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SĂ©rignan

SĂ©rignan [se.ʁi.ÉČɑ̃] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

SĂ©rignan
SĂ©rignan
Collégiale Notre-Dame-de-Grùce
Blason de SĂ©rignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Frédéric Lacas
2020-2026
Code postal 34410
Code commune 34299
DĂ©mographie
Gentilé Sérignanais
Population
municipale
7 809 hab. (2020 en augmentation de 11,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 284 hab./km2
Population
agglomération
16 516 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 16â€Č 51″ nord, 3° 16â€Č 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 24 m
Superficie 27,45 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Sérignan
(ville-centre)
Aire d'attraction BĂ©ziers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BĂ©ziers-1
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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SĂ©rignan
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SĂ©rignan

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le ruisseau de la MaĂŻre Vieille, le ruisseau de Navaret et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« la Grande Maire », « les OrpelliĂšres » et « est et sud de BĂ©ziers »), trois espaces protĂ©gĂ©s (la « mare d'Opoul et ses abords », « la Grande Maire » et « Les OrpelliĂšres ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    SĂ©rignan est une commune urbaine et littorale qui compte 7 809 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomĂ©ration de SĂ©rignan et fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers. Ses habitants sont appelĂ©s les SĂ©rignanais ou SĂ©rignanaises.

    GĂ©ographie

    Carte

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 14,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 590 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Verargues », sur la commune de Vendres, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  37 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[21] :

    • « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des cĂŽtes basses languedociennes : un cordon dunaire constituĂ© des dunes typiques mĂ©diterranĂ©ennes de l'avant-dune, Ă  la dune blanche et Ă  la dune grise (dune fixĂ©e)t en bon Ă©tat de conservation et, en arriĂšre de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquĂ©es en mosaĂŻque (sansouires, lagunes et prĂ©s salĂ©s)[22] ;
    • « les OrpelliĂšres », d'une superficie de 143 ha, un ensemble reprĂ©sentatif des cĂŽtes languedociennes avec un long cordon dunaire ininterrompu constituĂ© de dunes blanches et de dunes grises, protĂ©geant des prĂ©s salĂ©s (jonchaies, pannes dunaires, sansouires et localement des formations de steppes salĂ©es Ă  Limonium ferulaceum[23] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[21] :

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[25] :

    • le « domaine des OrpelliĂšres » (200 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] ;
    • « la Grande MaĂŻre » (388 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « lido de la Grande MaĂŻre » (15 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[28].
    • « l'Orb entre BĂ©ziers et Valras » (82 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[29].
    • les « mares du Clos Marin » (4 ha)[30].
    • la « plaine des Drilles » (215 ha)[31] ;

    Urbanisme

    Typologie

    SĂ©rignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [32] - [I 1] - [33]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de SĂ©rignan, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[I 2] et 16 516 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[34]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (79,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,9 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisĂ©es (10,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (6,2 %), zones humides cĂŽtiĂšres (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,1 %), eaux maritimes (0,8 %), eaux continentales[Note 8] (0,4 %), forĂȘts (0,2 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de SĂ©rignan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[40], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă  2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[41]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2005, 2011, 2014 et 2019[42] - [38].

    SĂ©rignan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sérignan.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 84,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 701 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 059 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 83 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[45].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[46].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 10] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[48].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Surignano en 960, Surignanus en 969, in Sirignano en 990, de Serrignano, de Sirignano en 1069, de Serignano en 1137, de Serinha en 1368[49].

    Son nom viendrait de celui d'un centurion romain Surinius[49], Surinus ou Serenus qui aurait reçu une villa, en récompense de ses mérites, sur l'emplacement du village + suffixe (-i)-anum[50]..

    Soit, dĂ©rive de Sarragna signifiant « lieu clos / lieu de pĂ©age Â», ce qui peut s'expliquer par un comptoir maritime destinĂ© Ă  recevoir les taxes des bateaux qui remontaient l'Orb.

    La commune se nomme Serinhan [se.ri.'ÉČan] en Occitan[51].

    Histoire

    L'existence d'une petite seigneurie, installée dans un chùteau aujourd'hui disparu, et protégée par des remparts est attestée dÚs le Xe siÚcle.

    En 1209, Sérignan fut pillée lors de la croisade contre les albigeois[52].

    En 1286, aprÚs la bataille du col de Panissars, les troupes aragonaises de l'Amiral de Lauria pénÚtrent en France et incendient la ville. Cet épisode a laissé son nom à la rive gauche de l'Orb : le champ de la guerre. Le village se reconstruit ensuite.

    En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du chùteau de Peyrepertuse au nom de la Réforme, mais est ensuite fait prisonnier et exécuté.

    Le , le territoire de Sérignan est divisé en deux communes distinctes : Sérignan et Valras-la-Plage (nommée ainsi à l'époque)[53].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1817 Jacques Amat
    maire en 1834 M. Brousse Conseiller général
    1847 Pierre Tindel
    1893 21 mars 1902 Étienne Crouzat
    17 mai 1900 21 mars 1902 CĂ©lestin Abbes
    22 septembre 1944 18 mai 1945 Jean Combescure
    25 octobre 1947 mars 1965 Jean Combescure
    mars 1965 mars 1989 Marius Castagné PCF
    mars 1989 mars 2008 André Gélis UDF-PR puis UMP
    mars 2008 En cours Frédéric Lacas DVD Médecin
    Président de la Communauté d'Agglomération
    Béziers-Méditerranée (2014-2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[55].

    En 2020, la commune comptait 7 809 habitants[Note 11], en augmentation de 11,33 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3171 3891 5961 7551 9972 1002 1412 1472 254
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3102 4082 4422 4192 3923 0483 4943 5133 485
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5093 3503 2223 5933 6402 8472 6832 3932 717
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 7882 9503 2143 8845 1736 1346 5226 7406 934
    2020 - - - - - - - -
    7 809--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Le lycée méditerranéen Marc Bloch[58], construit selon les normes BBC a ouvert ses portes en 2013[59].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 3 634 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 7 816 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 220 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 45 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]10,8 %12,2 %12,9 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 831 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (54,6 % ayant un emploi et 12,9 % de chĂŽmeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 897 emplois en 2018, contre 1 667 en 2013 et 1 542 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 2 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 89 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 13].

    Sur ces 2 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 814 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    674 établissements[Note 15] sont implantés à Sérignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble674100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    324,7 %(6,7 %)
    Construction7611,3 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    27240,4 %(28 %)
    Information et communication91,3 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance223,3 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres456,7 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    7511,1 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    8813,1 %(14,2 %)
    Autres activités de services558,2 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 40,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (272 sur les 674 entreprises implantĂ©es Ă  SĂ©rignan), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :

    • Serignan Distribution, hypermarchĂ©s (67 720 k€) ;
    • Amat Et Cie, terrains de camping et parcs pour caravanes ou vĂ©hicules de loisirs (12 946 k€) ;
    • Barascud Cheminees, commerce de dĂ©tail d'autres Ă©quipements du foyer (5 058 k€) ;
    • Rosalerm, hypermarchĂ©s (3 836 k€) ;
    • Barascud Cuisines, commerce de dĂ©tail d'autres Ă©quipements du foyer (3 063 k€).

    Le tourisme

    La plage et le retour des pĂȘcheurs : carte postale (fin du XIXe siĂšcle - dĂ©but du XXe)

    SĂ©rignan, par la proximitĂ© de son cordon littoral, a depuis longtemps une vocation touristique. La grande plage de sable fin a accueilli les Biterrois dans les premiers temps du tourisme balnĂ©aire. Ce dĂ©veloppement a Ă©tĂ© particuliĂšrement important sur la rive droite de l’Orb, qui deviendra par la suite la commune de Valras-Plage. Sur la rive gauche, le grau de la MaĂŻre - jusque-lĂ  domaine des pĂȘcheurs - a attirĂ© Ă©galement de nombreux baigneurs, alors que la vigne occupait encore une part importante du sol Ă  l’arriĂšre du cordon dunaire.

    Les annĂ©es soixante ont connu le dĂ©but d’un tourisme organisĂ©, avec la mise en place des premiers campings destinĂ©s Ă  l’accueil des populations venues de loin. Pour installer ces Ă©tablissements, des forages dans la nappe Astienne furent nĂ©cessaires afin de pouvoir disposer d’eau potable. ParallĂšlement, fut mis en place un systĂšme Ă©cologique d’épuration des eaux usĂ©es, qui autorisa le dĂ©veloppement d’une vĂ©gĂ©tation rare sur ce secteur, en Ă©liminant tout rejet Ă  la mer. Les prĂ©curseurs du tourisme balnĂ©aire sĂ©rignanais ont arrachĂ© des pieds de vigne pour gagner de l’espace et accueillir une clientĂšle internationale. Ainsi, alors que les grands projets immobiliers prenaient corps sur le littoral hĂ©raultais, sous l’impulsion de la Mission d’AmĂ©nagement, SĂ©rignan et SĂ©rignan-Plage poursuivaient leur dĂ©veloppement Ă  travers les campings.

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations1581156766
    SAU[Note 18] (ha)996927792574

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 158 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă  115 en 2000 puis Ă  67 en 2010[63] et enfin Ă  66 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[64] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 996 ha en 1988 Ă  574 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă  9 ha[63].

    Le naturisme

    Dans les annĂ©es soixante-dix, Ă  la demande d’un groupe de naturistes et aprĂšs un vaste dĂ©bat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse allait naĂźtre un complexe naturiste en bord de mer. Il est aujourd'hui composĂ© de deux campings naturistes, d'un village d'hĂŽtellerie de plein air, d'une association et d'une plage naturiste d'un kilomĂštre[65].

    Le port de plaisance

    Le port de plaisance de SĂ©rignan offre une capacitĂ© d’accueil de plus de 320 anneaux maritimes et 60 appontements en riviĂšre. Il fut crĂ©Ă© en 1971 et est gĂ©rĂ© par la Chambre de commerce et d'industrie de BĂ©ziers Saint-Pons.

    Soucieux du respect de l’environnement, le Conservatoire du littoral a fait l’acquisition des terrains des OrpelliĂšres, sauvegardant ainsi le front de mer de toute urbanisation future. D’un point de vue Ă©conomique, le tourisme constitue la principale richesse de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    ChƓur de la collĂ©giale Notre-Dame-de-GrĂące

    Lieux et monuments

    Historiques
    • La collĂ©giale Notre-Dame-de-GrĂące, classĂ©e monument historique en [66] ;
    • La rue Saint-Roch ou CarriĂ©ra de Saint-Roch : Cette rue, qui portait le nom Ă©ponyme du saint de SĂ©rignan, les façades de certaines maisons abritaient dans les niches des statues du saint[67] ;
    • ChĂąteau de SĂ©rignan ;
    • Selon le compoix de 1760 art 308, il existait en plus du chĂąteau appartenant Ă  Mme de Poulpry, une maison dans lequel est Ă  prĂ©sent un moulin Ă  huile[68] ;
    • Le pont rouge : Remplaçant le bac[69]. Un premier pont suspendu est construit en 1851 d'une portĂ©e de plus de 80 mĂštres. Le pont actuel, datant de 1908, est reconstruit sur la base des culĂ©es existantes. Deux piles ont Ă©tĂ© bĂąties dans le lit de cours d'eau afin de maintenir le tablier mĂ©tallique composĂ© de trois travĂ©es dont la longueur totale de l'ouvrage est de 81 mĂštres[70].
    Naturels
    • Les plages ;
    • SĂ©rignan-Plage et La MaĂŻre ;
    • Le cours d'eau de l'Orb.
    Tourisme
    • La passerelle Saint-Roch : dĂ©diĂ©e Ă  un accĂšs piĂ©tonnier, cette passerelle permet le passage du cours d'eau de l'Orb afin d'accĂ©der au cƓur du village sans l'encombrer d'une circulation routiĂšre[70] ;
    • Le MusĂ©e rĂ©gional d'art contemporain Occitanie ;
    • La CigaliĂšre : salle de spectacle, cernĂ©e par des colonnes de Daniel Buren ;
    • Le domaine protĂ©gĂ© des OrpelliĂšres, ornĂ© des peintures murales de Dado ;
    • La Maison du tourisme.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre de Jean Olivi (1248–1298), religieux franciscain ;
    • Saint Guillaume Courtet (vers 1590-1637), prĂ©dicateur et professeur de thĂ©ologie ;
    • Joseph Crousat, dit Crouzat (1735-1825), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique ;
    • Jean Guillaume BarthĂ©lemy ThomiĂšres (1771-1812), gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de l’Empire ;
    • Paul Massebiau (1891-1986), ingĂ©nieur français ;
    • AndrĂ© OuliĂ© (1898–1996), dessinateur et scĂ©nariste de bandes dessinĂ©es. Premier dessinateur français de Zorro et crĂ©ateur de Robin l'intrĂ©pide. Il repose dans le cimetiĂšre de SĂ©rignan ;
    • Jean Gau (1902-1979), navigateur nĂ© Ă  SĂ©rignan ayant effectuĂ© plusieurs tours du Monde Ă  la voile, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  PĂ©zenas ;
    • Georges Ricard (1906-1981), ingĂ©nieur aĂ©ronautique français, est nĂ© et mort Ă  SĂ©rignan ;
    • Georges Senal (1947-), joueur de rugby ;
    • Richard Gasquet (1986 -), joueur de tennis.

    HĂ©raldique

    Blason de SĂ©rignan Blason
    De gueules, au sautoir losangé de sinople et d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Un plat de pomme de terre Ă  la santangiolĂšse

    Gastronomie

    La diversité des origines des habitants de Sérignan fait que sa gastronomie est souvent le résultat de la fusion culinaire. Ainsi, Les patanes à la santangiolÚse (ou patates à la mode de Saint Ange) sont une spécialité des Sérignanais originaires de Cetraro en Italie.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[47].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Sérignan » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
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    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Monique Bourin, Notre-Dame de GrĂące Ă  SĂ©rignan : une collĂ©giale en Languedoc, SĂ©rignan, Ville de SĂ©rignan, , 176 p.
    • Albert Fabre et Maurice Fabre, Commune de SĂ©rignan, 2e canton de BĂ©ziers, S.l., s.n., coll. « Histoire populaire des communes du dĂ©partement de l'HĂ©rault », , 139 p.
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    • Alain Molinier, « La peste Ă  SĂ©rignan au XVIIe siĂšcle », Études sur PĂ©zenas et l'HĂ©rault, no 2,‎ , p. 11-18 (lire en ligne)
    • Alain Molinier, Une paroisse du Bas-Languedoc : SĂ©rignan, 1650-1792, Montpellier, impr. DĂ©han, coll. « MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Montpellier » (no 12), , 216 p.
    • Shinya Mukai, « Une communautĂ© villageoise face Ă  l'insĂ©curitĂ© : la dĂ©fense de SĂ©rignan (HĂ©rault) dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIVe siĂšcle », Annales du Midi, t. 128, no 294,‎ , p. 219-245

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