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Saint-Jean-de-Valériscle

Saint-Jean-de-Valériscle est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-Jean-de-Valériscle
Saint-Jean-de-Valériscle
Vue générale.
Blason de Saint-Jean-de-Valériscle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Marc Jekal
2022-2026
Code postal 30960
Code commune 30268
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
605 hab. (2020 en diminution de 12,45 % par rapport à 2014)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 02″ nord, 4° 08′ 35″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 529 m
Superficie 8,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-Valériscle
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Saint-Jean-de-Valériscle
Liens
Site web saintjeandevaleriscle.com

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'auzonnet, et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes.

    Saint-Jean-de-Valériscle est une commune rurale qui compte 605 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 2 072 habitants en 1926. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.

    Géographie

    Le village[1] est situé entre Alès et Saint-Ambroix. Il faisait partie du bassin houiller des Cévennes. Il est arrosé par la rivière Auzonnet.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 242 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[16].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-de-Valériscle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [I 1] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Valériscle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25] - [26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 2002, 2008, 2014 et 2015[27] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Valériscle.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 253 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 192 sont en en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[22].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Valériscle est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].

    Histoire

    L'histoire de Saint-Jean-de-Valériscle[32] commence quelque 20 siècles avant notre ère quand des hommes préhistoriques habitaient une caverne sur les pentes du village à proximité de l'Auzonnet.

    Plus tard, les Romains laisseront des traces physiques et écrites de leurs passages, une grande voie romaine traversant les Cévennes, la voie Regordane qui passe à une dizaine de kilomètres.

    Le village longtemps essentiellement agricole, était reconnu pour la qualité de ses oignons, et était indifféremment appelé Saint Jean-de-Valériscle ou Saint-Jean-de-Cèbes (oignons en occitan).

    Durant le Moyen-Âge, la seigneurie Saint-Jean de Valériscle appartint à la famille de Bérard de Montalet qui possédait diverses seigneuries.

    L'exploitation, artisanale, du charbon de pierre se pratiquait déjà à Saint-Jean-de-Valériscle en 1549.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valériscle[33].

    Au XIXe siècle, l'activité économique du village se partage entre agriculture (oignons, châtaignes), sériciculture (vers à soie) et charbon dont les gisements commencent à être exploités au milieu du siècle. Le village entretemps voit sa population chuter de près de mille âmes à la suite de la création de la commune Des Mages par scission de ce hameau de la commune de Saint-Jean-de-Valériscle. En 1882, la commune de Molières-sur-Cèze est créée à partir d'une partie du territoire de la commune ainsi que de parties des territoires de Meyrannes et de Robiac-Rochessadoule[33].
    Au XXe siècle, la sériculture disparait et l'exploitation des mines cesse vers 1960. Le village se tourne alors vers le tourisme[34] et la production d'huile d'olive[35].

    La commune de Saint-Jean-de-Valériscle appartient à Alès Agglomération.

    Héraldique

    Armes de Saint-Jean-de-Valériscle

    Les armes de Saint-Jean-de-Valériscle se blasonnent ainsi :

    De sinople aux trois oignons renversés d'argent[36].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1947 3 novembre 1963
    (décès)
    Fernand Gineste PCF Ouvrier mineur
    novembre 1963 mars 1971 Paul Veyssière PCF Employé de la sécurité sociale minière
    mars 1971 mars 1977 Henri Guiraud PCF Ouvrier mineur
    mars 1977 mars 2001 Edgard Boyac PS Entrepreneur de maçonnerie
    mars 2001 juin 2002 Bruno Assenat PCF Ouvrier mineur
    juin 2002 mars 2014 Bernard Hillaire FDG
    mars 2014 septembre 2015[37] José Puso DVG Enseignant
    décembre 2015[38] En cours Catherine Justet DVG Fonctionnaire territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune fait partie du canton de Rousson, lui-même rattaché à l'arrondissement d'Alès.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

    En 2020, la commune comptait 605 habitants[Note 7], en diminution de 12,45 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4501 4661 5071 7141 840881823850947
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    836813851810853829950957978
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9421 0491 2301 5862 0721 8081 1871 5401 672
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 4041 282824742672716715716727
    2015 2020 - - - - - - -
    684605-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La perte d'environ 1 000 habitants entre 1831 et 1836 s'explique par la création en 1834 de la commune des Mages, anciennement hameau de Saint-Jean-de-Valériscle.

    Église Saint Jean l'Évangéliste, église romane du 12e siècle, connue pour ses bouteilles de poterie faisant office de résonateurs de Helmholtz.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 266 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 576 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 260 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]13,8 %19,2 %16,5 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 395 personnes, parmi lesquelles on compte 67,8 % d'actifs (51,2 % ayant un emploi et 16,5 % de chômeurs) et 32,2 % d'inactifs[Note 9] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 208, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 13].

    Sur ces 208 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Activités hors agriculture

    53 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-de-Valériscle au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble53
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    59,4 %(7,9 %)
    Construction713,2 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1834 %(30 %)
    Information et communication35,7 %(2,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    815,1 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    59,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services713,2 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 53 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Valériscle), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations3017143
    SAU[Note 12] (ha)29172113

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (30 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 13 ha[44] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le vieux village est remarquable avec son quartier médiéval du Barry. Ce quartier forme ses propres remparts. Les vieilles maisons, les ruelles, les passages voûtés contribuent à maintenir l'image moyenâgeuse du village.
    • L'église Jean-l'Évangéliste de Saint-Jean-de-Valériscle, de style roman, détruite lors des guerres de religion, restaurée aux XVIIe et XIXe siècles.
    • Le château, datant du XIIIe siècle, incendié lors des guerres de religion, ayant servi de logements aux mineurs au XXe siècle, devenu propriété privée.
    • Le musée des blasons, unique en France[45].
    • Les restes de l'embranchement ferroviaire conduisant au Martinet (ligne du Martinet à Beaucaire, se raccordant à Saint-Julien-de-Cassagnas à la ligne du Teil à Alès, toujours exploitée entre Alès et Bessèges qui était utilisée pour acheminer le charbon extrait des mines, agrémentent encore le paysage (viaduc par-dessus l'Auzonnet).

    Monuments industriels

    • Filature Brahic[46], place de la Mairie.
    • Verrerie Gilly[47], construite vers 1750 pour exploiter le charbon produit localement, au lieu-dit la Nougarède.
    • Martinet de Maricamp[48], dans le quartier de Pommiers : forge bâtie en 1490 à côté d'un bâtiment fortifié, démolie au début du XVIIe siècle, reconstruite plus tard comme moulin a grain finalement racheté en 1879 par la compagnie des mines de La Grand-Combe pour en faire des bureaux.

    Personnalités liées à la commune

    • Geneviève de Gaulle-Anthonioz[49], née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle, décédée à Paris le 14 février 2002, résistante, déportée et présidente d'ATD Quart Monde. Nièce de Charles de Gaulle. Son père était ingénieur aux mines de Saint-Jean-de-Valériscle. Elle est titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Résistance et est la première femme à recevoir la dignité de Grand Croix de la Légion d'honneur. Un cercueil contenant une urne avec de la terre provenant de sa sépulture a été transféré le 27 mai 2015 au Panthéon.
    • Francis Lacassin, né le 18 novembre 1931 à Saint-Jean-de-Valériscle, décédé à Paris le 12 août 2008, journaliste, éditeur, écrivain, scénariste et essayiste.
    • Pierre Santini, né le 9 août 1938 à Paris, comédien et metteur en scène, a vécu plusieurs années dans le village.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-Valériscle » (consulté le ).
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