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Aigaliers

Aigaliers est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Aigaliers
Aigaliers
Façade de Notre-Dame-de-Gattigues à Aigaliers.
Blason de Aigaliers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
Maire
Mandat
Daniel Boyer
2020-2026
Code postal 30700
Code commune 30001
Démographie
Population
municipale
525 hab. (2020 en augmentation de 9,15 % par rapport à 2014)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 37″ nord, 4° 19′ 16″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 350 m
Superficie 28,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Uzès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Aigaliers

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bourdic et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Aigaliers est une commune rurale qui compte 525 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Aigaliérois ou Aigaliéroises.

    Géographie

    Outre le chef-lieu d'agglomération (mairie, école, bibliothèque, salle communale A. Meynier), les hameaux présents sur le vaste territoire communal (2 800 ha) sont la Bruyerette, Foussargues, Gattigues (chapelle, ancien prieuré casadéen), Marignac, Bourdiguet (chapelle mortuaire), le Chabian, les Brunets, Brueys (petit château), Mas Pontier et Camp des Baumes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 946 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 25 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Aigaliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,5 %), cultures permanentes (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), prairies (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aigaliers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bourdic. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1997, 2002 et 2014[20] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aigaliers.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 298 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 286 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aigaliers est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Aguilerium en 1108[25], sous la forme Aquilerium en 1384[26].

    Ce toponyme latin peut être lié à aigalier, en occitan aigaliè, terme qui en ancien provençal signifie « conduit d'eau », « rigole d'écoulement, goutièrre »[25].

    Histoire

    Le fondement de la commune n'apparaît qu'au Moyen Âge. Toutefois, une occupation gallo-romaine est à noter par la présence d'établissement artisanaux de production de poterie, en particulier en contrebas de l'actuel Camp des Baumes.

    Probablement au IXe siècle, un premier château en bois (plus surement une simple palissade de bois) est construit au lieu-dit Castel Vieil, en appui défensif de la petite zone agricole établie au sud, avant même la création de la seigneurie d'Uzès. Malheureusement, il ne reste aucun vestige.
    Plus tard, au XIe siècle très vraisemblablement, la seigneurie d'Uzès commence à prendre corps, finance et pouvoir sous l'influence et l'habileté d'Elzéar d'Uzès. Au fur et à mesure que son influence grandit, au cours des décennies suivantes, elle s'impose comme la seigneurie locale et se voit, peu à peu, rallier de petits marquisats locaux pour leur propre protection et surtout la protection de la nouvelle seigneurie moyennant des revenus intéressants !). Cela a pu se faire à Aigaliers. Ce nouveau fief a sans doute été tenu par une personne de confiance du seigneur Elzéar, ou son fil Ducan, qui a le pouvoir d’anoblir et d'armer des chevaliers. Il y en a probablement eu un à Aigaliers, qui devient un fief vassal de celui d'Uzès. C'est ainsi qu'aux XIe et XIIe siècles, une vague constructive de maisons fortes se fait sentir en Uzège. En effet, Elzéart souscrivant en 1088 à la charte de Raymond IV de Saint-Gilles, en faveur de l'abbaye Saint-André, près d'Avignon, assure une forme d’allégeance, au moins partielle, à celui qui est Comte de Saint-Gilles (depuis 1060) et futur Comte de Toulouse (en 1094) sous le nom de Raymond IV de Toulouse. Le fils d'Elzéar, Ducan 1er, confirme cette allégeance en suivant Raymond IV lors de la première croisade en Terre Sainte (1096-1099). On ignore si Ducan amène avec lui le chevalier d'Aigaliers. Mais en tout cas, les liens entre Toulouse et Uzès sont désormais certains, assez en tout cas pour qu'Uzès se fortifie et se dote de maisons fortes en pierre et autres castels dans ses environs : c'est probablement à cette époque qu'est bâti le château d'Aigaliers (castel de Aquilerio pour certains), comme celui de Baron, éléments défensifs de la seigneurie d'Uzès et des populations locales qui subissent pour cela de lourdes charges au chevalier. Il est donc très vraisemblable que le château d'Aigaliers ait été commandé par un chevalier dépositaire de l'autorité du seigneur d'Uzès (mais jusqu'à quel point ? Collecte de l'impôt ? Justice ?), plus qu'un seigneur.
    Il est probable que le chevalier d'Aigaliers ait eu à financer et partir à une croisade en Terre Sainte, peut-être même en accompagnant son seigneur, Raymond-Decan, témoin du testament que Raymon IV de Toulouse a fait au mont Pèlerin en Syrie, le , sous le nom de Decan de Posquières. Mais il en serait revenu défait, ruiné. Mais nul ne sait s'il était chevalier, c'est-à-dire noble mais sans terre, ou seigneur, noble avec des terres en son nom propre.
    Au XIIIe siècle, lors de la période des Albigeois (1208-1229), et malgré la défaite du camp de Raymond, l'influence du seigneur d'Uzès sur son territoire, Bermond II qui vient de prendre les rênes de la seigneurie en 1209, ne fut que très partiellement remise en cause. Il est vrai que la seigneurie est déjà très fragmentée au gré des diverses successions depuis 1125. La croisade se traduisit par le rattachement du Languedoc à la couronne de France, mais sans réelle remise en cause locale de l'organisation territoriale. Effectivement, Bermond II d'Uzès, alors 5e seigneur d'Uzès, prête serment à l'évêque Raymond III, évêque d'Uzès pour certaines de ses propriétés, ce qui "dilue" ses liens avec le Comté de Toulouse. Le seigneur d'Aigaliers, vassal de celui d'Uzès, n'est donc pas vraiment inquiété non plus. Toujours est-il que même déchu de ses biens, il reste noble : au pire, il dut se séparer de son bien, de sa seigneurie, celle-ci ayant alors pu être démantelée et revenant à divers propriétaires (ce qui explique la complexité des lieux et la coseigneurie). Mais cet évènement marqua aussi le nord de l'Uzège, car le cas d'Aigaliers ne fut pas le seul. Le grand problème est que ces chevaliers sont nobles et qu'en dehors du travail de la terre, ils ne peuvent travailler sans déroger, c'est-à-dire sans perdre leur noblesse. Si l'on peut raisonnablement penser que nombre de ces nobles aigaliérois désargentés (la descendance noble) aient embrassé une carrière militaire où de robe (les nobles en France occupaient des postes militaires pour environ 25% d'entre eux ou ecclésiastique pour 5%) à l'image de ce qui se faisait en France, d'autres ont survécu comme gentilshommes campagnards. Afin de garder sa lignée noble et sa particule, il fallait un privilège, c'est-à-dire une autorisation du roi donnée par lettre patente. Dans le cas d'Aigaliers, certains semblent bénéficier d'un privilège octroyé par le roi de France Charles VII et reçurent le titre de Maîtres verriers, dont lap lusanvcienne. On trouve ainsi traces du nom d'Aigliers dans le massif de Lussan, au gré des déplacements des établissements verriers très liés à la ressource bois.
    Pour établir une verrerie, un des plus anciens documents établissant des privilèges octroyés aux verriers est daté du . Il y est écrit que : « droicts et privilèges sont donnés à tous gens travaillant aux fours à verre. Permission est donnée aux nobles de naissance d'exercer le mestier de verrier sans déroger à leur « noble estat ».

    Chose étonnante, c'est la datation de la chapelle Saint-Pierre-de-Brueys dont l’architecture relève de techniques plus récentes (XVIIe siècle, à l'apogée de la famille de Brueys de Saint-Chaptes).
    La chapelle de Gattigues, quant à elle, semble être des plus anciennes constructions médiévales de l'Uzège à en croire les fouilles effectuées le long de la route départementale et qui ont mis au jour les fondations d'un édifice octogonal, comme le Sacré-Cœur de Jérusalem. Certains attribuent ces fondations au VIIe ou VIIIe siècle. Mais celle-ci fut remaniée à plusieurs reprises, et notamment au XIIe siècle par les moines casadéens, alors que l'abbaye de la Chaise-Dieu était en plein essor, dans le cadre de la sécurisation de la route pouvant conduire ces moines auvergnats à la foire de Beaucaire, fort célèbre (une des deux plus importantes du Sud de la France actuelle avec celle de Pézenas), où ils cherchaient à vendre et surtout à acquérir des étoffes luxueuses pour l'abbaye mère et son rayonnement. Mais le tremblement de terre du XIVe siècle, perçu à Uzès, a ici causé aussi des dégâts. Elle fut ensuite remaniée, ce qui explique la présence de ce porche atypique un peu plus tardif que le reste de l'édifice.

    Publications sur le village

    M. Argenson fut le premier à s'intéresser à l'histoire du village d'Aigaliers. Il a amassé de nombreux documents, résumé le contenu de plusieurs ouvrages et pris de nombreuses notes. Il a pu proposer, ainsi, une première notice de cette histoire villageoise, dont plusieurs habitants disposent, à ce jour.

    Ces archives ont été transmises au début des années 2000, et ont permis, bien que largement complétées, la publication de l'Histoire des Écoles d'Aigaliers, ouvrage publié à compte d'auteur (Christophe Dumas), dont un exemplaire se trouve à la bibliothèque communale, un autre à la Médiathèque d'Uzès et plusieurs exemplaires aux Archives départementales du Gard.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    15 mars 1959 18 juin 1995 André Meynier SE Agriculteur
    18 juin 1995 18 mars 2001 Michel France SE
    18 mars 2001 En cours Daniel Boyer DVG Retraité, 1er vice-président de la communauté de communes de l'Uzège (2008-2012)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2020, la commune comptait 525 habitants[Note 7], en augmentation de 9,15 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    302403473475515513528526558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    553561526470441446456424401
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    357348346346304291301286254
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    252224241257306386456477475
    2018 2020 - - - - - - -
    512525-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,8 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 255 hommes pour 257 femmes, soit un taux de 50,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,82 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 4]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,9
    6,7
    75-89 ans
    9,3
    26,7
    60-74 ans
    20,6
    23,9
    45-59 ans
    26,1
    13,7
    30-44 ans
    13,6
    12,9
    15-29 ans
    13,6
    15,7
    0-14 ans
    14,8
    Pyramide des âges du département du Gard en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    1,9
    7,9
    75-89 ans
    10,3
    18,9
    60-74 ans
    19,4
    20,6
    45-59 ans
    20,6
    17,1
    30-44 ans
    17,1
    16,5
    15-29 ans
    14,6
    18,1
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 203 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 476 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 520 â‚¬[I 5] (20 020 â‚¬ dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]6,6 %6,8 %7,8 %
    Département[I 8]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 306 personnes, parmi lesquelles on compte 73,5 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 26,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Uzès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 64 emplois en 2018, contre 71 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 217, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 11].

    Sur ces 217 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    57 établissements[Note 10] sont implantés à Aigaliers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble57
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    35,3 %(7,9 %)
    Construction1424,6 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2035,1 %(30 %)
    Activités immobilières23,5 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    915,8 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    610,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services35,3 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,1 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 57 entreprises implantées à Aigaliers), contre 30 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

    • Descazaux SARL, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (196 k€) ;
    • Groupe Everest, conseil en relations publiques et communication (75 k€).

    Industrie

    La commune ne dispose pas actuellement d'installations industrielles.
    Une concession de mine de charbon a été attribué au XIXe siècle sur Aigaliers-Serviers-Saint-Médiers, dont on trouve quelques stigmates au sud de Mas Pontier, dont il fut extrait peu de matière. Cependant, son impact dans le paysage n'est pas négligeable, en particulier par la présence du pin d'alep au sud de la commune, pin qui servit à étayer les galeries. En réalité, bien peu d'arbres ont servi.
    La production du verre, par les nobles désargentés et déchus, fut importante à Aigaliers, ce qui causa la surexploitation de la forêt. La famille d'Aigaliers, déchue de ses biens pour s'être endettée lors des croisades et revenue défaite, n'eut de salut que dans le verre et exploita largement les environs jusqu'à Méjannes-le-Clap, comme l'attestent de nombreuses archives. Leur titre nobiliaire fut notamment vendu à une famille de Saint-Chaptes.

    Sur le plan artisanal, en revanche, la commune peut notamment compter sur une menuiserie de qualité, un plombier, un garagiste agent Renault/Dacia.

    Quant à l'activité commerciale, elle se base sur des établissements de bouche (Auberge d'Aigaliers et La Bruyérette (35 couverts) et des gîtes, chambres d'hôtes et locations de maisons.

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations35302411
    SAU[Note 13] (ha)581516452319

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 35 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 30 en 2000 puis à 24 en 2010[35] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[36] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 581 ha en 1988 à 319 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 29 ha[35].

    Produits du terroir

    La commune fait partie de la zone de production de l'AOC Olive de Nîmes (), AOC Huile d'olive de Nîmes (), AOC Pélardon (), AOC Duché d'Uzès (depuis le ).
    Elle produit essentiellement du vin, des olives (essentiellement dévolues aux moulins), des céréales, du tournesol, du colza, du fourrage et des fruits (abricots).

    Temple protestant d'Aigaliers

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame de Gattigues

    Église de Notre-Dame de Gattigues

    L’église Notre-Dame de Gattigues (église casadéenne), dans le hameau de Gattigues à environ km au sud de la mairie d'Aigaliers.
    Les Casadéens construisaient des églises et des prieurés le long de la voie Régordane (du Puy-en-Velay à Nîmes) et le long de la voie menant à la foire de Beaucaire, siège de la Sénéchaussée. Les prieuré offrait le gîte et le couvert aux moines mais surtout aux commerçants qui revenaient de Beaucaire chargés de beaux tissus d'orient, de produits méditerranéens dont l'abbaye de la Chaise Dieu raffolaient, contribuant ainsi à sa magnificence. Ainsi, la chapelle n'est autre que l'église du prieuré, celui-ci ayant été partiellement détruit lors des guerres de religion. Le bâtiment existe toujours, très transformé, tout comme l'espace du jardin des prieurs.
    Il lui est donné la période de construction le XIIe siècle de par sa facture romaine évidente. Mais elle fut largement retravaillée, notamment par l'adjonction d'un porche au XIVe siècle, suite probablement à un tremblement de terre qui fut ressenti à Uzès et dont il existe des témoignages sur les dégâts très importants, causés aux bâtiments en Uzège.
    Toutefois, des fouilles lors de l'édification de la route départementale révèlent la présence de fondations pouvant laisser à penser que l'église initiale ou primitive pourrait dater du IXe siècle, comme en témoigne le plan octogonal adopté comme pour le Saint Sépulcre de Jérusalem. La croix dédiée à Notre-Dame fut construite à Gattigues au début du XIIe siècle.

    À noter qu'une cloche de grandes dimensions, provenant de l'ancien temple, se trouve aujourd'hui sur le clocher du temple moderne de Martigues.

    Château médiéval

    La commune compte également un château médiéval, laissé à l'abandon. Il présente une physionomie originale, sur un modèle complexe comparable au château d'Allèges (Allèges-les-Fumades), et organisé en co-seigneurie, dont celle d'Aigaliers. À noter que ce château disposait d'une ferme dans la plaine, ferme qui a donné naissance au hameau de la Bruyérette. Cette ancienne ferme, qui conserve la seule inscription gallo-romaine de la commune, est aujourd'hui une habitation. Le site castral compte les ruines d'une chapelle romane dont le cœur en cul de four demeure visible et de bonne facture, tout comme la base du donjon, qui aurait renfermé, d'après les légendes locales, un cachot. Cet édifice communiquait par un système de feu avec la tour à signaux de Saint-Médiers vers l'est (et donc vers Uzès) et avec le donjon de l'Arque de Baron (à l'ouest et donc vers Vézénobres), Uzès et Vézénobres étant les deux grands vassaux locaux du comte de Toulouse.

    On notera également le château de Brueys, domaine de la famille de Brueys. Celle-ci, associé à celle du seigneur d'Aigaliers, permit à la commune d'être érigée en baronnie (cf. Baron d'Aigaliers)

    • Intérieur de Notre-Dame de Gattigues.
      Intérieur de Notre-Dame de Gattigues.

    Héraldique

    Blason d'Aigaliers

    Les armes d'Aigaliers se blasonnent ainsi :

    De sable à la fasce losangée d'or et de gueules[37].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aigaliers (30001) », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Aigaliers » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Aigaliers » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aigaliers » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aigaliers » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    9. « Orthodromie entre Aigaliers et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    13. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aigaliers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques près de chez moi - commune d'Aigaliers », sur Géorisques (consulté le )
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    20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aigaliers », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    25. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1064 - (ISBN 2600001336).
    26. Dans le cartulaire de la cathédrale Notre-Dame de Nîmes.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Gard (30) », (consulté le ).
    32. « Entreprises à Aigaliers », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    33. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    34. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    35. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Aigaliers - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    37. Le blason de la commune sur « Gaso », sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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