Saint-Ambroix (Gard)
Saint-Ambroix, en occitan Sent Ambruèis, est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Saint-Ambroix | |
Le rocher de Dugas et la Chapelle Notre-Dame du Dugas | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Communauté de communes Cèze-Cévennes (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Pierre de Faria 2020-2026 |
Code postal | 30500 |
Code commune | 30227 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Ambroisiens, Saint-Ambroisiennes |
Population municipale |
3 324 hab. (2020 ) |
Densité | 283 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 15′ 41″ nord, 4° 11′ 55″ est |
Altitude | Min. 118 m Max. 485 m |
Superficie | 11,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rousson |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-ambroix.fr/ |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech » et « la Cèze et ses gorges ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Ambroix est une commune rurale qui compte 3 324 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Ambroisiens ou Saint-Ambroisiennes.
Géographie
Située dans le sud de la France, Saint-Ambroix est une ancienne capitale de la soie. Carrefour touristique et commercial des Cévennes, la ville est située proche du Parc national des Cévennes dans un site particulièrement pittoresque dominé par le rocher de Dugas et son remarquable ensemble en grande partie médiéval, comprenant l'ancien château, la tour de l'horloge et la chapelle de la Vierge ainsi que la fameuse tour Guisquet sur un promontoire qui lui fait face au sud. Elle est traversée par la Cèze, endiguée sur sa rive gauche pour protéger des crues le faubourg du Paradis.
Par sa situation géographique privilégiée, Saint-Ambroix constitue le point de départ de multiples itinéraires touristiques notamment en direction de la verdoyante haute vallée de la Cèze.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières, mise en service en 2000[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 033 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 34 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16] - [17].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[19] :
- les « hautes vallées de la Cèze et du Luech », d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[20] ;
- « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[22] : la « rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » (228 ha), couvrant 9 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [22] : le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[24].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Ambroix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [I 1] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,1 %), forêts (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), zones urbanisées (17 %), cultures permanentes (3,6 %), prairies (0,9 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Ambroix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[30], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31] - [32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1992, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2015 et 2018[33] - [28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 262 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1259 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[28].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 10] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Ambroix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].
Histoire
Saint-Ambroix est une cité historique, les Celtes et les Romains y ont laissé des traces de leur passage. Ville fortifiée au Moyen Âge, elle va par la suite se développer commercialement et industriellement (industrie de la soie au XIXe siècle).
Étonnante et mystérieuse par son rocher du Dugas, ses fouilles archéologiques, ses maisons troglodytes, les ruines de son château, sa tour Guisquet, sa légende du Vòlo-Biòu (le bœuf qui vole) mais surtout son autel à sacrifice humain de l'époque celtique qui rend cette ville unique.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-Cèze[40].
Aujourd'hui, Saint-Ambroix joue le rôle d'un véritable pôle commercial grâce à son marché dont les origines remontent à 1363 (faveur royale du roi Jean II le Bon). Ville très touristique durant la période estivale, elle est dotée de nombreux campings, hôtels, restaurants, gîtes, plans d'eau ainsi que d'une maison de retraite et de repos.
Héraldique
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Les armes de Saint-Ambroix se blasonnent ainsi : D'azur au château d'argent, ouvert et ajouré de deux fenêtres de sable, flanqué de deux grosses tours aussi d'argent, ajourées chacune d'une fenêtre aussi de sable. |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2020, la commune comptait 3 324 habitants[Note 11], en augmentation de 4,66 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Transports
Saint-Ambroix est dotée d'une gare de voyageurs sur la ligne Alès-Bessèges de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Aucun train n'y circule mais l'ancien bâtiment et les rails sont toujours présents.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 575 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 107 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 550 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 31 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 13,6 % | 17,9 % | 21,4 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 750 personnes, parmi lesquelles on compte 65,7 % d'actifs (44,3 % ayant un emploi et 21,4 % de chômeurs) et 34,3 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 209 emplois en 2018, contre 1 274 en 2013 et 1 357 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 801, soit un indicateur de concentration d'emploi de 151 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,8 %[I 13].
Sur ces 801 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 340 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
347 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Ambroix au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 347 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 18 | 5,2 % | (7,9 %) |
Construction | 47 | 13,5 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 143 | 41,2 % | (30 %) |
Information et communication | 4 | 1,2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 12 | 3,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 12 | 3,5 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 31 | 8,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 44 | 12,7 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 36 | 10,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (143 sur les 347 entreprises implantées à Saint-Ambroix), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- Samire, supermarchés (20 471 k€)
- Miss Boutique, commerce de détail d'autres équipements du foyer (3 550 k€)
- SARL Sita, supermarchés (1 769 k€)
- Deni's Fleurs, autres commerces de détail sur éventaires et marchés (982 k€)
- Berguerolles, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé (824 k€)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 158 ha[49] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- L'ancien château et la chapelle XIXe surplombant l'ancienne ville sur le rocher de Dugas.
- La tour de l'horloge et sa cloche du XVIIe siècle.
- La vieille ville : portes, fenêtres, façades, vestiges des remparts, rues en pentes, escaliers, etc.
- Places, fontaines, et immeubles richements décorés sur le boulevard tout comme l'hôtel de ville (XIXe).
- Anciennes filatures et maisons de filateurs (façade du Crédit agricole, maison et filature Silhol...).
- Ancienne minoterie.
- Site archéologique du Dugas.
- 33 sentiers pédestres.
- La Tour Guisquet de style médiéval édifiée en briques.
- Château de Montalet (Molières-sur-Cèze).
- Musée de la Femme et de l'Enfant (Les Mages) - Musée des Blasons (Saint-Jean-de-Valériscle) - Maison des Liqueurs (Saint-Florent-sur-Auzonnet).Tour Guisquet.
- Grotte de la Cocalière (Courry).
Édifices religieux
- L'église Saint-Ambroise de Saint-Ambroix de la seconde moitié du XIXe siècle.
- Chapelle Notre-Dame du Dugas.
- Temple de l'Église protestante unie de France de Saint-Ambroix.
- Le temple protestant de Saint-Ambroix de la seconde moitié du XIXe siècle.
La légende du Volo Biòu
Tous les 13 et , les Saint-Ambroisiens font revivre leur légende datant du Moyen Âge par une fête médiévale et font voler un bœuf[50]. La fête a été primée en 1994 et sélectionnée par le guide des fêtes viticoles de France comme l'une des plus belles fêtes de France en 1998.
Selon la légende, après une récolte très importante de raisins, les Saint-Ambroisiens, disposaient de surplus importants de vin. Le consul (équivalent du maire) décréta que l'on vole un bœuf à Saint-Ambroix et que l’on organise une fête. Le bœuf fut jeté du haut de la colline du Ranc d’Uzège et s’écrasa, mais les esprits des Saint-Ambroisiens étaient malgré tout apaisés par la fête où tout le vin avait été écoulé. C'est la raison pour laquelle on surnomme les Saint-Ambroisiens les « volo biou ». Quant aux Alésiens, qui vivaient à cette époque-là une période de famine, ils étaient venus à la célébration et en avaient profité pour récupérer les tripes du bœuf, ce qui leur a donné le surnom de « mange tripo ».
Personnalités liées à la commune
- Samuel Petit (1594-1643), historien ;
- Paul Guiraud (1851-1909), écrivain, père d'Edmond Guiraud;
- Alfred Silhol (1829-1912), homme politique ;
- Armand Coussens (1881-1935), peintre et graveur ;
- Édouard Thibault (1912-1977), homme politique ;
- Guy Parayre (1947-), général ;
- Christophe Bouchet (1962-), journaliste, écrivain, ancien président de l'Olympique de Marseille, maire honoraire de Tours.
Environnement
Le territoire de Saint-Ambroix abrite 27 espèces menacées, tant animales que végétales[51], et inclut ou est inclus dans quatre zones de protection dont certaines se chevauchent :
- Zone Natura 2000 au titre de la directive habitats, dite « Hautes vallées de la Cèze et du Luech » (13 080 ha sur 22 communes[52])[53]. Cette zone ne concerne que la partie de vallée en amont de Saint-Ambroix ; la vallée en aval est couverte par les ZNIEFF « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » et « Cours moyen de la Cèze ». Par ailleurs, à Saint-Ambroix de même que pour six autres communes[54], cette zone concerne uniquement le fond de vallée de la Cèze ;
- La ZNIEFF « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » couvre 228 ha, comprenant environ 18 kilomètres du cours de la Cèze et de ses zones humides riveraines (prairies et ripisylves, terrains en friche et terrains vagues) entre Saint-Ambroix depuis le barrage en amont de La Liguière, et Tharaux au pont de la route départementale D979 en aval de Rochegude. L'altitude est comprise entre 110 m et 140 m. Les communes concernées sont celles de Allègre-les-Fumades, Potelières, Rivières, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap.
- La protection vise les quelques zones boisées riveraines qui subsistent encore entre les parcelles cultivées d'une vallée urbanisation relativement développée. Cinq espèces animales sont particulièrement visées par cette zone de protection : le toxostome (Parachondrostoma toxostoma, un poisson), la cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii, une libellule), le castor d'Europe (Castor fiber), la vandoise (Leuciscus leuciscus) et le blageon (Telestes souffia) – ces quatre dernières ayant un statut réglementé[55] ;
- La ZNIEFF « Cours moyen de la Cèze », soit 647,91 ha, concerne 16 communes[56] et est entièrement comprise dans le Parc national des Cévennes. L'habitat visé est fait de terrains en friche et terrains vagues. Cette ZNIEFF abrite deux espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain : la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée)[57] ;
- « Réserve de biosphère des Cévennes »[58] ;
- ZNIEFF continentale de type 1 dite « Pelouses du Trou a Ragot »[59] ;
- ZNIEFF continentale de type 2 dite « Marais du Pontet »[60].
Jumelages
- Avec la commune allemande de Aßlar, land de la Hesse, district de Giessen, arrondissement de Lahn-Dill[61].
- Avec la commune italienne de Fossato di Vico, province de Pérouse, région d'Ombrie, en Italie centrale[61].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[37].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- Pour les communes de Bessèges, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Rochessadoule, Saint-Ambroix et Saint-Brès, la zone Natura 2000 concerne uniquement le fond de vallée de la Cèze.
- « Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix - 910030336 ». Fiche ZNIEFF Natura 2000.
- Les communes concernées par la ZNIEFF « Cours moyen de la Cèze » sont : Allègre-les-Fumades, Bessèges, Bordezac, Chambon, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Peyremale, Potelières, Rivières, Robiac-Rochessadoule, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap.
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- Pelouses du Trou a Ragot (identifiant national : 240006417, identifiant régional : 00000164)
- Marais du Pontet (identifiant national : 240000922, identifiant régional : 10010000).
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