AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Anduze

Anduze, en occitan Andusa, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Anduze
Anduze
Vue générale du village.
Blason de Anduze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement AlĂšs
Intercommunalité AlÚs Agglomération
Maire
Mandat
GeneviĂšve Blanc
2020-2026
Code postal 30140
Code commune 30010
DĂ©mographie
Gentilé Anduzien, anduziens, anduzienne, anduziennes
Population
municipale
3 335 hab. (2020 en diminution de 2,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 228 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 03â€Č 53″ nord, 3° 59â€Č 07″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 443 m
Superficie 14,6 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine AlÚs
(banlieue)
Aire d'attraction AlĂšs
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'AlĂšs-1
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Anduze
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Anduze
GĂ©olocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Anduze
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Anduze
Liens
Site web https://www.mairie-anduze.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gard et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « falaises d'Anduze ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Anduze est une commune rurale qui compte 3 335 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomĂ©ration d'AlĂšs et fait partie de l'aire d'attraction d'AlĂšs. Ses habitants sont appelĂ©s les Anduziens ou Anduziennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la fontaine couverte, classée en 1914, la tour de l'Horloge, inscrite en 1978, et le grand temple, classé en 1979.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Anduze est située à 12 km d'AlÚs, 54 km du Vigan, 60 km de Montpellier et 43 km de Nßmes, préfecture du Gard.

    Hydrographie et relief

    La ville est située sur la riviÚre nommée « le Gardon d'Anduze » qui forme là une vallée trÚs encaissée, une gorge.

    Le village est au pied des CĂ©vennes, au contact du plateau calcaire des Garrigues languedociennes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 104 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Generargues », sur la commune de GĂ©nĂ©rargues, mise en service en 1949[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 176,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[6]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă  39 km[8], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  15,6 °C pour 1991-2020[11].

    Statistiques 1981-2010 et records Station GENERARGUES (30) Alt: 139m 44° 04â€Č 24″ N, 3° 58â€Č 36″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,5 3,2 5,9 9,5 12,9 15,4 15,3 11,9 9,1 4,1 1,1 7,5
    Température moyenne (°C) 5,3 6,1 9,4 12,1 16,2 20,1 23,1 22,8 18,6 14,3 9,1 5,9 13,6
    Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,8 15,6 18,4 22,8 27,3 30,7 30,3 25,2 19,5 14,1 10,6 19,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14
    11.1985
    −17
    04.1963
    −10,4
    02.2005
    −4
    08.1956
    −1
    06.1979
    3
    10.1956
    7
    01.1991
    7
    30.1986
    1
    21.1977
    −3
    31.1997
    −9,5
    30.1978
    −13
    27.1962
    −17
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,6
    30.2013
    24,5
    24.2020
    28,3
    31.2012
    30,5
    14.2015
    37
    26.1953
    43,3
    28.2019
    41
    06.1982
    42,1
    12.2003
    37,2
    04.2016
    32,9
    04.2011
    26
    03.1970
    21
    12.1961
    43,3
    2019
    PrĂ©cipitations (mm) 95,7 76,5 68 95 101,3 54,6 39,5 55,4 145,1 182,5 136,6 126,2 1 176,4
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 7,5 5,9 5,7 7,8 8,1 5,7 3,9 4,9 6,2 9,6 7,8 7,7 80,7
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 3,8 3,3 3 4,7 4,7 3 1,6 2,8 4,2 5,5 4,7 4,4 45,8
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 2,7 2,5 1,9 3 3 1,8 1 1,7 2,9 3,8 3,4 3 30,7
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 30129001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Axes ferroviaires

    Entre Anduze et Saint-Jean du Gard circule — surtout pendant la saison des vacances — le train Ă  vapeur des CĂ©vennes qui attire de nombreux touristes.

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'AlĂšs, uniquement desservie par des TER.

    Transports en commun

    Il est possible de se rendre à Anduze à l'aide des réseaux de transports :

    • Ntecc : lignes 72, 81 ou 710 ;
    • Lio : lignes 112 ou 142.
    • La route en direction de Saint-Jean-du-Gard et le pont ferroviaire sur le Gardon d'Anduze.
      La route en direction de Saint-Jean-du-Gard et le pont ferroviaire sur le Gardon d'Anduze.
    • Le « Gardon d'Anduze ».
      Le « Gardon d'Anduze ».
    • La route le long du « Gardon d'Anduze ».
      La route le long du « Gardon d'Anduze ».

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[14].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[15] - [16].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « falaises d'Anduze »[18], d'une superficie de 535 ha, un site d'escarpements calcaires, situĂ© au pied des CĂ©vennes en majoritĂ© siliceuse avec une riche flore rupestre dont une endĂ©mique (Centaurea maculosa subsp. albida) et des milieux rocheux d'Ă©boulis[19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[20] : la « corniche de Peyremale et Ă©caille du Mas Pestel » (787 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[21], et le « Lacan et Grand Bosc » (272 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [20] : la « vallĂ©e moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[23].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Anduze.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Anduze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [24] - [I 1] - [25]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'AlĂšs, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlĂšs, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (60 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,9 %), zones urbanisĂ©es (16,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,8 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Anduze est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[29], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[30] - [31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008, 2011, 2014 et 2020[32] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anduze.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 80,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 245 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 872 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 70 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Anduze est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[37].

    Toponymie

    En 1992 a été trouvée à Nßmes une pierre de l'époque pré-romaine, portant une inscription gauloise écrite en caractÚres grecs dont les archéologues proposent la traduction suivante : « Nertomaros fils de Boios (et) N-maros d'Anduze » (« d'Anduze » étant écrit phonétiquement en grec andousiatis) »[38] - [39].

    Histoire

    Moyen Âge

    La seigneurie d'Anduze, que l'on trouve dĂšs le dĂ©but du Xe siĂšcle, appartenait Ă  la maison d'Anduze qui Ă©tait alors l'une des plus puissantes du Languedoc, battait monnaie et dont les membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En 1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachĂ©e Ă  la couronne de France. Chef-lieu de viguerie, Anduze fut aussi le berceau de la sĂ©riciculture française qui y apparut dĂšs la fin du XIIIe siĂšcle. La citĂ© devint alors le centre rĂ©gional du nĂ©goce de la soie et de la laine. Elle a comptĂ© jusqu'Ă  7 000 habitants Ă  son apogĂ©e.

    Époque moderne

    Vue d'Anduze par le Sieur TASSIN, 1634.

    Aux XVIe et XVIIe siĂšcles, Anduze Ă©tait un centre important du protestantisme cĂ©venol. La ville fortifiĂ©e, qui comptait 6 000 habitants en 1570, devint le quartier gĂ©nĂ©ral des forces protestantes du Midi. En 1573, la ville voit la naissance de ce que Janine Garrisson a appelĂ© les Provinces-Unies du Midi : une Ă©bauche d'État huguenot basĂ©e sur l'autonomie locale[40]. Anduze fut la base de la rĂ©sistance du duc de Rohan en 1622, et elle vit ses remparts dĂ©mantelĂ©s en 1629 Ă  la suite de la paix d'AlĂšs.

    • Jean-Paul Chabrol, Anduze, dimanche 23 novembre 1692, la foi, le sang et l'oubli, Editions Alcide, NĂźmes, 2011

    Époque contemporaine

    Au XIXe siĂšcle, avec les rĂ©volutions industrielles, Anduze connut un nouveau dĂ©veloppement Ă©conomique (filatures de soie, bonneterie, chapellerie), avant d'ĂȘtre frappĂ©e par la rĂ©cession, comme l'ensemble des CĂ©vennes. Anduze fut l'un des berceaux des Mines de charbon des CĂ©vennes, Ă  l'Ă©poque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1870 1873 Pierre André[41] Deviendra sous-préfet du Vigan
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1936 Paul Lapierre
    1936 1941 Clovis Courbier[42] SFIC
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 mars 1947 André Chastang
    mars 1947 mars 1959 Albert CabriÚres SFIO Conseiller général du canton d'Anduze (1945-1958)
    mars 1959 mars 1983 Michel ValÚs SFIO puis PS Conseiller général du canton d'Anduze (1964-1976)
    mars 1983 mars 2008 Félix Bonnal DVG Conseiller général du canton d'Anduze (2000-2008)
    Président de la communauté de communes Autour d'Anduze (1999-2008)
    mars 2008 2020 Bonifacio Iglesias DVG Retraité de l'enseignement
    Conseiller général du canton d'Anduze (2008-2009)
    2020 En cours GeneviÚve Blanc EELV ConseillÚre départementale du canton d'Anduze (2009-2015), puis du Canton d'AlÚs-1 (2015-2021)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[44].

    En 2020, la commune comptait 3 335 habitants[Note 10], en diminution de 2,8 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 0515 0195 4315 3265 5545 4035 2385 3065 399
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 4515 2035 3035 1995 1104 6624 0693 9063 657
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6864 4043 3242 5892 6212 5072 4792 1902 750
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 0663 0272 7232 7872 9133 0043 2433 2623 303
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 4313 3273 335------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Églises protestantes membres de la fĂ©dĂ©ration française

    • Grand temple, Église rĂ©formĂ©e Ă©vangĂ©lique, UNEPREF.
    • Église adventiste Pont du Gardon, UFA.

    Églises protestantes autres

    • Église Ă©vangĂ©lique mĂ©thodiste, route de Saint-FĂ©lix UEEMF.

    Église catholique

    • MonastĂšre Notre-Dame de la Paix-Dieu, communautĂ© de cisterciennes-trappistines fondĂ©e en 1970.
    • Église Saint-Étienne, place de la RĂ©publique, haut du village, au pied du « Rocher d'Anduze ».

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 606 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 3 115 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 260 €[I 7] (20 020 € dans le dĂ©partement[I 8]). 36 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (43,9 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]12,1 %14,3 %14,3 %
    DĂ©partement[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 819 personnes, parmi lesquelles on compte 62,9 % d'actifs (48,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chĂŽmeurs) et 37,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlĂšs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 500 emplois en 2018, contre 1 654 en 2013 et 1 508 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 903, soit un indicateur de concentration d'emploi de 166 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 39,9 %[I 13].

    Sur ces 903 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 430 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    477 établissements[Note 14] sont implantés à Anduze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble477100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    459,4 %(7,9 %)
    Construction5711,9 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    19340,5 %(30 %)
    Information et communication71,5 %(2,2 %)
    Activités financiÚres et d'assurance122,5 %(3 %)
    Activités immobiliÚres163,4 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    479,9 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    6814,3 %(13,5 %)
    Autres activités de services326,7 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 40,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (193 sur les 477 entreprises implantĂ©es Ă  Anduze), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Pot.

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

    • Super Distribution Des Cevennes, supermarchĂ©s (14 226 k€)
    • Comptoir Cevenol Du Bois - CCB, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (12 842 k€)
    • Labahou, supermarchĂ©s (9 465 k€)
    • Ergosante, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau (3 496 k€)
    • La Porte Des Cebettes, autres commerces de dĂ©tail alimentaires en magasin spĂ©cialisĂ© (2 024 k€)

    La ville est connue pour sa fonderie de zinc, ses poteries, en particulier sa production du Vase d'Anduze, et son chùteau datant du XVIe siÚcle. Actuellement, le tourisme joue un rÎle trÚs important dans l'économie de la région, la gare est utilisée par le chemin de fer touristique Train à vapeur des Cévennes.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2714117
    SAU[Note 16] (ha)2897512177

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 77 ha[50] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Produits du terroir

    La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de NĂźmes.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • La Tour de l'Horloge : (IMH 1978) elle date de 1320, elle a trois niveaux et n'est pas sans rappeler l'architecture de la tour de Constance d'Aigues-Mortes dans son allure actuelle. Devenue horloge de ville en 1569, elle fut Ă©pargnĂ©e lors de la destruction des remparts en 1629 puisqu'elle servait Ă  donner les heures. La cloche, au sommet de la tourelle dans son campanile, date de 1701. La hauteur totale du bĂątiment est de 22 mĂštres.
    • Le chĂąteau Neuf : c'est une demeure seigneuriale des XVIe et XVIIe siĂšcles. À l'occasion de sa construction, il fut intĂ©grĂ© dans les remparts. Il comprend deux tours en façade.
    • La tour de PĂ©zĂšne : elle fait partie du ChĂąteau de PĂ©zĂšne, vieille maison seigneuriale et rĂ©sidence des comtes de Beaufort du XVe et XVIe siĂšcles. La tour date des XIIIe et XIVe siĂšcles.
    • La MĂ©ridienne : installĂ©e au sein de l'horloge de la ville depuis 1569, Ă©pargnĂ©e en 1629 lors de la destruction des remparts, la MĂ©ridienne fut restaurĂ©e en 1989.
    • La Place couverte : halle construite en 1457, appelĂ©e L'Orgerie ou marchĂ© aux grains. Elle fut le lieu du marchĂ© aux chĂątaignes et aujourd'hui celui des produits locaux (le jeudi).
    • Les casernes : elles furent construites en 1740 sur le Plan de Brie, pour abriter les troupes royales. La partie qui demeure Ă  gauche du temple abrite actuellement l'office de tourisme, la partie de droite est devenue la mairie.

    Fontaines

    Fontaine Pagode.

    Nombreuses et pittoresques fontaines dont la plus célÚbre est celle dite de la Pagode, à proximité des anciennes halles médiévales.

    • La fontaine de la colonne Pradier : associĂ©e au nom de son sculpteur James Pradier qui la rĂ©alisa dans les annĂ©es 1830. De style nĂ©oclassique elle est surmontĂ©e d'un chapiteau particuliĂšrement ouvragĂ© qui n'est pas sans nous rappeler un ouvrage de l'AntiquitĂ©...
    • La fontaine du Bicentenaire : rĂ©alisĂ©e en 1989 Ă  proximitĂ© du temple par un compagnon pour la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire de la RĂ©volution française. Les trois colonnes illustrent chacune un style : le dorique, le ionique, le corinthien.
    • La fontaine Pagode : de style oriental, elle fut construite en 1648 comme indiquĂ© sur ses tuiles colorĂ©es vernissĂ©es, sans doute d'aprĂšs les dessins (et avec les deniers) d'un Anduzien qui Ă©tait allĂ© chercher des Ɠufs de vers Ă  soie en Orient.
    • La fontaine des Potiers : situĂ©e entre la rue Gaussorgues et la rue Fusterie, elle couvre la base de l'arĂȘte d'une maison faisant l'angle. Elle doit son nom au fait que de nombreux ateliers de potiers occupaient ce quartier il y a encore quelques dĂ©cennies.
    • La Fontaine de l'Ă©glise : datĂ©e de 1715, elle se situe sur l'emplacement d'un ancien cimetiĂšre autrefois place du CimetiĂšre. La pyramide ou obĂ©lisque qui surmonte la fontaine prĂ©sente un effet d'optique surprenant sous un certain angle, ceci en raison des trois boules de pierre qui en forment la base.
    • La fontaine de Notre-Dame : date de 1715. Elle doit son nom Ă  une ancienne chapelle disparue.
    • La fontaine Pradier : de style classique, elle date de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Elle est composĂ©e d'un vaste bassin circulaire au centre duquel, sur un socle ouvragĂ©, prend place une vasque, supportant elle-mĂȘme une colonne de style composite.

    Édifices religieux

    • Le Temple : (classĂ© MH en 1979[51]) est un des plus grands de France, construit entre 1820 et 1823 de style nĂ©o classique avec son vaste portique Ă  colonnes supportant un grand fronton triangulaire. Il a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sur l'emplacement de la cour des Casernes. La grande nef organisĂ©e en hĂ©micycle est partagĂ©e en trois travĂ©es prenant appui sur de puissantes colonnes qui supportent de vastes tribunes qui courent le long des 4 murs ; cette architecture est trĂšs proche de celle du temple de Saint-Hippolyte-du-Fort qui le devance en superficie pour seulement un petit mĂštre carrĂ© ! Il possĂšde un important orgue datant de 1848. De grands organistes, telle Marie-Louise Girod, ont eu le privilĂšge de jouer sur cet instrument depuis sa complĂšte restauration en 1964. Remarquer la chaire en marbre avec son trĂšs gracieux double escalier ainsi que la table de communion Ă©galement en marbre dont on dit que les tĂȘtes de lion proviendraient de l'ancien socle de la statue de Louis XIV qui ornait la place du Peyrou Ă  Montpellier abattue sous la RĂ©volution.. Le clocher mur Ă  une baie n'est pas placĂ© sur la façade principale nord, mais sur le pignon sud. Il abrite une cloche datant de 1883 issue des ateliers Baudouin de Marseille et pesant 650 kg.
    • Salle de l'AssemblĂ©e.
      Salle de l'Assemblée.
    • Salle de l'AssemblĂ©e.
      Salle de l'Assemblée.
    • Chaire Ă  prĂȘcher.
      Chaire Ă  prĂȘcher.
    • Le premier temple : En 1567, le premier temple d'Anduze et sĂ»rement le premier temple de France, trouve ses locaux au 5, rue NotariĂ©, une rue du vieil Anduze. Plus tard, en 1590, il fut agrandi. Lors de la rĂ©vocation de l'Édit de Nantes en 1685 par l'Édit de Fontainebleau, les protestants furent chassĂ©s du 5, rue NotariĂ© pour se retrouver dans les montagnes et notamment au « dĂ©sert » (aujourd'hui, Ă  quelques kilomĂštres au nord-ouest, le musĂ©e du DĂ©sert situĂ© au Mas Soubeyran, prĂšs de Mialet retrace cette Ă©popĂ©e). En plus d'avoir Ă©tĂ© le premier temple, la maison du 5, rue NotariĂ© est connue pour avoir Ă©tĂ© la maison consulaire, une des premiĂšres Ă©coles, une place importante dans l'histoire d'Anduze.
    • L'Ă©glise Saint-Étienne d'Anduze : elle fut construite entre 1686 et 1688 sur l'emplacement de l'ancien temple dĂ©moli Ă  la suite de la rĂ©vocation de l'Édit de Nantes en 1685. Le clocher, prĂ©existant, avec son dĂŽme de pierre Ă  quatre pans date de 1588.
    • La chapelle mĂ©thodiste, construite en 1864[52]. Sur son fronton, une bible ouverte avec cette profession de foi Ă©vangĂ©lique : "Toute l'Écriture est divinement inspirĂ©e."[53].
    • Chapelle du monastĂšre de la Paix-Dieu de Cabanoule.
    • L'abbaye Notre-Dame de la Paix-Dieu.

    Parcs et jardins

    • Proche d'Anduze, et souvent associĂ©e Ă  son nom, la Bambouseraie en CĂ©vennes qui est situĂ©e Ă  quelques kilomĂštres au nord-ouest, sur le territoire de la commune de GĂ©nĂ©rargues, dans le hameau de Prafrance.
    • La montagne dominant Anduze.
      La montagne dominant Anduze.
    • La hauteur des crues du Gardon d'Anduze (Ă  la bambouseraie de Prafrance).
      La hauteur des crues du Gardon d'Anduze (Ă  la bambouseraie de Prafrance).

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason d'Anduze

    Les armes d'Anduze se blasonnent ainsi :

    D'azur au chùteau d'argent ouvert et ajouré de sable, donjonné de trois tourelles aussi d'argent, celle du milieu plus haute, le tout maçonné aussi de sable[54].

    Logo officiel de la ville d'Anduze

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 d'AlÚs » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Anduze » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Anduze » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Anduze » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Anduze » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. "MétéoFrance 30129001".
    7. « Orthodromie entre Anduze et Générargues », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Orthodromie entre Anduze et Nßmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    13. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    14. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
    15. « Réserve de biosphÚre des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
    16. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Anduze », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « site Natura 2000 FR9101372 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    20. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Anduze », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF la « corniche de Peyremale et écaille du Mas Pestel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « Lacan et Grand Bosc » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF la « vallée moyenne des Gardons » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    27. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Anduze », sur Géorisques (consulté le )
    28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    29. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
    30. « cartographie des risques d'inondations du TRI d'AlÚs », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
    31. « 0 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
    32. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    33. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    34. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    35. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Anduze », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    36. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    37. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    38. (en) Miguel Villanueva Svensson, « Gaulish ieuri/ΔÎčωραÎč and the 2nd/3rd dual ending of the Indo-European Perfect and Middle », sur www.jstor.org,‎ (consultĂ© le ).
    39. Xavier Delamarre, « Dictionnaire de la langue gauloise », sur epdf.tips, (consulté le ).
    40. « www.museeprotestant.org », sur www.museeprotestant.org (consulté le ).
    41. « ANDRE, Pierre Jacques Albert », sur Archives nationales (consulté le ).
    42. http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=618
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    47. « Entreprises à Anduze », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    49. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune d'Anduze - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    51. « Grand Temple », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    52. Jean-Claude Boisset, « La vie de nos Ă©glises ; Anduze, d’hier Ă  aujourd’hui », sur En route, mensuel francophone de l’Église ÉvangĂ©lique mĂ©thodiste, (consultĂ© le ).
    53. « Anduze : la chapelle méthodiste », sur http://temples.free.fr/ (consulté le ).
    54. « Blason de la commune », sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.