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Cros (Gard)

Cros est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Caractéristique d'un habitat dispersé, elle est composée d'une douzaine de hameaux, dont L'église de Cros, qui lui donne son nom et abrite l'église Saint-Vincent.

Cros
Cros (Gard)
La Mazade, un hameau de Cros sur le Vidourle
Blason de Cros
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Christian Clavel
2020-2026
Code postal 30170
Code commune 30099
DĂ©mographie
Population
municipale
237 hab. (2020 en diminution de 9,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 59â€Č 40″ nord, 3° 49â€Č 33″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 964 m
Superficie 16,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Quissac
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Cros
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Cros
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Cros
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Cros
Liens
Site web cros-cevennes.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Vidourle, le ruisseau de ValestaliĂšre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Cros est une commune rurale qui compte 237 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 095 habitants en 1821. Ses habitants sont appelĂ©s les Crosois ou Crosoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : l'Ă©glise Saint-Vincent, inscrite en 1961.

    GĂ©ographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 16,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 430 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Colognac », sur la commune de Colognac, mise en service en 1992[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 515,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, dans le dĂ©partement de l'HĂ©rault, mise en service en 1946 et Ă  44 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă  fleurs et de fougĂšres, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16] - [17].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[19], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpĂ©s, des falaises, et sont un biotope de prĂ©dilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relĂšve des espĂšces Ă  trĂšs forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le CircaĂšte Jean-le-Blanc[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[21] : le « ruisseau du vidourle Ă  Finiel » (25 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [21] : la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans le Gard et 2 dans l'HĂ©rault[23].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Cros.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Cros est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [24] - [I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (92,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (89,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,4 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cros est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002 et 2014[29] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cros.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 31 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 226 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 105 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 46 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Cros est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[32].

    Toponymie

    De l'occitan Cros, du roman cros, croz, crotz, du bas latin crosum, crotum, du latin scrobs (creux, cavité)[33].

    Préhistoire & Histoire

    MĂ©galithes

    Sur la montagne du Cayrel, présence d'un groupe de 3 menhirs. Le plus grand est appelé Peiras das fadas, pierre des fées en occitan.

    Politique et administration

    Liste des maires

    source : Archives communales de Cros

    RÉVOLUTION & PREMIER EMPIRE (1790-1814)
    1790 Pierre MONTFAJON
    1791 Antoine CLAUZEL
    1793 an II François MONTFAJON
    1795 III - IV Antoine CLAUZEL
    1799 VII - VIII Jean DESHONS, maire provisoire
    1800 VIII - IX Jean PUECH
    RESTAURATIONS (1815-1848)
    1815 25 ans Jean PUECH continué
    1826 8 ans François Théodore LACROIX
    1832 14 ans Jean Élie MONTFAJON
    1846 Pierre FESQUET fils
    IIe RÉPUBLIQUE (1848-1852)
    SECOND EMPIRE (1852-1871)
    1848 10 ans Pierre FESQUET
    1856 11 ans Antoine-Henry DAUDÉ
    1865 FĂ©lix DELPUECH
    IIIe RÉPUBLIQUE (1871-1940)
    1871 Félix DELPUECH continué
    1873 CĂ©sar TEISSIER
    1877 A. DESEUZES faisant fonction de maire
    1878 CĂ©sar TEISSIER
    1881 7 ans Jean Élie Adrien MONTFAJON
    1888 1 an CĂ©sar TEISSIER
    1889 9 ans Jean Élie Adrien MONTFAJON
    1898 2 ans Louis DELPUECH
    1900 1 an Adrien VESSON
    1901 3 ans Henri GUIRAUD
    1904 4 ans Alphonse FESQUET
    1908 5 ans Henri GUIRAUD
    1913 6 ans Alphonse FESQUET
    1918 7 ans Arman Cabane FESQUET
    1925 10 ans Louis SOULIER
    1935 Émile BARAFORT
    ÉTAT FRANÇAIS (1940-1944)
    1940 7 ans Émile BARAFORT
    1942 2 ans Albert PERRIER 17/09/42
    1944 19/10, délégation spéciale : Président, A. Perrier ; Vice Président, Marcel Falguerolle
    IVe RÉPUBLIQUE (1944-1958)
    1945 14 ans Francis AIGOIN
    Ve RÉPUBLIQUE (depuis 1958)
    1959 12 ans JosuĂ© FAÏSSE
    1971 24 ans Serge MAJOUREL (PS)
    1995 6 ans Arlette MANTHES
    2001 6 ans Maurice DESHONS
    2008 6 ans André ALÈGRE
    2014 2 ans André ALÈGRE
    2016 Ă©lection partielle Christian CLAVEL

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[35].

    En 2020, la commune comptait 237 habitants[Note 9], en diminution de 9,2 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9601 0101 0921 095982984968940904
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    848853769748777704716671646
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    646622567501515470451337323
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    290249229230234213245250252
    2017 2020 - - - - - - -
    249237-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Cros a eu 2 écoles primaires au XIXe siÚcle : celle de La Combe ou de La Mazadette (2 classes jusqu'en 1982) et celle de La RouviÚre (1 classe de 1866 à 1960), qui sont aujourd'hui fermées. Le bùtiment de l'école de La Mazadette construit en 1881 est devenu la mairie[38].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 119 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 255 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 990 â‚Ź[I 4] (20 020 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]15,1 %12,5 %11,8 %
    DĂ©partement[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  142 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 11,8 % de chĂŽmeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 36 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 47,5 %[I 10].

    Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    25 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Cros au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 13] - [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 24 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantĂ©es Ă  Cros), contre 30 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations15842
    SAU[Note 14] (ha)3321721116

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de légumes ou champignons[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 16 ha[41] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Moulin des Baumes de Faventines : Moulin passementier et moulin Ă  foulon en 1823, transformĂ© en 1858 en filature de laine[42].
    • Filature Perrier : Filature de Soie construite en 1847, fermĂ©e en 1927, rĂ©amĂ©nagĂ©e en maison d'habitation[43].
    • Filature de soie DaudĂ© : Construite en 1856, convertie en bĂątiment rural en 1925 puis en maison d'habitation[44].
    • École-mairie : Construite en 1881.
    Église Saint-Vincent de Cros

    Édifices religieux

    Personnalités liées à la commune

    • Marguerite Muterrer
    • Ricard de Saint-Hilaire, (1779-1849) poĂšte français mort Ă  Cros.
    • Jean Vesson, nĂ© au Pouget Ă  Cros en 1676, prĂ©dicant protestant Ă  partir de 1709, crĂ©ateur de la secte des Enfants de Dieu, dite par dĂ©rision des Multipliants et exĂ©cutĂ© Ă  Montpellier le 22 avril 1723[46].

    HĂ©raldique

    Blason de Cros Blason
    D’argent chapĂ© de gueules Ă  trois roses, deux en chef et une en pointe, de l’une en l’autre[47].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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