Saint-Jean-du-Gard
Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionales, située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Saint-Jean-du-Gard | |
La commune du point de vue de Saint-Roman. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
Michel Ruas 2020-2026 |
Code postal | 30270 |
Code commune | 30269 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint-Jeannais |
Population municipale |
2 436 hab. (2020 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Population agglomération |
2 871 hab. (2013) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 06âČ 20âł nord, 3° 53âČ 13âł est |
Altitude | Min. 164 m Max. 813 m |
Superficie | 41,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Jean-du-Gard (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintjeandugard.fr/ |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, le ruisseau de Boisseson, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallĂ©e du Gardon de Mialet » et la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale qui compte 2 436 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes[1] - [2] ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : le pont sur le Gardon, inscrit en 1950, la Tour de lâHorloge, inscrite en 1963, le filature maison Rouge, inscrite en 2003, le monument aux morts, inscrit en 2018 et le Temple Protestant, inscrit en 2019.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la LozÚre.
Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes, dans le Gard non loin d'AlÚs et de Nßmes, traversé par le Gardon de Saint Jean.
Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, la commune a une superficie de 4 164 hectares pour une population de 2 696 habitants en 2012[3]. La population peut largement dépasser les 10 000 habitants l'été.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Mialet, Peyrolles, Sainte-Croix-de-Caderle, Thoiras, Moissac-VallĂ©e-Française et Saint-Ătienne-VallĂ©e-Française.
Hameaux et lieux-dits
- les Fournels
- FalguiĂšres
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,8 | 3,5 | 6,2 | 9,9 | 13 | 15,4 | 15,3 | 11,4 | 8,8 | 4,1 | 1,3 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,5 | 9,8 | 12,3 | 16,4 | 20,2 | 23 | 22,8 | 18,1 | 14 | 9,1 | 5,9 | 13,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,4 | 12,3 | 16,1 | 18,4 | 23 | 27,4 | 30,6 | 30,3 | 24,7 | 19,2 | 14 | 10,5 | 19,8 |
Record de froid (°C) date du record |
â10 04.01.1993 |
â12,4 12.02.12 |
â11,1 02.03.05 |
â3,6 08.04.21 |
0 15.05.1995 |
4,9 03.06.06 |
7 07.07.1993 |
6,5 30.08.1998 |
3,8 21.09.17 |
â3,1 25.10.03 |
â8,4 18.11.07 |
â11,5 15.12.01 |
â12,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,9 28.01.08 |
24,3 22.02.19 |
27,5 09.03.00 |
31,4 08.04.11 |
35,4 30.05.01 |
43,4 28.06.19 |
39 21.07.06 |
41,7 12.08.03 |
37,6 03.09.06 |
32,5 11.10.11 |
23,9 04.11.10 |
22 11.12.1994 |
43,4 2019 |
Précipitations (mm) | 124 | 76,5 | 74,2 | 111,2 | 111,1 | 61,8 | 36 | 60,9 | 176,9 | 210,7 | 180,6 | 155,6 | 1 379,5 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[11] - [12]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 3]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[13].
La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[14] - [15].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[17] :
- la « vallĂ©e du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intĂ©rĂȘt communautaire, notamment le Barbeau mĂ©ridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Ăcrevisse Ă pattes blanches[18] ;
- la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, prĂ©sentant une variĂ©tĂ© dâhabitats naturels dâintĂ©rĂȘt communautaire remarquables (22 gĂ©nĂ©riques dont cinq prioritaires)[19].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[20] :
- les « crĂȘtes du col Saint-Pierre » (107 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[21] ;
- la « forĂȘt domaniale des Gardons et versant sud de la montagne de la Vieille Morte » (3 041 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[22] ;
- le « massif du Bois NÚgre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
- la « vallée du Gardon de Saint-Jean entre Saumane et Saint-Jean-du-Gard » (172 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [20] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozÚre[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 433 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (89,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (80,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,9 %), zones urbanisĂ©es (3,9 %), prairies (3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Gard est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[31], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[32] - [33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1995, 2002, 2008, 2014, 2015 et 2020[34] - [29].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 34 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 976 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 702 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 72 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Gard est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[38].
Histoire
Bien que Saint-Jean-du-Gard ait gardé des traces de vie datant du néolithique, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes, l'histoire de cette commune commença réellement au XIIe siÚcle avec la création d'un monastÚre par les Bénédictins de Saint-Gilles. La premiÚre mention de Saint-Jean-du-Gard fut inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siÚcle.
Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut trÚs influencée par le protestantisme au XVIe siÚcle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dÚs 1685, aprÚs la révocation de l'édit de Nantes - ce qui en fait la premiÚre révolution civile de l'histoire.
Le roi fait Ă©lever dĂšs 1703 des fortifications de plus de cinq mĂštres de hauteur pour empĂȘcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui Ă©tait bordĂ©e d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Ătienne, face Ă la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrĂ©e Ă©taient alors Ă©rigĂ©es ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du chĂąteau de Saint-Jean-du-Gard. Cette rĂ©sistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards Ă 35 000 dragons de l'armĂ©e royale.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard[39].
La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siÚcle jusqu'au milieu du XXe siÚcle grùce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.
Ă la fin des annĂ©es 1960, la « vallĂ©e des Camisards » oĂč coule le Gardon de Mialet a failli ĂȘtre submergĂ©e au lieu-dit La Borie, 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (amĂ©nagement Ă©crĂȘteur de crue, d'une hauteur prĂ©vue de 60 m, proposĂ© dans le cadre du Plan de dĂ©fense contre les inondations du Languedoc Ă©tabli par le service des ponts et chaussĂ©es du Gard[40]). Ce projet a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă la suite d'une forte mobilisation de la population qui y Ă©tait opposĂ©e (mobilisation Ă©tudiĂ©e par Françoise Clavairolle (2008)[41] qui a dans ce cas repĂ©rĂ© quatre types d'argumentaires : Ă©cologiques (modifications des tempĂ©ratures et taux d'oxygĂšne de lâeau, fragmentation Ă©cologique mettant en pĂ©ril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversitĂ© en partie rare et fragile (castor commun, hĂ©ron cendrĂ©, orchidĂ©es et cyclamens[42]), socio-Ă©conomiques, techniques et symboliques)
La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train Ă vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze Ă Saint-Jean-du-Gard, avec un arrĂȘt Ă la Bambouseraie, train qui attire chaque annĂ©e prĂšs de 150 000 voyageurs[43].
HĂ©raldique
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Les armes de Saint-Jean-du-Gard se blasonnent ainsi : D'azur au soleil non figurĂ© rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre reprĂ©sentĂ© au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonnĂ© de sable, brochant sur la montagne et posĂ© sur une riviĂšre du champ ; Ă la tour de l'horloge d'argent posĂ©e sur une terrasse du mĂȘme, ajourĂ©e d'une baie gĂ©minĂ©e de sable et maçonnĂ©e du mĂȘme, brochant sur le tout
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Politique et administration
Saint-Jean-du-Gard a rejoint la Communauté d'agglomération du Grand AlÚs en septembre 2001.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].
En 2020, la commune comptait 2 436 habitants[Note 8], en diminution de 9,68 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vie pratique
Emploi
En 2008, le taux de chÎmage dans la population active (15-64 ans) est de 9,8 % pour un taux d'activité de 65,6 %. En 1999, le taux de chÎmage dans la population active était de 20,3 % pour un taux d'activité de 67,8 % (source Insee).
La ville fait de grands efforts pour rĂ©Ă©quilibrer l'emploi et l'Ă©conomie locale, notamment avec le tourisme qui est une valeur sĂ»re, mais aussi en invitant de nouvelles entreprises dans le but de provoquer un renouveau oĂč existait jadis une puissante Ă©conomie industrielle, centrĂ©e sur la soie, qui fut sinistrĂ©e dans les annĂ©es 1970 et 1980.
Associations
Saint-Jean-du-Gard accueil prĂšs de 60[48] associations dont l'Ensemble vocal des CĂ©vennes et l'ADMR.
Ăquipement
- un cinéma
- une médiathÚque
- une grande salle polyvalente (Espace Paulhan, Capacité environ 1100 places + terrasse 350 m2)
- Deux salles polyvalentes d'une capacité de 60 places.
Culte
- Temple protestant de Saint-Jean-du-Gard (Ăglise protestante unie de France)[49].
- Ăglise Ă©vangĂ©lique pentecĂŽtiste AssemblĂ©e de Dieu[50]
- Ăglise ĂvangĂ©lique Libre[51]
- Ăglise catholique
Enseignement
- une crÚche halte-garderie (inaugurée en 2012)
- une Ă©cole maternelle
- une Ă©cole primaire construite en 2007 aux normes environnementales
- le collĂšge Marceau-Lapierre
- le Lycée professionnel d'hÎtellerie Marie-Curie (restructuré et agrandi en 2012)
Social
- La RĂ©sidence Soubeiran : Ătablissement d'HĂ©bergement pour Personnes ĂgĂ©es DĂ©pendantes (EHPAD), en face de la gare.
- L'Oustal : un centre social et socioculturel associatif proposant des activités pour les enfants, les adolescents et les adultes.
- Maison de Santé (inaugurée en 2016[52]).
- Centre MĂ©dico-Social dans le centre-ville.
- L'association « Le Merlet » : créée en 1981, simple club de canoë-kayak devenu une structure accueillant plus de 600 enfants et proposant des séjours originaux sur des thÚmes faisant le lien entre les activités de pleine nature et le milieu naturel, humain. Depuis 2000, l'association propose des formations professionnelles dans les métiers de l'animation nature (accompagnateur en montagne, moniteur de canoë-kayak, de nage, de randonnée aquatique)[53].
- L'association « à vous de jouer » : ludothÚque.
- Un jardin collectif.
Ăquipements sportifs
- 2 stades de foot
- 2 gymnases
- 3 courts de tennis
- 1 stade athlétisme
- 1 salle de danse
- 1 salle de musculation
- 1 salle de karaté et d'aïkido
- 1 piscine municipale d'été (deux bassins et une pataugeoire)
- 1 skatepark
Routier
- Réseau de transport en commun NTECC (pour l'agglomération d'AlÚs, lignes 72 via Anduze et 81 via Mialet ainsi que plusieurs lignes scolaires vers le collÚge).
- Réseau de transport en commun liO (anciennement Edgard, Service public. Transport départemental vers Nßmes, Ligne 112 et vers St André de Valborgne, Ligne 109).
Ferroviaire
Terminus du Train Ă vapeur des CĂ©vennes qui amĂšne des touristes d'Anduze.
Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 213 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 2 388 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 320 âŹ[I 7] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 32 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (43,9 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 13,1 % | 16,4 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 410 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 16,4 % de chÎmeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 786 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 904 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 766, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 13].
Sur ces 766 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 454 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
270 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 270 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 25 | 9,3 % | (7,9 %) |
Construction | 32 | 11,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 97 | 35,9 % | (30 %) |
Information et communication | 4 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 6 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 18 | 6,7 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 31 | 11,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 32 | 11,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 25 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,9 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 270 entreprises implantées à Saint-Jean-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
- Manen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (7 401 kâŹ)
- Saint Jean Distribution (U Express) grande distribution (5 400 kâŹ)
- AndrĂ© Ătablissements, travaux d'installation d'Ă©quipements thermiques et de climatisation (711 kâŹ)
- VolpeliĂšre FrĂšres, commerce de dĂ©tail de viandes et de produits Ă base de viande en magasin spĂ©cialisĂ© (615 kâŹ)
- Olivier Martel, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (389 kâŹ)
- CrĂ©atecno SARL, conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'Ă©quipements de contrĂŽle des processus industriels (317 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 30 en 2000 puis Ă 28 en 2010[57] et enfin Ă 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[58] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 555 ha en 1988 Ă 262 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a baissĂ©, passant de 11 Ă 10 ha[57].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le pont Vieux MH : Il s'agßt d'un pont en pierre du XVIIIe siÚcle sur le Gardon. Sa partie centrale a été emportée par la célÚbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications (classé au patrimoine).
- La tour de l'Horloge MH : Cette tour se situe sur la place du marché, elle date du XIIe siÚcle et elle est classée au patrimoine). C'est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XIIe siÚcle et consacrée à saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de Religion, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560[59]. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.
- Façade ouest de la tour.
- Vue sud de la tour.
- Vue nord de la tour.
- Vue nord-est de la tour.
- Monument aux morts MH : cette statue a été érigée par souscription publique et inaugurée le . Une citation de Victor Hugo est inscrite « Gloire à notre France éternelle Gloire à ceux qui sont morts pour elle ». Cette statue rend hommage aux militaires français morts pendant la, 1re et 2e Guerre mondiale ainsi qu'aux morts de la guerre d'Indochine (1946-1954) et aux morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc (1952-1962). Elle est inscrite aux monuments historiques en 2018.
- La Filature Maison Rouge MH : derniÚre filature de France, fermée en 1964. Une relance de l'activité fut tentée dans les années 1980, timide reprise sans succÚs. Aujourd'hui la Filature est classée au patrimoine ainsi que le parc avec la tour éolienne et le salon de thé. (Projet de restauration de l'édifice pour y installer le nouveau musée)
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-du-Gard construite au XVIIe siÚcle avec les pierres du temple protestant démoli sous l'ordre du Roi.
- Maison du chevalier d'Algues.
- Le temple protestant de Saint-Jean-du-Gard. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 2019[60]. Temple inaugurĂ© en 1827 Ă l'architecture nĂ©o-classique. ĂlĂ©ments remarquables : son orgue et la charpente en demi-lune supportant le plafond Ă la Française.
- L'hÎtel de Ville : Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'HÎtel de Ville avec sur la porte d'entrée les armoiries de la ville surmontées de la devise : « Al sourel de la liberta » (« Au soleil de la liberté »).
- ChĂąteau de CabriĂšres : XVIIe siĂšcle, reconstruit au XVIIIe siĂšcle ; orangerie XIXe siĂšcle (hĂŽtellerie).
- ChĂąteau du Maylet.
- ChĂąteau de Marcassargues : XVIe siĂšcle, restaurĂ© : quadrilatĂšre flanquĂ© de 4 tours d'angle circulaires, cour intĂ©rieure, fenĂȘtres Ă meneaux.
- ChĂąteau de Sueilhes : d'origine XIIIe siĂšcle : tour d'angle, Ă©chauguettes.
- Ruines du Calcadis, ancien poste de défense.
- Vestiges d'un oppidum sur la colline de Sueilhes. (un oppidum est la premiÚre forme de grande agglomération qui apparurent au IVe siÚcle av. J.-C. en Gaule).
- Le pont vieux vu de la place Carnot.MH
- La Tour de l'horloge sur la place du marché.MH
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste
- Ăglise de Saint-Jean-du-Gard.
- La Fontaine Robert Louis Stevenson
- Le Temple de St Jean du Gard
- Façade de lâHĂŽtel de Ville
- Musée Maison Rouge. MH
- Chùteau de Saint-Jean-du-Gard : reconstruit au XVIe siÚcle, puis agrandi au XVIIe siÚcle, ce chùteau a accueilli de nombreux seigneurs et ducs, tels que le maréchal de Thoiras[61].
- Le moulin des Olivettes : ce moulin à huile d'olive date de 1952, mais était initialement installé à Anduze. Abandonné aprÚs une période de gel en 1956, il a été remonté à Saint-Jean-du-Gard en 1985 par Henri Geoffray[62]..
- Train à vapeur des Cévennes : il s'agßt d'un train touristique exploité depuis 1986 qui transporte des voyageurs de Saint-Jean-du-Gard à Anduze en faisant une halte à la bambouseraie de Prafrance[43].
- Plus de 150 kilomÚtres de chemins de randonnées dont le chemin de Stevenson (GR70), ou l'ascension du col Saint-Pierre avec son magnifique panorama.
- Maison rouge, Musée des vallées cévenoles : un musée qui présente la culture et les paysages des Cévennes. Entre autres, les vers à soie, les chùtaignes et les pélardons y sont présentés sur prÚs de 3 600 m2[63].
- Musée du Désert : à 10 minutes de Saint-Jean-du-Gard, musée retraçant l'histoire des guerres de Religion qui ont marqué les Cévennes entre le XVIIe et XVIIIe siÚcle.
- Grotte de Trabuc : Ă 10 minutes de Saint-Jean-du-Gard, grotte remarquable connue entre autres pour la salle des "cent mille soldats".
- Bambouseraie de Prafrance : Ă 10 minutes de Saint-Jean-du-Gard : jardin botanique remarquable unique en Europe, est accessible via le train Ă vapeur des CĂ©vennes.
Marchés
- Mardi : Le grand marché traditionnel (toute l'année).
- Jeudi : Le marché artisanal nocturne 19 h - 23 h 30 (juillet et août).
- Vendredi : La brocante toute la journée devant la tour de l'horloge (mai à septembre).
- Samedi : Le marché paysan avec les produits locaux (de Pùques à la Toussaint).
ĂvĂšnements culturels
- Festival ciném'ados : Festival proposant de nombreux films pendant 3 jours au cinéma en mars.
- Association Abraham Mazel : Journées-rencontres du film documentaire luttes et résistances « 1er week-end d'avril ».
- Boulegan Ă l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, Ă PĂąques[64].
- Festival de musiques Nomadidge : Festival de Didgeridoo, musiques australiennes, et des Ăźles du pacifique (Concerts et Salon) premier week-end de Juillet.
- Association Abraham Mazel : Rencontres universitaires d'été « 1er week-end de juillet ».
- Festival de Théùtre : un festival proposant de nombreuses représentations dans le village ou sur scÚne. Il a lieu chaque année aux alentours du .
- Journées du patrimoine : le chùteau, le musée sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte à la visite gratuitement.
- Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
- Saint Jean des Arts : Marché-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h à minuit du au dans les ruelles du vieux Saint-Jean.
Salons / Foires
- Juillet : FĂȘte du chien, Salon Animalier.
- Juillet : Salon des voitures anciennes et bourse de piÚces détachées.
- Novembre : Les Journées de l'Arbre, de la Plante et du Fruit.
- DĂ©cembre : MarchĂ© de noĂ«l des artisans d'art (60 exposants sur 1000mÂČ).
ĂvĂ©nements sportifs
- Février : Course de cÎte régionale du Pont des Abarines.
- Avril : Course de cĂŽte internationale du col Saint-Pierre (Championnat d'Europe).
- Mai : FIRA de printemps, festival de la randonnée en Cévennes.
- Juillet : Grand Trail Stevenson ; 3 jours de course Ă pied sur le chemin de Stevenson.
- Septembre : Rallye régional des Camisards.
- Octobre : FIRA d'Automne, festival de la randonnée en Cévennes.
- Novembre : Cross de la saucisse, Ă©tape du challenge Pujazon.
ĂvĂšnements divers
- Le 13 et : le , pique-nique paysan, retraite aux flambeaux et le soir bal ; le défilé de chars, grand concert gratuit et feu d'artifice.
- Premier week-end d'aoĂ»t : FĂȘte votive, bal tous les soirs, dĂ©filĂ© de chars, feux d'artifice et bien sĂ»r manĂšges tout au long de la fĂȘte.
Personnalités liées à la commune
- Le marĂ©chal de Thoiras (1585-1636) (aussi orthographiĂ© Toiras), nĂ© Ă Saint-Jean, qui s'illustra sous Louis XIII, notamment dans le siĂšge de La Rochelle et dans les combats contre les Anglais Ă l'Ăle de RĂ©. Sa gloire faisait de l'ombre au Cardinal de Richelieu, qui le dĂ©chut en 1633 de la dignitĂ© de marĂ©chal de France qui lui avait Ă©tĂ© confĂ©rĂ©e en 1630.
- Abraham Mazel (1677-1710), prophĂšte et combattant, est Ă la fois le premier et le dernier des camisards.
- Pierre Laporte (1680 - 1704), dit Rolland, un des plus célÚbres des chefs Camisard.
- Jean Cavalier (1681 - 1704) est le plus célÚbre des chefs et prophÚtes camisards français.
- Elie Lafont (1740 - 1810), général de brigade français durant les guerres de la Révolution et du Premier Empire sous Napoléon Bonaparte.
- Le , l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson acheva à Saint-Jean-du-Gard son périple de douze jours à travers les Cévennes ainsi qu'il le relate dans son Voyage avec un ùne dans les Cévennes (1879).
- Joseph Pelet de la LozÚre (1785-1871), ministre de l'Instruction publique puis ministre des Finances sous la monarchie de Juillet), né à Saint-Jean.
- Louis-Nathaniel Rossel (1844-1871), ministre délégué à la Guerre de la Commune de Paris (1871) est issu d'une famille protestante républicaine de Saint-Jean-du-Gard et de Nßmes. Le chef de famille, Augustin Rossel, fut maire de cette commune à deux reprises dans la seconde moitié du XIXe siÚcle.
- Augustine Soubeiran, née en 1933 à Saint-Jean du Gard, directrice de pensionnat en Australie.
- Lionnel Astier, comédien, auteur et metteur en scÚne, est à l'origine de la piÚce La Nuit des Camisards, jouée à Saint-Jean-du-Gard.
- Daniel Bourguet, pasteur, théologien, il vit actuellement non loin de Saint-Jean-du-Gard, ermite retiré dans une vie de priÚre et de silence. Il est l'ancien Prieur de la Fraternité des Veilleurs.
- Daniel Travier né le 1er juillet 1947 à Saint-Jean-de-Gard, écrivain, fondateur de Maison Rouge-Musée des vallées cévenoles.
Jumelages
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Jean-du-Gard sur le site de l'Institut géographique national
- saint-jean-du-gard.com visite guidée, un peu d'histoire
- Temple protestant sur le site du MinistĂšre de la culture
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
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Autres sources
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- « Vacances Saint Jean du Gard | Activités touristiques à Saint Jean du Gard », sur www.camping-cevennes.info (consulté le ).
- source INSEE
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- LAURE DUCOS, « Saint-Jean-du-Gard Michel Ruas se lance pour une âautreâ politique », Midi libre,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Liste des associations de Saint-Jean-du-Gard
- « Ăglise Protestante Unie de France »
- « Ăglise Ă©vangĂ©lique A.D.D. d'Ales »
- « Ăglise Ă©vangĂ©lique libre de Saint-Jean-du-Gard »
- « Inauguration de la Maison de Santé », sur saintjeandugard.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Jean-du-Gard - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- D'aprÚs les informations de la plaque touristique fixée sur le monument
- « Temple protestant », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Site du chĂąteau de Saint-Jean-du-Gard
- Site du moulin des olivettes
- « Maison Rouge â MusĂ©e des vallĂ©es cĂ©venoles », sur www.maisonrouge-musee.fr (consultĂ© le ).
- Site du festival Boulegan a l'Ostal