Cornillon
Cornillon est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Cornillon | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Gilles Delalieu 2020-2026 |
Code postal | 30630 |
Code commune | 30096 |
Démographie | |
Population municipale |
935 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 13′ 33″ nord, 4° 29′ 15″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 360 m |
Superficie | 15,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cornillon.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le ruisseau de Rodières et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « forêt de Valbonne », « la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cornillon est une commune rurale qui compte 935 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Cornillonois ou Cornillonoises.
Perché sur un piton rocheux, le village médiéval, avec son château, ses ruelles et ses passages voûtés, est inscrit à l'inventaire des sites protégés.
Géographie
Hydrographie et relief
Le vieux village de Cornillon se situe sur un piton rocheux, à 156 mètres d'altitude. La place du Barry surplombe une très grande partie de la vallée de la Cèze.
- Le village médiéval, perché à 156m
- Panorama depuis la table d'oriantation
- Depuis le rempart
- Vue depuis le rempart
La commune, avec ses hameaux, s'étage depuis 58 m à 360 m d'altitude.
Les principaux cours d'eau qui traversent la commune sont La Cèze (rivière) en contrebas, le ruisseau de la Grande Combe et le ruisseau de Barbaquière[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclus », sur la commune de Montclus, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 917,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[15] :
- « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[16] ;
- la « forêt de Valbonne », d'une superficie de 5 052 ha, un milieu boisé avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidées, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une végétation très diversifiée[17] ;
et un au titre de la directive oiseaux[15] :
- les « garrigues de Lussan », d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : la « rivière de la Cèze en amont de la Roque-sur-Cèze » (96 ha), couvrant 5 communes du département[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] :
- le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du département[21] ;
- la « vallée aval de la Cèze » (532 ha), couvrant 14 communes du département[22].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cornillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [23] - [I 1] - [24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), cultures permanentes (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (1,8 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le territoire de la commune se compose du village et de plusieurs hameaux.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
- Cazerneau
- Ivagnas
- La Vérune
- Privat
- Roman
- Saint-Gély
- Talazargues
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cornillon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1994, 1997, 1998 et 2002[28] - [26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 485 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 485 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[26].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cornillon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[34].
Toponymie
Occitan Cournihoun, Cournilhou, du roman Cornilhon, du bas latin Cornillo, Cornilio[35]. Ce toponyme semble associé à des sites perchés sur des promontoires rocheux («cornes»), comme les villages de Corneilhan, Cornillon-Confoux et La Baume Cornillane, et peut aussi être rapproché de la corneille, comme dans le nom Cornelius ou de la famille Cornilhan.
Histoire
Moyen Âge
L'histoire de Cornillon est liée à celle de son château dont les origines remontent au XIIIe siècle. Les ruines du château et les maisons anciennes qui constituent le village témoignent encore de cette histoire riche. Au cours du XIVe siècle, une famille originaire du Limousin, devint propriétaire du château. Les Roger de Beaufort, déjà fieffés à Rosiers-d'Égletons dans la vicomté de Ventadour, grâce à la munificence de la papauté d'Avignon imposèrent leurs armoiries d’argent à une bande d’azur accolée de six roses de gueules en ourlé sur Cornillon et la vallée de la Cèze[36]. Avec l'aide financière de son frère, le pape Clément VI, Guillaume II Roger, comte de Beaufort acheta entre 1342 et 1352, les seigneuries de Cornillon, Vénéjan, de Portes et la Baronnie d’Anduze. La chapelle de Cornillon, dédiée à Saint-Martial de Limoges, fut transformée en une véritable salle au trésor pour abriter les richesses de Clément VI. On y trouvait une partie de sa vaisselle, dont soixante-six pièces en argent doré et deux-cent quarante et une pièces en argent blanc. S’y ajoutaient, selon l'inventaire publié par Jean-Pierre Papon, « des crucifix ornés de perles et pierres précieuses, des croix pectorales en or et en argent, des dizaines d’anneaux épiscopaux et pontificaux, deux reliquaires en argent doré dont l'un contient un morceau de la croix de Saint-André et l'autre des ossements de Saint-Thomas ». Il y avait aussi des patènes en or, des burettes en argent, des bagues et anneaux ornés de rubis, de saphirs et de pierres précieuses, des gemmes et des perles, des vêtements sacerdotaux, des vases sacrés, et surtout « une horloge ornée de pour pulser les heures » ainsi qu'une somme équivalent en argent à 139 970 livres[36].
Guillaume II testa le en son château de Cornillon, en faveur de son dernier fils Raymond de Beaufort, en lui donnant la moitié de la vicomté de Valernes, la seigneurie de Saint-Rémy-de-Provence, les châteaux de Marguerittes et de Cornillon en y ajoutant les mas de Saint-Mabille et de Vérune, propriétés viticoles sises sur ce dernier fief[36]. Une telle richesse ne pouvait qu'attirer les convoitises. Au début de 1382, les Tuchins, paysans pauvres et armés venus de la Haute Auvergne, descendirent vers la vallée du Rhône. Ils s'emparèrent, entre autres, du château de Cornillon et de son trésor. Guillaume III Roger de Beaufort, Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. Il commença par semer la terreur avant de pacifier le pays en expulsant les chefs tuchins. La paix fut signée en février 1383[36]. Raymond, le dernier demi-frère de Guillaume III, vicomte de Valernes et seigneur de Cornillon décéda en 1420. Sans enfant, il lègue une partie de ses fiefs aux fils d'un autre demi-frère, Marquès/Marquis Roger de Beaufort, marquis de Canilhac, un des fils cadets de Guillaume III. C’est à son cadet Louis de Canilhac que fut attribué Cornillon. La pierre tombale de Raymond de Beaufort où l’on voit gravée son effigie en pied, se trouve à Avignon, au musée du Petit Palais. Elle provient de l’église Saint-Martial d’Avignon où il avait été inhumé[36].
Il ne subsiste aujourd'hui du château médiéval que la partie basse du donjon, une partie des remparts ainsi qu'une tour carrée. Près du lavoir et des vestiges de l'ancienne église, sont entreposés des sarcophages médiévaux[37].
Époque moderne
Au XVIe siècle, Cornillon subit les guerres de religion et son église est détruite[37]. Il n'en subsiste qu'un pan de mur.
Au XVIIe siècle, le duc Henri II de Montmorency, gouverneur du Languedoc, est propriétaire du château. Ayant intrigué avec Gaston d'Orléans contre Richelieu, il est décapité à Toulouse en 1632 et ses biens doivent être détruits : son château de Cornillon est alors démantelé. Les murs qui subsistent de cette époque, ajourés de grandes fenêtres, dominent la vallée.
Le Château est depuis 1679, la propriété de la famille de Sibert[37].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2020, la commune comptait 935 habitants[Note 10], en augmentation de 0,75 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
De nombreux artistes (peintres, sculpteurs, potiers, etc.), regroupés en association, sont installés dans le village et proposent des visites de leurs ateliers et des évènements durant l'été[42].
Créé en 2013, le festival annuel de théâtre «Cornillon se la joue au château» est organisé la première semaine d'août dans la cour du château aménagée en théâtre de plein air[43].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 362 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 826 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 460 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,8 % | 8,4 % | 10,9 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 545 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 317 emplois en 2018, contre 281 en 2013 et 242 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 348, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 10].
Sur ces 348 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 133 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
86 établissements[Note 13] sont implantés à Cornillon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 86 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 4,7 % | (7,9 %) |
Construction | 16 | 18,6 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 20 | 23,3 % | (30 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 10 | 11,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 10,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 17 | 19,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 86 entreprises implantées à Cornillon), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :
- 2Ebalm, fabrication de machines agricoles et forestières (718 k€)
- Les Libellules, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (150 k€)
- Domaine Du Boissie, culture et élevage associés (94 k€)
- Aviloc, location de logements (92 k€)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 44 en 2000 puis à 31 en 2010[47] et enfin à 21 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[48] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 569 ha en 1988 à 570 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 27 ha[47].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Le château appartient à la famille Sibert depuis plus de trois siècles. Il a été transformé en théâtre mais il reste quand même accessible aux touristes.
- Maisons construites sur le rempart, ruelles et passages voûtés
- Dans la ruelle dite «de la gargouille», on peut admirer cette fameuse gargouille qui est toujours là depuis des siècles[49].
- Le lavoir communal
- Ruelle
- Entrée du château de Cornillon
- Cour du château
- Maison sur le rempart
- Lavoir, restauré en 2014
Édifices religieux
- Ruine de l'ancienne église brûlée par les protestants lors des guerres de religion (il n'en subsiste qu'un mur) et sarcophages médiévaux[49].
- Église Saint-Pierre de Cornillon.
- Chapelle Saint-Sauveur de Saint-Gély.
- Eglise Saint-Gilles de Saint-Gély.
- Église Saint-Pierre, construite contre le château
- L'église Saint-Gilles de Saint-Gély
Patrimoine culturel
- Cour du château restaurée et aménagée en lieu de spectacle[50].
- Lavoir du XIXe siècle, restauré en 2014
- Capitelles, notamment au hameau de Saint-Gély
- La cour du château
- Le lavoir
- Capitelle à Saint-Gély
Personnalités liées à la commune
- Guillaume II Roger, frère du pape Clément VI et père du pape Grégoire XI, mort en son château de Cornillon en février 1380.
Héraldique
Blason | De gueules à la fasce losangée d'argent et de gueules[51]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Le site Officiel de tourisme de la Communauté d'Agglomération du Gard rhodanien », sur www.tourisme-gard-rhodanien.com (consulté le )
- « Cornillon sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Cornillon », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[32].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cornillon » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cornillon » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cornillon » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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