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Chamborigaud

Chamborigaud est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie, proche du mont LozÚre dans le sud-est du Massif central.

Chamborigaud
Chamborigaud
Vue d'ensemble avec le viaduc au fond.
Blason de Chamborigaud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement AlĂšs
Intercommunalité AlÚs Agglomération
Maire
Mandat
Émile Corbier
2020-2026
Code postal 30530
Code commune 30080
DĂ©mographie
Gentilé Chamborigaudois
Population
municipale
891 hab. (2020 en augmentation de 8,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 50 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 18â€Č 08″ nord, 3° 58â€Č 43″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 887 m
Superficie 17,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de La Grand-Combe
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Chamborigaud
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Chamborigaud
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Chamborigaud
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Chamborigaud
Liens
Site web chamborigaud.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Luech, le ruisseau de Broussous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Chamborigaud est une commune rurale qui compte 891 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 3 026 habitants en 1866. Ses habitants sont appelĂ©s les Chamborigaudois ou Chamborigaudoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le viaduc de Chamborigaud, inscrit en 1984.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord du département du Gard. Elle est limitrophe de la LozÚre.

    ClassĂ©e par l'Insee en tant que commune isolĂ©e hors influence des pĂŽles[1], Chamborigaud est un village en pleine nature dans les CĂ©vennes mĂ©ridionales, situĂ© Ă  72 km au nord-ouest de NĂźmes sur l'axe historique Paris - MĂ©diterranĂ©e par le Massif central. Sur la mĂȘme route, AlĂšs est Ă  30 km. En direction opposĂ©e, vers le nord-ouest se trouve Mende Ă  80 km. D'autre part, le village est proche de l'ArdĂšche, avec Saint-Paul-le-Jeune Ă  14 km au nord-est et Malbosc Ă  14 km au nord-ouest.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    SituĂ© Ă  304 m d'altitude, la riviĂšre le Luech est le principal cours d'eau qui arrose la commune de Chamborigaud sur approximativement 10 km de son parcours. Provenant de la commune lozĂ©rienne de Vialas au nord-ouest, il sert de limite de communes avec cette derniĂšre sur environ 600 m (et donc Ă©galement de limite dĂ©partementale sur cette distance), puis avec la commune de GĂ©nolhac sur environ 4,5 km, enfin avec la commune de Chambon dans un parcours trĂšs mĂ©andreux sur environ km.

    En sus du Luech, la commune est arrosée de nombre de petits cours d'eau qui suivent les pentes des vallées escarpées avant de rejoindre le Luech.

    Les suivants portent un nom sur la carte d'Ă©tat-major :

    • (D) Le ruisseau de LĂ©gal (env. 2 km de long) longe le GR de Pays « Tour de la haute vallĂ©e du Luech » sur environ 500 m peu avant sa confluence vers Pont du Rastel.
    • (D) Le ruisseau de Valmale, de 3,7 km de long, conflue avec le Luech sur Chamborigaud au chĂąteau de Montjoie. Il est nommĂ© ruisseau de Gibenne dans sa partie amont jusqu'Ă  la confluence avec le Lavadou, un peu aprĂšs Prat Nouvel. Les affluents principaux de la Gibenne puis la Valmale sont, d'amont en aval :
      • (D) le ruisseau du BĂšs, approx. 600 m de long ;
      • (G) le ruisseau de Lavadou, 1300 m de long ;
      • (G) le ruisseau de l'Alteyrac (un peu plus de 2 km de long), 1300 m avant la confluence de la Valmale avec le Luech.
      • L'Alteyrac reçoit l'AvĂšs sur sa rive gauche.
        • L'AvĂšs (env. 950 m de long) est formĂ© en amont du ruisseau de RibĂšs (env. 780 m) en provenance du pic de la Tourette[Note 1], et du ruisseau de Perry (env. 750 m). AprĂšs la confluence de ces deux derniers, il reçoit en rive droite un petit affluent Ă  deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forĂȘt domaniale de l'Hommol.
    • (D) Le ruisseau de Ribeyrette (3,477 km de long)
    • (D) Le ruisseau de Broussous sert de limite de commune Ă  l'est avec celle de Chambon sur 1,3 km, jusqu'Ă  sa confluence avec le Luech.

    Les autres affluents du Luech coulant sur la commune :

    • (D) Un petit ru de 500 m de long conflue juste avant Caytivelle ;
    • (D) Le ruisseau de LĂ©gal ;
    • (D) Le ruisseau de Valmale ;
      • (D) successivement, deux petits rus d'environ 300 m de long chacun ;
      • (G) un ruisseau Ă  3 branches provenant du mont Redon, totalisant environ 2 km de cours d'eau ;
      • (G) Deux rus venant des environs du hameau de Valmale, d'environ 800 m et 1200 m de long respectivement ;
      • (D) le ruisseau du BĂšs ;
      • un petit ru confluant en contrebas Ă  l'est de Prat Nouvel ;
      • (G) le ruisseau de Lavadou ;
      • (G) un ru de 800 m de long venant des hameaux de Perry et Boissonargue ;
      • (D) un ru de 800 m de long ;
      • (G) le ruisseau de l'Alteyrac ;
        • L'Alteyrac reçoit l'AvĂšs sur sa rive gauche ;
          • L'AvĂšs, aprĂšs le RibĂšs et le Perry, reçoit en rive droite un petit affluent Ă  deux branches totalisant environ 1,1 km qui traverse la forĂȘt domaniale de l'Homol ;
    • (D) Un petit ru de 1 km de long venant des Bories ;
    • (D) Le ruisseau de Ribeyrette ;
    • (D) Le ruisseau de Broussous.
    • Le Luech.
      Le Luech.
    • La Ribeyrette.
      La Ribeyrette.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 13,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 342 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Genolhac », sur la commune de GĂ©nolhac, mise en service en 1974[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 633 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le dĂ©partement de l'ArdĂšche, mise en service en 1990 et Ă  42 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[14].

    Axes ferroviaires

    Chamborigaud est desservie par un train Intercités qui effectue des missions entre les gares : de Clermont-Ferrand et de Nßmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Langogne, ou La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains ou Génolhac, et d'AlÚs ou de Nßmes.

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[17].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[18] - [19].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech »[21], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant Ă  la partie amont du bassin versant de la CĂšze. Elles prĂ©sentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espĂšces piscicoles : l'Ă©crevisse Ă  pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau mĂ©ridional et cinq habitats d'intĂ©rĂȘt communautaire d'origine[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[23] : la « vallĂ©e de la Luech Ă  Chambon » (884 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [23] : la « montagne du BougĂšs » (13 110 ha), couvrant 13 communes dont 1 dans le Gard et 12 dans la LozĂšre[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Chamborigaud.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Chamborigaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (93,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (91 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,6 %), prairies (2,1 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chamborigaud est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Luech. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2002, 2008, 2011 et 2014[31] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chamborigaud.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 17,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 424 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 258 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Chamborigaud est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[36].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous la forme latinisĂ©e de Cambono Rigaudo en 1345[37]. Il s'agit d'un composĂ© mĂ©diĂ©val basĂ© sur l'ancien occitan cambon « champ », terme issu du gaulois *cambo « courbe d'une riviĂšre » et par extension « champ situĂ© dans une courbe de riviĂšre ». La forme attendue devrait ĂȘtre *Camborigaud, comme dans Cambo (Gard, in Cambone, 1060) et Cambon (Tarn, de Cambo 1119 - 1124). Le Ch- initial reflĂšte une influence française qui recoupe la forme du nord occitan Chambon. Le second Ă©lĂ©ment Rigaud est un nom de personne frĂ©quent, notamment dans la partie sud de la France, ancien prĂ©nom Rigaud d'origine germanique Ric-wald.

    Ses habitants sont appelés les Chamborigaudois et les Chamborigaudoises.

    Histoire

    Époque moderne

    Chamborigaud fut d'abord un hameau devenu au XVIIIe siÚcle une paroisse du diocÚse d'UzÚs, doyenne de Sénéchas. Les habitants se rendirent célÚbres dans la guerre des camisards (1702-1705).

    Époque contemporaine

    En 1867, s'achÚve la construction du viaduc de Chamborigaud sur le Luech pour la ligne des Cévennes (conçu par Charles Dombre, M. Ruelle, M. Joubert), unique par sa courbe et ses 41 arches.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 1989 Narcisse Bolmont PCF Conseiller général du Canton de Génolhac (1970-1999)
    1989 1995 Marcel Lauraire PCF
    1995 2005 Jean-Louis Munos DVG
    2005 2014 Michel Boulat DVD
    2014 En cours Emile Corbier DVG Retraité de l'enseignement[38]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[40].

    En 2020, la commune comptait 891 habitants[Note 10], en augmentation de 8,66 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    695637713923981910920844909
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9531 0033 0261 3631 7331 5831 6531 6171 661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4551 5601 5741 4431 5131 4311 2451 2811 302
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3171 083869872716731752755807
    2017 2020 - - - - - - -
    852891-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Le pic de population enregistrĂ© en 1866 correspond Ă  la construction de la ligne de chemin de fer reliant NĂźmes Ă  Saint-Germain-des-FossĂ©s dans l'aire urbaine de Vichy. Le viaduc de Chamborigaud, l'un des plus importants ouvrages d'art en maçonnerie de la ligne, a Ă©tĂ© construit en 2 ans (de 1865 Ă  1867). Les ouvriers italiens qui y ont travaillĂ© ont vĂ©cu dans des baraquements sur la commune, alors le plus gros bourg des alentours. Aujourd'hui la ligne de chemin de fer des CĂ©vennes, anciennement empruntĂ©e par Le CĂ©venol, est menacĂ©e de fermeture faute de rentabilitĂ©, mais elle reste vitale Ă  ces vallĂ©es isolĂ©es oĂč elle a Ă©tĂ© un vecteur majeur de dĂ©veloppement pendant de longues annĂ©es.

    Enseignement

    La commune fait partie de l'académie de Montpellier (zone C)[43].

    Chamborigaud dispose de 2 écoles : une maternelle et une élémentaire[44].

    Santé

    Deux médecins exercent à Chamborigaud, un généraliste et un homéopathe. L'HÎpital de Ponteils offre des soins infirmiers à domicile, et quatre cabinets infirmiers couvrent la commune dont deux à Génolhac et deux à Portes.

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les troisiÚmes vendredis du mois, des séances de cinéma se déroulent au foyer rural Jean-Paul Dumas.

    Des lotos sont organisés par le C.C.A.S. ou les associations locales, principalement en hiver. Le calendrier saisonnier des lotos est disponible au secrétariat de mairie aux jours et heures habituels d'ouverture, ou dans la rubrique agenda du site de la mairie.

    Sports

    • ASC, club de football.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 322 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 572 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 810 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]10,1 %10,8 %12,9 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  443 personnes, parmi lesquelles on compte 61,9 % d'actifs (49 % ayant un emploi et 12,9 % de chĂŽmeurs) et 38,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 215 emplois en 2018, contre 188 en 2013 et 166 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 97,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 36,3 %[I 10].

    Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    58 établissements[Note 13] sont implantés à Chamborigaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble58
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    915,5 %(7,9 %)
    Construction712,1 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2136,2 %(30 %)
    Activités immobiliÚres35,2 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    46,9 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    915,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services58,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 36,2 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (21 sur les 58 entreprises implantĂ©es Ă  Chamborigaud), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    L'entreprise ayant son siÚge social sur le territoire communal qui génÚre le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[45] :

    • Romalisa, commerce de dĂ©tail alimentaire sur Ă©ventaires et marchĂ©s (56 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1515104
    SAU[Note 15] (ha)2402804776

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 76 ha[48] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Le viaduc de Chamborigaud, qui se trouve en bordure du village, rĂ©alisĂ© par Charles Dombre assistĂ© de Joubert et Ruelle, pour la Compagnie de Chemins de fer "Lyon-MĂ©diterranĂ©e" (achevĂ© en 1867). La partie nord du viaduc est sur la commune de Chambon.
    • ChĂąteau de Crouzas
    • ChĂąteau de Tagnac
    • Pont de Rastel
    • Viaduc
      Viaduc
    • Viaduc
      Viaduc
    • ChĂąteau de Crouzas
      ChĂąteau de Crouzas
    • Pont de Rastel
      Pont de Rastel

    Édifices religieux

    L'Ă©glise

    Patrimoine culturel

    • BibliothĂšque Claudine Chabrol gĂ©rĂ©e par l'association La Chamborigaudoise.
    • Le musĂ©e de la Maison du Mineur[49].
    • Foyer rural Jean-Paul Dumas.

    Espaces protégés et gérés

    La limite ouest de Chamborigaud jouxte la zone cƓur du Parc national des CĂ©vennes[50], sans pour autant y ĂȘtre intĂ©grĂ©e.

    La commune fait partie de ces deux grands espaces protégés :

    Vallée du Luech à Chambon

    La ZNIEFF continentale de type 1 VallĂ©e du Luech Ă  Chambon concerne 884 ha sur Chambon, Chamborigaud et Peyremale. L'habitat trĂšs diversifiĂ© y est fait de zones humides, cultures, forĂȘts et zones rocheuses. L'habitat dĂ©terminant de la ZNIEFF dĂ©signe des terrains en friche et terrains vagues. Le faucon pĂšlerin, qui craint le dĂ©rangement dans ses zones de nidification, est particuliĂšrement visĂ© par la protection[53]. LĂ  de mĂȘme on retrouve la FougĂšre mĂąle d'ArdĂšche ou Dryopteris ardechensis[54].

    Montagne du BougĂšs

    La ZNIEFF continentale de type 2 de la Montagne du BougĂšs concerne 13 109 ha sur 16 communes[55].

    Hautes vallées de la CÚze et du Luech

    Chamborigaud est inclus dans les 13 080 ha de la Zone spĂ©ciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallĂ©es de la CĂšze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la RĂ©serve de biosphĂšre des CĂ©vennes[56]. Les types de couverts inclus dans cette zone sont composĂ©s de 40 % de forĂȘts de rĂ©sineux, 20 % de forĂȘts sempervirentes non rĂ©sineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forĂȘts caducifoliĂ©es, 5 % de rochers intĂ©rieurs et Ă©boulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mĂ©sophiles amĂ©liorĂ©es et 2 % de pelouses sĂšches. Une partie de ces habitats, notamment les prairies de fauche et les chĂątaigneraies, sont dĂ©pendantes de la maintenance des activitĂ©s humaines traditionnelles ; celles-ci cessant peu Ă  peu, ces milieux sont sujets Ă  la fermeture du milieu pour les prairies de fauche, et au dĂ©veloppement des maladies et la destructuration pour les chĂątaigneraies.

    Cinq espĂšces sĂ©dentaires rĂ©sidentes sont inscrites Ă  l’annexe II de la directive Habitats : le castor commun (Castor fiber), la loutre (Lutra lutra), le blageon (Telestes souffia), l'Ă©crevisse Ă  pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau mĂ©ridional (Barbus meridionalis). Le castor commun (Castor fiber) et la loutre (Lutra lutra) y prĂ©sentent des populations non isolĂ©es mais en marge de leur aire de rĂ©partition ; pour la loutre, ce site est le seul prĂ©sent en versant mĂ©diterranĂ©en et donc d'une importance capitale pour la colonisation des riviĂšres mĂ©diterranĂ©ennes.

    Randonnées

    La commune offre au pied du Mont LozÚre 90 km de circuits de randonnées pédestres, équestres ou en VTT. La communauté de communes des Hautes Cévennes a élaboré une pochette répertoriant les sentiers locaux. Le GR 700 La Régordane, de Génolhac à Ners passe sur la commune. Passant par Pont-de-Rastel, Chamborigaud et le col de Portes, il fait découvrir localement le bassin minier des Cévennes puis la garrigue des alentours d'AlÚs[57]. Le chemin de la Régordane est un chemin antique déjà utilisé par les celtes allant du pays nßmois à l'Auvergne ; plus tard il devint un chemin de pÚlerinage menant à Aigues-Mortes, principal port vers la Terre Sainte[58].

    Baignades

    Plusieurs coins de baignade aménagés se trouvent sur la CÚze. La base nautique du lac de Camboux est à seulement 10 km et offre également des baignades et des sports aquatiques[49].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Pierre Chabrol nĂ© Ă  Chamborigaud le 11 juin 1925, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  GĂ©nolhac le 01 dĂ©cembre 2001, Ă©crivain et conteur, a Ă©crit de nombreux romans sur son pays, les CĂ©vennes.
    • Alexis Galtier (1825-1902), marĂ©chal-ferrant chamborigaudois, grand-pĂšre de l’écrivain et poĂšte occitan Charles Galtier (1913–2004).
    • Emile Jourdan, homme politique (PCF), nĂ© Ă  Chamborigaud le 29 octobre 1914, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  NĂźmes le 30 aoĂ»t 1999. Maire de NĂźmes de 1965 Ă  1983, dĂ©putĂ© du Gard de 1973 Ă  1986.
    • Les frĂšres Jacquard, groupe de chanteurs fantaisistes et excellents musiciens, finalistes en 2018 de La France a un incroyable talent.

    HĂ©raldique

    Blason de Chamborigaud

    Les armes de Chamborigaud se blasonnent ainsi :

    D'or, à la croix losangée d'or et de gueules[37].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Pic de la Tourette : ne pas confondre avec le pic des Tourettes dans les Pyrénées.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Chamborigaud » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Chamborigaud » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chamborigaud » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Chamborigaud » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Chamborigaud - Géographie administrative et d'études - Zonages d'études », sur www.insee.fr (consulté le )
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chamborigaud », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    58. « PR2 - La Coste - Génolhac », sur www.ffrandonnee.fr (consulté le )
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