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Rousson (Gard)

Rousson est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Rousson
Rousson (Gard)
Blason de Rousson
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement AlĂšs
Intercommunalité AlÚs Agglomération
Maire
Mandat
Ghislain Chassary
2020-2026
Code postal 30340
Code commune 30223
DĂ©mographie
Population
municipale
4 325 hab. (2020 en augmentation de 9,02 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 133 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 10â€Č 47″ nord, 4° 09â€Č 03″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 535 m
Superficie 32,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine AlÚs
(banlieue)
Aire d'attraction AlĂšs
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Rousson
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Rousson
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Rousson
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Rousson
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Rousson

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Auzon, l'AvĂšne, l'Arias, le ruisseau de Grave Longue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (la « vallĂ©e de l'AvĂšne ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Rousson est une commune urbaine qui compte 4 325 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration d'AlĂšs et fait partie de l'aire d'attraction d'AlĂšs. Ses habitants sont appelĂ©s les Roussonnais ou Roussonnaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : l'Ă©glise Saint-Martin, inscrite en 1963, et le chĂąteau, inscrit en 1972.

    GĂ©ographie

    Essentiellement rurale jusque dans les annĂ©es 1970, la commune est devenue au fil du temps une banlieue rĂ©sidentielle du nord de l'agglomĂ©ration d'AlĂšs. L'habitat, principalement pavillonnaire, est caractĂ©risĂ© par un important mitage urbain sur la moitiĂ© est du territoire communal, alors que la partie ouest est principalement occupĂ©e de forĂȘts et de garrigues. L'habitat demeure trĂšs dispersĂ© le long de la RD904, importante route reliant AlĂšs Ă  Aubenas via Saint-Ambroix jusqu'au hameau de Pont-d'AvĂšne.

    La commune se trouve donc Ă  6 km d'AlĂšs et 10 km de Saint-Ambroix.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 063 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 068,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « NĂźmes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă  42 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la « vallĂ©e de l'AvĂšne », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 315,5 ha[15].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[16] : la « montagne du Rouvergue et vallĂ©e de l'AvĂšne » (1 329 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Rousson est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [18] - [I 1] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'AlĂšs, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlĂšs, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (53,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (16,7 %), zones urbanisĂ©es (9,1 %), prairies (7,5 %), terres arables (5,6 %), eaux continentales[Note 7] (1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Rousson est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[23], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[24] - [25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2015[26] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rousson.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 686 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1665 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[21].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[30].

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Rousson est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[32].

    Histoire

    Fief des Rochemore d'Aigremont puis des Agulhac de Beaumefort. Louis XIII et Richelieu, venus signer la paix d'AlĂšs, dormirent au chĂąteau en 1629.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1902 1908 Jules de Seynes[33] Conservateur
    1919 1925 ou au-delĂ  Étienne de Seynes Bloc national DĂ©putĂ© (1919-1924)
    1969 mars 1989 Robert VessiĂšre PCF
    mars 1989 mars 2014 Jean-Claude Bertrand PCF
    mars 2014 En cours
    (au 19 août 2020)
    Ghislain Chassary PCF Fonctionnaire, président de la
    CC Vivre en CĂ©vennes (2014-2017)
    Conseiller départemental du Canton de Rousson depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 4 325 habitants[Note 8], en augmentation de 9,02 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6707868139311 1241 2251 2501 3411 354
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4181 2421 2181 3131 3891 3801 5031 4431 383
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3561 3181 4441 4191 3951 3441 2141 2571 225
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2321 3891 7192 2713 1643 0193 3353 3963 747
    2015 2020 - - - - - - -
    4 0344 325-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Environnement

    Le barrage des boues rouges est une décharge industrielle, installée dans un thalweg comblé de boues rouges industrielles (issues de l'ancienne usine Pechiney de Salindres, aujourd'hui désaffectée)[38].

    Ces boues et déchets sont maintenus derriÚre un mur de 60 m de haut (plus haut que celui qui a cédé en Hongrie provoquant la catastrophe de l'usine d'aluminium d'Ajka (Hongrie). Ce barrage est en 2010 sous la responsabilité du groupe chimique Rhodia[38].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 657 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 4 064 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 660 â‚Ź[I 7] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 46 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (43,9 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]9,7 %9,8 %9,2 %
    DĂ©partement[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  2 479 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (65,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chĂŽmeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlĂšs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 407 emplois en 2018, contre 467 en 2013 et 438 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 638, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,4 %[I 13].

    Sur ces 1 638 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 213 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    225 établissements[Note 12] sont implantés à Rousson au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble225100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    229,8 %(7,9 %)
    Construction5524,4 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6127,1 %(30 %)
    Information et communication10,4 %(2,2 %)
    Activités financiÚres et d'assurance62,7 %(3 %)
    Activités immobiliÚres41,8 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2511,1 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2812,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services2310,2 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 27,1 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (61 sur les 225 entreprises implantĂ©es Ă  Rousson), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Garnier Et Raffier, production d'Ă©lectricitĂ© (1 363 k€)
    • Sodatex, affrĂštement et organisation des transports (435 k€)
    • Locarene, activitĂ©s de soutien au spectacle vivant (110 k€)
    • Mas Mignon, activitĂ©s des siĂšges sociaux (35 k€)
    • Le Mas De Louise, hĂ©bergement touristique et autre hĂ©bergement de courte durĂ©e (14 k€)

    Depuis 2009, la ville fait des efforts pour se doter d'un cƓur de village propice aux commerces. Elle accueille Ă©galement une start-up, DĂ©lys, spĂ©cialisĂ©e dans l'analyse de donnĂ©es et la vente de repas en ligne.

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations48262020
    SAU[Note 15] (ha)8621 4661 2801 070

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  26 en 2000 puis Ă  20 en 2010[42] et enfin Ă  20 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[43] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 862 ha en 1988 Ă  1 070 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 18 Ă  54 ha[42].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Martin de Rousson du XIIeme et XVIIeme (extensions absides)

    Lieux et monuments

    Le chñteau de Rousson fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1972[44].

    • Site du Castellas, vue panoramique des CĂ©vennes au mont Ventoux et par temps clair le mont Blanc.
    • Le PrĂ©historama.
    • Église Saint-Martin de Rousson. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1963[45].
    • Rives de l'AvĂšne et de l'Auzonnet.
    • Bois de Segoussac.
    • La Pierre Rouge, encastrĂ©e dans le mur d'une maison, est un simple bloc de calcaire teintĂ© d'oxyde de fer, mais elle a donnĂ© lieu Ă  des lĂ©gendes (mĂ©tĂ©orite, pouvoirs magiques...)

    Les jardins ethno-botaniques de la Gardie se situent dans les prés de Landas. Un doublon des vergers mémoires du Sénat se trouve sur ce site.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Rousson Blason
    D'hermine à la fasce losangée d'or et d'azur.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Autres sources

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    Voir aussi

    Articles connexes

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