AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Robiac-Rochessadoule

Robiac-Rochessadoule (prononcer [ʁɔbjak ʁɔʃsadul]; Robiac e RĂČca-sadola en occitan) est une commune française situĂ©e dans le nord du dĂ©partement du Gard en rĂ©gion Occitanie.

Robiac-Rochessadoule
Robiac-Rochessadoule
La gare.
Blason de Robiac-Rochessadoule
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement AlĂšs
Intercommunalité Communauté de communes CÚze-Cévennes
Maire
Mandat
Henri Chalvidan
2020-2026
Code postal 30160
Code commune 30216
DĂ©mographie
Population
municipale
834 hab. (2020 en diminution de 7,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 81 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 16â€Č 38″ nord, 4° 07â€Č 30″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 628 m
Superficie 10,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction AlĂšs
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Rousson
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Robiac-Rochessadoule
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Robiac-Rochessadoule
GĂ©olocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Robiac-Rochessadoule
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Robiac-Rochessadoule

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la CĂšze et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. DĂšs le Moyen Âge, Robiac et Peyremale sont intimement liĂ©es. Sous l'Ancien RĂ©gime, BessĂšges, devenue chef lieu du canton depuis, est un hameau de la paroisse de Robiac.

    Robiac-Rochessadoule est une commune rurale qui compte 834 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 4 719 habitants en 1881. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'AlĂšs. Ses habitants sont appelĂ©s les Robiacois et Rochessadoulois ou Robiacoises et Rochessadouloises.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont BessÚges, Le Martinet, MoliÚres-sur-CÚze, Peyremale, Portes, Saint-Florent-sur-Auzonnet et Saint-Jean-de-Valériscle.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 287 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-CruziĂšres, mise en service en 2000[6] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 033 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă  36 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16] - [17].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech »[19], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant Ă  la partie amont du bassin versant de la CĂšze. Elles prĂ©sentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espĂšces piscicoles : l'Ă©crevisse Ă  pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau mĂ©ridional et cinq habitats d'intĂ©rĂȘt communautaire d'origine[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[21] : le « cours moyen de la CĂšze » (648 ha), couvrant 16 communes du dĂ©partement[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Robiac-Rochessadoule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [23] - [I 1] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlĂšs, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (94,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (61,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (29,7 %), zones urbanisĂ©es (8,7 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Robiac-Rochessadoule est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la CĂšze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2015[28] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Robiac-Rochessadoule.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 36,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 362 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 202 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 56 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[26].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de SĂ©nĂ©chas, un ouvrage de classe A[Note 9] dotĂ© d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[33].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Robiac-Rochessadoule est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[34].

    Histoire

    HĂ©raldique

    D'or à la bande losangée d'or et de sinople [35]

    • en 1857, BessĂšges (rive droite de la CĂšze) est sĂ©parĂ© de Robiac pour crĂ©er la nouvelle commune de BessĂšges
    • en 1983, Robiac est renommĂ© Robiac-Rochessadoule

    Faits historiques

    Ce fut, jusqu'au milieu du XXe siùcle, un important nƓud ferroviaire, avec la jonction de la ligne Le Teil - Alùs avec la ligne Alùs-Bessùges de la SNCF et la ligne desservant les mines de charbon de La Valette.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1995 mars 2001 Francis Mathieu SE
    mars 2001 mars 2014 Michel Planiol SE
    mars 2014 En cours Henry Chalvidan SE Responsable ressources humaines
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 834 habitants[Note 10], en diminution de 7,13 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7217067371 0641 2091 3441 3792 7702 463
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 5982 2023 0093 6994 6924 7194 1653 2603 293
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1523 3993 1693 0663 0442 7642 2302 1572 451
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 2171 4561 045981808793805884849
    2020 - - - - - - - -
    834--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 362 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 717 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 390 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]12 %14,4 %18,6 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  467 personnes, parmi lesquelles on compte 62,4 % d'actifs (43,9 % ayant un emploi et 18,6 % de chĂŽmeurs) et 37,6 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlĂšs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 54 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 208, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 41 %[I 10].

    Sur ces 208 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    53 établissements[Note 13] sont implantés à Robiac-Rochessadoule au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble53
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    611,3 %(7,9 %)
    Construction917 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2037,7 %(30 %)
    Activités immobiliÚres11,9 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    713,2 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    59,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services59,4 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 37,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (20 sur les 53 entreprises implantĂ©es Ă  Robiac-Rochessadoule), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    L'entreprise ayant son siÚge social sur le territoire communal qui génÚre le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[40] :

    • ABB, travaux d'installation Ă©lectrique dans tous locaux (172 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations8651
    SAU[Note 15] (ha)733933

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de légumes ou champignons[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siÚge dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 3 ha[43] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Abbaye « Saint AndĂ©ol Â». On peut y admirer un tableau classĂ©, « la dĂ©livrance de Saint Pierre », peint par Xavier Sigalon (1789-1835) en 1823. L'Ă©glise paroissiale actuelle, dont certaines parties remontent au VIIIe siĂšcle, n'est qu'une fraction de l'Ă©glise primitive.

    • Église Saint-AndĂ©ol de Robiac
      Église Saint-AndĂ©ol de Robiac
    • Chapelle Saint-Laurent de Rochessadoule
      Chapelle Saint-Laurent de Rochessadoule

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[32].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Robiac-Rochessadoule » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Robiac-Rochessadoule » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Robiac-Rochessadoule » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Robiac-Rochessadoule » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Saint-Sauveur Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Robiac-Rochessadoule et Saint-Sauveur-de-CruziÚres », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Saint-Sauveur Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Robiac-Rochessadoule et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
    16. « Réserve de biosphÚre des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
    17. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Robiac-Rochessadoule », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « site Natura 2000 FR9101364 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    21. « Liste des ZNIEFF de la commune de Robiac-Rochessadoule », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « cours moyen de la CÚze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    26. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Robiac-Rochessadoule », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Robiac-Rochessadoule », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    32. Article R214-112 du code de l’environnement
    33. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    34. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    35. Banque du Blason
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. « Entreprises à Robiac-Rochessadoule », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    41. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    42. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    43. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Robiac-Rochessadoule - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.