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Portiragnes

Portiragnes [poʁ.ti.ʁa.ÉČə] (en occitan Portiranhas [pur.ti.'ra.ÉČɔs]) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Portiragnes
Portiragnes
Église Saint-FĂ©lix
Blason de Portiragnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Gwendoline Chaudoir
2020-2026
Code postal 34420 et 34450
Code commune 34209
DĂ©mographie
Gentilé Portiragnais
Population
municipale
3 090 hab. (2020 en diminution de 4,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 153 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 18â€Č 19″ nord, 3° 20â€Č 11″ est
Altitude 15 m
Min. 0 m
Max. 41[1] m
Superficie 20,16 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Portiragnes
(ville isolée)
Aire d'attraction BĂ©ziers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Agde
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Portiragnes
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Portiragnes
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Portiragnes
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Portiragnes
Liens
Site web http://www.ville-portiragnes.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le canal du Midi, le ruisseau de l'Ardaillou, le ruisseau de la MaĂŻre Vieille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « plateau de Roquehaute », « la Grande Maire » et « est et sud de BĂ©ziers »), trois espaces protĂ©gĂ©s (la rĂ©serve naturelle nationale de Roque-Haute, « la Grande Maire » et la « Roque Haute ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelĂ©s les Portiragnais. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnĂ©aire.

    Portiragnes est une commune rurale et littorale qui compte 3 090 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Portiragnes et fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers. Ses habitants sont appelĂ©s les Portiragnais ou Portiragnaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Portiragnes est situé le long de la Mer Méditerranée. La commune est bordée par celles de Béziers, Vias et Sérignan.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Généralités

    La partie cĂŽtiĂšre dite Portiragnes-Plage (La Redoute-plage jusqu'en 1985 ou parfois simplement : La Redoute) possĂšde le caractĂšre commun au littoral du Languedoc : un cordon de plages apprĂ©ciĂ©es des touristes. Au nord et Ă  l'ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l'Ă©tang de la Grand MaĂŻre (commune de SĂ©rignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelĂ©e « Grand Salan Â», lieu de reproduction de diverses espĂšces d'oiseaux (flamants roses, guĂ©piers, hĂ©rons cendrĂ©s, huppes, colverts, tadornes, ibis
 et depuis quelques annĂ©es un couple de cigognes). À l'est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c'est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l'Ă©tĂ©. Au-delĂ  du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village Â» puis une zone de garrigue en partie cultivĂ©e de vignes. L'« aĂ©roport de BĂ©ziers - Cap d'Agde Â» s'y est implantĂ© depuis la fin des annĂ©es 1990. Dans la garrigue, il est possible d'observer des canepetiĂšres, espĂšce d'oiseaux rare (et protĂ©gĂ©e) dans la rĂ©gion.

    GĂ©ologie

    La plaine alluviale de l’Orb, dans sa partie basse, est pour une grande part composĂ©e de sĂ©diments (quaternaire). De BĂ©ziers Ă  la mer s’épandent les matĂ©riaux les plus fins, argiles et limons. Plus gĂ©nĂ©ralement, le double bassin de l’HĂ©rault et de l’Orb porte les marques de l’ancienne transformation de ces fleuves en « ria » (ou aber) lors d’un relĂšvement eustatique (voir Eustatisme) durant le PliocĂšne. En dessous de BĂ©ziers, le lit majeur de l’Orb, encore discernable malgrĂ© les activitĂ©s humaines, est encadrĂ© sur la rive gauche par un plateau de molasses marines[2] - [3].

    Mais, pour Portiragnes, le phĂ©nomĂšne le plus marquant est l’importance des basaltes issus du volcanisme. Sur le territoire de la commune, le volcan de Roque-Haute est l’un des plus mĂ©ridionaux d’une sĂ©rie de volcans alignĂ©s grossiĂšrement nord-sud (partant du nord de Millaud jusqu’à une dizaine de kilomĂštres en mer au sud du Cap d’Agde) qui deviennent de plus en plus « jeunes » au fur et Ă  mesure qu’on s’avance vers le sud. De type strombolien – donc au volcanisme explosif, projectif – le volcan de la Roque-Haute serait le plus jeune volcan du Languedoc, actif il y a « seulement » 0,56 million d’annĂ©es (bien que d’autres proposent 0,8 ou 0,64 million d’annĂ©es). Sa faible taille (il n’est qu’une modeste colline) indiquerait que ses Ă©ruptions ont peu durĂ© (quelques jours ou semaines) et ont Ă©tĂ© peu productives. Manifestations secondaires du «point chaud» sous le Massif Central ou des Ă©tirements des rivages mĂ©diterranĂ©ens ? L’origine de ces volcans du Bas-Languedoc fait encore dĂ©bat[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[5].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 13,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 583 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records BEZIERS-VIAS (34) - alt : 15 m 43° 19â€Č 18″ N, 3° 21â€Č 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1994-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1994 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 5,8 8,4 12,2 15,7 18,1 17,9 14,2 11,9 6,7 3,6 10,2
    Température moyenne (°C) 7,7 8,2 11 13,4 17,2 21,3 23,8 23,5 19,5 16,3 11,1 7,8 15,1
    Température maximale moyenne (°C) 11,9 13 16,2 18,4 22,1 26,8 29,5 29,1 24,8 20,7 15,5 12,1 20
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,6
    05.01.1995
    −7,6
    11.02.12
    −8,7
    02.03.05
    −1,6
    14.04.1998
    3,4
    01.05.01
    7,4
    12.06.19
    9,8
    13.07.00
    10,1
    30.08.1998
    6,3
    29.09.20
    −0,8
    31.10.1997
    −7,4
    22.11.1998
    −8,1
    17.12.01
    −9,6
    1995
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,1
    13.01.04
    23,7
    22.02.19
    28,1
    30.03.12
    32,5
    08.04.11
    33,6
    28.05.06
    39,7
    28.06.19
    38,5
    11.07.03
    39,1
    04.08.18
    34,8
    23.09.18
    33,1
    02.10.1997
    24,9
    09.11.15
    20,4
    30.12.21
    39,7
    2019
    Précipitations (mm) 56,5 57,8 28,6 49 50,8 27,1 10,9 26,8 70 79,1 67 54,9 578,5
    Source : « Fiche 34209002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[11] - [12].

    Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • le « plateau de Roquehaute », d'une superficie de 154,83 ha, un site exceptionnel comprenant plus de 200 mares temporaires mĂ©diterranĂ©ennes d'une trĂšs grande richesse floristique et offrant de nombreux faciĂšs et de nombreux Ă©lĂ©ments d'associations de l'Isoetion[21] ;
    • « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des cĂŽtes basses languedociennes : un cordon dunaire constituĂ© des dunes typiques mĂ©diterranĂ©ennes de l'avant-dune, Ă  la dune blanche et Ă  la dune grise (dune fixĂ©e)t en bon Ă©tat de conservation et, en arriĂšre de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquĂ©es en mosaĂŻque (sansouires, lagunes et prĂ©s salĂ©s)[22] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[24] :

    • le « domaine de Roque-Haute » (127 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[25] ;
    • « la Grande MaĂŻre » (388 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] ;
    • le « lido de la Grande MaĂŻre » (15 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[27] ;
    • la « plaine de BĂ©ziers-Vias » (606 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[28] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [24] : le « marais et ancien grau du Libron » (331 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[29].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Portiragnes.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Portiragnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [30] - [I 1] - [31]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Portiragnes, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 2] de 3 134 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (72,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,2 %), zones urbanisĂ©es (9,8 %), zones humides cĂŽtiĂšres (9,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,7 %), eaux maritimes (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %), terres arables (0,1 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Portiragnes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[38], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă  2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[39]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2001, 2005, 2014, 2018 et 2019[40] - [36].

    Portiragnes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [41].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Portiragnes.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 81,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 772 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 600 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 42 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[43].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[44].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[46].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Guilhelmus clericus de Portainiacos (vers 1035), Rostagnus de Porcairanicis en 1116, Bernardus de Porcairanicis en 1118, Petri Gaucelini de Porcairanegues en 1141, Porchairanegues en 1142, in castro de Porcairanicis en 1152, ad Porcaranecas en 1179, apud Porcarainegues en 1213, castrum de Porcairanicis en 1231, Azalais de Porcairagues au XIIIe siÚcle, de Porcayranicis en 1351, de Porcairanicis au XVIe siÚcle, Portiraignes en 1708, Portiragnes en 1740.

    Domaine gallo-romain : latin Porcarius, surnom de basse époque + suffixe -anicis. Le changement Porc > Port peut s'expliquer par l'attraction tardive du mot « port », le village se trouvant au bord d'un étang asséché[47] - [48]

    Histoire

    Les fouilles notamment du pont de la Roque-Haute et de Peiro Signado mettent en Ă©vidence, pour la Roque-Haute, une des plus anciennes installations du NĂ©olithique (5750-5600 av. J.-C.) d’agriculteurs Ă©leveurs dont l'origine semble toscane et, pour Peiro Signado, un peuplement Ă©galement agricole mais d'origine diffĂ©rente, venant du nord[49].

    Sous la RĂ©volution, Portiragnes est un petit village de 60 feux en tout. Les maisons, minuscules, sont en minoritĂ© par rapport aux Ă©curies "patus" et pailliers. Les notables - tous parents ou alliĂ©s - sont les propriĂ©taires des troupeaux, des champs et des pĂąturages. Ils ne vivent pas au village (mais Ă  Villeneuve, Cers ou BĂ©ziers). Plusieurs façades d'aujourd'hui (rue Muette, du Vieux-Puits, de la Tour, place Saint-Jacques) portent des dates antĂ©rieures Ă  1789[50]


    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[51]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1896 1919 Auguste de Crozals Président du Syndicat agricole de Béziers
    1919 1926 Gustave Milhé de Saint Victor Officier de cavalerie
    1927 1939 GĂ©rard Poursines
    1940 1945 Germain Icher (non Ă©lu)
    1945 mai 1975 (décÚs) Augustin Trouche SFIO puis PS
    juin 1975 mars 1977 Alain Forner PS
    mars 1977 1979 Joseph Calas PCF
    1979 mars 2001 Claude Exposito PS
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Lugan DVG
    mars 2008 décembre 2011 Claude Exposito DVG
    janvier 2012 En cours Gwendoline Chaudoir DVD puis Agir[52]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[54].

    En 2020, la commune comptait 3 090 habitants[Note 10], en diminution de 4,28 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    262337292375375424428433472
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    468464483447505569623619717
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    780810831887921993922837915
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9721 1091 2021 3481 7702 2782 9923 0943 243
    2017 2020 - - - - - - -
    3 1343 090-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 585 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 3 395 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 050 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 47 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]9,8 %11,7 %14,2 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 712 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 14,2 % de chĂŽmeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de BĂ©ziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 677 emplois en 2018, contre 656 en 2013 et 614 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 965, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 13].

    Sur ces 965 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    414 établissements[Note 14] sont implantés à Portiragnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble414100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    276,5 %(6,7 %)
    Construction6816,4 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    17041,1 %(28 %)
    Information et communication41 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance92,2 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres368,7 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    307,2 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    286,8 %(14,2 %)
    Autres activités de services4210,1 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 41,1 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (170 sur les 414 entreprises implantĂ©es Ă  Portiragnes), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :

    • Camping L'emeraude, terrains de camping et parcs pour caravanes ou vĂ©hicules de loisirs (1 820 k€)
    • SVIS, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 361 k€)
    • Soc Exploit Garage Solier, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 269 k€)
    • Goudronnage Grand Sud, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (667 k€)
    • B & S, restauration traditionnelle (424 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations114755933
    SAU[Note 17] (ha)8921 2267701 125

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă  75 en 2000 puis Ă  59 en 2010[60] et enfin Ă  33 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[61] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 892 ha en 1988 Ă  1125 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă  34 ha[60].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Carte postale de la mairie en 1909.

    Animal totémique

    Lo BuĂČu dĂ©fil

    Lou Biou (en occitan : lo BuĂČu), qui signifie « le bƓuf » ou « le taureau », fait partie des animaux totĂ©miques de l’HĂ©rault. C'est en 2005, d'aprĂšs un travail auprĂšs des Ă©coliers de Portiragnes, que l'histoire du taureau va naĂźtre. Suivant les recommandations des enfants, trois amis vont donner vie au « Biou Â» en 2009.

    FĂ©ria

    La féria de Portiragnes se déroule chaque année.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Portiragnes se blasonnent ainsi :

    D'hermine, au sautoir losangé d'or et d'azur.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Portiragnes est jumelée avec Drapeau de la France Vieille-Brioude (France).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[45].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Portiragnes » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Portiragnes » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Portiragnes sur le site de l'Institut géographique national
    2. H2Geau, « Atlas des zones inondables du bassin versant de l’Orb par analyse hydrogĂ©omorphologique », Direction rĂ©gionale de l’environnement Languedoc-Roussillon, Montpellier, 2005, p. 13 ainsi que « Carte gĂ©ologique du bassin versant de l’Orb et tronçons de l’Orb (d'aprĂšs la carte gĂ©ologique du BRGM 1/1 000 000 modifiĂ©e) », p. 11.
    3. Amberta, Paul Aguilarb, Jean-Pierre et Michaux, Jacques, « Évolution gĂ©odynamique messino-pliocĂšne en Languedoc central: le palĂ©o-rĂ©seau hydrographique de l'Orb et de l'HĂ©rault (sud de la France) », Geodinamica Acta Volume 11, Issues 2-3, March-August 1998, Pages 139-146, Elsevier SAS, doi:10.1016/S0985-3111(98)80010-7
    4. Dautria J.-M., « Présentation du Volcanisme récent du Bas- Languedoc », Document PDF, Université de Montpellier 2, Montpellier, sd (2009 ?), p. 1 et 2 lien : http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/Volcanisme.pdf
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Fiche du Poste 34209002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
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    18. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    46. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
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    48. Toponymie des villages autour de BĂ©ziers
    49. Guilaine Jean, Manen Claire, Vigne Jean-Denis et al. "Pont de Roque-Haute Nouveau regard sur la nĂ©olithisation de la France mĂ©diterranĂ©enne", CRPPM EHESS Archives d'Écologie PrĂ©historique, Toulouse, 2007 Voir aussi le musĂ©e Jean-Saluste Ă  Portiragnes oĂč de nombreuses piĂšces issues des fouilles sont exposĂ©es
    50. Delhon GeneviÚve, Delhon Jacques "Portiragnes Chroniques d'un village pendant la période révolutionnaire, ed. de la Ville de Portiragnes, Portiragnes, 1989
    51. Portiragnes Passion, « Elections municipales portiragnaises et ses évolutions (redif.). », sur blog.com, Photo Portiragnes Passion, (consulté le ).
    52. « Biterrois : Gwendoline Chaudoir, la maire de Portiragnes rejoint Agir la droite constructive », Midi libre,‎ (lire en ligne).
    53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    59. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    60. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Portiragnes - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    62. « Eglise Saint-Félix », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Crozals, « Pierre Duchartre 1811-1894 : sa vie, sa correspondance », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique, scientifique et littĂ©raire de BĂ©ziers, t. 1,‎ , p. 119-165
    • GeneviĂšve Delhon et Jacques Delhon, Portiragnes : chronique d'un village pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, Portiragnes, Ville de Portiragnes, , 23 p.
    • J.C. Ecallier, « Les poteries des Jonquies Ă  Portiragnes (HĂ©rault) : donnĂ©es analytiques nouvelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française,‎
    • Jean Grimal, « Le fonds de cabane mailhacien des "jonquies" Ă  Portiragnes (HĂ©rault) », ArchĂ©ologie en Languedoc, no 2,‎ , p. 85-96
    • Jean Grimal, « A propos du croissant-Chenet de Portiragnes », Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Ă©tudes scientifiques de SĂšte et de sa rĂ©gion, no 3,‎ , p. 36-47

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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