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Sabran (Gard)

Sabran est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Sabran
Sabran (Gard)
Le chapelle Saint-Julien-de-Pistrin
Blason de Sabran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement NĂźmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Sylvie Nicolle
2020-2026
Code postal 30200
Code commune 30225
DĂ©mographie
Population
municipale
1 610 hab. (2020 en diminution de 7,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 45 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 09â€Č 07″ nord, 4° 32â€Č 55″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 285 m
Superficie 35,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bagnols-sur-CĂšze
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bagnols-sur-CĂšze
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Sabran
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Sabran
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Sabran

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la CĂšze, le ruisseau de PĂ©pin, le ruisseau de Vionne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« la CĂšze et ses gorges ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Sabran est une commune rurale qui compte 1 610 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-CĂšze. Ses habitants sont appelĂ©s les Sabranois ou Sabranoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Symphorien de Boussargues, classĂ©e en 1984, et l'ancienne Ă©glise castrale Sainte-Agathe et les vestiges du chĂąteau, inscrits en 2016.

    GĂ©ographie

    Sur 3 564 hectares, site et paysage de 8 hameaux : Cadignac, Carmes, Charavel, Colombier, Combe, Donnat, MĂ©gier, Sabran, dont quatre dans la plaine, quatre sur le plateau et un village Ă©ponyme sur une Ă©minence qui domine tout le territoire (alt. 275 m).

    La CĂšze coule d'ouest vers l'est dans une plaine alluvionnaire riche (lƓss et limons du quaternaire) bordĂ©e au sud de collines de tailles comprises entre 120 m et 240 m (formations calcaires du MĂ©sozoĂŻque). Des ruisseaux dĂ©valent vers la CĂšze.

    La culture dominante est la vigne qui produit des vins AOC cĂŽtes-du-rhĂŽne et des vins de consommation courante sur 1 310 hectares. Quelques asperges et fruits sur 400 hectares.
    La forĂȘt couvre 1 512 hectares, chĂȘnes verts et rĂ©sineux plantĂ©s par les Eaux et ForĂȘts le siĂšcle dernier, chĂątaigniers non entretenus. Cette vĂ©gĂ©tation joue un rĂŽle important dans le maintien et la protection des terres Ă©rodables dans une rĂ©gion qui connait de violents orages, la grĂȘle, de fortes chaleurs et le mistral.

    Cette végétation abondante abrite des sangliers qui imposent des mesures de cohabitation avec la non-destruction des cultures.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 812 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[6]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records SABRAN (30) - alt : 204 m 44° 08â€Č 00″ N, 4° 34â€Č 00″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2008 - Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2008
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,9 3 5,6 7,7 12 15,3 17,8 17,7 13,9 10,9 5,9 3,2 9,7
    Température moyenne (°C) 5,8 6,7 9,9 12,3 16,8 20,5 23,3 23,1 18,5 14,3 8,8 5,8 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,4 14,2 16,8 21,7 25,7 28,8 28,5 23 17,8 11,7 8,4 18
    Record de froid (°C)
    date du record
    −6,8
    04.01.1993
    −5,6
    13.02.1999
    −6,6
    01.03.05
    0,3
    14.04.1998
    3,4
    08.05.1997
    8
    01.06.06
    9,3
    11.07.1993
    10,6
    10.08.07
    4,6
    28.09.1993
    1,1
    30.10.08
    −4,5
    23.11.1988
    −7,8
    14.12.01
    −7,8
    2001
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    19.01.07
    21,1
    23.02.1990
    26,2
    18.03.1997
    29,4
    24.04.07
    32
    31.05.01
    35,7
    14.06.03
    37,3
    21.07.06
    40,7
    11.08.03
    33,2
    03.09.05
    27,9
    02.10.1997
    19,3
    01.11.1994
    18,2
    05.12.1988
    40,7
    2003
    Précipitations (mm) 66,8 34,9 37,1 71,6 68,3 43,6 33 47,4 118,3 125,1 87,3 51,6 785
    Source : « Fiche 30225002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « la CĂšze et ses gorges »[8], d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations mĂ©diterranĂ©ennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espĂšces montagnardes[9].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[10] : la « vallĂ©e aval de la CĂšze » (532 ha), couvrant 14 communes du dĂ©partement[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Sabran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [I 1] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-CĂšze, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (53,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,3 %), cultures permanentes (43,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,2 %), terres arables (2,3 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sabran est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nuclĂ©aire, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la CĂšze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1997, 1998, 2002 et 2014[17] - [15].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sabran.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 876 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 876 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[20].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1983[15].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[21].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de SĂ©nĂ©chas, un ouvrage de classe A[Note 7] dotĂ© d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[23].

    La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© autour du site nuclĂ©aire de Marcoule, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, lors du dĂ©clenchement du signal d’alerte, les habitants concernĂ©s doivent se confiner (obstruer toutes les entrĂ©es d’air - portes, fenĂȘtres, aĂ©rations, cheminĂ©es -, arrĂȘter la ventilation), se mettre Ă  l’écoute de la radio, s’éloigner des portes et fenĂȘtres, ne pas fumer, ne pas tĂ©lĂ©phoner, ne pas chercher Ă  rejoindre les membres de sa famille (ils sont eux aussi protĂ©gĂ©s), ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation[24].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Sabran est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[25].

    Histoire

    Moyen Âge

    Les barons de Sabran, seigneurs mineurs, rendent hommage et reconnaissance aux Ă©vĂȘques d'UzĂšs seigneurs majeurs de toute la Sabranenque. Sabranet (1208), Rostang(1228), Pierre de Sabran (1262), Anne de Montcamp (1603), Joseph de Nicolay (1714) font reconnaissance Ă  plein ou en partie et hommage quelquefois Ă  genoux, mains jointes entre celles du PrĂ©lat.

    ArrivĂ©s prĂšs de la vallĂ©e du RhĂŽne, au dĂ©but de 1382, les Tuchins campĂšrent dand les gorges de la CĂšze oĂč ils furent rejoints par des nobles dont RĂ©gis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et VerchĂšre de VĂ©nĂ©jan qui prirent leur tĂȘte. Ils s’emparĂšrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les chĂąteaux de Sabran, La Roque-sur-CĂšze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier chĂąteau se trouvait le trĂ©sor de ClĂ©ment VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du SĂ©nĂ©chal de Beaucaire, organisa la rĂ©pression. En , il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbelĂštiers d’Avignon. Ses troupes cantonnĂ©es Ă  Bagnols-sur-CĂšze attaquĂšrent alors Cornillon. DirigĂ©es par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-PĂšre pour le PaĂŻs de Saint-Esprit, elles semĂšrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier rĂ©ussit Ă  pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en fĂ©vrier 1383[26].

    PĂ©riode moderne

    Le Mandatement de Sabran est composĂ© de 7 ou 8 hameaux groupĂ©s en 3 paroisses Ă  Sainte-Agathe de Sabran, Notre-Dame de Colombiers et Saint-Julien-du-Pistrin Ă  Combe. Les 3 prĂȘtres ont soing de l'Ă©ducation des enfants autant qu'ils le peuvent dans une seule Ă©cole, une chambre d'Ă©cole supplĂ©mentaire sera ouverte plus tard.

    Chaque annĂ©e, Ă  la St-Martin, l'Ă©lection met en place le 1er Consul (Sabran et MĂ©gier), le 2e (Carmes et Donat), le 3e (Combe et Colombier). Les Consuls prĂȘtent serment devant le Viguier seigneurial, la main sur les Évangiles.

    Le , Louis XIV nomme le baron Joseph de Nicolay, maire perpĂ©tuel de Sabran. Le soulĂšvement camisard, la coupe des bois communaux par les voleurs, le terrible hiver 1709 perturbent la vie communale, comme les tempĂȘtes de grĂȘle de 1726 et la peste qui dĂ©cime la population. Les Ă©glises de Carmes (St-Josepn 1778) et MĂ©gier (St-Castor 1782) sont construites.

    En 1789, la population est de 333 feux soit 1 400 Ăąmes environ. Le cahier de dolĂ©ances de la RĂ©volution est rĂ©digĂ© en 22 articles signĂ© de 33 notables et 3 dĂ©putĂ©s remettent le cahier Ă  NĂźmes.

    De nos jours, le solde migratoire est croissant, 840 habitants en 1954, 1 800 environ en 2004. L'agriculture est la principale activitĂ©, peu d'artisanat, pas de commerce, pas d'industrie. L'Ă©cole maternelle et primaire est Ă  Combe (170 Ă©lĂšves). La vie associative intense concerne les loisirs, le sport, la musique et la culture. Deux Ă©glises sont construites Ă  Donat (St-Donat 1901) et Ă  Combe (1895 SacrĂ©-CƓur de JĂ©sus), cette derniĂšre offerte Ă  la communautĂ© Ă  titre personnel par Marie-ThĂ©rĂšse Constant au dĂ©but des annĂ©es 1960. Sabran, grande "banlieue" de Bagnols-sur-CĂšze est intĂ©grĂ©e dans la CommunautĂ© de communes RhĂŽne CĂšze Languedoc.

    HĂ©raldique

    Blason de Sabran Blason
    De vair au chef losangé d'or et de sinople.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 1995 Henri Michel
    mai 1995 mars 2001 Charles de Taxis du Poët
    mars 2001 octobre 2013
    (décédé[27])
    Jean-Marc Jorda DVD puis UMP
    octobre 2013 En cours Sylvie Nicolle DVD
    puis DVG
    Fonctionnaire
    Intérim, puis réélue aux municipales de 2014.
    ConseillÚre départementale

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[29].

    En 2020, la commune comptait 1 610 habitants[Note 8], en diminution de 7,42 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1281 2091 2881 5141 6241 6521 5751 6061 624
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6441 6701 5351 4311 3381 2061 1561 2121 183
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0831 086971921946910833798840
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8911 0061 1081 2431 4371 6831 6971 6881 764
    2015 2020 - - - - - - -
    1 7001 610-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 709 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 1 634 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 640 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,6 %8,5 %7,1 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 022 personnes, parmi lesquelles on compte 73,2 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 7,1 % de chĂŽmeurs) et 26,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-CĂšze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 193 emplois en 2018, contre 237 en 2013 et 202 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 692, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 10].

    Sur ces 692 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    90 établissements[Note 11] sont implantés à Sabran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble90100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1617,8 %(7,9 %)
    Construction1617,8 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2224,4 %(30 %)
    Information et communication33,3 %(2,2 %)
    Activités financiÚres et d'assurance22,2 %(3 %)
    Activités immobiliÚres77,8 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    88,9 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1112,2 %(13,5 %)
    Autres activités de services55,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 24,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (22 sur les 90 entreprises implantĂ©es Ă  Sabran), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

    • Mnid, conseil en relations publiques et communication (292 k€)
    • EURL Ludovic Blanc, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (158 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations91715956
    SAU[Note 14] (ha)1 4181 3981 4141 468

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  71 en 2000 puis Ă  59 en 2010[35] et enfin Ă  56 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[36] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ© de 1 418 ha en 1988 Ă  1 468 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 16 Ă  26 ha[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les Monuments historiques caractĂ©risent Sabran. La « chapelle des Templiers Â» est classĂ©e Ă  l'inventaire des Monuments historiques (domaine de Boussargues) et le village de Sabran est inscrit Ă  l'inventaire des Sites pittoresques du Gard. Les ruines du chĂąteau et la Madone sont du domaine privĂ©. La chapelle Saint-Julien-de-Pistrin (XIIe siĂšcle) vient d'ĂȘtre restaurĂ©e. La commune compte six Ă©glises, cinq cimetiĂšres et cinq chĂąteaux d'eau dans ses huit hameaux de Cadignac, Carmes, Charavel, Colombier, Combe, Donnat, MĂ©gier et Sabran. L'Ă©glise de Combe, datant du XIXe, a Ă©tĂ© offerte par Marie-ThĂ©rĂšse Constant qui l'avait acquise de Florentin Collain ancien maire.

    Autres données de l'habitat dispersé : 5 cimetiÚres, 5 chùteaux d'eau.

    • Ruines du chĂąteau de Sabran du XIe siĂšcle. Les vestiges du chĂąteau ont Ă©tĂ© inscrits au titre des monuments historiques en 2016[37].

    Églises et chapelles des XIe et XIIe siùcles

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[7].
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[22].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sabran » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sabran » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sabran » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sabran » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Fiche du Poste 30225002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sabran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « site Natura 2000 FR9101399 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    10. « Liste des ZNIEFF de la commune de Sabran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF la « vallée aval de la CÚze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    15. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Sabran », sur Géorisques (consulté le )
    16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    17. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sabran », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    22. Article R214-112 du code de l’environnement
    23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
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    27. Article Midi Libre du 12 octobre 2013, décÚs du Maire de Sabran
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. « Entreprises à Sabran », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    33. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    37. « Ancienne église castrale Sainte-Agathe et vestiges du chùteau de Sabran », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Liens externes

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