SĂ©rignan
SĂ©rignan [se.Êi.ÉČÉÌ] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
SĂ©rignan | |
Collégiale Notre-Dame-de-Grùce | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée |
Maire Mandat |
Frédéric Lacas 2020-2026 |
Code postal | 34410 |
Code commune | 34299 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Sérignanais |
Population municipale |
7 809 hab. (2020 ) |
Densité | 284 hab./km2 |
Population agglomération |
16 516 hab. (2017) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 16âČ 51âł nord, 3° 16âČ 42âł est |
Altitude | Min. 0 m Max. 24 m |
Superficie | 27,45 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Sérignan (ville-centre) |
Aire d'attraction | BĂ©ziers (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de BĂ©ziers-1 |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'Orb, le ruisseau de la MaĂŻre Vieille, le ruisseau de Navaret et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« la Grande Maire », « les OrpelliĂšres » et « est et sud de BĂ©ziers »), trois espaces protĂ©gĂ©s (la « mare d'Opoul et ses abords », « la Grande Maire » et « Les OrpelliĂšres ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Sérignan est une commune urbaine et littorale qui compte 7 809 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Sérignan et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Sérignanais ou Sérignanaises.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Verargues », sur la commune de Vendres, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 37 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- la « mare d'Opoul et ses abords », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 11,7 ha[15] ;
- « la Grande Maire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 156 ha[16] - [17] ;
- « Les OrpelliÚres », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 171,8 ha[18] - [19].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[21] :
- « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des cÎtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arriÚre de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[22] ;
- « les OrpelliÚres », d'une superficie de 143 ha, un ensemble représentatif des cÎtes languedociennes avec un long cordon dunaire ininterrompu constitué de dunes blanches et de dunes grises, protégeant des prés salés (jonchaies, pannes dunaires, sansouires et localement des formations de steppes salées à Limonium ferulaceum[23] ;
et un au titre de la directive oiseaux[21] :
- « est et sud de Béziers », d'une superficie de 6 102 ha, constituée d'une vaste mosaïque de zones cultivées ponctuées de haies et de petits bois et la proximité de zones humides littorales de grande étendue, favorable à de nombreuses espÚces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale : le Rollier d'Europe, l'Outarde canepetiÚre, le CircaÚte Jean-le-Blanc, le Milan noir et le Bruant ortolan[24].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[25] :
- le « domaine des OrpelliÚres » (200 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
- « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
- le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[28].
- « l'Orb entre Béziers et Valras » (82 ha), couvrant 4 communes du département[29].
- les « mares du Clos Marin » (4 ha)[30].
- la « plaine des Drilles » (215 ha)[31] ;
Urbanisme
Typologie
Sérignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [32] - [I 1] - [33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérignan, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 16 516 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[34]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (79,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,9 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisĂ©es (10,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (6,2 %), zones humides cĂŽtiĂšres (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,1 %), eaux maritimes (0,8 %), eaux continentales[Note 8] (0,4 %), forĂȘts (0,2 %)[37].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de SĂ©rignan est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[40], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours dâeau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă 2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[41]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2005, 2011, 2014 et 2019[42] - [38].
SĂ©rignan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 84,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 701 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 059 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 83 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[45].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[46].
La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 10] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[48].
Toponymie
Attestée sous les formes Surignano en 960, Surignanus en 969, in Sirignano en 990, de Serrignano, de Sirignano en 1069, de Serignano en 1137, de Serinha en 1368[49].
Son nom viendrait de celui d'un centurion romain Surinius[49], Surinus ou Serenus qui aurait reçu une villa, en récompense de ses mérites, sur l'emplacement du village + suffixe (-i)-anum[50]..
Soit, dérive de Sarragna signifiant « lieu clos / lieu de péage », ce qui peut s'expliquer par un comptoir maritime destiné à recevoir les taxes des bateaux qui remontaient l'Orb.
Histoire
L'existence d'une petite seigneurie, installée dans un chùteau aujourd'hui disparu, et protégée par des remparts est attestée dÚs le Xe siÚcle.
En 1209, Sérignan fut pillée lors de la croisade contre les albigeois[52].
En 1286, aprÚs la bataille du col de Panissars, les troupes aragonaises de l'Amiral de Lauria pénÚtrent en France et incendient la ville. Cet épisode a laissé son nom à la rive gauche de l'Orb : le champ de la guerre. Le village se reconstruit ensuite.
En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du chùteau de Peyrepertuse au nom de la Réforme, mais est ensuite fait prisonnier et exécuté.
Le , le territoire de Sérignan est divisé en deux communes distinctes : Sérignan et Valras-la-Plage (nommée ainsi à l'époque)[53].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[55].
En 2020, la commune comptait 7 809 habitants[Note 11], en augmentation de 11,33 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 634 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 7 816 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 220 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 45 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 10,8 % | 12,2 % | 12,9 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 3 831 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (54,6 % ayant un emploi et 12,9 % de chÎmeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 897 emplois en 2018, contre 1 667 en 2013 et 1 542 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 89 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 13].
Sur ces 2 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 814 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
674 établissements[Note 15] sont implantés à Sérignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 674 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 32 | 4,7 % | (6,7 %) |
Construction | 76 | 11,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 272 | 40,4 % | (28 %) |
Information et communication | 9 | 1,3 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 22 | 3,3 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 45 | 6,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 75 | 11,1 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 88 | 13,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 55 | 8,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,4 % du nombre total d'établissements de la commune (272 sur les 674 entreprises implantées à Sérignan), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :
- Serignan Distribution, hypermarchĂ©s (67 720 kâŹ) ;
- Amat Et Cie, terrains de camping et parcs pour caravanes ou vĂ©hicules de loisirs (12 946 kâŹ) ;
- Barascud Cheminees, commerce de dĂ©tail d'autres Ă©quipements du foyer (5 058 kâŹ) ;
- Rosalerm, hypermarchĂ©s (3 836 kâŹ) ;
- Barascud Cuisines, commerce de dĂ©tail d'autres Ă©quipements du foyer (3 063 kâŹ).
Le tourisme
SĂ©rignan, par la proximitĂ© de son cordon littoral, a depuis longtemps une vocation touristique. La grande plage de sable fin a accueilli les Biterrois dans les premiers temps du tourisme balnĂ©aire. Ce dĂ©veloppement a Ă©tĂ© particuliĂšrement important sur la rive droite de lâOrb, qui deviendra par la suite la commune de Valras-Plage. Sur la rive gauche, le grau de la MaĂŻre - jusque-lĂ domaine des pĂȘcheurs - a attirĂ© Ă©galement de nombreux baigneurs, alors que la vigne occupait encore une part importante du sol Ă lâarriĂšre du cordon dunaire.
Les annĂ©es soixante ont connu le dĂ©but dâun tourisme organisĂ©, avec la mise en place des premiers campings destinĂ©s Ă lâaccueil des populations venues de loin. Pour installer ces Ă©tablissements, des forages dans la nappe Astienne furent nĂ©cessaires afin de pouvoir disposer dâeau potable. ParallĂšlement, fut mis en place un systĂšme Ă©cologique dâĂ©puration des eaux usĂ©es, qui autorisa le dĂ©veloppement dâune vĂ©gĂ©tation rare sur ce secteur, en Ă©liminant tout rejet Ă la mer. Les prĂ©curseurs du tourisme balnĂ©aire sĂ©rignanais ont arrachĂ© des pieds de vigne pour gagner de lâespace et accueillir une clientĂšle internationale. Ainsi, alors que les grands projets immobiliers prenaient corps sur le littoral hĂ©raultais, sous lâimpulsion de la Mission dâAmĂ©nagement, SĂ©rignan et SĂ©rignan-Plage poursuivaient leur dĂ©veloppement Ă travers les campings.
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 158 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 115 en 2000 puis Ă 67 en 2010[63] et enfin Ă 66 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[64] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 996 ha en 1988 Ă 574 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă 9 ha[63].
Le naturisme
Dans les annĂ©es soixante-dix, Ă la demande dâun groupe de naturistes et aprĂšs un vaste dĂ©bat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse allait naĂźtre un complexe naturiste en bord de mer. Il est aujourd'hui composĂ© de deux campings naturistes, d'un village d'hĂŽtellerie de plein air, d'une association et d'une plage naturiste d'un kilomĂštre[65].
Le port de plaisance
Le port de plaisance de SĂ©rignan offre une capacitĂ© dâaccueil de plus de 320 anneaux maritimes et 60 appontements en riviĂšre. Il fut crĂ©Ă© en 1971 et est gĂ©rĂ© par la Chambre de commerce et d'industrie de BĂ©ziers Saint-Pons.
Soucieux du respect de lâenvironnement, le Conservatoire du littoral a fait lâacquisition des terrains des OrpelliĂšres, sauvegardant ainsi le front de mer de toute urbanisation future. Dâun point de vue Ă©conomique, le tourisme constitue la principale richesse de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Historiques
- La collégiale Notre-Dame-de-Grùce, classée monument historique en [66] ;
- La rue Saint-Roch ou Carriéra de Saint-Roch : Cette rue, qui portait le nom éponyme du saint de Sérignan, les façades de certaines maisons abritaient dans les niches des statues du saint[67] ;
- ChĂąteau de SĂ©rignan ;
- Selon le compoix de 1760 art 308, il existait en plus du chùteau appartenant à Mme de Poulpry, une maison dans lequel est à présent un moulin à huile[68] ;
- Le pont rouge : Remplaçant le bac[69]. Un premier pont suspendu est construit en 1851 d'une portée de plus de 80 mÚtres. Le pont actuel, datant de 1908, est reconstruit sur la base des culées existantes. Deux piles ont été bùties dans le lit de cours d'eau afin de maintenir le tablier métallique composé de trois travées dont la longueur totale de l'ouvrage est de 81 mÚtres[70].
- Naturels
- Les plages ;
- SĂ©rignan-Plage et La MaĂŻre ;
- Le cours d'eau de l'Orb.
- Tourisme
- La passerelle Saint-Roch : dĂ©diĂ©e Ă un accĂšs piĂ©tonnier, cette passerelle permet le passage du cours d'eau de l'Orb afin d'accĂ©der au cĆur du village sans l'encombrer d'une circulation routiĂšre[70] ;
- Le Musée régional d'art contemporain Occitanie ;
- La CigaliÚre : salle de spectacle, cernée par des colonnes de Daniel Buren ;
- Le domaine protégé des OrpelliÚres, orné des peintures murales de Dado ;
- La Maison du tourisme.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Jean Olivi (1248â1298), religieux franciscain ;
- Saint Guillaume Courtet (vers 1590-1637), prédicateur et professeur de théologie ;
- Joseph Crousat, dit Crouzat (1735-1825), général des armées de la République ;
- Jean Guillaume BarthĂ©lemy ThomiĂšres (1771-1812), gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de lâEmpire ;
- Paul Massebiau (1891-1986), ingénieur français ;
- AndrĂ© OuliĂ© (1898â1996), dessinateur et scĂ©nariste de bandes dessinĂ©es. Premier dessinateur français de Zorro et crĂ©ateur de Robin l'intrĂ©pide. Il repose dans le cimetiĂšre de SĂ©rignan ;
- Jean Gau (1902-1979), navigateur né à Sérignan ayant effectué plusieurs tours du Monde à la voile, décédé à Pézenas ;
- Georges Ricard (1906-1981), ingénieur aéronautique français, est né et mort à Sérignan ;
- Georges Senal (1947-), joueur de rugby ;
- Richard Gasquet (1986 -), joueur de tennis.
HĂ©raldique
Blason | De gueules, au sautoir losangé de sinople et d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Gastronomie
La diversité des origines des habitants de Sérignan fait que sa gastronomie est souvent le résultat de la fusion culinaire. Ainsi, Les patanes à la santangiolÚse (ou patates à la mode de Saint Ange) sont une spécialité des Sérignanais originaires de Cetraro en Italie.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[47].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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Site de l'Insee
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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Autres sources
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- RMC, « La naturisme a la cote: « Les 15 premiÚres minutes sont dures, mais aprÚs c'est la liberté » », sur RMC (consulté le ).
- Ville de Serignan, « La CollĂ©giale Notre Dame de GrĂące - Ville de SĂ©rignan », Ville de SĂ©rignan,â date de publication inconnue (lire en ligne, consultĂ© le ).
- source : Ville de SĂ©rignan
- « Compoix », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
- [PDF] « SynthÚse des ponts dans la région du Languedoc », sur art-et-histoire.com, (consulté le ), p. 68.
- Le pont rouge et la passerelle Saint Roch, publié en mars 2018 sur le site ville-serignan.fr (consulté le 20 février 2019)
Voir aussi
Bibliographie
- Adeline BĂ©a, « Notre-Dame de GrĂące de SĂ©rignan : rĂ©flexions sur les Ă©tapes de la construction d'un grand Ă©difice gothique », Ătudes hĂ©raultaises, Montpellier, Association Ătudes sur l'HĂ©rault, nos 30-31-32,â 1999-2000-2001, p. 35-41 (lire en ligne)
- Monique Bourin, Notre-Dame de Grùce à Sérignan : une collégiale en Languedoc, Sérignan, Ville de Sérignan, , 176 p.
- Albert Fabre et Maurice Fabre, Commune de Sérignan, 2e canton de Béziers, S.l., s.n., coll. « Histoire populaire des communes du département de l'Hérault », , 139 p.
- Mairie de Sérignan, Sérignan en Languedoc : terre méditerranéenne, Sérignan, Commune de Sérignan, , 286 p.
- Alain Molinier, « La peste Ă SĂ©rignan au XVIIe siĂšcle », Ătudes sur PĂ©zenas et l'HĂ©rault, no 2,â , p. 11-18 (lire en ligne)
- Alain Molinier, Une paroisse du Bas-Languedoc : Sérignan, 1650-1792, Montpellier, impr. Déhan, coll. « Mémoires de la Société archéologique de Montpellier » (no 12), , 216 p.
- Shinya Mukai, « Une communautĂ© villageoise face Ă l'insĂ©curitĂ© : la dĂ©fense de SĂ©rignan (HĂ©rault) dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIVe siĂšcle », Annales du Midi, t. 128, no 294,â , p. 219-245
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Sérignan (1235-1818) [2,25 ml]. Cote : 299 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la ville
- SĂ©rignan sur le site de l'Insee