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Saint-André-de-Roquepertuis

Saint-André-de-Roquepertuis (Sent Andrieu de Ròcapertús, en cévenol ; prononciation API : sẽnt ãndrieu de rɔkɔpertus ; transcription mistralienne : Sent Andriéu de Roco-pertus) est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-André-de-Roquepertuis
Saint-André-de-Roquepertuis
Mairie.
Blason de Saint-André-de-Roquepertuis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Fabienne Michel
2020-2026
Code postal 30630
Code commune 30230
Démographie
Population
municipale
590 hab. (2020 en diminution de 2,64 % par rapport à 2014)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 29″ nord, 4° 27′ 24″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 309 m
Superficie 12,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bagnols-sur-Cèze
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Saint-Esprit
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Roquepertuis
Liens
Site web saintandrederoquepertuis.fr/

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « forêt de Valbonne », « la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-André-de-Roquepertuis est une commune rurale qui compte 590 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Saint-Andrépertusois ou Saint-Andrépertusoises.

    Toponymie

    Le premier terme, Saint-André, fait référence à l'église de la commune, qui est dédiée à cet apôtre de Jésus-Christ[1].

    Le second terme, Roquepertuis, est formé de deux substantifs cévenols : ròca (roc, rocher) et de pertús (pertuis, défilé, gorge)[2]. Il peut se comprendre comme « le rocher du défilé, des gorges ». Ce rocher peut être identifié au Roc de l'Aiguille qui surplombe la sortie des gorges de la Cèze, sur la rive gauche de cet affluent du Rhône et qui se situe à la limite entre les communes de Saint-André-de-Roquepertuis et de Montclus[3].

    Pour certains auteurs, Roquepertuis signifie la Roche percée[4]. Alors la forme occitane aurait été Ròcapertusa. Par ailleurs, il n'y a pas de rocher percé sur le territoire de la commune ou dans les communes limitrophes.

    Géographie

    Situation

    La Cèze.

    La commune de Saint-André-de-Roquepertuis est localisée dans le nord-est du département du Gard. Elle est en bordure de la région Languedoc-Roussillon, à proximité des départements de l'Ardèche, du Vaucluse et de la Drôme. Elle fait partie de la basse vallée de la Cèze, qui la traverse en faisant un large coude et sert de limite avec la commune de Goudargues. Historiquement, Saint-André-de-Roquepertuis a toujours fait partie du Languedoc.

    Saint-André est sur l'axe routier qui relie Bagnols-sur-Cèze, la vallée du Rhône et Barjac et au-delà les Cévennes, par la route départementale D980. La commune est distante de 20 km de Bagnols-sur-Cèze, de 15 km de Barjac. Les Gorges de l'Ardèche sont à 20 kilomètres de la commune, Nîmes à 70 km, Uzès à 40 km et Alès à 50 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 904 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclus », sur la commune de Montclus, mise en service en 1978[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 917,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[16].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[18] :

    • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[19] ;
    • la « forêt de Valbonne », d'une superficie de 5 052 ha, un milieu boisé avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidées, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une végétation très diversifiée[20] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[18] :

    • les « garrigues de Lussan », d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : la « combe de Frigoulet » (337 ha), couvrant 2 communes du département[23] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] :

    • les « gorges de la Cèze » (2 609 ha), couvrant 7 communes du département[24] ;
    • le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du département[25] ;
    • le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[26];
    • la « vallée aval de la Cèze » (532 ha), couvrant 14 communes du département[27].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-André-de-Roquepertuis.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-de-Roquepertuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [28] - [I 1] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), cultures permanentes (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (2,7 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-André-de-Roquepertuis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1991, 1994, 1995, 1998, 2002, 2006 et 2018[33] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Roquepertuis.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 353 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 261 sont en en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].

    Histoire

    Antiquité

    La première occupation humaine avérée dans la commune date sans doute du IVe ou du IIIe siècle av. J.-C.. Dans le quartier des Costes, on a trouvé les restes d'un oppidum, baptisé « des Combèzes » par F. Mazauric[38]. Ce sont sans doute des Volques Arécomiques qui occupaient ce site. Cet oppidum faisait partie d'une série de cinq établissements qui contrôlait la vallée de la Cèze et la route vers les Cévennes.

    En contrebas de l'oppidum, ont été découvertes des céramiques celtiques et gallo-romaines, ainsi que des sépultures à tuiles. À l'entrée des gorges de la Cèze, des tessons peints et des fragments d'amphores massaliotes ont été trouvés.

    Moyen Âge

    Église.

    Au VIIIe siècle, une communauté rurale s'était constituée autour d'une chapelle. Il faut attendre le XIe siècle, vers 1025, pour que la chapelle rurale soit remplacée par l'église romane actuelle, dite église-forteresse, construite à l'initiative des bénédictins de Goudargues, car la communauté vivant sur le territoire de la commune est devenue plus importante[39]. Cet édifice est dédié à l'apôtre saint André.

    La première mention de la commune date de 1121, sous le nom de Sanctus-Andrea trans Rocam[40], Saint-André au-delà du Roc. La paroisse dépendait au religieux du diocèse d'Uzès, doyenné de Cornillon et au temporel du diocèse civil d'Uzès, l'un des vingt-trois diocèces du Languedoc.

    Au XIVe siècle, le village est peu touché par la révolte des Tuchins, qui sévit entre Pont-Saint-Esprit, Baron et Montclus, à partir du printemps 1382. Le soulèvement est écrasé en 1384.

    Époque moderne

    Au XVIe siècle, la Réforme protestante se répand dans la région, on compte alors environ 10 % de réformés dans le village. Mais au siècle suivant, l'autorité royale convertit de force les protestants de la région[41].

    Au XVIIIe siècle, Saint-André faisait partie du marquisat de Montclus, propriété de la famille des Vogüé.

    Époque contemporaine

    Vue générale.

    Peu d'événements sont à noter durant la Révolution française ou sous le Premier Empire. Le village est peu touché par les trois rassemblements des fédérés du camp de Jalès, en Vivarais, de 1790 à 1792.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Roquepertuis[42].
    À la fin du XIXe siècle, la culture de la vigne prend son expansion sur les terroirs de la commune.

    Saint-André a payé un lourd tribut à la Première Guerre mondiale : trente-trois jeunes Saint-Andréens sont morts pour le pays, ce qui a eu pour conséquence que beaucoup de terres ont été laissées à l'abandon. En 1940, lors de la Débâcle, les habitants de Saint-André ont accueilli des réfugiés belges qui fuyaient l'avance des troupes nazies.
    En 1944, Louis Riffard, boulanger du village, a été arrêté par les nazis torturé et exécuté à Pont-Saint-Esprit, car il ravitaillait le maquis « Bir-Hakeim » sur le plateau de Méjannes-le-Clap.

    La commune de Saint-André-de-Roquepertuis a inauguré en 2010 l'Espace Louis-Riffard.

    Héraldique

    Blason de Saint-André-de-Roquepertuis Blason
    Tranché : au premier de sinople à la grappe de raisin de gueules feuillée du champ, au second de sinople au pont de trois arches d'argent sur des ondes d'azur mouvant de la pointe, sommé d'un village d'or surmonté d'un soleil naissant du même ; à la bande losangée d'or et de gueules d'une tire brochant sur la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1794 Jacques-André Fournié
    1794 1800 François Charousset
    1801 1801 Jean Bousquet
    1801 1807 François Charousset
    1808 1822 Joseph Clap
    1823 1830 Pierre Raoux
    1830 1844 Joseph Gérus
    1845 1845 Pierre Baume
    1846 1848 Joseph C. Gérus
    1848 1855 Pierre Baume
    1855 1870 Joseph C. Gérus
    1870 1871 François Sorbier
    1871 1878 Joseph Clap
    1878 1881 Louis Vignal
    1881 1892 Auguste Gérus
    1892 1894 Vincnet Clap
    1894 1900 Auguste Gérus
    1900 1904 Léopold Clap
    1904 1912 Laurent Riffard
    1912 1919 Henri Lacroix
    1919 1944 Urbain Roussière
    1944 1945 Jules Riffard Président
    1944 1947 Jules Riffard
    1947 1965 Béatrix Monier
    1965 1995 Pierre Balmet
    1995 1997 Jacques Osternaud
    1997 1999 M. Nanet
    1999 2001 Francis Fasolo
    mars 2001 mars 2008 Jean-Marc Santoni
    mars 2008 2020 Michel Coullomb DVG Retraité Fonction publique
    2020 En cours Fabienne Michel
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

    En 2020, la commune comptait 590 habitants[Note 10], en diminution de 2,64 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    624623692758827836853818824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    830825796694660653656653587
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    571528514405390401374305306
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    279291288273361397495523594
    2018 2020 - - - - - - -
    585590-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 255 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 559 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 480 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]10 %10,5 %12 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 334 personnes, parmi lesquelles on compte 74,9 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 25,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 54 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 215, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 10].

    Sur ces 215 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    55 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-André-de-Roquepertuis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble55
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    23,6 %(7,9 %)
    Construction1425,5 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2138,2 %(30 %)
    Information et communication35,5 %(2,2 %)
    Activités immobilières35,5 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    814,5 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    23,6 %(13,5 %)
    Autres activités de services23,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 55 entreprises implantées à Saint-André-de-Roquepertuis), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

    • Luxury Consult, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (40 k€)
    • Ag2A, analyses, essais et inspections techniques (30 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations16
    SAU[Note 16] (ha)141

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[49] et enfin à 16 en 2020[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-André.
    • La Madone.
    • Le lavoir du Valat.
    • Le pont de Saint-André.

    Personnalités liées à la commune

    • Lucie Clap, née en 1887 à Saint-André et morte en 1931, dans son village natal. Poétesse qui se rattache au mouvement des félibres et écrivait en graphie mistralienne. Elle a laissé des pièces de théâtre et surtout des poèmes en langue cévenole, comme « Moun vilage » et en langue provençale, comme « A l'entour de la Tour Magno ». Lucie Clap chante son pays, ses légendes, ses habitants, leur labeur.
    • André Rieu, musicien néerlandais et francophone, dont la famille huguenote, victime de la Révocation de l'édit de Nantes, a fui aux Pays-Bas.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-André-de-Roquepertuis » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-André-de-Roquepertuis » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-André-de-Roquepertuis » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-André-de-Roquepertuis » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, IEO, Toulouse, 1993
    3. Carte topographique IGN série bleue Bagnols-sur-Cèze no 2940, OT au 1/25 000e
    4. J.-M. Cassagne et M.Korsak, Les noms de lieux du Gard, Midi Libre, Éditions Sud Ouest, 2009
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    39. Maurice Eschalier, Regards sur Saint-André-de-Roquepertuis, 1971
    40. Eugène Germier-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Imprimerie impériale, Paris, 1868, réédition Lacour, Nîmes, 1988
    41. Atlas historique de la province du Languedoc, sur [recherche.univ.montp3.fr/crises/ ce site]
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-André-de-Roquepertuis - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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