possessions furent accaparées par les seigneurs comtes du Roure. De nombreux procÚs permirent aux religieux de retrouver leurs possessions, mais ils ne revinrent plus jamais et déléguÚrent la collecte de la dßme et des redevances féodales à un baile.
Ăpoque moderne
Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, Bonnevaux commence à perdre sa population qui émigre pour des travaux saisonniers dans la plaine, puis définitivement avec l'ouverture des mines de charbon de la vallée de la GaniÚre et de la CÚze.
Ăpoque contemporaine
Dans les annĂ©es 1960, il ne reste plus quâune trentaine dâhabitants. Les paysages et les maisons en ruines attirent de nombreux « hippies », ou « bourruts » comme on les appelle alors. Peu sont restĂ©s de cette Ă©poque, mais leurs descendants et les nouveaux arrivĂ©s « les nĂ©os » ont contribuĂ© depuis prĂšs de 30 ans Ă un vĂ©ritable renouveau des hameaux : installation d'agriculteurs, restauration de l'Ă©glise du XIe siĂšcle, crĂ©ation de gĂźtes, mise en valeur du patrimoine bĂąti et paysager[28].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[40].
En 2020, la commune comptait 84 habitants[Note 9], en diminution de 17,65 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 30,8 % | 22,7 % | 19,3 % |
DĂ©partement[I 5] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 57 personnes, parmi lesquelles on compte 56,1 % d'actifs (36,8 % ayant un emploi et 19,3 % de chÎmeurs) et 43,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 23, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,5 %[I 8].
Sur ces 23 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 87 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 34,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 34,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 30,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Secteurs d'activités
11 établissements[Note 11] sont implantés à Bonnevaux au [I 11]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantées à Bonnevaux), contre 13,5 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 151 ha[45] - [Carte 5] - [Carte 6].
Entreprises de l'agglomération
DĂšs 2011, la mairesse a pris un arrĂȘtĂ© dâinterdiction de prospection des gaz de schiste[28].
Secteurs d'activités
La flambĂ©e des prix des terres et de lâimmobilier rendent difficile lâinstallation de nouveaux exploitants. Pour aider les agriculteurs, la mairie a achetĂ© 100 hectares de terres quâelle loue aux paysans[28].
Culture locale et patrimoine
Ădifices religieux
Dans la partie haute du village de Bonnevaux, l'Ă©glise Saint-ThĂ©odorit, bĂątie par les chanoines du prieurĂ© au XIIe siĂšcle, est un ouvrage de style roman. Elle est surmontĂ©e Ă l'ouest par un clocher Ă quatre arcades, datant du XVe siĂšcle, en pignon, d'oĂč Ă©mergent onze tĂȘtes sculptĂ©es. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e Ă saint ThĂ©odorit, prĂȘtre et martyr Ă Antioche (â 362)[46].
Patrimoine culturel
Le Poulet-Trousselle de GM et ses cĂ©lĂšbres concerts d'accordĂ©on qui rĂ©sonnent le soir au travers des montagnes. Il peut aussi ĂȘtre fait mention de sa non moins cĂ©lĂšbre nappe jaune "canaris" qui sera prochainement classĂ©e au patrimoine mondial de l'UNESCO.
HĂ©raldique
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Les armes de Bonnevaux se blasonnent ainsi : D'hermine au chef losangé d'argent et de sable[47]. |
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Voir aussi
Bibliographie
Les archives de l'Ordre de St Ruf se trouvent aux archives de la DrÎme; les archives du Gard possÚdent un recueil du XVIIIe siÚcle sauvé par Auguste Vidal dans une étable à moutons du prieuré de Bonnevaux, au début du XXe siÚcle. Voir son article publié dans les Annales du Midi de 1910 : "Le prieuré de Bonnevaux et les seigneurs de la région". l'original est aux archives du Gard. D'autres archives se trouvent aux archives de la DrÎme : 3 rouleaux concernent le prieuré de Bonnevaux.
- Marie-Lucy Dumas, Bonnevaux, grandeur, dĂ©clin et renouveau, ComitĂ© des fĂȘtes de Bonnevaux, , 340 p., une histoire effectuĂ©e avec le recours aux archives communales, dĂ©partementales et familiales.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site de la mairie », sur www.bonnevaux.com (consulté le )
- « Site d'un anonyme consacré à Bonnevaux », sur www.bonnevaux-cevennes.fr (consulté le )
- « Bonnevaux sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Bonnevaux », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bonnevaux » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bonnevaux » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bonnevaux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Genolhac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bonnevaux et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Genolhac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bonnevaux et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
- « le géoparc des monts d'ArdÚche », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le )
- « géoparc des monts d'ArdÚche », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphÚre des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
- « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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