Les Salles-du-Gardon
Les Salles-du-Gardon est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Les Salles-du-Gardon | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
Georges Brioudes 2020-2026 |
Code postal | 30110 |
Code commune | 30307 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
2 507 hab. (2020 ) |
Densité | 119 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 12âČ 29âł nord, 4° 02âČ 08âł est |
Altitude | Min. 145 m Max. 723 m |
Superficie | 21,09 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | La Grand-Combe (banlieue) |
Aire d'attraction | AlĂšs (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gardon d'AlĂšs, le valat de Gravelongue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Les Salles-du-Gardon est une commune urbaine qui compte 2 507 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 5 357 habitants en 1962. Elle est dans l'unité urbaine de La Grand-Combe et fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs. Ses habitants sont appelés les Sallois ou Salloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église de La Tour, inscrite en 1963, et le chùteau de La Tour, inscrit en 1963.
GĂ©ographie
Les Salles-du-Gardon se trouve dans les Cévennes, en limite de la zone périphérique du parc national :
- Ă 10 km au Nord dâAlĂšs sur la route de Florac et des gorges du Tarn (route nationale 106) ;
- Ă 40 minutes du mont LozĂšre.
La commune, dont le relief est trĂšs accidentĂ©, est partagĂ©e par la faille des CĂ©vennes en deux parties. L'est est aride et calcaire. La vĂ©gĂ©tation, proche de la garrigue, y est dominĂ©e par le chĂȘne vert. L'ouest est humide et schisteux. La vĂ©gĂ©tation y est plus haute, principalement composĂ©e de chĂątaigniers et de pins.
Le Gardon longe la limite orientale de la commune. La rive opposée (rive gauche) est occupée par La Grand-Combe.
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensĂ©e sur la commune[1] : le « Gardon d'AlĂšs Ă la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la LozĂšre[2] et une ZNIEFF de type 2[Note 2] - [1] : les « Hautes vallĂ©es des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozĂšre[3].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Toponymie
Le nom de la commune viendrait, selon un manuscrit de 1345, du germanique sala signifiant chùteau. Selon une autre hypothÚse, le nom viendrait d'une traduction mot à mot de « salle » dans le sens de grotte.
Histoire
La commune abrite en effet, le long du Gardon, un ensemble de grottes qui auraient servi d'hĂŽpital pendant la guerre des Camisards. Le site est malheureusement aujourd'hui recouvert par les remblais de la route nationale 106.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1831. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[6].
En 2020, la commune comptait 2 507 habitants[Note 3], en diminution de 4,71 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 113 mĂ©nages fiscaux[Note 4], regroupant 2 346 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 15 920 âŹ[I 1] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 2]). 25 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 5] (43,9 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 3] | 14 % | 14,7 % | 15,6 % |
DĂ©partement[I 4] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 5] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 373 personnes, parmi lesquelles on compte 59,8 % d'actifs (44,2 % ayant un emploi et 15,6 % de chÎmeurs) et 40,2 % d'inactifs[Note 6] - [I 3]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlÚs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 1] - [I 6]. Elle compte 467 emplois en 2018, contre 427 en 2013 et 370 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 616, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,1 %[I 7].
Sur ces 616 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 141 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].
Activités hors agriculture
142 établissements[Note 7] sont implantés aux Salles-du-Gardon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8] - [I 10].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 142 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 25 | 17,6 % | (7,9 %) |
Construction | 38 | 26,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 36 | 25,4 % | (30 %) |
Information et communication | 3 | 2,1 % | (2,2 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 0,7 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 1,4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 6,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 4,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 21 | 14,8 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,8 % du nombre total d'établissements de la commune (38 sur les 142 entreprises implantées aux Les Salles-du-Gardon), contre 15,5 % au niveau départemental[I 11].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[9]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 14 ha[11] - [Carte 3] - [Carte 4].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de La Tour. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1963[12].
- Chapelle Sainte-Louise-de-Mauriac de l'Habitarelle.
- Ăglise Saint-Vincent-le-Laboureur dite Saint-Vincent-de-Sarragosse de Les Salles-du-Gardon.
Personnalités liées à la commune
- LĂ©once Salles (1891-1975), homme politique.
- Aimé Vielzeuf (1922-2007) est né dans une modeste famille de mineurs grand'combiens. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale dans les maquis cévenols, il a rédigé un ouvrage sur « Le maquis de Bir Hakeim ». Professeur à La Grand-Combe et à Nßmes, Aimé Vielzeuf a écrit de nombreux romans et ouvrages sur les Cévennes et sur la Résistance. Son neveu Bernard Vielzeuf était professeur de géographie à l'Université Paul Valéry de Montpellier. Ami de Jean-Pierre Chabrol depuis le maquis, il est reçu en 1973 à l'académie de Nßmes dont il deviendra plus tard le président.
- David Giraudo (1970-), footballeur.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[13].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[18] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[19] - [Note 14], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 068,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă 46 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă 13,5 °C pour 1981-2010[23], puis Ă 13,9 °C pour 1991-2020[24].
Urbanisme
Typologie
Les Salles-du-Gardon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 15] - [25] - [I 12] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Grand-Combe, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 13] et 9 567 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 14] - [I 15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs, dont elle est une commune de la couronne[Note 16]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 16] - [I 17].
La commune se partage entre un habitat minier des années 1960 (principalement à l'est, le long du Gardon) et un ensemble de hameaux traditionnels dont l'implantation est le plus souvent trÚs ancienne.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (86,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (86,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (83,1 %), zones urbanisĂ©es (7,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,8 %), prairies (0,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Hameaux et lieux-dits
|
|
|
|
|
Risques majeurs
Le territoire de la commune des Salles-du-Gardon est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[30], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[31] - [32]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2015[33] - [28].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 29,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 670 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 589 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 88 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 6].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Sainte-CĂ©cile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 17] dotĂ© d'un PPI. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune des Salles-du-Gardon est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[40].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[10].
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[38].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Site de l'Insee
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 aux Salles-du-Gardon » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 aux Salles-du-Gardon » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 aux Salles-du-Gardon » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 aux Salles-du-Gardon » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Grand-Combe » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
Autres sources
- « Liste des ZNIEFF de la commune des Salles-du-Gardon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Gardon d'AlÚs à la Grand-Combe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Hautes vallées des Gardons » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- https://archive.org/stream/EL066L197303030031PFPdfmasterocr/EL066_L_1973_03_030_03_1_PF_pdfmasterocr#page/n1/mode/2up
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune des Les Salles-du-Gardon - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Ancienne église de La Tour », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Salindres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Les Salles-du-Gardon et Salindres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Salindres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Salles-du-Gardon et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune des Salles-du-Gardon », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
- « cartographie des risques d'inondations du TRI d'AlÚs », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
- « 0 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune des Salles-du-Gardon », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )