Anduze
Anduze, en occitan Andusa, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Anduze | |
Vue générale du village. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
GeneviĂšve Blanc 2020-2026 |
Code postal | 30140 |
Code commune | 30010 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Anduzien, anduziens, anduzienne, anduziennes |
Population municipale |
3 335 hab. (2020 ) |
Densité | 228 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 03âČ 53âł nord, 3° 59âČ 07âł est |
Altitude | Min. 117 m Max. 443 m |
Superficie | 14,6 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | AlÚs (banlieue) |
Aire d'attraction | AlĂšs (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton d'AlĂšs-1 |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairie-anduze.fr/ |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gard et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « falaises d'Anduze ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Anduze est une commune rurale qui compte 3 335 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomération d'AlÚs et fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs. Ses habitants sont appelés les Anduziens ou Anduziennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la fontaine couverte, classée en 1914, la tour de l'Horloge, inscrite en 1978, et le grand temple, classé en 1979.
GĂ©ographie
Localisation
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Anduze est située à 12 km d'AlÚs, 54 km du Vigan, 60 km de Montpellier et 43 km de Nßmes, préfecture du Gard.
Hydrographie et relief
La ville est située sur la riviÚre nommée « le Gardon d'Anduze » qui forme là une vallée trÚs encaissée, une gorge.
Le village est au pied des CĂ©vennes, au contact du plateau calcaire des Garrigues languedociennes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Generargues », sur la commune de GĂ©nĂ©rargues, mise en service en 1949[6] et qui se trouve Ă 2 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 176,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[6]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă 39 km[8], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 15,6 °C pour 1991-2020[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,5 | 3,2 | 5,9 | 9,5 | 12,9 | 15,4 | 15,3 | 11,9 | 9,1 | 4,1 | 1,1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 9,4 | 12,1 | 16,2 | 20,1 | 23,1 | 22,8 | 18,6 | 14,3 | 9,1 | 5,9 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,8 | 15,6 | 18,4 | 22,8 | 27,3 | 30,7 | 30,3 | 25,2 | 19,5 | 14,1 | 10,6 | 19,8 |
Record de froid (°C) date du record |
â14 11.1985 |
â17 04.1963 |
â10,4 02.2005 |
â4 08.1956 |
â1 06.1979 |
3 10.1956 |
7 01.1991 |
7 30.1986 |
1 21.1977 |
â3 31.1997 |
â9,5 30.1978 |
â13 27.1962 |
â17 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,6 30.2013 |
24,5 24.2020 |
28,3 31.2012 |
30,5 14.2015 |
37 26.1953 |
43,3 28.2019 |
41 06.1982 |
42,1 12.2003 |
37,2 04.2016 |
32,9 04.2011 |
26 03.1970 |
21 12.1961 |
43,3 2019 |
Précipitations (mm) | 95,7 | 76,5 | 68 | 95 | 101,3 | 54,6 | 39,5 | 55,4 | 145,1 | 182,5 | 136,6 | 126,2 | 1 176,4 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ1âŻmm | 7,5 | 5,9 | 5,7 | 7,8 | 8,1 | 5,7 | 3,9 | 4,9 | 6,2 | 9,6 | 7,8 | 7,7 | 80,7 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ5âŻmm | 3,8 | 3,3 | 3 | 4,7 | 4,7 | 3 | 1,6 | 2,8 | 4,2 | 5,5 | 4,7 | 4,4 | 45,8 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ10âŻmm | 2,7 | 2,5 | 1,9 | 3 | 3 | 1,8 | 1 | 1,7 | 2,9 | 3,8 | 3,4 | 3 | 30,7 |
Axes ferroviaires
Entre Anduze et Saint-Jean du Gard circule â surtout pendant la saison des vacances â le train Ă vapeur des CĂ©vennes qui attire de nombreux touristes.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'AlĂšs, uniquement desservie par des TER.
Transports en commun
Il est possible de se rendre à Anduze à l'aide des réseaux de transports :
- Ntecc : lignes 72, 81 ou 710 ;
- Lio : lignes 112 ou 142.
- La route en direction de Saint-Jean-du-Gard et le pont ferroviaire sur le Gardon d'Anduze.
- Le « Gardon d'Anduze ».
- La route le long du « Gardon d'Anduze ».
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[14].
La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[15] - [16].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « falaises d'Anduze »[18], d'une superficie de 535 ha, un site d'escarpements calcaires, situĂ© au pied des CĂ©vennes en majoritĂ© siliceuse avec une riche flore rupestre dont une endĂ©mique (Centaurea maculosa subsp. albida) et des milieux rocheux d'Ă©boulis[19].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[20] : la « corniche de Peyremale et Ă©caille du Mas Pestel » (787 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[21], et le « Lacan et Grand Bosc » (272 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [20] : la « vallĂ©e moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[23].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Anduze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [24] - [I 1] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine d'AlÚs, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (60 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,9 %), zones urbanisĂ©es (16,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,8 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Anduze est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[29], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[30] - [31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008, 2011, 2014 et 2020[32] - [27].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 80,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 245 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 872 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 70 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Anduze est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[37].
Toponymie
En 1992 a été trouvée à Nßmes une pierre de l'époque pré-romaine, portant une inscription gauloise écrite en caractÚres grecs dont les archéologues proposent la traduction suivante : « Nertomaros fils de Boios (et) N-maros d'Anduze » (« d'Anduze » étant écrit phonétiquement en grec andousiatis) »[38] - [39].
Histoire
Moyen Ăge
La seigneurie d'Anduze, que l'on trouve dÚs le début du Xe siÚcle, appartenait à la maison d'Anduze qui était alors l'une des plus puissantes du Languedoc, battait monnaie et dont les membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En 1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachée à la couronne de France. Chef-lieu de viguerie, Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture française qui y apparut dÚs la fin du XIIIe siÚcle. La cité devint alors le centre régional du négoce de la soie et de la laine. Elle a compté jusqu'à 7 000 habitants à son apogée.
Ăpoque moderne
Aux XVIe et XVIIe siĂšcles, Anduze Ă©tait un centre important du protestantisme cĂ©venol. La ville fortifiĂ©e, qui comptait 6 000 habitants en 1570, devint le quartier gĂ©nĂ©ral des forces protestantes du Midi. En 1573, la ville voit la naissance de ce que Janine Garrisson a appelĂ© les Provinces-Unies du Midi : une Ă©bauche d'Ătat huguenot basĂ©e sur l'autonomie locale[40]. Anduze fut la base de la rĂ©sistance du duc de Rohan en 1622, et elle vit ses remparts dĂ©mantelĂ©s en 1629 Ă la suite de la paix d'AlĂšs.
- Jean-Paul Chabrol, Anduze, dimanche 23 novembre 1692, la foi, le sang et l'oubli, Editions Alcide, NĂźmes, 2011
Ăpoque contemporaine
Au XIXe siĂšcle, avec les rĂ©volutions industrielles, Anduze connut un nouveau dĂ©veloppement Ă©conomique (filatures de soie, bonneterie, chapellerie), avant d'ĂȘtre frappĂ©e par la rĂ©cession, comme l'ensemble des CĂ©vennes. Anduze fut l'un des berceaux des Mines de charbon des CĂ©vennes, Ă l'Ă©poque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[44].
En 2020, la commune comptait 3 335 habitants[Note 10], en diminution de 2,8 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăglises protestantes membres de la fĂ©dĂ©ration française
- Grand temple, Ăglise rĂ©formĂ©e Ă©vangĂ©lique, UNEPREF.
- Ăglise adventiste Pont du Gardon, UFA.
Ăglises protestantes autres
- Ăglise Ă©vangĂ©lique mĂ©thodiste, route de Saint-FĂ©lix UEEMF.
Ăglise catholique
- MonastÚre Notre-Dame de la Paix-Dieu, communauté de cisterciennes-trappistines fondée en 1970.
- Ăglise Saint-Ătienne, place de la RĂ©publique, haut du village, au pied du « Rocher d'Anduze ».
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 606 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 3 115 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 260 âŹ[I 7] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 36 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (43,9 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 12,1 % | 14,3 % | 14,3 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 819 personnes, parmi lesquelles on compte 62,9 % d'actifs (48,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chÎmeurs) et 37,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlÚs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 500 emplois en 2018, contre 1 654 en 2013 et 1 508 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 903, soit un indicateur de concentration d'emploi de 166 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,9 %[I 13].
Sur ces 903 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 430 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
477 établissements[Note 14] sont implantés à Anduze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 477 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 45 | 9,4 % | (7,9 %) |
Construction | 57 | 11,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 193 | 40,5 % | (30 %) |
Information et communication | 7 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 12 | 2,5 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 16 | 3,4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 47 | 9,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 68 | 14,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 32 | 6,7 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (193 sur les 477 entreprises implantées à Anduze), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
- Super Distribution Des Cevennes, supermarchĂ©s (14 226 kâŹ)
- Comptoir Cevenol Du Bois - CCB, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (12 842 kâŹ)
- Labahou, supermarchĂ©s (9 465 kâŹ)
- Ergosante, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau (3 496 kâŹ)
- La Porte Des Cebettes, autres commerces de dĂ©tail alimentaires en magasin spĂ©cialisĂ© (2 024 kâŹ)
La ville est connue pour sa fonderie de zinc, ses poteries, en particulier sa production du Vase d'Anduze, et son chùteau datant du XVIe siÚcle. Actuellement, le tourisme joue un rÎle trÚs important dans l'économie de la région, la gare est utilisée par le chemin de fer touristique Train à vapeur des Cévennes.
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 77 ha[50] - [Carte 5] - [Carte 6].
Produits du terroir
La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de NĂźmes.
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- La Tour de l'Horloge : (IMH 1978) elle date de 1320, elle a trois niveaux et n'est pas sans rappeler l'architecture de la tour de Constance d'Aigues-Mortes dans son allure actuelle. Devenue horloge de ville en 1569, elle fut épargnée lors de la destruction des remparts en 1629 puisqu'elle servait à donner les heures. La cloche, au sommet de la tourelle dans son campanile, date de 1701. La hauteur totale du bùtiment est de 22 mÚtres.
- Le chùteau Neuf : c'est une demeure seigneuriale des XVIe et XVIIe siÚcles. à l'occasion de sa construction, il fut intégré dans les remparts. Il comprend deux tours en façade.
- La tour de PézÚne : elle fait partie du Chùteau de PézÚne, vieille maison seigneuriale et résidence des comtes de Beaufort du XVe et XVIe siÚcles. La tour date des XIIIe et XIVe siÚcles.
- La Méridienne : installée au sein de l'horloge de la ville depuis 1569, épargnée en 1629 lors de la destruction des remparts, la Méridienne fut restaurée en 1989.
- La Place couverte : halle construite en 1457, appelée L'Orgerie ou marché aux grains. Elle fut le lieu du marché aux chùtaignes et aujourd'hui celui des produits locaux (le jeudi).
- Les casernes : elles furent construites en 1740 sur le Plan de Brie, pour abriter les troupes royales. La partie qui demeure Ă gauche du temple abrite actuellement l'office de tourisme, la partie de droite est devenue la mairie.
Tour de l'horloge. Le cadran solaire. La place des halles.
Fontaines
Nombreuses et pittoresques fontaines dont la plus célÚbre est celle dite de la Pagode, à proximité des anciennes halles médiévales.
- La fontaine de la colonne Pradier : associée au nom de son sculpteur James Pradier qui la réalisa dans les années 1830. De style néoclassique elle est surmontée d'un chapiteau particuliÚrement ouvragé qui n'est pas sans nous rappeler un ouvrage de l'Antiquité...
- La fontaine du Bicentenaire : réalisée en 1989 à proximité du temple par un compagnon pour la célébration du bicentenaire de la Révolution française. Les trois colonnes illustrent chacune un style : le dorique, le ionique, le corinthien.
- La fontaine Pagode : de style oriental, elle fut construite en 1648 comme indiquĂ© sur ses tuiles colorĂ©es vernissĂ©es, sans doute d'aprĂšs les dessins (et avec les deniers) d'un Anduzien qui Ă©tait allĂ© chercher des Ćufs de vers Ă soie en Orient.
- La fontaine des Potiers : situĂ©e entre la rue Gaussorgues et la rue Fusterie, elle couvre la base de l'arĂȘte d'une maison faisant l'angle. Elle doit son nom au fait que de nombreux ateliers de potiers occupaient ce quartier il y a encore quelques dĂ©cennies.
- La Fontaine de l'église : datée de 1715, elle se situe sur l'emplacement d'un ancien cimetiÚre autrefois place du CimetiÚre. La pyramide ou obélisque qui surmonte la fontaine présente un effet d'optique surprenant sous un certain angle, ceci en raison des trois boules de pierre qui en forment la base.
- La fontaine de Notre-Dame : date de 1715. Elle doit son nom Ă une ancienne chapelle disparue.
- La fontaine Pradier : de style classique, elle date de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Elle est composĂ©e d'un vaste bassin circulaire au centre duquel, sur un socle ouvragĂ©, prend place une vasque, supportant elle-mĂȘme une colonne de style composite.
Ădifices religieux
- Le Temple : (classĂ© MH en 1979[51]) est un des plus grands de France, construit entre 1820 et 1823 de style nĂ©o classique avec son vaste portique Ă colonnes supportant un grand fronton triangulaire. Il a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sur l'emplacement de la cour des Casernes. La grande nef organisĂ©e en hĂ©micycle est partagĂ©e en trois travĂ©es prenant appui sur de puissantes colonnes qui supportent de vastes tribunes qui courent le long des 4 murs ; cette architecture est trĂšs proche de celle du temple de Saint-Hippolyte-du-Fort qui le devance en superficie pour seulement un petit mĂštre carrĂ© ! Il possĂšde un important orgue datant de 1848. De grands organistes, telle Marie-Louise Girod, ont eu le privilĂšge de jouer sur cet instrument depuis sa complĂšte restauration en 1964. Remarquer la chaire en marbre avec son trĂšs gracieux double escalier ainsi que la table de communion Ă©galement en marbre dont on dit que les tĂȘtes de lion proviendraient de l'ancien socle de la statue de Louis XIV qui ornait la place du Peyrou Ă Montpellier abattue sous la RĂ©volution.. Le clocher mur Ă une baie n'est pas placĂ© sur la façade principale nord, mais sur le pignon sud. Il abrite une cloche datant de 1883 issue des ateliers Baudouin de Marseille et pesant 650 kg.
Salle de l'AssemblĂ©e. Salle de l'AssemblĂ©e. Chaire Ă prĂȘcher.
- Le premier temple : En 1567, le premier temple d'Anduze et sĂ»rement le premier temple de France, trouve ses locaux au 5, rue NotariĂ©, une rue du vieil Anduze. Plus tard, en 1590, il fut agrandi. Lors de la rĂ©vocation de l'Ădit de Nantes en 1685 par l'Ădit de Fontainebleau, les protestants furent chassĂ©s du 5, rue NotariĂ© pour se retrouver dans les montagnes et notamment au « dĂ©sert » (aujourd'hui, Ă quelques kilomĂštres au nord-ouest, le musĂ©e du DĂ©sert situĂ© au Mas Soubeyran, prĂšs de Mialet retrace cette Ă©popĂ©e). En plus d'avoir Ă©tĂ© le premier temple, la maison du 5, rue NotariĂ© est connue pour avoir Ă©tĂ© la maison consulaire, une des premiĂšres Ă©coles, une place importante dans l'histoire d'Anduze.
- L'Ă©glise Saint-Ătienne d'Anduze : elle fut construite entre 1686 et 1688 sur l'emplacement de l'ancien temple dĂ©moli Ă la suite de la rĂ©vocation de l'Ădit de Nantes en 1685. Le clocher, prĂ©existant, avec son dĂŽme de pierre Ă quatre pans date de 1588.
- La chapelle mĂ©thodiste, construite en 1864[52]. Sur son fronton, une bible ouverte avec cette profession de foi Ă©vangĂ©lique : "Toute l'Ăcriture est divinement inspirĂ©e."[53].
- Chapelle du monastĂšre de la Paix-Dieu de Cabanoule.
- L'abbaye Notre-Dame de la Paix-Dieu.
Parcs et jardins
- Proche d'Anduze, et souvent associée à son nom, la Bambouseraie en Cévennes qui est située à quelques kilomÚtres au nord-ouest, sur le territoire de la commune de Générargues, dans le hameau de Prafrance.
- La montagne dominant Anduze.
- La hauteur des crues du Gardon d'Anduze (Ă la bambouseraie de Prafrance).
Personnalités liées à la commune
- Boissier (XVIIe s.) : nĂ©gociant qui Ă©migre en 1677 Ă GĂȘnes avec la famille AndrĂ©, des nĂ©gociants de tissus (de la soie, puis du serge de NĂźmes) ;
- Pierre Cazenove (1670-1733) : négociant et banquier né dans les environs d'Anduze ;
- Jean-Jacques Paulet (1740-1826) : auteur d'une Histoire de la ville d'Anduze, parue en 1847 ;
- Alfred de Montvaillant (1826-1906) : poÚte né à Anduze (une plaque indique sa maison natale sur la Place des Halles) ;
- François Marjoulet (1859-1935) : militaire né à Anduze ;
- Fernand Mazade (1861-1939) : poÚte né à Anduze ou à AlÚs ;
- Henri Barbusse (1873-1935) : Ă©crivain dont la famille est originaire d'Anduze ;
- Auguste Béchard (1883-1965) : homme politique né à Anduze ;
- Darcelys (1900-1973) : chanteur et acteur né à Anduze ;
- Lucie Mazauric (1900-1983) : conservatrice de musée et historienne née à Anduze ;
- Jean Bastide (1905-1995) : homme politique né à Anduze ;
- Suzette Puech (1937-2005) : botaniste née à Anduze ;
- Les acteurs Jean Dujardin et Alexandra Lamy, mariés à Anduze le , y ont possédé une maison ;
- Pierre Mazel (1884-1965), médecin, résistant ; médecin légiste chargé du Mémorial de l'oppression, né à Anduze.
HĂ©raldique
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Les armes d'Anduze se blasonnent ainsi : D'azur au chùteau d'argent ouvert et ajouré de sable, donjonné de trois tourelles aussi d'argent, celle du milieu plus haute, le tout maçonné aussi de sable[54]. |
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Logo officiel de la ville d'Anduze
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- « Ville d'Anduze », sur www.mairie-anduze.com (consulté le )
- « Anduze sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Office du tourisme », sur www.ot-anduze.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Anduze » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Anduze » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- "MétéoFrance 30129001".
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- « Orthodromie entre Anduze et Nßmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Anduze », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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