Portiragnes
Portiragnes [poÊ.ti.Êa.ÉČÉ] (en occitan Portiranhas [pur.ti.'ra.ÉČÉs]) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Portiragnes | |
Ăglise Saint-FĂ©lix | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée |
Maire Mandat |
Gwendoline Chaudoir 2020-2026 |
Code postal | 34420 et 34450 |
Code commune | 34209 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Portiragnais |
Population municipale |
3 090 hab. (2020 ) |
Densité | 153 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 18âČ 19âł nord, 3° 20âČ 11âł est |
Altitude | 15 m Min. 0 m Max. 41[1] m |
Superficie | 20,16 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Portiragnes (ville isolée) |
Aire d'attraction | BĂ©ziers (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton d'Agde |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-portiragnes.fr/ |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le canal du Midi, le ruisseau de l'Ardaillou, le ruisseau de la MaĂŻre Vieille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « plateau de Roquehaute », « la Grande Maire » et « est et sud de BĂ©ziers »), trois espaces protĂ©gĂ©s (la rĂ©serve naturelle nationale de Roque-Haute, « la Grande Maire » et la « Roque Haute ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelĂ©s les Portiragnais. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnĂ©aire.
Portiragnes est une commune rurale et littorale qui compte 3 090 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Portiragnes et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Portiragnais ou Portiragnaises.
GĂ©ographie
Localisation
Portiragnes est situé le long de la Mer Méditerranée. La commune est bordée par celles de Béziers, Vias et Sérignan.
Communes limitrophes
Généralités
La partie cÎtiÚre dite Portiragnes-Plage (La Redoute-plage jusqu'en 1985 ou parfois simplement : La Redoute) possÚde le caractÚre commun au littoral du Languedoc : un cordon de plages appréciées des touristes. Au nord et à l'ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l'étang de la Grand Maïre (commune de Sérignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelée « Grand Salan », lieu de reproduction de diverses espÚces d'oiseaux (flamants roses, guépiers, hérons cendrés, huppes, colverts, tadornes, ibis⊠et depuis quelques années un couple de cigognes). à l'est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c'est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l'été. Au-delà du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village » puis une zone de garrigue en partie cultivée de vignes. L'« aéroport de Béziers - Cap d'Agde » s'y est implanté depuis la fin des années 1990. Dans la garrigue, il est possible d'observer des canepetiÚres, espÚce d'oiseaux rare (et protégée) dans la région.
GĂ©ologie
La plaine alluviale de lâOrb, dans sa partie basse, est pour une grande part composĂ©e de sĂ©diments (quaternaire). De BĂ©ziers Ă la mer sâĂ©pandent les matĂ©riaux les plus fins, argiles et limons. Plus gĂ©nĂ©ralement, le double bassin de lâHĂ©rault et de lâOrb porte les marques de lâancienne transformation de ces fleuves en « ria » (ou aber) lors dâun relĂšvement eustatique (voir Eustatisme) durant le PliocĂšne. En dessous de BĂ©ziers, le lit majeur de lâOrb, encore discernable malgrĂ© les activitĂ©s humaines, est encadrĂ© sur la rive gauche par un plateau de molasses marines[2] - [3].
Mais, pour Portiragnes, le phĂ©nomĂšne le plus marquant est lâimportance des basaltes issus du volcanisme. Sur le territoire de la commune, le volcan de Roque-Haute est lâun des plus mĂ©ridionaux dâune sĂ©rie de volcans alignĂ©s grossiĂšrement nord-sud (partant du nord de Millaud jusquâĂ une dizaine de kilomĂštres en mer au sud du Cap dâAgde) qui deviennent de plus en plus « jeunes » au fur et Ă mesure quâon sâavance vers le sud. De type strombolien â donc au volcanisme explosif, projectif â le volcan de la Roque-Haute serait le plus jeune volcan du Languedoc, actif il y a « seulement » 0,56 million dâannĂ©es (bien que dâautres proposent 0,8 ou 0,64 million dâannĂ©es). Sa faible taille (il nâest quâune modeste colline) indiquerait que ses Ă©ruptions ont peu durĂ© (quelques jours ou semaines) et ont Ă©tĂ© peu productives. Manifestations secondaires du «point chaud» sous le Massif Central ou des Ă©tirements des rivages mĂ©diterranĂ©ens ? Lâorigine de ces volcans du Bas-Languedoc fait encore dĂ©bat[4].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,5 | 5,8 | 8,4 | 12,2 | 15,7 | 18,1 | 17,9 | 14,2 | 11,9 | 6,7 | 3,6 | 10,2 |
Température moyenne (°C) | 7,7 | 8,2 | 11 | 13,4 | 17,2 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 19,5 | 16,3 | 11,1 | 7,8 | 15,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13 | 16,2 | 18,4 | 22,1 | 26,8 | 29,5 | 29,1 | 24,8 | 20,7 | 15,5 | 12,1 | 20 |
Record de froid (°C) date du record |
â9,6 05.01.1995 |
â7,6 11.02.12 |
â8,7 02.03.05 |
â1,6 14.04.1998 |
3,4 01.05.01 |
7,4 12.06.19 |
9,8 13.07.00 |
10,1 30.08.1998 |
6,3 29.09.20 |
â0,8 31.10.1997 |
â7,4 22.11.1998 |
â8,1 17.12.01 |
â9,6 1995 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,1 13.01.04 |
23,7 22.02.19 |
28,1 30.03.12 |
32,5 08.04.11 |
33,6 28.05.06 |
39,7 28.06.19 |
38,5 11.07.03 |
39,1 04.08.18 |
34,8 23.09.18 |
33,1 02.10.1997 |
24,9 09.11.15 |
20,4 30.12.21 |
39,7 2019 |
Précipitations (mm) | 56,5 | 57,8 | 28,6 | 49 | 50,8 | 27,1 | 10,9 | 26,8 | 70 | 79,1 | 67 | 54,9 | 578,5 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[11] - [12].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- la réserve naturelle nationale de Roque-Haute, créée en 1955 et occupant une superficie de 160 hasur le site d'un ancien volcan, elle protÚge un ensemble de mares temporaires (plus de 200) qui sont apparues aprÚs l'abandon d'une carriÚre de basalte[13] - [14] ;
- « la Grande Maire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 156 ha[15] - [16] ;
- la « Roque Haute », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 5,6 ha[17] - [18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
- le « plateau de Roquehaute », d'une superficie de 154,83 ha, un site exceptionnel comprenant plus de 200 mares temporaires méditerranéennes d'une trÚs grande richesse floristique et offrant de nombreux faciÚs et de nombreux éléments d'associations de l'Isoetion[21] ;
- « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des cÎtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arriÚre de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[22] ;
et un au titre de la directive oiseaux[20] :
- « est et sud de Béziers », d'une superficie de 6 102 ha, constituée d'une vaste mosaïque de zones cultivées ponctuées de haies et de petits bois et la proximité de zones humides littorales de grande étendue, favorable à de nombreuses espÚces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale : le Rollier d'Europe, l'Outarde canepetiÚre, le CircaÚte Jean-le-Blanc, le Milan noir et le Bruant ortolan[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[24] :
- le « domaine de Roque-Haute » (127 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
- « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
- le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
- la « plaine de Béziers-Vias » (606 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [24] : le « marais et ancien grau du Libron » (331 ha), couvrant 2 communes du département[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Portiragnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [30] - [I 1] - [31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portiragnes, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 134 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[33] - [34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (72,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,2 %), zones urbanisĂ©es (9,8 %), zones humides cĂŽtiĂšres (9,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,7 %), eaux maritimes (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %), terres arables (0,1 %)[35].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Portiragnes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[38], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours dâeau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă 2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[39]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2001, 2005, 2014, 2018 et 2019[40] - [36].
Portiragnes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [41].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 81,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 772 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 600 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 42 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[43].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[44].
La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[46].
Toponymie
Attestée sous les formes Guilhelmus clericus de Portainiacos (vers 1035), Rostagnus de Porcairanicis en 1116, Bernardus de Porcairanicis en 1118, Petri Gaucelini de Porcairanegues en 1141, Porchairanegues en 1142, in castro de Porcairanicis en 1152, ad Porcaranecas en 1179, apud Porcarainegues en 1213, castrum de Porcairanicis en 1231, Azalais de Porcairagues au XIIIe siÚcle, de Porcayranicis en 1351, de Porcairanicis au XVIe siÚcle, Portiraignes en 1708, Portiragnes en 1740.
Domaine gallo-romain : latin Porcarius, surnom de basse époque + suffixe -anicis. Le changement Porc > Port peut s'expliquer par l'attraction tardive du mot « port », le village se trouvant au bord d'un étang asséché[47] - [48]
Histoire
Les fouilles notamment du pont de la Roque-Haute et de Peiro Signado mettent en Ă©vidence, pour la Roque-Haute, une des plus anciennes installations du NĂ©olithique (5750-5600 av. J.-C.) dâagriculteurs Ă©leveurs dont l'origine semble toscane et, pour Peiro Signado, un peuplement Ă©galement agricole mais d'origine diffĂ©rente, venant du nord[49].
Sous la RĂ©volution, Portiragnes est un petit village de 60 feux en tout. Les maisons, minuscules, sont en minoritĂ© par rapport aux Ă©curies "patus" et pailliers. Les notables - tous parents ou alliĂ©s - sont les propriĂ©taires des troupeaux, des champs et des pĂąturages. Ils ne vivent pas au village (mais Ă Villeneuve, Cers ou BĂ©ziers). Plusieurs façades d'aujourd'hui (rue Muette, du Vieux-Puits, de la Tour, place Saint-Jacques) portent des dates antĂ©rieures Ă 1789[50]âŠ
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[54].
En 2020, la commune comptait 3 090 habitants[Note 10], en diminution de 4,28 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 585 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 3 395 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 050 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 47 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 11,7 % | 14,2 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 712 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 14,2 % de chÎmeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 677 emplois en 2018, contre 656 en 2013 et 614 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 965, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 13].
Sur ces 965 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
414 établissements[Note 14] sont implantés à Portiragnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 414 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 27 | 6,5 % | (6,7 %) |
Construction | 68 | 16,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 170 | 41,1 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 1 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 9 | 2,2 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 36 | 8,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 30 | 7,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 28 | 6,8 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 42 | 10,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,1 % du nombre total d'établissements de la commune (170 sur les 414 entreprises implantées à Portiragnes), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :
- Camping L'emeraude, terrains de camping et parcs pour caravanes ou vĂ©hicules de loisirs (1 820 kâŹ)
- SVIS, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 361 kâŹ)
- Soc Exploit Garage Solier, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 269 kâŹ)
- Goudronnage Grand Sud, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (667 kâŹ)
- B & S, restauration traditionnelle (424 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă 75 en 2000 puis Ă 59 en 2010[60] et enfin Ă 33 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[61] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 892 ha en 1988 Ă 1125 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă 34 ha[60].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-FĂ©lix de style gothique, en basalte, du XIVe siĂšcle. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1932[62].
Animal totémique
Lou Biou (en occitan : lo BuĂČu), qui signifie « le bĆuf » ou « le taureau », fait partie des animaux totĂ©miques de lâHĂ©rault. C'est en 2005, d'aprĂšs un travail auprĂšs des Ă©coliers de Portiragnes, que l'histoire du taureau va naĂźtre. Suivant les recommandations des enfants, trois amis vont donner vie au « Biou » en 2009.
FĂ©ria
La féria de Portiragnes se déroule chaque année.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Portiragnes se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Portiragnes est le lieu d'origine de la trobairitz occitane AzalaĂŻs de Porcairagues.
- SĂ©bastien Castella, matador.
- Portiragnes est la ville natale du botaniste Pierre Duchartre (né en 1811, décédé en 1894).
Jumelages
Portiragnes est jumelée avec Vieille-Brioude (France).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[45].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Portiragnes » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Portiragnes » (consulté le ).
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Autres sources
- Portiragnes sur le site de l'Institut géographique national
- H2Geau, « Atlas des zones inondables du bassin versant de lâOrb par analyse hydrogĂ©omorphologique », Direction rĂ©gionale de lâenvironnement Languedoc-Roussillon, Montpellier, 2005, p. 13 ainsi que « Carte gĂ©ologique du bassin versant de lâOrb et tronçons de lâOrb (d'aprĂšs la carte gĂ©ologique du BRGM 1/1 000 000 modifiĂ©e) », p. 11.
- Amberta, Paul Aguilarb, Jean-Pierre et Michaux, Jacques, « Ăvolution gĂ©odynamique messino-pliocĂšne en Languedoc central: le palĂ©o-rĂ©seau hydrographique de l'Orb et de l'HĂ©rault (sud de la France) », Geodinamica Acta Volume 11, Issues 2-3, March-August 1998, Pages 139-146, Elsevier SAS, doi:10.1016/S0985-3111(98)80010-7
- Dautria J.-M., « Présentation du Volcanisme récent du Bas- Languedoc », Document PDF, Université de Montpellier 2, Montpellier, sd (2009 ?), p. 1 et 2 lien : http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/Volcanisme.pdf
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « site Natura 2000 FR9112022 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Article R214-112 du code de lâenvironnement
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- Frank R. Hamlin et abbĂ© AndrĂ© Cabrol, Les noms de lieux du dĂ©partement de l'HĂ©rault : Dictionnaire Topographique et Ătymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 300
- Toponymie des villages autour de BĂ©ziers
- Guilaine Jean, Manen Claire, Vigne Jean-Denis et al. "Pont de Roque-Haute Nouveau regard sur la nĂ©olithisation de la France mĂ©diterranĂ©enne", CRPPM EHESS Archives d'Ăcologie PrĂ©historique, Toulouse, 2007 Voir aussi le musĂ©e Jean-Saluste Ă Portiragnes oĂč de nombreuses piĂšces issues des fouilles sont exposĂ©es
- Delhon GeneviÚve, Delhon Jacques "Portiragnes Chroniques d'un village pendant la période révolutionnaire, ed. de la Ville de Portiragnes, Portiragnes, 1989
- Portiragnes Passion, « Elections municipales portiragnaises et ses évolutions (redif.). », sur blog.com, Photo Portiragnes Passion, (consulté le ).
- « Biterrois : Gwendoline Chaudoir, la maire de Portiragnes rejoint Agir la droite constructive », Midi libre,â (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Entreprises à Portiragnes », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Portiragnes - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- « Eglise Saint-Félix », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Crozals, « Pierre Duchartre 1811-1894 : sa vie, sa correspondance », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique, scientifique et littĂ©raire de BĂ©ziers, t. 1,â , p. 119-165
- GeneviÚve Delhon et Jacques Delhon, Portiragnes : chronique d'un village pendant la période révolutionnaire, Portiragnes, Ville de Portiragnes, , 23 p.
- J.C. Ecallier, « Les poteries des Jonquies Ă Portiragnes (HĂ©rault) : donnĂ©es analytiques nouvelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française,â
- Jean Grimal, « Le fonds de cabane mailhacien des "jonquies" Ă Portiragnes (HĂ©rault) », ArchĂ©ologie en Languedoc, no 2,â , p. 85-96
- Jean Grimal, « A propos du croissant-Chenet de Portiragnes », Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Ă©tudes scientifiques de SĂšte et de sa rĂ©gion, no 3,â , p. 36-47
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Portiragnes (1342-1839) [1,81 ml]. Cote : 209 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie de Portiragnes