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Saint-Jean-du-Gard

Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionales, située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-Jean-du-Gard
Saint-Jean-du-Gard
La commune du point de vue de Saint-Roman.
Blason de Saint-Jean-du-Gard
Blason
Saint-Jean-du-Gard
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement AlĂšs
Intercommunalité AlÚs Agglomération
Maire
Mandat
Michel Ruas
2020-2026
Code postal 30270
Code commune 30269
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
2 436 hab. (2020 en diminution de 9,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 59 hab./km2
Population
agglomération
2 871 hab. (2013)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 06â€Č 20″ nord, 3° 53â€Č 13″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 813 m
Superficie 41,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Jean-du-Gard
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de La Grand-Combe
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Jean-du-Gard
Liens
Site web www.saintjeandugard.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, le ruisseau de Boisseson, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallĂ©e du Gardon de Mialet » et la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale qui compte 2 436 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Saint-Jean-du-Gard. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.

    Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes[1] - [2] ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : le pont sur le Gardon, inscrit en 1950, la Tour de l’Horloge, inscrite en 1963, le filature maison Rouge, inscrite en 2003, le monument aux morts, inscrit en 2018 et le Temple Protestant, inscrit en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la LozÚre.

    Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes, dans le Gard non loin d'AlÚs et de Nßmes, traversé par le Gardon de Saint Jean.

    SituĂ©e au croisement de la VallĂ©e Borgne et de la VallĂ©e française, la commune a une superficie de 4 164 hectares pour une population de 2 696 habitants en 2012[3]. La population peut largement dĂ©passer les 10 000 habitants l'Ă©tĂ©.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Mialet, Peyrolles, Sainte-Croix-de-Caderle, Thoiras, Moissac-VallĂ©e-Française et Saint-Étienne-VallĂ©e-Française.

    Hameaux et lieux-dits

    • les Fournels
    • FalguiĂšres

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[5].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 288 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ST JEAN DU GARD (30) - alt : 196 m 44° 06â€Č 36″ N, 3° 52â€Č 18″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 0,8 3,5 6,2 9,9 13 15,4 15,3 11,4 8,8 4,1 1,3 7,6
    Température moyenne (°C) 5,6 6,5 9,8 12,3 16,4 20,2 23 22,8 18,1 14 9,1 5,9 13,7
    Température maximale moyenne (°C) 10,4 12,3 16,1 18,4 23 27,4 30,6 30,3 24,7 19,2 14 10,5 19,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10
    04.01.1993
    −12,4
    12.02.12
    −11,1
    02.03.05
    −3,6
    08.04.21
    0
    15.05.1995
    4,9
    03.06.06
    7
    07.07.1993
    6,5
    30.08.1998
    3,8
    21.09.17
    −3,1
    25.10.03
    −8,4
    18.11.07
    −11,5
    15.12.01
    −12,4
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,9
    28.01.08
    24,3
    22.02.19
    27,5
    09.03.00
    31,4
    08.04.11
    35,4
    30.05.01
    43,4
    28.06.19
    39
    21.07.06
    41,7
    12.08.03
    37,6
    03.09.06
    32,5
    11.10.11
    23,9
    04.11.10
    22
    11.12.1994
    43,4
    2019
    PrĂ©cipitations (mm) 124 76,5 74,2 111,2 111,1 61,8 36 60,9 176,9 210,7 180,6 155,6 1 379,5
    Source : « Fiche 30269006 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[11] - [12]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 3]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[13].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[14] - [15].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[17] :

    • la « vallĂ©e du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intĂ©rĂȘt communautaire, notamment le Barbeau mĂ©ridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Écrevisse Ă  pattes blanches[18] ;
    • la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, prĂ©sentant une variĂ©tĂ© d’habitats naturels d’intĂ©rĂȘt communautaire remarquables (22 gĂ©nĂ©riques dont cinq prioritaires)[19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[20] :

    • les « crĂȘtes du col Saint-Pierre » (107 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[21] ;
    • la « forĂȘt domaniale des Gardons et versant sud de la montagne de la Vieille Morte » (3 041 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans le Gard et 2 dans la LozĂšre[22] ;
    • le « massif du Bois NĂšgre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[23] ;
    • la « vallĂ©e du Gardon de Saint-Jean entre Saumane et Saint-Jean-du-Gard » (172 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[24] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [20] : les « Hautes vallĂ©es des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozĂšre[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Jean-du-Gard.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Jean-du-Gard, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 2] de 2 433 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (89,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (80,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,9 %), zones urbanisĂ©es (3,9 %), prairies (3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Gard est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[31], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[32] - [33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1995, 2002, 2008, 2014, 2015 et 2020[34] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-du-Gard.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 34 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 976 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 702 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 72 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[29].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Gard est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[38].

    Histoire

    Bien que Saint-Jean-du-Gard ait gardé des traces de vie datant du néolithique, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes, l'histoire de cette commune commença réellement au XIIe siÚcle avec la création d'un monastÚre par les Bénédictins de Saint-Gilles. La premiÚre mention de Saint-Jean-du-Gard fut inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siÚcle.

    Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut trÚs influencée par le protestantisme au XVIe siÚcle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dÚs 1685, aprÚs la révocation de l'édit de Nantes - ce qui en fait la premiÚre révolution civile de l'histoire.

    Le roi fait Ă©lever dĂšs 1703 des fortifications de plus de cinq mĂštres de hauteur pour empĂȘcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui Ă©tait bordĂ©e d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face Ă  la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrĂ©e Ă©taient alors Ă©rigĂ©es ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du chĂąteau de Saint-Jean-du-Gard. Cette rĂ©sistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards Ă  35 000 dragons de l'armĂ©e royale.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard[39].

    La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siÚcle jusqu'au milieu du XXe siÚcle grùce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.

    À la fin des annĂ©es 1960, la « vallĂ©e des Camisards » oĂč coule le Gardon de Mialet a failli ĂȘtre submergĂ©e au lieu-dit La Borie, km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (amĂ©nagement Ă©crĂȘteur de crue, d'une hauteur prĂ©vue de 60 m, proposĂ© dans le cadre du Plan de dĂ©fense contre les inondations du Languedoc Ă©tabli par le service des ponts et chaussĂ©es du Gard[40]). Ce projet a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă  la suite d'une forte mobilisation de la population qui y Ă©tait opposĂ©e (mobilisation Ă©tudiĂ©e par Françoise Clavairolle (2008)[41] qui a dans ce cas repĂ©rĂ© quatre types d'argumentaires : Ă©cologiques (modifications des tempĂ©ratures et taux d'oxygĂšne de l’eau, fragmentation Ă©cologique mettant en pĂ©ril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversitĂ© en partie rare et fragile (castor commun, hĂ©ron cendrĂ©, orchidĂ©es et cyclamens[42]), socio-Ă©conomiques, techniques et symboliques)

    La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train Ă  vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze Ă  Saint-Jean-du-Gard, avec un arrĂȘt Ă  la Bambouseraie, train qui attire chaque annĂ©e prĂšs de 150 000 voyageurs[43].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Jean-du-Gard

    Les armes de Saint-Jean-du-Gard se blasonnent ainsi :

    D'azur au soleil non figurĂ© rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre reprĂ©sentĂ© au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonnĂ© de sable, brochant sur la montagne et posĂ© sur une riviĂšre du champ ; Ă  la tour de l'horloge d'argent posĂ©e sur une terrasse du mĂȘme, ajourĂ©e d'une baie gĂ©minĂ©e de sable et maçonnĂ©e du mĂȘme, brochant sur le tout

    L'écu est surmonté de la devise « Al Sourel de la Liberta », comprendre « au soleil de la liberté ».

    Politique et administration

    Saint-Jean-du-Gard a rejoint la Communauté d'agglomération du Grand AlÚs en septembre 2001.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    - - Antoine BerthezÚne Modéré -
    1861 1870 Guillaume de Girard de Mielet - -
    1884 1919 René Boudon - -
    1919 1921 Louis Bentkowski - -
    1921 1929 Louis Soulier - -
    1929 1935 Jean Greffeuille - -
    1935 1945 Henri Bentkowski - -
    1945 1959 Marceau Lapierre SFIO Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1949-1967)
    1959 1971 Robert Lavesque SFIO puis PS Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1967-1971)
    1971 1989 Robert Ruas UDF Conseiller régional (2001-2004)
    Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1971-1992)
    1989 2005 Lucien Affortit PS Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1992-2015)
    2005 2014 Michel Anthérieu PS
    mars 2014 En cours Michel Ruas SE[44] Retraité
    Vice-président d'AlÚs Agglomération
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 2 436 habitants[Note 8], en diminution de 9,68 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 1343 1053 7553 8624 1284 2964 1924 1934 487
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4504 2403 9573 8853 9783 6593 7123 5863 290
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2283 5823 3082 8042 7572 5772 4452 4372 442
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4372 4272 3782 4232 4412 5632 6462 6552 696
    2017 2020 - - - - - - -
    2 4332 436-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie pratique

    Emploi

    En 2008, le taux de chÎmage dans la population active (15-64 ans) est de 9,8 % pour un taux d'activité de 65,6 %. En 1999, le taux de chÎmage dans la population active était de 20,3 % pour un taux d'activité de 67,8 % (source Insee).

    La ville fait de grands efforts pour rĂ©Ă©quilibrer l'emploi et l'Ă©conomie locale, notamment avec le tourisme qui est une valeur sĂ»re, mais aussi en invitant de nouvelles entreprises dans le but de provoquer un renouveau oĂč existait jadis une puissante Ă©conomie industrielle, centrĂ©e sur la soie, qui fut sinistrĂ©e dans les annĂ©es 1970 et 1980.

    Associations

    Saint-Jean-du-Gard accueil prĂšs de 60[48] associations dont l'Ensemble vocal des CĂ©vennes et l'ADMR.

    Équipement

    • un cinĂ©ma
    • une mĂ©diathĂšque
    • une grande salle polyvalente (Espace Paulhan, CapacitĂ© environ 1100 places + terrasse 350 m2)
    • Deux salles polyvalentes d'une capacitĂ© de 60 places.

    Culte

    Enseignement

    • une crĂšche halte-garderie (inaugurĂ©e en 2012)
    • une Ă©cole maternelle
    • une Ă©cole primaire construite en 2007 aux normes environnementales
    • le collĂšge Marceau-Lapierre
    • le LycĂ©e professionnel d'hĂŽtellerie Marie-Curie (restructurĂ© et agrandi en 2012)

    Social

    • La RĂ©sidence Soubeiran : Établissement d'HĂ©bergement pour Personnes ÂgĂ©es DĂ©pendantes (EHPAD), en face de la gare.
    • L'Oustal : un centre social et socioculturel associatif proposant des activitĂ©s pour les enfants, les adolescents et les adultes.
    • Maison de SantĂ© (inaugurĂ©e en 2016[52]).
    • Centre MĂ©dico-Social dans le centre-ville.
    • L'association « Le Merlet » : crĂ©Ă©e en 1981, simple club de canoĂ«-kayak devenu une structure accueillant plus de 600 enfants et proposant des sĂ©jours originaux sur des thĂšmes faisant le lien entre les activitĂ©s de pleine nature et le milieu naturel, humain. Depuis 2000, l'association propose des formations professionnelles dans les mĂ©tiers de l'animation nature (accompagnateur en montagne, moniteur de canoĂ«-kayak, de nage, de randonnĂ©e aquatique)[53].
    • L'association « À vous de jouer » : ludothĂšque.
    • Un jardin collectif.

    Équipements sportifs

    La gare de Saint-Jean-du-Gard.
    • 2 stades de foot
    • 2 gymnases
    • 3 courts de tennis
    • 1 stade athlĂ©tisme
    • 1 salle de danse
    • 1 salle de musculation
    • 1 salle de karatĂ© et d'aĂŻkido
    • 1 piscine municipale d'Ă©tĂ© (deux bassins et une pataugeoire)
    • 1 skatepark

    Routier

    • RĂ©seau de transport en commun NTECC (pour l'agglomĂ©ration d'AlĂšs, lignes 72 via Anduze et 81 via Mialet ainsi que plusieurs lignes scolaires vers le collĂšge).
    • RĂ©seau de transport en commun liO (anciennement Edgard, Service public. Transport dĂ©partemental vers NĂźmes, Ligne 112 et vers St AndrĂ© de Valborgne, Ligne 109).

    Ferroviaire

    Terminus du Train Ă  vapeur des CĂ©vennes qui amĂšne des touristes d'Anduze.

    Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 213 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 2 388 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 320 â‚Ź[I 7] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 32 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (43,9 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]9,8 %13,1 %16,4 %
    DĂ©partement[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 410 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 16,4 % de chĂŽmeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 786 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 904 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 766, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 13].

    Sur ces 766 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 454 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    270 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble270100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    259,3 %(7,9 %)
    Construction3211,9 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    9735,9 %(30 %)
    Information et communication41,5 %(2,2 %)
    Activités financiÚres et d'assurance62,2 %(3 %)
    Activités immobiliÚres186,7 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3111,5 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3211,9 %(13,5 %)
    Autres activités de services259,3 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 35,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (97 sur les 270 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Jean-du-Gard), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

    • Manen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (7 401 k€)
    • Saint Jean Distribution (U Express) grande distribution (5 400 k€)
    • AndrĂ© Établissements, travaux d'installation d'Ă©quipements thermiques et de climatisation (711 k€)
    • VolpeliĂšre FrĂšres, commerce de dĂ©tail de viandes et de produits Ă  base de viande en magasin spĂ©cialisĂ© (615 k€)
    • Olivier Martel, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (389 k€)
    • CrĂ©atecno SARL, conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'Ă©quipements de contrĂŽle des processus industriels (317 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations50302825
    SAU[Note 15] (ha)555430114262

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  30 en 2000 puis Ă  28 en 2010[57] et enfin Ă  25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 61 % de ses exploitations[58] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 555 ha en 1988 Ă  262 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a baissĂ©, passant de 11 Ă  10 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le pont Vieux MH : Il s'agĂźt d'un pont en pierre du XVIIIe siĂšcle sur le Gardon. Sa partie centrale a Ă©tĂ© emportĂ©e par la cĂ©lĂšbre crue de 1958 mais il a Ă©tĂ© restaurĂ© dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications (classĂ© au patrimoine).
    • La tour de l'Horloge MH : Cette tour se situe sur la place du marchĂ©, elle date du XIIe siĂšcle et elle est classĂ©e au patrimoine). C'est le dernier vestige de l'Ă©glise romane construite par les bĂ©nĂ©dictins de Saint-Gilles au XIIe siĂšcle et consacrĂ©e Ă  saint Jean-Baptiste. Elle fut dĂ©truite pendant les guerres de Religion, en reprĂ©sailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560[59]. Son campanile en fer forgĂ© abrite une cloche datant de 1520.
    • Façade ouest de la tour.
      Façade ouest de la tour.
    • Vue sud de la tour.
      Vue sud de la tour.
    • Vue nord de la tour.
      Vue nord de la tour.
    • Vue nord-est de la tour.
      Vue nord-est de la tour.
    • Monument aux morts MH : cette statue a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e par souscription publique et inaugurĂ©e le . Une citation de Victor Hugo est inscrite « Gloire Ă  notre France Ă©ternelle Gloire Ă  ceux qui sont morts pour elle ». Cette statue rend hommage aux militaires français morts pendant la, 1re et 2e Guerre mondiale ainsi qu'aux morts de la guerre d'Indochine (1946-1954) et aux morts pour la France lors de la guerre d'AlgĂ©rie et des combats de Tunisie et du Maroc (1952-1962). Elle est inscrite aux monuments historiques en 2018.
    • La Filature Maison Rouge MH : derniĂšre filature de France, fermĂ©e en 1964. Une relance de l'activitĂ© fut tentĂ©e dans les annĂ©es 1980, timide reprise sans succĂšs. Aujourd'hui la Filature est classĂ©e au patrimoine ainsi que le parc avec la tour Ă©olienne et le salon de thĂ©. (Projet de restauration de l'Ă©difice pour y installer le nouveau musĂ©e)
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-du-Gard construite au XVIIe siĂšcle avec les pierres du temple protestant dĂ©moli sous l'ordre du Roi.
    • Maison du chevalier d'Algues.
    • Le temple protestant de Saint-Jean-du-Gard. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 2019[60]. Temple inaugurĂ© en 1827 Ă  l'architecture nĂ©o-classique. ÉlĂ©ments remarquables : son orgue et la charpente en demi-lune supportant le plafond Ă  la Française.
    • L'hĂŽtel de Ville : Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'HĂŽtel de Ville avec sur la porte d'entrĂ©e les armoiries de la ville surmontĂ©es de la devise : « Al sourel de la liberta » (« Au soleil de la libertĂ© »).
    • ChĂąteau de CabriĂšres : XVIIe siĂšcle, reconstruit au XVIIIe siĂšcle ; orangerie XIXe siĂšcle (hĂŽtellerie).
    • ChĂąteau du Maylet.
    • ChĂąteau de Marcassargues : XVIe siĂšcle, restaurĂ© : quadrilatĂšre flanquĂ© de 4 tours d'angle circulaires, cour intĂ©rieure, fenĂȘtres Ă  meneaux.
    • ChĂąteau de Sueilhes : d'origine XIIIe siĂšcle : tour d'angle, Ă©chauguettes.
    • Ruines du Calcadis, ancien poste de dĂ©fense.
    • Vestiges d'un oppidum sur la colline de Sueilhes. (un oppidum est la premiĂšre forme de grande agglomĂ©ration qui apparurent au IVe siĂšcle av. J.-C. en Gaule).
    • Le pont vieux vu de la place Carnot.MH
      Le pont vieux vu de la place Carnot.MH
    • La Tour de l'horloge sur la place du marchĂ©.MH
      La Tour de l'horloge sur la place du marché.MH
    • Église Saint-Jean-Baptiste
      Église Saint-Jean-Baptiste
    • Église de Saint-Jean-du-Gard.
      Église de Saint-Jean-du-Gard.
    • La Fontaine Robert Louis Stevenson
      La Fontaine Robert Louis Stevenson
    • Le Temple de St Jean du Gard
      Le Temple de St Jean du Gard
    • Façade de l’HĂŽtel de Ville
      Façade de l’Hîtel de Ville
    • MusĂ©e Maison Rouge. MH
      Musée Maison Rouge. MH

    Marchés

    • Mardi : Le grand marchĂ© traditionnel (toute l'annĂ©e).
    • Jeudi : Le marchĂ© artisanal nocturne 19 h - 23 h 30 (juillet et aoĂ»t).
    • Vendredi : La brocante toute la journĂ©e devant la tour de l'horloge (mai Ă  septembre).
    • Samedi : Le marchĂ© paysan avec les produits locaux (de PĂąques Ă  la Toussaint).

    Évùnements culturels

    • Festival cinĂ©m'ados : Festival proposant de nombreux films pendant 3 jours au cinĂ©ma en mars.
    • Association Abraham Mazel : JournĂ©es-rencontres du film documentaire luttes et rĂ©sistances « 1er week-end d'avril ».
    • Boulegan Ă  l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, Ă  PĂąques[64].
    • Festival de musiques Nomadidge : Festival de Didgeridoo, musiques australiennes, et des Ăźles du pacifique (Concerts et Salon) premier week-end de Juillet.
    • Association Abraham Mazel : Rencontres universitaires d'Ă©tĂ© « 1er week-end de juillet ».
    • Festival de ThĂ©Ăątre : un festival proposant de nombreuses reprĂ©sentations dans le village ou sur scĂšne. Il a lieu chaque annĂ©e aux alentours du .
    • JournĂ©es du patrimoine : le chĂąteau, le musĂ©e sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte Ă  la visite gratuitement.
    • Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
    • Saint Jean des Arts : MarchĂ©-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h Ă  minuit du au dans les ruelles du vieux Saint-Jean.

    Salons / Foires

    • Juillet : FĂȘte du chien, Salon Animalier.
    • Juillet : Salon des voitures anciennes et bourse de piĂšces dĂ©tachĂ©es.
    • Novembre : Les JournĂ©es de l'Arbre, de la Plante et du Fruit.
    • DĂ©cembre : MarchĂ© de noĂ«l des artisans d'art (60 exposants sur 1000mÂČ).

    ÉvĂ©nements sportifs

    • FĂ©vrier : Course de cĂŽte rĂ©gionale du Pont des Abarines.
    • Avril : Course de cĂŽte internationale du col Saint-Pierre (Championnat d'Europe).
    • Mai : FIRA de printemps, festival de la randonnĂ©e en CĂ©vennes.
    • Juillet : Grand Trail Stevenson ; 3 jours de course Ă  pied sur le chemin de Stevenson.
    • Septembre : Rallye rĂ©gional des Camisards.
    • Octobre : FIRA d'Automne, festival de la randonnĂ©e en CĂ©vennes.
    • Novembre : Cross de la saucisse, Ă©tape du challenge Pujazon.

    Évùnements divers

    • Le 13 et : le , pique-nique paysan, retraite aux flambeaux et le soir bal ; le dĂ©filĂ© de chars, grand concert gratuit et feu d'artifice.
    • Premier week-end d'aoĂ»t : FĂȘte votive, bal tous les soirs, dĂ©filĂ© de chars, feux d'artifice et bien sĂ»r manĂšges tout au long de la fĂȘte.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[16].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « St Jean du Gard, gßtes en Cévennes », sur www.cevennes-vallee-francaise.fr (consulté le ).
    2. « Vacances Saint Jean du Gard | Activités touristiques à Saint Jean du Gard », sur www.camping-cevennes.info (consulté le ).
    3. source INSEE
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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