Portes (Gard)
Portes, en occitan, PĂČrtas, est une commune française situĂ©e dans le nord du dĂ©partement du Gard en rĂ©gion Occitanie.
Portes | |
Le ChĂąteau de Portes depuis le Hameau de Florac | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
François Selle 2020-2026 |
Code postal | 30530 |
Code commune | 30203 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
330 hab. (2020 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 16âČ 17âł nord, 4° 01âČ 15âł est |
Altitude | Min. 279 m Max. 735 m |
Superficie | 14,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | AlĂšs (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Auzon, le ruisseau de Broussous et par un autre cours d'eau. Incluse dans les Cévennes.
Portes est une commune rurale qui compte 330 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 2 983 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs. Ses habitants sont appelés les Portésiens ou Portésiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le chùteau, classé en 1984.
GĂ©ographie
Situation
Portes se trouve au Col Ă©ponyme Ă 560m d'altitude.
Lieux-dits, hameaux et Ă©carts
La commune est constituĂ© de plusieurs villages et hameaux. L'affenadou, au bas de la commune, est le secteur le plus habitĂ© et le lieu de l'Ă©cole Jean et Simone Folcher. Le Hameau de Florac Ă proximitĂ© du col, les Bousiges Ă la mĂȘme altitude mais ouvert sur le Mont Lozere et Cessous encaissĂ© dans un vallon discret.
La métairie de Malbos, à l'est de Cessous prÚs de la commune de Saint-Florent-sur-Auzonnet, est aussi appelée le Mas du Diable (y compris sur la carte d'état-major) depuis le XVIIIe siÚcle et une mauvaise affaire d'abus de Antoine Dugas métayer de l'époque par ses créanciers[1].
Communes limitrophes
Entouré par les communes de Chambon, La Grand-Combe, La VernarÚde, Laval-Pradel, Le Martinet, Peyremale, Robiac-Rochessadoule et Sainte-Cécile-d'Andorge, Portes est situé à 17 km au Nord-Ouest d'AlÚs la plus grande ville des environs.
GĂ©ologie et relief
GrĂšs et Schistes comme le bĂąti local. Les ressources miniĂšre sont exploitĂ© depuis au moins le Moyen Ăge. Fer et charbon principalement. Les anciennes mines ont cessĂ© leur activitĂ© en 2001.
Hydrographie
La riviĂšre l'Auzonnet est le principal cours d'eau qui traverse la commune. Il prend source au hameau de Florac au sud du col de Portes, et coule vers l'est. C'est un affluent de l'Auzon, lui-mĂȘme affluent de la CĂšze.
On trouve aussi le ruisseau du Cessous et le ruisseau du Broussous.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nolhac », sur la commune de GĂ©nolhac, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 633 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă 42 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[13].
Description générale
La commune dépend du centre météorologique de Nßmes.
Le climat correspond au climat des Cévennes qui est de type méditerranéen[14] et qui devient montagnard en fonction de l'altitude.
Les contrastes gĂ©ographiques prononcĂ©s (diffĂ©rences d'altitude) jouent sur les tendances climatiques et le climat se caractĂ©rise par de fortes prĂ©cipitations qui peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es dâorages : on parle alors d'Ă©pisodes cĂ©venols (ou effet cĂ©venol).
Le climat est plus clément que celui des districts proches du Mont Aigoual. L'influence de la Méditerranée est beaucoup plus sensible : les hivers et les automnes y sont doux et la sécheresse estivale est parfois importante.
Données
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
MĂ©diane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Portes | 2669 | 762 | 3 | 23 | 11 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 3,4 | 5,1 | 7,8 | 11,2 | 14,9 | 17,7 | 17,2 | 14,7 | 10,8 | 5,9 | 3 | 9,5 |
Température moyenne (°C) | 6,3 | 7,7 | 9,9 | 12,8 | 16,6 | 20,5 | 23,7 | 23 | 20 | 15,4 | 10 | 6,9 | 14,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,9 | 14,7 | 17,8 | 21,9 | 26,2 | 29,8 | 28,9 | 25,3 | 20 | 14 | 10,7 | 19,3 |
Ensoleillement (h) | 143,5 | 147,4 | 203,1 | 227,6 | 267,8 | 310,2 | 353,8 | 315,3 | 236,6 | 186,8 | 143,9 | 133 | 2 668,9 |
Précipitations (mm) | 67,7 | 70,7 | 55,9 | 59,2 | 60,9 | 38,6 | 25,3 | 51,6 | 66,8 | 131,9 | 69,2 | 64,1 | 761,9 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[16] - [17]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[18].
La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[19] - [20].
Urbanisme
Typologie
Portes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [I 1] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (76,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (91,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Portes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Auzon. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1997, 2002 et 2008[26] - [24].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 170 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 0 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1983[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Portes est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[30].
Histoire
PĂ©riode moderne
- 1830 : Portes cĂšde Peyremale
- 1846 : Portes cÚde les quartiers de Trescol et de Champclauson à la ville champignon de La Grand-Combe. D'autres communes sont amputés comme Laval-Pradel, Sainte-Cécile-d'Andorge et Les Salles-du-Gardon
- 1869 : Portes cÚde une autre partie de son territoire pour l'érection de La VernarÚde en commune. La commune du Chambon (Gard) est elle aussi réduite.
PĂ©riode contemporaine
- La commune de Portes est située dans le bassin de la Grand-Combe, riche en charbon. Elle regorgeait ainsi de structures appropriées à l'extraction de ce minerai. C'est ce qui causa, en quelque sorte, sa perte.
Le village primitif était situé aux pieds du Chùteau de Portes, jusqu'à ce qu'il soit rasé en 1933. La Cie de Portes et Sénéchas, créée en 1855 par le grand financier Jules MirÚs a été une entreprise miniÚre qui a employé jusqu'à 2500 mineurs au XIXe siÚcle.
- Les compagnies miniĂšres de la Concession de Portes ont multipliĂ© les galeries dâextraction du charbon sous le village. Les maisons du vieux village de Portes se lĂ©zardent, sâĂ©croulent⊠Entre 1920 et 1926, les compagnies ont commencĂ© Ă racheter des maisons pour Ă©viter un relogement de la population. En 1929, les Portois sont expulsĂ©s du Village et les mines font bĂątir le nouveau village.
Le chùteau de Portes fut abandonné à son triste sort et les lézardes se multipliÚrent. Elles entraßnÚrent l'effondrement des toitures et des étages. La ruine des vieilles murailles continua malgré les efforts des propriétaires qui essayÚrent de renforcer le monument par la pose de chaßnages métalliques.
- Les habitants furent d'abord satisfaits de ce nouveau village : le confort moderne avait enfin fait son apparition.
Mais aujourd'hui, les "casernes" ont mal vieillies. Le village essaye actuellement de se tourner vers le tourisme vert, afin d'offrir un nouveau visage aux touristes de passage.
Politique et administration
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].
En 2020, la commune comptait 330 habitants[Note 7], en diminution de 9,34 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 25,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (32,6 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 39,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 29,6 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 167 hommes pour 172 femmes, soit un taux de 50,74 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
Associations
- Renaissance du Chùteau de Portes : créée en 1972, elle entretient, restaure et anime ce monument.
- Gastronomie et terroirs en Cévennes : créée en 2021 à l'initiative du chef Daniel Lavergne, elle vise à entretenir le patrimoine culinaire au travers d'atelier mensuel et l'élaboration de repas pour des événements exceptionnels.
Manifestations culturelles et festivités
- Foire du 1er mai : foire aux bestiaux ancestrale au pied du chùteau. Elle est aujourd'hui orientée vers la gastronomie et l'artisanat et attire plusieurs milliers de personnes chaque année.
- FĂȘte des Savoir-Faire : fĂȘte mĂ©diĂ©vale et artisanale au mois d'aoĂ»t. DĂ©monstration de mĂ©tiers anciens (Forge, vannerie, tannerie, orfĂšvrerie, ...) joutes, spectacles, restauration d'Ă©poque.
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 152 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 308 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 640 âŹ[I 5] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 10,8 % | 20,1 % | 14,8 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 191 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (52,7 % ayant un emploi et 14,8 % de chÎmeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlÚs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 53 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 104, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,9 %[I 11].
Sur ces 104 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
19 établissements[Note 10] sont implantés à Portes au [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 19 entreprises implantées à Portes), contre 15,5 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 81 ha[38] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de Portes, classé monument historique
Ce chĂąteau surveillait lâancien chemin (ou voie) dit de Regordane quâempruntaient les pĂšlerins de Saint-Gilles et les CroisĂ©s vers la Terre Sainte sur dix lieues. Il constituait ainsi un important poste de garde situĂ© sur le col de Portes.
- Ă©chaugette du ChĂąteau
Personnalités liées à la commune
- Portes est le lieu de naissance du mathématicien Antoine Deparcieux (1703-1768), né à Cessoux, hameau qui appartenait à son époque au village de Peyremale.
HĂ©raldique
Tranché de gueules et de sinople à la bande fuselée d'argent et d'azur, les fusées posées en barre.[39]
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Portes (30203) », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Portes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Portes » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Portes » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Portes » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
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- Banque du Blason
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Le site de l'association pour le Renaissance du ChĂąteau de Portes