Mialet (Gard)
Mialet est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.
Mialet | |
Le Pont des Camisards. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
Jack Verriez 2020-2026 |
Code postal | 30140 |
Code commune | 30168 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Mialétain |
Population municipale |
623 hab. (2020 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 06âČ 42âł nord, 3° 56âČ 37âł est |
Altitude | Min. 140 m Max. 691 m |
Superficie | 30,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | AlĂšs (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mialet.fr |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gard, l'Amous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallĂ©e du Gardon de Mialet » et la « vallĂ©e du Galeizon ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Mialet est une commune rurale qui compte 623 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 566 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs. Ses habitants sont appelés les Mialetains ou Mialetaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le pont des Camisards, classé en 1974.
GĂ©ographie
Localisation
Mialet est une commune située dans le nord-ouest du département du Gard, limitrophe de la LozÚre. Elle se trouve à quelques kilomÚtres d'AlÚs, de Saint-Jean-du-Gard et d'Anduze.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont GĂ©nĂ©rargues, Saint-SĂ©bastien-d'Aigrefeuille, Saint-Paul-la-Coste, Saint-Martin-de-Boubaux, Saint-Ătienne-VallĂ©e-Française, Saint-Jean-du-Gard et Thoiras.
Hameaux et lieux-dits
Elle est composée de sept hameaux : Luziers, les Puechs, le Mas Soubeyran, Paussan, le Village, les Aigladines, Brugairolles et Pegairolles[2].
C'est sur cette commune que se trouve le Mas Soubeyran, hameau cévenol typique qui abrite le Musée du Désert, haut lieu de la résistance des protestants durant les XVIIe et XVIIIe siÚcles.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[3].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nĂ©rargues », sur la commune de GĂ©nĂ©rargues, mise en service en 1949[8] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 176,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « NĂźmes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă 45 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 15,6 °C pour 1991-2020[14].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[17].
La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[18] - [19].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[21] :
- la « vallĂ©e du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intĂ©rĂȘt communautaire, notamment le Barbeau mĂ©ridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Ăcrevisse Ă pattes blanches[22] ;
- la « vallée du Galeizon », d'une superficie de 8 637 ha, une vallée trÚs enclavée est restée sauvage. On y remarque une pinÚde de Pin de Salzmann, des landes sÚches à Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) et des ravins humides qui abritent de nombreuses fougÚres[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[24] :
- la « forĂȘt domaniale des Gardons et versant sud de la montagne de la Vieille Morte » (3 041 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[25] ;
- le « massif du Bois NÚgre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[26] ;
- les « vallons autour du ruisseau de Roquefeuil » (2 146 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [24] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozÚre[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Mialet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [29] - [I 1] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (88,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (68,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (18,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,1 %), prairies (5,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mialet est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Gard. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2020[34] - [32].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 23,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 526 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 390 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 74 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Mialet est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[38].
Toponymie
Provençal Mialet, du roman Melet, Mellet, du latin Meletum[39].
Ses habitants se nomment les Mialétains et les Mialétaines.
Histoire
Préhistoire
- Enceinte préhistorique sur les collines environnantes (Sauque Ronde, 451 m).
Moyen Ăge
- Poste fortifié en bordure d'une bretelle de chemin de Regordane reliant Nßmes à Gergovie (route des Arvernes),
- Dans une charte de Philippe le Bel est cité le Sieur « Hugue de Melete ».
- Hugues de Melet, chevalier, rend hommage aux descendants de Bernard Pelet, seigneur d'Alais, en 1253[40].
Ăpoque moderne
Deux compoix des années 1598 et 1647 donnent des informations sur la vie de la cité à cette époque.
- Sont recensés : 18 cardeurs, 18 tisserands, 4 meuniers (à plein temps), 1 boulanger, 1 tailleur, plusieurs chapeliers, muletiers, cabaretiers, maçons, et un notaire à certaines périodes.
- Les cultures sont variées, de nombreuses terrasses (bancels ou faïsses) témoignent d'une activité importante, oliviers, chùtaigniers et début du mûrier.
- Une dizaine de moulins (Ă huile et Ă grain) et plusieurs fours Ă chaux sont en exploitation.
- La population, de l'ordre de 2 000 habitants, est rĂ©partie sur les huit hameaux â Mialet, Paussan, Luziers, le Mas Soubeyran regroupent 60 % de celle-ci.
Mialet adopte la religion rĂ©formĂ©e. En 1560, premier synode provincial aux Aigladines, et en 1613, levĂ©e d'impĂŽts pour agrandir le temple. MalgrĂ© la paix d'Alais en 1629, la tension monte entre le pouvoir central et les protestants. Louis XIV rĂ©voque l'Ădit de Nantes (1685). Mialet entre dans une pĂ©riode difficile. Les mesures draconiennes prises par le pouvoir pour ramener les protestants dans le giron de l'Ăglise catholique, font que ceux-ci se soulĂšvent et prennent les armes. Ils deviennent les Camisards, et avec une troupe d'un millier de combattants, paysans et artisans, tiennent tĂȘte Ă une armĂ©e de 30 000 hommes. C'est une guerre sans pitiĂ©. En , 670 habitants de Mialet, dont 180 enfants, sont dĂ©portĂ©s en Roussillon. La dĂ©molition des maisons n'Ă©tant pas assez rapide, le roi autorise le brĂ»lement des CĂ©vennes. En 1704, cessation de combats aprĂšs nĂ©gociation entre chefs camisards et reprĂ©sentants du roi. La religion reste sous haute surveillance, mais fidĂšle Ă la religion rĂ©formĂ©e.
En 1709, hiver d'une extrĂȘme rigueur : tous les oliviers sont dĂ©truits.
Révolution française et Empire
L'Ădit de tolĂ©rance en 1787, accorde un Ă©tat civil aux protestants. Ils retrouvent leurs droits civiques en , et leur temple, en 1837. Entre-temps ils cĂ©lĂšbrent leur culte dans l'Ă©glise Saint-AndrĂ©.
Ăpoque contemporaine
Deux filatures et une fabrique de lacets sont installées en bordure du Gardon pour filer et utiliser de la soie. Elles cessent leurs activités entre 1900 et 1930.
L'Ă©levage du ver Ă soie s'arrĂȘte dans les annĂ©es cinquante. Les charbonniĂšres, nombreuses pendant la derniĂšre guerre, ne fument plus lorsque les gazogĂšnes sont abandonnĂ©s. Le moulin de la BontĂ© et celui de Trabuc s'arrĂȘtent dans les mĂȘmes annĂ©es. Les chĂątaigneraies sĂ©culaires sont dĂ©cimĂ©es par une maladie dans les annĂ©es soixante.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[42].
En 2020, la commune comptait 623 habitants[Note 10], en augmentation de 3,49 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 277 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 562 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 130 âŹ[I 4] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,6 % | 10,8 % | 13,7 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 358 personnes, parmi lesquelles on compte 69,2 % d'actifs (55,5 % ayant un emploi et 13,7 % de chÎmeurs) et 30,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlÚs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 86 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 202, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,7 %[I 10].
Sur ces 202 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
48 établissements[Note 13] sont implantés à Mialet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 48 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 4 | 8,3 % | (7,9 %) |
Construction | 8 | 16,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 27,1 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 4,2 % | (2,2 %) |
Activités immobiliÚres | 4 | 8,3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 16,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 4,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 7 | 14,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 48 entreprises implantées à Mialet), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 95 ha[47] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Pont des Camisards Classé MH (1974)[48]
- Pont des Abarines
- Vue du lit du Gardon.
- Musée du désert.
Ădifices religieux
- Ăglise Saint-AndrĂ© de Mialet.
- Temple protestant de Mialet.
Patrimoine culturel
- Le Mas Soubeyran, hameau de Mialet, maison natale de Pierre Laporte, aujourd'hui musée du Désert. Le mas est connu pour son Assemblée du Désert, réunion annuelle du protestantisme organisée par le musée chaque premier dimanche de septembre.
Patrimoine environnemental
- Grotte de Trabuc
- Col d'Uglas sur le Chemin de Stevenson (GR70) et la RD 160, il a été emprunté par le Tour de France 1960.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Laporte dit Rolland. Né au Mas Soubeyran le et décédé au chùteau de Castelnau Valence le . Chef des révoltés camisards en Cévennes, il était aussi surnommé le « Général des enfants de Dieu ».
- Georges Vaucher (1900-1982), spéléologue suisse, y est décédé.
- Henri Lindegaard (1925-1996), pasteur et artiste, a longtemps vĂ©cu au Mas Soubeyran, oĂč il exposait ses Ćuvres et organisait des stages d'aquarelle deux fois par an pendant prĂšs de 30 ans.
HĂ©raldique
Blason | D'azur, à une épée d'or mise en pal[49]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Les amis de la vallée du Gardon de Mialet, Circuits de promenade.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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