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Bataille du col de Panissars

Les 30 septembre et , la bataille du col de Panissars achève la croisade d'Aragon, par une sévère défaite de l'armée française en retraite battue par les Aragonais. Elle se déroule au col de Panissars, alors lieu principal de passage des Pyrénées orientales.

Bataille du col de Panissars
Description de cette image, également commentée ci-après
Pierre III d'Aragon au col de Panissars. Mariano Barbasán (1864 -1924)
Informations générales
Date -
Lieu Col de Panissars
Issue Victoire aragonaise

Croisade d'Aragon

CoordonnĂ©es 42° 27′ 20″ nord, 2° 51′ 22″ est
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Bataille du col de Panissars
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille du col de Panissars
GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Bataille du col de Panissars

La croisade d'Aragon

La croisade d'Aragon avait été lancée par le pape Martin IV. Conduite par le roi de France, elle n'avait avancé que lentement en Catalogne, avant de devoir faire retraite, la flotte qui la ravitaillait ayant été battue aux îles Formigues.

Situation du col

Ce col de massif des Albères (330 m), voie principale de franchissement des PyrĂ©nĂ©es dans l'AntiquitĂ©, se trouve, tout comme celui du Perthus, sur l'ancien itinĂ©raire intĂ©rieur de la voie Domitienne. Les Romains le connaissaient sous le nom de Summum Pyrenæum. Le chemin de Barcelone Ă  Perpignan l'empruntait.

La bataille

Ayant promis de laisser le passage au roi de France Philippe « le Hardi Â» et Ă  sa famille, les forces d'Aragon-Catalogne se contentèrent d’y attaquer les troupes françaises qui battaient en retraite, dĂ©cimĂ©es par la dysenterie, après l'Ă©chec de la croisade contre l'Aragon-Catalogne. Pierre III « le Grand Â» avait confiĂ© l'avant-garde de l'attaque Ă  Ramon de Montcada et d'Aragon, qui, avec ses Almogavres, se livra Ă  un massacre sur les fugitifs, tout en respectant le roi français, Ă  l'agonie, et les membres de sa famille, au nombre desquels se trouvait Charles de Valois, prĂ©tendant Ă  la couronne d'Aragon-Catalogne par sa mère, Isabelle d'Aragon, sĹ“ur de Pierre III.

Lorsque ce premier assaut eut pris fin, la colonne française fut à nouveau attaquée par les troupes de Roger de Lauria, qui avaient mis pied à terre après leur victoire navale devant les côtes de l'Empourdan, à la bataille navale des Formigues.

Ramon Muntaner signale dans sa Chronique, que les fêtes pour célébrer la victoire, qui eurent lieu à Barcelone, durèrent huit jours.

RĂ©percussions

C'est le traité d'Anagni qui, en 1295, mit un terme à cette croisade.

Lorsque, plus tard, en 1302, Charles de Valois intervint en Sicile pour soutenir Charles II d'Anjou contre son cousin Frédéric II, à la tête de quatre mille chevaliers à la solde du pape, la noblesse de Frédéric II lui rappela rapidement la mansuétude dont fit preuve au col de Panissars le père de celui-ci, son oncle Pierre II le Grand, envers les membres de sa famille. Reconnaissant se conduire en ingrat en venant combattre Frédéric II, il proposa de cesser les hostilités et de signer la paix de Caltabellotta.

Notes et références

    Sources et bibliographie

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