Sabran (Gard)
Sabran est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Sabran | |
Le chapelle Saint-Julien-de-Pistrin | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | NĂźmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Sylvie Nicolle 2020-2026 |
Code postal | 30200 |
Code commune | 30225 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
1 610 hab. (2020 ) |
Densité | 45 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 09âČ 07âł nord, 4° 32âČ 55âł est |
Altitude | Min. 39 m Max. 285 m |
Superficie | 35,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-CĂšze (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Bagnols-sur-CĂšze |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la CĂšze, le ruisseau de PĂ©pin, le ruisseau de Vionne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« la CĂšze et ses gorges ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Sabran est une commune rurale qui compte 1 610 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-CÚze. Ses habitants sont appelés les Sabranois ou Sabranoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Symphorien de Boussargues, classée en 1984, et l'ancienne église castrale Sainte-Agathe et les vestiges du chùteau, inscrits en 2016.
GĂ©ographie
Sur 3 564 hectares, site et paysage de 8 hameaux : Cadignac, Carmes, Charavel, Colombier, Combe, Donnat, MĂ©gier, Sabran, dont quatre dans la plaine, quatre sur le plateau et un village Ă©ponyme sur une Ă©minence qui domine tout le territoire (alt. 275 m).
La CĂšze coule d'ouest vers l'est dans une plaine alluvionnaire riche (lĆss et limons du quaternaire) bordĂ©e au sud de collines de tailles comprises entre 120 m et 240 m (formations calcaires du MĂ©sozoĂŻque). Des ruisseaux dĂ©valent vers la CĂšze.
La culture dominante est la vigne qui produit des vins AOC cĂŽtes-du-rhĂŽne et des vins de consommation courante sur 1 310 hectares. Quelques asperges et fruits sur 400 hectares.
La forĂȘt couvre 1 512 hectares, chĂȘnes verts et rĂ©sineux plantĂ©s par les Eaux et ForĂȘts le siĂšcle dernier, chĂątaigniers non entretenus. Cette vĂ©gĂ©tation joue un rĂŽle important dans le maintien et la protection des terres Ă©rodables dans une rĂ©gion qui connait de violents orages, la grĂȘle, de fortes chaleurs et le mistral.
Cette végétation abondante abrite des sangliers qui imposent des mesures de cohabitation avec la non-destruction des cultures.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[6]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,9 | 3 | 5,6 | 7,7 | 12 | 15,3 | 17,8 | 17,7 | 13,9 | 10,9 | 5,9 | 3,2 | 9,7 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,7 | 9,9 | 12,3 | 16,8 | 20,5 | 23,3 | 23,1 | 18,5 | 14,3 | 8,8 | 5,8 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,4 | 14,2 | 16,8 | 21,7 | 25,7 | 28,8 | 28,5 | 23 | 17,8 | 11,7 | 8,4 | 18 |
Record de froid (°C) date du record |
â6,8 04.01.1993 |
â5,6 13.02.1999 |
â6,6 01.03.05 |
0,3 14.04.1998 |
3,4 08.05.1997 |
8 01.06.06 |
9,3 11.07.1993 |
10,6 10.08.07 |
4,6 28.09.1993 |
1,1 30.10.08 |
â4,5 23.11.1988 |
â7,8 14.12.01 |
â7,8 2001 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 19.01.07 |
21,1 23.02.1990 |
26,2 18.03.1997 |
29,4 24.04.07 |
32 31.05.01 |
35,7 14.06.03 |
37,3 21.07.06 |
40,7 11.08.03 |
33,2 03.09.05 |
27,9 02.10.1997 |
19,3 01.11.1994 |
18,2 05.12.1988 |
40,7 2003 |
Précipitations (mm) | 66,8 | 34,9 | 37,1 | 71,6 | 68,3 | 43,6 | 33 | 47,4 | 118,3 | 125,1 | 87,3 | 51,6 | 785 |
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « la CĂšze et ses gorges »[8], d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations mĂ©diterranĂ©ennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espĂšces montagnardes[9].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[10] : la « vallée aval de la CÚze » (532 ha), couvrant 14 communes du département[11].
Urbanisme
Typologie
Sabran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [I 1] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-CÚze, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (53,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,3 %), cultures permanentes (43,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,2 %), terres arables (2,3 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sabran est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nuclĂ©aire, et Ă un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la CĂšze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1997, 1998, 2002 et 2014[17] - [15].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 876 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 876 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1983[15].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[21].
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de SĂ©nĂ©chas, un ouvrage de classe A[Note 7] dotĂ© d'un PPI. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[23].
La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© autour du site nuclĂ©aire de Marcoule, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, lors du dĂ©clenchement du signal dâalerte, les habitants concernĂ©s doivent se confiner (obstruer toutes les entrĂ©es dâair - portes, fenĂȘtres, aĂ©rations, cheminĂ©es -, arrĂȘter la ventilation), se mettre Ă lâĂ©coute de la radio, sâĂ©loigner des portes et fenĂȘtres, ne pas fumer, ne pas tĂ©lĂ©phoner, ne pas chercher Ă rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protĂ©gĂ©s), ne sortir quâen fin dâalerte ou sur ordre dâĂ©vacuation[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Sabran est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[25].
Histoire
Moyen Ăge
Les barons de Sabran, seigneurs mineurs, rendent hommage et reconnaissance aux Ă©vĂȘques d'UzĂšs seigneurs majeurs de toute la Sabranenque. Sabranet (1208), Rostang(1228), Pierre de Sabran (1262), Anne de Montcamp (1603), Joseph de Nicolay (1714) font reconnaissance Ă plein ou en partie et hommage quelquefois Ă genoux, mains jointes entre celles du PrĂ©lat.
ArrivĂ©s prĂšs de la vallĂ©e du RhĂŽne, au dĂ©but de 1382, les Tuchins campĂšrent dand les gorges de la CĂšze oĂč ils furent rejoints par des nobles dont RĂ©gis de Saint-Michel-d'Euzet, Ătienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et VerchĂšre de VĂ©nĂ©jan qui prirent leur tĂȘte. Ils sâemparĂšrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les chĂąteaux de Sabran, La Roque-sur-CĂšze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier chĂąteau se trouvait le trĂ©sor de ClĂ©ment VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du SĂ©nĂ©chal de Beaucaire, organisa la rĂ©pression. En , il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie dâarbelĂštiers dâAvignon. Ses troupes cantonnĂ©es Ă Bagnols-sur-CĂšze attaquĂšrent alors Cornillon. DirigĂ©es par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-PĂšre pour le PaĂŻs de Saint-Esprit, elles semĂšrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier rĂ©ussit Ă pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en fĂ©vrier 1383[26].
PĂ©riode moderne
Le Mandatement de Sabran est composĂ© de 7 ou 8 hameaux groupĂ©s en 3 paroisses Ă Sainte-Agathe de Sabran, Notre-Dame de Colombiers et Saint-Julien-du-Pistrin Ă Combe. Les 3 prĂȘtres ont soing de l'Ă©ducation des enfants autant qu'ils le peuvent dans une seule Ă©cole, une chambre d'Ă©cole supplĂ©mentaire sera ouverte plus tard.
Chaque annĂ©e, Ă la St-Martin, l'Ă©lection met en place le 1er Consul (Sabran et MĂ©gier), le 2e (Carmes et Donat), le 3e (Combe et Colombier). Les Consuls prĂȘtent serment devant le Viguier seigneurial, la main sur les Ăvangiles.
Le , Louis XIV nomme le baron Joseph de Nicolay, maire perpĂ©tuel de Sabran. Le soulĂšvement camisard, la coupe des bois communaux par les voleurs, le terrible hiver 1709 perturbent la vie communale, comme les tempĂȘtes de grĂȘle de 1726 et la peste qui dĂ©cime la population. Les Ă©glises de Carmes (St-Josepn 1778) et MĂ©gier (St-Castor 1782) sont construites.
En 1789, la population est de 333 feux soit 1 400 ùmes environ. Le cahier de doléances de la Révolution est rédigé en 22 articles signé de 33 notables et 3 députés remettent le cahier à Nßmes.
De nos jours, le solde migratoire est croissant, 840 habitants en 1954, 1 800 environ en 2004. L'agriculture est la principale activitĂ©, peu d'artisanat, pas de commerce, pas d'industrie. L'Ă©cole maternelle et primaire est Ă Combe (170 Ă©lĂšves). La vie associative intense concerne les loisirs, le sport, la musique et la culture. Deux Ă©glises sont construites Ă Donat (St-Donat 1901) et Ă Combe (1895 SacrĂ©-CĆur de JĂ©sus), cette derniĂšre offerte Ă la communautĂ© Ă titre personnel par Marie-ThĂ©rĂšse Constant au dĂ©but des annĂ©es 1960. Sabran, grande "banlieue" de Bagnols-sur-CĂšze est intĂ©grĂ©e dans la CommunautĂ© de communes RhĂŽne CĂšze Languedoc.
HĂ©raldique
Blason | De vair au chef losangé d'or et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[29].
En 2020, la commune comptait 1 610 habitants[Note 8], en diminution de 7,42 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 709 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 1 634 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 640 âŹ[I 4] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,6 % | 8,5 % | 7,1 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 022 personnes, parmi lesquelles on compte 73,2 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 7,1 % de chÎmeurs) et 26,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-CÚze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 193 emplois en 2018, contre 237 en 2013 et 202 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 692, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 10].
Sur ces 692 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
90 établissements[Note 11] sont implantés à Sabran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 90 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 16 | 17,8 % | (7,9 %) |
Construction | 16 | 17,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 22 | 24,4 % | (30 %) |
Information et communication | 3 | 3,3 % | (2,2 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 2 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 7 | 7,8 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 8,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 11 | 12,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 5,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 90 entreprises implantées à Sabran), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :
- Mnid, conseil en relations publiques et communication (292 kâŹ)
- EURL Ludovic Blanc, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (158 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 71 en 2000 puis Ă 59 en 2010[35] et enfin Ă 56 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[36] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ© de 1 418 ha en 1988 Ă 1 468 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 16 Ă 26 ha[35].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les Monuments historiques caractĂ©risent Sabran. La « chapelle des Templiers » est classĂ©e Ă l'inventaire des Monuments historiques (domaine de Boussargues) et le village de Sabran est inscrit Ă l'inventaire des Sites pittoresques du Gard. Les ruines du chĂąteau et la Madone sont du domaine privĂ©. La chapelle Saint-Julien-de-Pistrin (XIIe siĂšcle) vient d'ĂȘtre restaurĂ©e. La commune compte six Ă©glises, cinq cimetiĂšres et cinq chĂąteaux d'eau dans ses huit hameaux de Cadignac, Carmes, Charavel, Colombier, Combe, Donnat, MĂ©gier et Sabran. L'Ă©glise de Combe, datant du XIXe, a Ă©tĂ© offerte par Marie-ThĂ©rĂšse Constant qui l'avait acquise de Florentin Collain ancien maire.
Autres données de l'habitat dispersé : 5 cimetiÚres, 5 chùteaux d'eau.
- Ruines du chùteau de Sabran du XIe siÚcle. Les vestiges du chùteau ont été inscrits au titre des monuments historiques en 2016[37].
Ăglises et chapelles des XIe et XIIe siĂšcles
- Ăglise du SacrĂ©-CĆur-de-JĂ©sus de Combe.
- Ăglise Notre-Dame de Colombier.
- Ăglise Saint-Castor de MĂ©gier.
- Ăglise Saint-Donat de Donnat.
- Ăglise Saint-Joseph de Carme.
- Ancienne église castrale Sainte-Agathe. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2016[37].
- Chapelle Saint-Symphorien de Boussargues.
- Chapelle Saint-Julien-de-Pistrin.
- Commanderie des Templiers de Boussargues (propriété privée)
Personnalités liées à la commune
- ElzĂ©ar de Sabran et Delphine de Sabran, Ă©poux et saints de l'Ăglise catholique.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[7].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[22].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
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- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sabran » (consulté le ).
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Autres sources
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- « Ancienne église castrale Sainte-Agathe et vestiges du chùteau de Sabran », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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