Cros (Gard)
Cros est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Caractéristique d'un habitat dispersé, elle est composée d'une douzaine de hameaux, dont L'église de Cros, qui lui donne son nom et abrite l'église Saint-Vincent.
Cros | |
La Mazade, un hameau de Cros sur le Vidourle | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Christian Clavel 2020-2026 |
Code postal | 30170 |
Code commune | 30099 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
237 hab. (2020 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 59âČ 40âł nord, 3° 49âČ 33âł est |
Altitude | Min. 178 m Max. 964 m |
Superficie | 16,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Quissac |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cros-cevennes.fr |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Vidourle, le ruisseau de ValestaliĂšre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Cros est une commune rurale qui compte 237 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 095 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Crosois ou Crosoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Vincent, inscrite en 1961.
GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Colognac », sur la commune de Colognac, mise en service en 1992[6] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 515,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, dans le dĂ©partement de l'HĂ©rault, mise en service en 1946 et Ă 44 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[16] - [17].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[19], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpĂ©s, des falaises, et sont un biotope de prĂ©dilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relĂšve des espĂšces Ă trĂšs forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le CircaĂšte Jean-le-Blanc[20].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[21] : le « ruisseau du vidourle Ă Finiel » (25 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [21] : la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans le Gard et 2 dans l'HĂ©rault[23].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cros est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [24] - [I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (92,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (89,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,4 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cros est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002 et 2014[29] - [27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 31 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 226 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 105 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 46 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Cros est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[32].
Toponymie
De l'occitan Cros, du roman cros, croz, crotz, du bas latin crosum, crotum, du latin scrobs (creux, cavité)[33].
Préhistoire & Histoire
MĂ©galithes
Sur la montagne du Cayrel, présence d'un groupe de 3 menhirs. Le plus grand est appelé Peiras das fadas, pierre des fées en occitan.
Politique et administration
Liste des maires
source : Archives communales de Cros
RĂVOLUTION & PREMIER EMPIRE (1790-1814) | |||
---|---|---|---|
1790 | Pierre MONTFAJON | ||
1791 | Antoine CLAUZEL | ||
1793 | an II | François MONTFAJON | |
1795 | III - IV | Antoine CLAUZEL | |
1799 | VII - VIII | Jean DESHONS, maire provisoire | |
1800 | VIII - IX | Jean PUECH | |
RESTAURATIONS (1815-1848) | |||
1815 | 25 ans | Jean PUECH continué | |
1826 | 8 ans | François Théodore LACROIX | |
1832 | 14 ans | Jean Ălie MONTFAJON | |
1846 | Pierre FESQUET fils | ||
IIe RĂPUBLIQUE (1848-1852) | |||
SECOND EMPIRE (1852-1871) | |||
1848 | 10 ans | Pierre FESQUET | |
1856 | 11 ans | Antoine-Henry DAUDĂ | |
1865 | FĂ©lix DELPUECH | ||
IIIe RĂPUBLIQUE (1871-1940) | |||
1871 | Félix DELPUECH continué | ||
1873 | CĂ©sar TEISSIER | ||
1877 | A. DESEUZES faisant fonction de maire | ||
1878 | CĂ©sar TEISSIER | ||
1881 | 7 ans | Jean Ălie Adrien MONTFAJON | |
1888 | 1 an | CĂ©sar TEISSIER | |
1889 | 9 ans | Jean Ălie Adrien MONTFAJON | |
1898 | 2 ans | Louis DELPUECH | |
1900 | 1 an | Adrien VESSON | |
1901 | 3 ans | Henri GUIRAUD | |
1904 | 4 ans | Alphonse FESQUET | |
1908 | 5 ans | Henri GUIRAUD | |
1913 | 6 ans | Alphonse FESQUET | |
1918 | 7 ans | Arman Cabane FESQUET | |
1925 | 10 ans | Louis SOULIER | |
1935 | Ămile BARAFORT | ||
ĂTAT FRANĂAIS (1940-1944) | |||
1940 | 7 ans | Ămile BARAFORT | |
1942 | 2 ans | Albert PERRIER 17/09/42 | |
1944 | 19/10, délégation spéciale : Président, A. Perrier ; Vice Président, Marcel Falguerolle | ||
IVe RĂPUBLIQUE (1944-1958) | |||
1945 | 14 ans | Francis AIGOIN | |
Ve RĂPUBLIQUE (depuis 1958) | |||
1959 | 12 ans | JosuĂ© FAĂSSE | |
1971 | 24 ans | Serge MAJOUREL (PS) | |
1995 | 6 ans | Arlette MANTHES | |
2001 | 6 ans | Maurice DESHONS | |
2008 | 6 ans | AndrĂ© ALĂGRE | |
2014 | 2 ans | AndrĂ© ALĂGRE | |
2016 | Ă©lection partielle | Christian CLAVEL |
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35].
En 2020, la commune comptait 237 habitants[Note 9], en diminution de 9,2 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Cros a eu 2 écoles primaires au XIXe siÚcle : celle de La Combe ou de La Mazadette (2 classes jusqu'en 1982) et celle de La RouviÚre (1 classe de 1866 à 1960), qui sont aujourd'hui fermées. Le bùtiment de l'école de La Mazadette construit en 1881 est devenu la mairie[38].
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 119 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 255 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 990 âŹ[I 4] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 15,1 % | 12,5 % | 11,8 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 142 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 11,8 % de chÎmeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 36 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,5 %[I 10].
Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
25 établissements[Note 12] sont implantés à Cros au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantées à Cros), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de légumes ou champignons[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 16 ha[41] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Moulin des Baumes de Faventines : Moulin passementier et moulin à foulon en 1823, transformé en 1858 en filature de laine[42].
- Filature Perrier : Filature de Soie construite en 1847, fermée en 1927, réaménagée en maison d'habitation[43].
- Filature de soie Daudé : Construite en 1856, convertie en bùtiment rural en 1925 puis en maison d'habitation[44].
- Ăcole-mairie : Construite en 1881.
Ădifices religieux
- Ăglise Saint-Vincent (XIIe siĂšcle). L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1961[45].
- Temple protestant, utilisĂ© par l'Ăglise Protestante Unie de France, construit aux frais de la commune en 1844.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite Muterrer
- Ricard de Saint-Hilaire, (1779-1849) poÚte français mort à Cros.
- Jean Vesson, né au Pouget à Cros en 1676, prédicant protestant à partir de 1709, créateur de la secte des Enfants de Dieu, dite par dérision des Multipliants et exécuté à Montpellier le 22 avril 1723[46].
HĂ©raldique
Blason | Dâargent chapĂ© de gueules Ă trois roses, deux en chef et une en pointe, de lâune en lâautre[47]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Cros sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Cros », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cros » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cros » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cros » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cros » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Colognac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cros et Colognac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Colognac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cros et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
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