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Bruant ortolan

Le bruant ortolan (Emberiza hortulana) ou simplement ortolan, est une espÚce d'oiseaux de la famille des embérizidés.

Cette espĂšce qui frĂ©quente les paysages semi-ouverts[1] - [2] a vu ses populations s'effondrer dans de nombreux pays[3], dont en France oĂč la liste rouge de l'UICN de 2016 des espĂšces menacĂ©es le classe comme « en danger », que ce soit comme nicheur ou comme migrateur[4]. C'est l'une des espĂšces qui a rĂ©gressĂ© le plus vite depuis la fin du XXe siĂšcle en Europe[5].

Emberiza hortulana

Description

C'est un petit oiseau chanteur, mesurant de 16 Ă  16,5 cm de longueur, pour une envergure comprise entre 24 et 27 cm et une masse allant de 19 Ă  27 g[6]. Le mĂąle a le dessous du corps rosĂątre, la poitrine et la tĂȘte verdĂątre, la gorge jaune, le dos brun-roux rayĂ© de noir, les ailes brun-noir liserĂ©es de roux et coupĂ©es transversalement de deux fines barres blanches, le bec rose Ă  marron clair et les pattes roses Ă  brun jaune. Un cercle orbital jaune entoure chaque Ɠil marron foncĂ©.

La femelle est plus terne que le mĂąle. Le plumage hivernal est Ă©galement beaucoup plus terne et clair.

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Chant et vocalisations

Le bruant ortolan chante gĂ©nĂ©ralement depuis un perchoir proĂ©minent, avec une courte phrase de 5 Ă  6 notes, devenant plus grave sur la fin, pouvant ĂȘtre retranscrite comme swee-swee-swee,dee-dee ; elle peut varier selon les individus[7].

Il émet plusieurs appels, notamment un tsleeu en vol, parfois accompagné d'un chu, et également un quip ou pwit[7].

Le chant joue un rÎle important chez cette espÚce territoriale, qui se montre aussi capable d'imiter le chant d'autres espÚces, et d'imiter d'autres dialectes au sein de sa propre métapopulation[8].

RĂ©partition et habitat

RĂ©partition

Vert : aire de reproduction Bleu : aire d'hivernage

Son aire de rĂ©partition s'Ă©tend Ă  travers la steppe eurasienne occidentale et de l'Ă©cozone palĂ©arctique occidentale (rare en Europe de l'Ouest). Elle est dĂ©limitĂ©e au sud par la Turquie, le nord de l'Iran et la MĂ©diterranĂ©e, bien qu'il existe quelques populations en Afrique du Nord et en IsraĂ«l. On peut le trouver jusqu'Ă  la Mongolie ainsi que dans une partie de la Scandinavie. En France, le bruant ortolan est commun dans le Midi[7]. La population française compterait entre 5 000 et 10 000 couples[9].

Migration

Il migre pour l'hiver vers le nord de l'Afrique subsaharienne, notamment au Sahel, du SĂ©nĂ©gal Ă  l'Éthiopie. Son aire d'hivernage exacte est cependant mal connue. Grand migrateur, il peut facilement parcourir plus de 7 000 km (en moyenne 6 000). Il quitte sa zone de reproduction Ă  partir de la mi-juillet, jusqu'Ă  la mi-septembre. Il est de retour au dĂ©but avril, dĂ©but juin au plus tard[7].

Chez l'ortolan, les dates de migration de printemps peuvent varier selon l'Ăąge et le sexe[10]

Habitat

L'ortolan est une espĂšce typique des paysages semi-ouverts[11].

Au printemps le bruant ortolan apprĂ©cie pour nicher et se nourrir (et souvent comme habitat de substitution des milieux prĂ©historiques semi-ouverts) les mosaĂŻques Ă©copaysagĂšres complexes, qu'il trouve par exemple dans rĂ©gions rocheuses ou riches dans les fourrĂ©s, haies, vergers, cultures avec bosquets et clairiĂšres forestiĂšres[12]. Il recherche les mosaĂŻques assez serrĂ©es de prĂ©s, prairies et petits champs d'agriculture extensive, et vignobles, parsemĂ©es de perchoirs. Il est prĂ©sent jusqu'Ă  2 000 mĂštres d'altitude, mais prĂ©fĂšre les rĂ©gions Ă  climat estival sec et plutĂŽt chaud, et de type continental plutĂŽt qu'atlantique.

Cet oiseau utilise aussi volontiers la forĂȘt incendiĂ©e comme habitat de substitution pour nidifier[13] - [14].

Il hiverne dans les milieux tropicaux semi-ouverts, de type savanes (ainsi des ortolans de SuÚde ont été suivis jusqu'aux savanes de régions montagneuses du Mali et de Guinée, aprÚs avoir traversé les cols pyrénéens puis le détroit de Gibraltar, ou la Méditerranée à l'est de l'Espagne[15]).

L'une de ses espĂšces sympatriques (dans certains habitats) est le bruant jaune (Emberiza citrinella)[16]

Écologie et comportement

Alimentation

Le bruant ortolan se nourrit de graines et de petits invertébrés. Durant la saison de la reproduction, ce sont ces derniers qui sont privilégiés, notamment les fourmis, les scarabées et les sauterelles ; le reste de l'année, il préfÚre les graines. Il trouve majoritairement sa nourriture au sol, et peut aussi attraper les insectes au vol. Il est plutÎt solitaire pour se nourrir, bien qu'il puisse former des petits groupes à l'été, et des groupes de centaines d'individus en automne et en hiver[7].

Reproduction

ƒufs d'ortolan - MusĂ©um de Toulouse

Lorsqu'il fait suffisamment chaud, le couple construit un nid de vĂ©gĂ©taux dans un endroit protĂ©gĂ© et la femelle y pond de 4 Ă  6 Ć“ufs blanchĂątres, mouchetĂ©s de brun. Leur taille a pour valeurs extrĂȘmes : 18,0-22,5 millimĂštres × 14,3-17,0 millimĂštres[17]. Les deux partenaires dĂ©fendent le nid chacun leur tour et ne le laissent jamais sans surveillance. C'est la femelle qui s'occupe de l'incubation durant 12 Ă  13 jours[17], aprĂšs quoi les deux parents s'occupent de les nourrir. Les petits quittent le nid Ă  l'Ăąge de 13 jours[7].

Systématique

L'espÚce Emberiza hortulana a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758[18]. C'est une espÚce monotypique, bien que plusieurs sous-espÚces aient été proposées (sous les noms antiquorum, shah et elisabethae) par le passé[9].

Le bruant ortolan et l'homme

Menaces et protection

Le statut de conservation de l'ortolan est de « préoccupation mineure » (LC) pour l'Union internationale pour la conservation de la nature[19]. Son aire de répartition est cependant grandement morcelée dans l'ouest de l'Europe, et il a localement disparu ou fait l'objet de menaces dans plusieurs régions.

En Europe

Le bruant ortolan a été désigné « oiseau de l'année » en 1984 par les ornithologues européens, et un symposium lui a été consacré en 1992 à Vienne. Il est en régression dans au moins dix pays d'Europe, de l'Europe du sud à la Finlande; la zone balte constitue son principal noyau résiduel en Europe[20].

On estime la population totale Ă  400 000 / 600 000 couples. En Suisse oĂč il Ă©tait cantonnĂ© aux vallĂ©es, il n'en restait en 2005 que deux grandes populations et quelques petits noyaux relictuels[21]. En 2009 certains le jugent proche de l'extinction dans le pays[22].

Alors qu'on a récemment montré (dont en NorvÚge grùce à une analyse et classification automatisée des enregistrements de chants d'oiseaux[23] - [24]) qu'il existe des sous-populations régionales d'ortolans, par exemple identifiables par des chants (« dialectes ») différents[25] - [26] - [27], l'agriculture industrielle a causé un effondrement du patrimoine génétique de l'espÚce.

En France

Bien qu'en zone mĂ©diterranĂ©enne il ait localement pu profiter de paysages (r)ouverts par des incendies de forĂȘt[28], l'espĂšce a disparu de 17 dĂ©partements en 30 ans, de 1960 Ă  1990 et diminuĂ© dans 7 autres ; en 1992, sa population y Ă©tait estimĂ©e Ă  15 000 couples et a continuĂ© Ă  dĂ©cliner depuis car l'espĂšce a disparu de nombreuses rĂ©gions oĂč elle Ă©tait autrefois prĂ©sente[29].

Cette forte régression a deux grandes causes :

  1. la dĂ©gradation, banalisation et l'homogĂ©nĂ©isation[30] - [31] de son habitat naturel (perte de ressources alimentaires et de sites de nidification induites par l'anthropisation du paysage agricole). Dans le monde, les oiseaux des champs comptent parmi ceux qui disparaissent le plus vite, Ă  cause notamment du recul des populations d’insectes, et de l'empoisonnement chronique ou aigu par des pesticides qui ont accompagnĂ© et suivi les remembrements agricoles entrepris Ă  grande Ă©chelle dans les annĂ©es 1970 (les populations d'alouette des champs se sont ainsi effondrĂ©es en quelques dĂ©cennies) 

  2. la chasse (braconnage depuis que l'espĂšce est protĂ©gĂ©e) principalement pratiquĂ©e notamment dans les Landes, en Gironde, Dordogne, Lot-et-Garonne et PyrĂ©nĂ©es Atlantiques, a jouĂ© jusqu'Ă  son arrĂȘt Ă  la fin des annĂ©es 2010 un rĂŽle considĂ©rable dans la rĂ©gression de l'espĂšce en Europe, avec le prĂ©lĂšvement de 30000 individus par an[32], soit un ordre de grandeur comparable Ă  celui du nombre de couples nicheurs en Finlande, population la plus importante d'Europe.

D'autres causes secondaires sont possibles, dont la pollution sonore localement (les oiseaux chanteurs utilisent des vocalisations spécifiques pour attirer leur partenaire sexuel, alerter, défendre leur territoire[33] ; ils se font moins bien entendre sur les territoires devenus bruyants, à proximité d'autoroutes par exemple) ; le saturnisme aviaire par ingestion de grenaille de plomb ;

Il est protĂ©gĂ© depuis 1999, aprĂšs quelques dĂ©cennies de statut juridiquement flou[34] : l’article L411-1 du Code de l’Environnement[35] et l’arrĂȘtĂ© du 29 octobre 2009[36] Ă©tablissent qu'Ă  ce titre sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la destruction d’individus ainsi que, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur utilisation, leur dĂ©tention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat. L'article L415-3[37] prĂ©cise que les infractions Ă  ces dispositions sont passibles de deux ans d’emprisonnement et de 150 000 â‚Ź d’amende. Pourtant, en Aquitaine et notamment dans le dĂ©partement des Landes, l'espĂšce est restĂ©e abondamment capturĂ©e Ă  la fin de l'Ă©tĂ© Ă  l'aide de matoles et d'individus captifs, dits «appelants», dont la voix servait d'attractif aux migrateurs les survolant. Une fois ainsi capturĂ©s vivants, les ortolans Ă©taient engraissĂ©s plusieurs semaines en captivitĂ©, puis tuĂ©s (par noyade dans l'armagnac selon la tradition), puis vendus, et consommĂ©s.

Depuis qu'il est protĂ©gĂ©, selon les donnĂ©es du Programme STOC (qui le suit depuis 2001 au niveau national), sa population française ne remonte pas mais semble s'ĂȘtre stabilisĂ©e de 2001 Ă  2008 (alors que d'autres oiseaux des champs ont continuĂ© Ă  dĂ©cliner comme ils le font depuis 20 ans (1989 → 2009) : Pipit farlouse (-65%) ; Tarier des prĂ©s (-76%) ; Linotte mĂ©lodieuse (-71%) ; Pouillot siffleur (-65%) ; Gobemouche gris (-57%) ; Bouvreuil pivoine (-63%) [38].

Le déclin se poursuit dans les années 2010 : les données 2009-2012 de l'atlas national des oiseaux nicheurs concluaient à la présence en France de 5 000 à 8 000 couples, surtout présents dans le sud du pays, soit un effondrement de 68% par rapport à 2002, qui faisait état de 10 000 à 40 000 couples[39]. Cette estimation corroborait celle du programme se suivi temporel des oiseaux communs (STOC)[40]. Une estimation fournie pour l'art. 12 s'est montrée surestimée car basée sur une extrapolation optimiste d'une partie des données semi-quantitatives finales collectées lors des travaux sur l'atlas (2009-2012), avant le calcul de taille de la population nationale fait en 2014[41].

Fin 2016, aprÚs la publication d'une étude, cofinancée par la Fédération des chasseurs des Landes, concluant que le nombre d'ortolans migrant vers le sud via la France avait décru de 20 à 30% en moins de 15 ans (entre 2000 et 2014)[42] - [32], et aprÚs que l'Union européenne a sommé plusieurs fois la France de faire respecter l'interdiction de le chasser[43], la Commission européenne décide d'attaquer la France devant la Cour de justice de l'Union européenne[44] - [45]. ParallÚlement, l'espÚce apparaßt sur la liste rouge nationale des oiseaux nicheurs menacés en France[46].

En mai 2019, peu aprĂšs que la Cour de cassation a confirmĂ© l’absence de tolĂ©rance pour la chasse Ă  l’ortolan[47], une Ă©tude publiĂ©e par Science Advances confirme la menace sur l'espĂšce. Parmi plusieurs scĂ©narios, le plus optimiste porte le risque d’extinction Ă  66% d’ici 100 ans si l'on arrive soit Ă  rĂ©duire le braconnage de moitiĂ©, soit le diminuer de 15 000 oiseaux/an (une Ă©tude a estimĂ© Ă  30 000/an le nombre d’ortolans tuĂ©s en France, nombre correspondant Ă  celui sollicitĂ© en 2013 par les chasseurs dans une demande de dĂ©rogation). « L’arrĂȘt de la chasse donnerait en moyenne deux fois plus de chances Ă  l’ortolan de s’en sortir », mais note FrĂ©dĂ©ric Jiguet[48], « il faudrait changer le modĂšle agricole ».

En Belgique

En Wallonie, l’espĂšce est classĂ©e en catĂ©gorie EX (Ă©teinte) dans la liste rouge des espĂšces menacĂ©es depuis au moins 1950[49].

Gastronomie

L'ortolan est cĂ©lĂšbre pour ĂȘtre un mets de gourmet dĂšs l'Ă©poque romaine[50] et est ensuite rĂ©servĂ© aux rois et grands de ce monde. Rabelais Ă©voquait dĂ©jĂ  ses qualitĂ©s gustatives dans Le Quart Livre[51] et Alexandre Dumas en offre plusieurs recettes dans son Grand livre de la cuisine paru en 1873[52]. Selon Francine Claustres, il Ă©tait jadis servi dans une coquille saint-jacques, puis plus tardivement dans une cassolette. En effet, il est trĂšs recherchĂ© pour sa chair dĂ©licate, assez grasse du fait d'un gavage spontanĂ©. CapturĂ© dans des piĂšges appelĂ©s matoles, l'ortolan Ă©tait mis en galĂšre c'est-Ă -dire enfermĂ© dans une petite boĂźte carrĂ©e percĂ©e de seulement deux trous ; l'un servant d'auge Ă  mil et l'autre de baquet d'eau. L'ortolan cherchant Ă  s'enfuir par les orifices, se gave de lui-mĂȘme. La tradition veut qu'aprĂšs avoir Ă©tĂ© engraissĂ© trois semaines[50] exclusivement au millet blanc, il soit noyĂ© dans de l'armagnac, rĂŽti et rĂ©duit dans la bouche, lentement, sans presque mĂącher, et sans rien recracher en bouillie d'os, de chair et de sang. Traditionnellement, les consommateurs d'ortolans se mettent un linge sur la tĂȘte pour mieux concentrer les fumets avec un grand verre de vin rouge[53].

En 1765, l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert décrit ainsi la gastronomie liée à cet oiseau :

« Ortolan (DiĂšte et Cuis.) : on ne mange ordinairement cet oiseau qu’aprĂšs l’avoir engraissĂ© dans des voliĂšres. Lorsqu’il y a Ă©tĂ© nourri un certain temps, il ne paraĂźt plus qu’un petit peloton de graisse. On le met rĂŽti, ou aprĂšs l’avoir fait tremper pendant une ou deux minutes, dans du bouillon ou du jus bouillant ; car il est si dĂ©licat, que cette courte application d’une chaleur lĂ©gĂšre suffit pour le cuire parfaitement. On pourrait aussi facilement l’enfermer dans des coques d’Ɠufs de poule bien rĂ©unies, le cuire dans l’eau ou sous la cendre, et rĂ©pĂ©ter Ă  peu de frais, une des magnificences de Trimalcion, qui est un jeu de festin assez plaisant. On l’assaisonne avec le sel, le poivre et le jus de citron : malgrĂ© ce correctif, il est peu de personnes qui puissent en manger une certaine quantitĂ© sans les trouver fastidieux : mais si on n’en mange que deux ou trois, on les digĂšre communĂ©ment assez bien, c’est-Ă -dire pourtant les estomacs accoutumĂ©s aux viandes dĂ©licates ; car l’ortolan est Ă©minemment et exclusivement consacrĂ© aux sujets de cet ordre. Les manƓuvres et les paysans ne sauraient s’en accommoder[54]. »

Cette pratique traditionnelle, du braconnage à la consommation et le cas échéant la vente au prix fort[55], est un sujet politique sensible et l'une des raisons du succÚs régional de mouvements politiques comme CPNT. Plusieurs personnages de la sphÚre politique ne cachaient pas leur goût pour la consommation d'ortolans : ainsi, François Mitterrand en aurait fait (en 1995, avant la protection de l'espÚce mais alors qu'elle était déjà non chassable) son dernier réveillon approvisionné par Henri Emmanuelli[34], grand défenseur de cette pratique[56]. D'aprÚs Pierre Bergé, ce repas aux ortolans aurait en fait eu lieu l'année précédente, le 31 décembre 1994[57].

Notes et références

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  54. Louis Jean-Marie Daubenton et Gabriel François Venel, Article « Ortolan », dans l’EncyclopĂ©die, 1re Ă©dition, 1765 (tome 11, p. 675).
  55. Ortolans : les fins palais les achĂštent Ă  prix d'or
  56. Henri Emmanuelli soutient les braconniers
  57. Valérie Trierweiler, « Mitterrand: les secrets du "dernier" voyage », sur Paris Match, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Dale S & Steifetten Ø (2011) The rise and fall of local populations of ortolan buntings Emberiza hortulana: importance of movements of adult males ; Journal of Avian Biology, 42(2), 114-122 (rĂ©sumĂ©).
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  • Jiguet F, Arlettaz R, Bauer H.G, Belik V, Copete J.L, Couzi L, ... & Ferrand Y (2016) An update of the European breeding population sizes and trends of the Ortolan Bunting (Emberiza hortulana). Ornis Fennica, 93(3), 186.
  • Morelli F (2012) Correlations between landscape features and crop type and the occurrence of the Ortolan Bunting Emberiza hortulana in farmlands of Central Italy. Ornis Fennica, 89(4), 264.
  • Francine Claustres, Secrets et recettes de toute la cuisine gasconne, Luçon, Sud Ouest, 1997.

Articles connexes

Références taxinomiques

Liens externes

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