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Baron (Gard)

Baron est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Baron
Baron (Gard)
La mairie avec son clocher carré (unique dans le Gard) et le temple
Blason de Baron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
Maire
Mandat
Christian Petit
2014-2026
Code postal 30700
Code commune 30030
Démographie
Gentilé Baronais ou Baronaises
Population
municipale
358 hab. (2020 en augmentation de 0,85 % par rapport à 2014)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 00″ nord, 4° 16′ 54″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 364 m
Superficie 10,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Baron
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Baron
Liens
Site web baron30700.com

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bourdic, le ruisseau de la Candouillère et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Baron est une commune rurale qui compte 358 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Baronois ou Baronoises.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située entre Alès (20 km) et Uzès (13 km).

    Hameaux

    Les différents hameaux sont Bézut d'origine celtique, le Mas de Bagard, le Château de Font-Couverte, le Mas de Clary qui a succédé au Mas de Marignac d’origine gallo-romaine, le Mas de Fabre, sur la route de Collorgues, le quartier du Grand Chemin, sur la route d’Alès à Uzès.

    Hydrographie et relief

    Le sol de Baron est de formation secondaire, de l'étage crétacé, à part une ou deux pointes du tertiaire inférieur dans les basses terres de l'Étang et de la Candoulière. Les eaux peu profondes qui ont recouvert son sol pendant des millions d’années, ont permis la prolifération de coquillages marins dont le fossile le plus courant est lesogyra aquila (bedoulien), huître énorme que l’on retrouve en particulier au quartier des Espérières. La planorbe limnée et lhélix, deux autres fossiles plus rares, sont d'origine lacustre. Le gîte, maintenant disparu, se trouvait sur la petite route entre le Château de Font-Couverte et Bézut.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 910 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 24 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Baron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), cultures permanentes (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Baron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Bourdic et le ruisseau de la Candouillère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1997, 2002 et 2014[20] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Baron.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 169 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 169 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

    Toponymie

    Les « Budenicenses », les habitants de l'écart de Bezut, en latin Budenicum[23], sont mentionnés dans la dédicace à Jupiter gravée sur un autel galloromain qui a été réutilisé dans une chapelle bénédictine de Collias[24], Notre Dame de Laval[25].

    Histoire

    Préhistoire

    Les découvertes faites sur la commune[Note 7], ont été réalisées par l'archéologue, Ulysse Dumas (1872-1903). La station des Châtaigniers a livré du matériel lithique du mésolithique, qui différait des stations néolithiques voisines, nombreuses et rapprochées et qui se plaçait à part de l’industrie tardenoisienne.

    De nombreux tumuli ont été relevés sur les coltines au nord de Bézuc et de Tardre. Les fouilles ont donné des fragments de poteries, des bijoux en bronze et de fer, et de la céramique (Musée de Nîmes). La statue-menhir de Font-Couverte a été découverte à l’orée du bois sous Bézuc et se trouve actuellement exposée à Font-Couverte. Elle est caractéristique de la fin du Néolithique (2 500 ans avant notre ère). On y distingue la figure en T et un signe de commandement, (anneau et lame ?) tenu entre les deux bras allonges. Sur la poitrine, deux rectangles places côte à côte restent énigmatiques. Avant la colonisation romaine, le hameau de Bézuc faisait partie des vingt bourgades autour de la ville sainte de Nemausus dont parle Strabon. C'était le pays des Budenicenses. Leur dieu, le Mars Budenius a pu avoir sa statue érigée sur une hauteur de Dève qui domine Bézuc.

    Antiquité

    Inclus dans la Provincia romaine, le pagus fut divisé entre plusieurs villae rusticae. Le sol de la commune est couvert par les débris de tegulae et de dolia. Ulysse Dumas a trouvé à Probiac (Claparède) de nombreux vestiges, inscriptions, objets divers et pièces de monnaie datés de cette époque.

    Moyen Âge

    Le vicus de Probiac, au pied de l'« oppidum de Brueys », daté de l’époque gallo-romaine, est devenu village. Le village de Baron se construit près d'un castrum. Il n'en reste que des ruines. Ce château fort, l’Arque de Baron (XIIe au XIVe siècle), a été détruit en 1383 par les Tuchins. L'église Saint-Jean-Baptiste de Baron et l'église Saint-Baudile de Probiac sont d'origine romane. Ce village double s'est maintenu pendant des siècles tandis que peu à peu Baron supplantait Probiac.

    Deux autres constructions importantes, vers le col de la Madeleine, datent de l'époque médiévale : le couvent de la Madeleine, ou église de l'Encise, et l'hôpital des Pauvres de l'Encise. Ces deux établissements se complétaient, accueillant les pauvres passants et recueillant les lépreux dans une léproserie attenante.

    Période moderne

    le Château de Font-Couverte remonte à la Renaissance, quand vers 1513 Pierre Brueys, avocat à Nîmes l'a fait construire, se plaçant sous la suzeraineté de l’évêque d’Uzès.

    Les guerres de religion ont marqué fortement le pays. Il existe deux lieux où les huguenots se sont retrouvés pour célébrer leur culte au Désert. L’assemblée de la Combe du Coutel, eut lieu le 7 juillet 1686, tout après la Révocation de l'Édit de Nantes, elle s’est terminé par un massacre. L’assemblée de l'Arque de Baron, en août 1701, où, sans prédicant, 2 à 300 fidèles étaient rassemblés et qui a compté aussi des victimes, pendus, galériens et prisonnières.

    Révolution française et Empire

    À l'époque révolutionnaire, les habitants de Baron débaptisent leur commune dont le nom rappelle l'ancienne aristocratie : Baron devient, pour un temps, Dève-la-Montagne[26] - [Note 8].

    En 1815, lors de la Terreur Blanche, les Baronnais arrêtèrent et voulurent tuer les soldats de l’armée en déroute du duc d'Angoulême. Certains se cachèrent en plein bois dans la Baume du Négré.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1795 Paul RICHAUD
    1795 1800 François SALEL
    1800 1815 Etienne EVESQUE
    1815 1830 Jean BELIN
    1830 1832 Pierre DUMAS
    1832 1845 Louis Etienne EVESQUE fils
    1845 1848 François PELADAN
    1848 1852 Jacques DRILLON
    1852 1855 François PELADAN
    1855 1860 Robert CRESPON
    1860 1866 Louis Etienne EVESQUE fils
    1866 1870 Nicolas DUMAS
    1870 1874 Antoine BALMASSIERE
    1874 1876 Antoine CLARY
    1876 1877 Prosper DUMAS
    1877 1877 Antoine CLARY
    1877 1884 Prosper DUMAS
    1884 1888 Ernest FABRE
    1888 1897 Prosper DUMAS
    1897 1916 Auguste DUMAS
    1916 1919 Anselme CLARY
    1919 1925 Arthur DUMAS
    1925 1944 Paul CARAYON
    1944 1945 Elie PLATON
    1945 1965 Émilien ROUX
    1965 1971 Guy PONS
    1971 1983 Paul GIRARD PCF
    1983 1989 Claude GIRARD PCF
    1989 2008 Luc ROUVEYROLLES DVG
    2008 2013 Bernard PLANTEVIT
    2013 2013 Romain PASCAL
    2013 En cours Christian PETIT UDI

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2020, la commune comptait 358 habitants[Note 9], en augmentation de 0,85 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    222161193218245243276297321
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    297318290277281308250262223
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    243202199203220204198215191
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    191165154201199229307335359
    2020 - - - - - - - -
    358--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    {{Baron fait partie d'un regroupement pédagogique avec les communes de Foissac et d'Aigaliers. L'école de Baron "Luc Rouveyrolles" accueille les élèves de CM1 et CM2. Sa construction a été réalisée en 2005. Le collège (Le redounet) et le lycée (Charles Gide) de rattachement se situent à Uzès et sont desservis par les transports scolaires…}}

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 139 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 320 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 830 â‚¬[I 4] (20 020 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,7 %7 %11,5 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 210 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 74 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 62 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 142, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 10].

    Sur ces 142 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    39 établissements[Note 12] sont implantés à Baron au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble39
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    37,7 %(7,9 %)
    Construction1128,2 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1025,6 %(30 %)
    Activités financières et d'assurance410,3 %(3 %)
    Activités immobilières12,6 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    717,9 %(14,9 %)
    Autres activités de services37,7 %(8,8 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 39 entreprises implantées à Baron), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Depuis peu, la commune de Baron a vu naître les Ateliers de Baron, une petite zone industrielle, regroupant plusieurs artisans ainsi qu'un restaurant-bar multiservices.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations151477
    SAU[Note 14] (ha)293281266320

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 320 ha[32] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Du temps de la Renaissance, le manoir de Font-Couverte garde une belle porte à caissons de pierre et une tour pigeonnière.
    • Les vestiges du château de la colline de l'Arque[33].

    Édifices religieux

    Patrimoine environnemental

    Les baumes de la Madeleine dont l'entrée se trouve au-dessus du col du même nom. Autrefois, il était question de deux grandes salles, qui communiquaient avec les grottes d’Euzet. Actuellement, une seule pièce est accessible. On y a recueilli des vestiges préhistoriques, et aussi des débris de poterie du XVIIe siècle provenant du temps où les Camisards y abritaient leurs blessés.

    Héraldique

    Blason de Baron

    Les armes de Baron se blasonnent ainsi :

    D'or à la bande losangée d'or et d'azur[34].

    Ce blason a été créé par Suzanne Carayon (1915-2007), fille de Paul Carayon, maire de Baron, et l'épouse de Jean de Mondenard de Monié, président du Club de l'Arque.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Renée Carayon, L'Arque de Baron, Forteresse médiévale de l'Uzège, Éd. Lacours-Ollé, Nîmes, 1988.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Elles sont rassemblées au Musée de Nîmes.
    8. Ehess-Cassini dit Dère-la-Montagne mais le nom de Dève est confirmé sur le « site de la commune », sur www.ecommunes.fr (consulté le ).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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