Vendres
Vendres [vÉn.Ă°ÌÊes][1] (en occitan VĂšndres ['ÎČÉn.Ă°Ìres]) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Vendres | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes la Domitienne |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Perez 2020-2026 |
Code postal | 34350 |
Code commune | 34329 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Vendrois |
Population municipale |
2 728 hab. (2020 ) |
Densité | 72 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 16âČ 14âł nord, 3° 13âČ 30âł est |
Altitude | 25 m Min. 0 m Max. 64 m |
Superficie | 37,8 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | BĂ©ziers (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de BĂ©ziers-1 |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Mairie de Vendres |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Aude et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « mare du plateau de Vendres », la « basse plaine de l'Aude », le « cours infĂ©rieur de l'Aude » et les « collines du Narbonnais »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « Plateau de Vendres » et la « Basse plaine de l'Aude ») et huit zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Vendres est une commune rurale et littorale qui compte 2 728 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Vendrois ou Vendroises.
GĂ©ographie
Vendres est une commune située dans l'ouest du département de l'Hérault, à l'embouchure de l'Aude. dans la plaine viticole du Biterrois, à 11 kilomÚtres au sud de Béziers. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aude.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
- Le territoire communal comprend trois espaces nettement différenciés :
- Le nord est couvert de vignes. La majorité des vignes sont exploitées par des vignerons coopérateurs. Il existe de grands domaines viticoles : La Vidalle, La Grange Basse, La Savoie Neuve, Le Puech Blanc ou encore ClapiÚs et Sainte-Germaine. Cet espace est dominé par des collines, les puechs en occitan, comme le puech Saint-Massal (33 mÚtres d'altitude) et le puech Paradis. Plusieurs de ces collines, datant du MiocÚne (Barre du Puech Blanc, Puech des Bains, Castelnau, Puech Massal, Puech Paris...) sont recouvertes par une végétation de garrigue typique dont l'inventaire est en cours, comme à Lespignan (voir lien externe).
- A l'est, s'Ă©tend le plateau de laz Vistoule......
- Le village de Vendres, construit sur une Ă©minence, domine un vaste Ă©tang.
- Au sud du village, l'Ă©tang de Vendres limitĂ© au sud par l'Aude, et plus loin le massif de la Clape. L'Ă©tang mesure environ six kilomĂštres du nord au sud, moins de quatre kilomĂštres d'ouest en est. L'altitude ne dĂ©passe pas deux mĂštres et le centre de l'Ă©tang est au mĂȘme niveau que la mer. C'est une vaste zone humide peuplĂ©e d'une faune particuliĂšre (nombreux canards sauvages) et colonisĂ©e par une flore qui rĂ©siste Ă une certaine salinitĂ© des eaux. L'Ă©tang est une zone de chasse pour les amateurs de gibier d'eau. Au nord de l'Ă©tang, des ruines antiques appelĂ©es Temple de VĂ©nus mĂ©riteraient d'ĂȘtre mieux mises en valeur. L'Ă©tang communique avec la mer MĂ©diterranĂ©e par le Grau de Vendres.
- La zone littorale. Le sud-est de la commune est bordĂ© par la mer MĂ©diterranĂ©e. Un large cordon dunaire, dĂ©passant parfois quatre mĂštres de haut, protĂšge les terres sablonneuses situĂ©es Ă l'intĂ©rieur. Sur ces terres, des domaines viticoles (Le Nouveau Monde, Monplaisir, La Yole, Les SablonsâŠ) crĂ©ent des vins intĂ©ressants (surtout les rosĂ©s et les blancs). Vers l'ouest, on trouve des campings. Sur le territoire de la commune, il n'y a pas eu d'amĂ©nagement de station balnĂ©aire. Cependant, le port du Chichoulet, situĂ© au Grau de Vendres, Ă l'embouchure de l'Aude, a Ă©tĂ© dynamisĂ© grĂące Ă la conchyliculture.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Verargues », sur la commune de Vendres, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă 0 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 41 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Plateau de Vendres », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 4,8 ha[16] ;
- la « Basse Plaine de l'Aude », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 1 464,1 ha[17] - [18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 est dĂ©fini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats[20] : la « basse plaine de l'Aude ». Occupant une superficie de 4 500 ha, ce site comprend un ensemble de zones humides du littoral mĂ©diterranĂ©en avec des milieux dunaires de faible Ă©tendue et des sansouires en arriĂšre plage[21]. Il s'agit d'un site majeur pour la Pie-griĂšche Ă poitrine rose qui a des effectifs voisin de la moitiĂ© des effectifs nationaux et pour des espĂšces nicheuses dĂ©passant le seuil des 1 % de leur population nationale : Butor Ă©toilĂ©, Blongios nain, HĂ©ron pourprĂ©, Busard des roseaux, Ăchasse blanche, Aigrette garzette, Sterne pierregarin, Sterne naine, Lusciniole Ă moustaches et Rollier d'Europe[22].
Trois autres sites relĂšvent de la directive habitats[20] :
- le « cours inférieur de l'Aude », d'une superficie de 5 358 ha, permet la reproduction d'espÚces migratrices vulnérables (Alose feinte, Lamproie marine), en forte régression depuis la prolifération des ouvrages sur les cours d'eau[23] ;
- les « collines du Narbonnais », d'une superficie de 2 149 ha, formĂ© par une succession de reliefs qui surplombent et dĂ©limitent la plaine de la basse vallĂ©e de l'Aude, oĂč une vĂ©gĂ©tation typique mĂ©diterranĂ©enne de garrigue et de pelouses sĂšches ainsi qu'un boisement de pins d'Alep se sont dĂ©veloppĂ©s[24] ;
- le « mare du plateau de Vendres », d'une superficie de 17,56 ha, cuvette inondable sur un plateau siliceux, installée au milieu des vignes, abritant l'une des six seules populations de Marsilea strigosa en France[25].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[26] :
- les « collines nord de Lespignan » (81 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
- les « collines sud de Lespignan » (116 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
- le « Cordon dunaire des Montilles » (161 ha)[29] ;
- l'« étang de Vendres » (1 647 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans l'Hérault[30] ;
- le « plateau de Vendres » (849 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
- les « Trouées de Castelnau » (50 ha)[32] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [26] :
- la « Basse plaine de l'Aude et étang de Capestang » (7 120 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans l'Hérault[33] ;
- les « collines de NIssan et Lespignan » (2 645 ha), couvrant 4 communes du département[34].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vendres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [I 1] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[38] - [39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (49,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (52 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (25,9 %), zones humides intĂ©rieures (25,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,8 %), eaux continentales[Note 9] (8,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,9 %), prairies (4,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (2,7 %), zones urbanisĂ©es (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,5 %), terres arables (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,3 %), forĂȘts (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)[40].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vendres est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Aude. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1993, 1996, 1999, 2003, 2005 et 2019[43] - [41].
Vendres est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 10] - [44].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 52,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 136 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 002 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 47 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[45] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[46].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[47].
Toponymie
La commune de Vendres tire son nom du gĂ©nitif de Venus en latin, soit Veneris, câest-Ă -dire littĂ©ralement « de VĂ©nus », rĂ©fĂ©rence au culte Ă cette dĂ©esse qui y Ă©tait particuliĂšrement pratiquĂ©.
La commune a Ă©tĂ© connue sous les variantes : portum quĂŠ Narbo ad Veneris nutrit (Ausone, Ăpitre V), villa Veneris, 991, via de Veneris (avant 1100), castello.. in terminio de Veneris (vers 1140) , parrochia St Stephani de Venres (1210), in loco regio de Venere (1378), Vendres (1571). Lieu de culte gallo-romain qui tire son nom d'un temple dĂ©diĂ© Ă VĂ©nuÊ[48].
Histoire
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de vingt trois[49] - [50].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes la Domitienne et du canton de Béziers-1.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[55].
En 2020, la commune comptait 2 728 habitants[Note 11], en augmentation de 1,72 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Vendres fait partie de l'académie de Montpellier.
Culture et festivité
Fin 1967, plusieurs scĂšnes du film Le Petit Baigneur de Robert DhĂ©ry (avec comme vedette Louis de FunĂšs) sont tournĂ©es en face des Cabanes de Fleury (commune de Fleury dans l'Aude) dans la maison de la famille Rossignol situĂ©e au lieu-dit Chichoulet (commune de Vendres dans l'HĂ©rault), avec de nombreux figurants de la rĂ©gion comme Roger Vidal et Louis ViĂ©, vĂ©ritable pĂȘcheurs interprĂ©tant deux pĂȘcheurs Ă la ligne dans une barque au bord de l'Aude ; dans la scĂšne du kayak dans l'Aude, Louis de FunĂšs est supplĂ©Ă© par un Valrassien[62] - [63].
Sports
Club de rugby à XV, l'Entente Vendres-Lespignan Hérault, finaliste en 2007 du championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 191 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 2 766 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 320 âŹ[I 4] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]). 45 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 8,2 % | 10,7 % | 11,7 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 573 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 11,7 % de chÎmeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 14] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 1 348 emplois en 2018, contre 1 073 en 2013 et 648 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 019, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 10].
Sur ces 1 019 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 337 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
446 établissements[Note 15] sont implantés à Vendres au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 446 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 61 | 13,7 % | (6,7 %) |
Construction | 74 | 16,6 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 176 | 39,5 % | (28 %) |
Information et communication | 8 | 1,8 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 9 | 2 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 16 | 3,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 55 | 12,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 15 | 3,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 32 | 7,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 39,5 % du nombre total d'établissements de la commune (176 sur les 446 entreprises implantées à Vendres), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[64] :
- Avidoc, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelĂ©s (20 362 kâŹ)
- EURL Distribution Du Midi, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits Ă base de viande (11 709 kâŹ)
- Belectric France, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (11 255 kâŹ)
- Boul'pat Littoral, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelĂ©s (9 194 kâŹ)
- Audie Boissons Distributions, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (5 450 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[65]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 72 en 2000 puis Ă 47 en 2010[67] et enfin Ă 52 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[68] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1270 ha en 1988 Ă 3239 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 11 Ă 62 ha[67].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de l'Invention-de-Saint-Ătienne de Vendres (XIVe siĂšcle)
- Le vieux village.
- Le Temple de Vénus, en réalité les vestiges du complexe thermal d'une grande villa maritime romaine, situé au nord de l'étang[69].
- Les ruines d'une villa romaine (entre La Vidalle et la Savoie Neuve).
- Le moulin de Cassan.
- L'Ă©tang de Vendres.
- La source chaude sulfureuse du Puech Blanc.
- La fontaine gazeuse du Puech Blanc.
- Le port conchylicole du Chichoulet, au Grau de Vendres.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Vendres se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Félix Mouret (né en 1861) : archéologue français, qui a découvert de nombreux vestiges de l'oppidum d'Ensérune, entre 1915 et 1928.
- Richard Castel joueur de rugby Ă XV.
- René Séguier joueur de rugby à XV.
- Jean-Pierre Pesteil joueur de rugby Ă XV.
- René Rossignol footballeur.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[66].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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Autres sources
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Voir aussi
Bibliographie
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- Monique Bourin et Vincent Challet, « Temps, lieux et supplices : les mĂ©moires paysannes Ă l'Ă©preuve de l'enquĂȘte (Vendres, fin du XIIIe siĂšcle) », Annales du Midi, t. 125, no 282,â , p. 239-262
- Simone Garraud, Histoires d'eaux Montady, Capestang, Vendres : étangs et canaux, coll. « Mémoire d'Oc » (no 73), , 75 p.
- Histoire et histoires : Vendres en Languedoc, S.l., s.n., , 44 p.
- Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Vendres, Montpellier, Mission Archives 34, , 117 p.
- P. Salmon, Vendres, village du biterrois au XVe siĂšcle d'aprĂšs un terrier de 1446, S.l., s.n., , 81 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Vendres (1326-2005) [16,46 ml]. Cote : 329 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Vendres
- Vendres sur le site de l'Institut géographique national
- Vendres sur le site de l'Insee