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Montblanc (Hérault)

Montblanc [mɔ̃.blɑ̃] (en occitan [mun(t).'blank]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.

Montblanc
Montblanc (Hérault)
Église Sainte-Eulalie.
Blason de Montblanc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Claude Allingri
2020-2026
Code postal 34290
Code commune 34166
Démographie
Gentilé Montblanais
Population
municipale
2 868 hab. (2020 en augmentation de 1,92 % par rapport à 2014)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 51″ nord, 3° 22′ 04″ est
Altitude 38 m
Min. 8 m
Max. 68 m
Superficie 26,94 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montblanc
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pézenas
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Montblanc
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Montblanc
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Montblanc
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Montblanc

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Libron, la Thongue, la Lène, Fossé Maïré, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montblanc est une commune rurale qui compte 2 868 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Montblanc et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Montblanais ou Montblanaises.

    Géographie

    Localisation

    Le village se situe à 12 km de Béziers et de Pézenas ainsi qu'à 50 km de Montpellier.

    Le territoire communal est séparé en deux parties distinctes formant grossièrement un « 8 Â», reliées entre elles par un corridor d'environ 300 mètres de large qui sépare les communes de Béziers et Saint-Thibéry. La partie « nord Â» comprend le village, traversé par la route départementale D 18 ainsi que l'autoroute A75. La partie « sud Â», beaucoup moins urbanisée et plus sauvage, comprend le château de Coussergues, le centre de tri et de valorisation de Valorsys et est traversée par l'autoroute A9 où on retrouve l'aire de service de Béziers-Montblanc.

    Carte.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montblanc
    Servian Valros Saint-Thibéry
    Béziers Montblanc Bessan
    Cers Portiragnes Vias

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la Lène, cours d'eau de 17,3 km, affluent de la Thongue. Leur confluence est située dans cette commune.

    Voies de communication et transports

    Le village est situé entre les deux autoroutes A9 et A75. Il est traversé par la départementale D 18.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 609 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 27 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[13] :

    • les « bois et maquis de Montmarin » (208 ha), couvrant 2 communes du département[14] ;
    • les « Grand bois » (472 ha), couvrant 4 communes du département[15],
    • la « plaine des Castans » (776 ha), couvrant 3 communes du département[16] ;

    Urbanisme

    Typologie

    Montblanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [I 1] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montblanc, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 848 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), forêts (10,6 %), terres arables (8,4 %), zones urbanisées (4,4 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montblanc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Libron, la Thongue et la Lène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1994, 1996, 2005, 2014 et 2019[22] - [20].

    Montblanc est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montblanc.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 239 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 239 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

    Toponymie

    Les plus anciennes mentions du nom sont : de Monte blanco (1178)[27], Montemblancum (1210)[28], de Monte blanco (1216)[29], de Monteblanco, castrum de Monte-albo (1247-1248)[30], etc. Étymologie : Mont + blanc, mot d'origine germanique[31].

    Histoire

    Pendant la Révolution, la commune absorbe celle de Coussergues. Deux sociétés révolutionnaires sont créées par les habitants à quelques jours d'intervalle, l’une en , baptisée « société des amis de la constitution » (20 membres) et l’autre en , la « société populaire des amis de la liberté et de l’égalité », avec 86 membres[32]. Au total, la proportion de citoyens membres d'une société ou de l’autre est très élevée.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1946 1949 Édouard Barthe Gauche démocratique sénateur,
    mort en fonctions
    10 mai 1953 mars 1956 Édouard Roussouly
    mars 1965 mars 1989 Émilien Soulié PCF
    mars 1989 avril 2016 Richard Nouguier RPR-UMP puis LR Agriculteur, décédé le 30 avril 2016
    mai 2016 En cours Claude Allingri[33] RPR-UMP puis LR Chef d'entreprise

    Jumelages

    Montblanc est jumelée avec

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

    En 2020, la commune comptait 2 868 habitants[Note 8], en augmentation de 1,92 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8679761 1231 2161 2031 1961 2311 2431 326
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2891 3051 3861 3551 4921 5251 5451 6641 784
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0161 8481 8031 8231 7561 8251 6511 4971 453
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 4871 5671 6011 6431 8572 1362 4432 5302 802
    2018 2020 - - - - - - -
    2 8632 868-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 156 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 763 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 530 â‚¬[I 7] (20 330 â‚¬ dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6,9 %10,7 %11,3 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 650 personnes, parmi lesquelles on compte 70,7 % d'actifs (59,3 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 29,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 720 emplois en 2018, contre 638 en 2013 et 529 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 997, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 13].

    Sur ces 997 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 268 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    255 établissements[Note 12] sont implantés à Montblanc au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble255100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    3112,2 %(6,7 %)
    Construction4919,2 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6324,7 %(28 %)
    Information et communication20,8 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance83,1 %(3,2 %)
    Activités immobilières176,7 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3212,5 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3212,5 %(14,2 %)
    Autres activités de services218,2 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (63 sur les 255 entreprises implantées à Montblanc), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

    • Peintures Innova SA, fabrication de peintures, vernis, encres et mastics (8 823 k€)
    • STI Ram, fabrication de carrosseries et remorques (5 590 k€)
    • Les Jardins D'eulalie, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 521 k€)
    • Financiere Stiram, activités des sociétés holding (587 k€)
    • Vinadventure, activités des sociétés holding (403 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations1961378469
    SAU[Note 15] (ha)1 7531 6021 2741 088

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 196 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 137 en 2000 puis à 84 en 2010[41] et enfin à 69 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1753 ha en 1988 à 1088 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 16 ha[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Sainte-Eulalie
    Carte postale de l'église, 1916

    Dans la plaine du Bas-Languedoc, Montblanc est un village typiquement méditerranéen. Le vieux centre médiéval, avec ses rues étroites et ses porches voûtés, est groupé autour de l'église paroissiale Sainte-Eulalie. Les premières mentions de cette église figurent dans quatre documents des XIIe et XIIIe siècles :

    Les premières constructions représentées par la nef centrale, édifice roman rigoureusement quadrangulaire, seraient antérieurs au XIe siècle. Au XIIe siècle, le chÅ“ur est édifié en forme de cul-de-four" et l'ensemble est relié à une fortification entourant la place du Château-Vieux. Durant les XIIe et XIIIe siècles, la commune fait construire la tour de l'église (le clocher) pour permettre aux guetteurs du haut de ses 35 m de surveiller l'arrivée des pillards, ce qui explique la présence de mâchicoulis et de créneaux. À l'intérieur, on remarquera, les chapelles des XIVe et XVe siècles, la chaire à prêcher en bois et marbres datée de 1730 ainsi que l'imposant maître autel. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1987[43].

    Le four banal

    Le four banal est situé au centre du vieux village, au fond d'un enclos. Édifié durant le Moyen Âge, il a pris son aspect actuel en 1610 et 1662.

    Sous l'Ancien Régime, les Montblanais allaient y faire cuire leur pain. La Révolution supprima les banalités, mais le four banal reprit vie en 1814 jusqu'au début du XXe siècle.

    Son aspect primitif lui a été redonné en 1999. Il est le témoin de la vie de tous les jours des anciens Montblanais. Bien

    Four banal.
    La maison consulaire

    La maison consulaire est construite en 1664 par les consuls Gasc et Dijous, à l'emplacement des pressoirs vinaires à l'avant du mur du Château Vieux. La maison consulaire ou maison de ville a été le centre de la vie municipale jusqu'à la Révolution. Les Consuls, compétents dans toutes les affaires de la vie quotidienne, partageaient le pouvoir avec le seigneur du lieu. Ils étaient élus chaque année par les chefs de familles. Ils se réunissaient dans la salle du premier étage. Le rez-de-chaussée voûté servait de halle. Son pilier d'angle servit longtemps de pilori.

    La tour du château

    La tour du château est le seul vestige du château féodal jouxtant l'église. Elle domine le village, flanquée de deux mâchicoulis voûtés en plein cintre selon l'art lombard du haut Moyen Âge. Un autre château de style Renaissance fut construit au XVe siècle de l'autre côté de l'église. S'y arrêtèrent en 1533, François Ier et la reine Éléonore de Habsbourg, sœur de Charles Quint. Aujourd'hui, il est propriété privée.

    La Fontaine Vieille

    La Fontaine Vieille est un débouché de la canalisation par conduit voûté d'une source située à l'est du village, elle coule encore de nos jours. Le tympan de son arc ogival porte gravée une inscription malaisément lisible : "D O M ". Ce conduit de fontaine a été fait par "Étienne, 1667".

    Le musée

    Le musée est créé en 1929 au sein même de la mairie. Il comporte des tableaux d'inspirations diverses. Réaménagé en 2001, une meilleure utilisation de l'espace permet la découverte plus aisée des nombreuses œuvres d'art agencées avec un goût certain.

    Héraldique

    Les armoiries de Montblanc se blasonnent ainsi :

    D'azur, au pairle losangé d'argent et de gueules.

    Personnalités liées à la commune

    M. Henri Adolphe Pieyre de Boussuges, mort en 1909 à Montblanc (département de l'Hérault - France), député[44].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Émile Bougette, Montblanc, Hérault : l'église, histoire, Bar-le-Duc, Impr. Saint-Paul, , 230 p. (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Donnadieu, « Disputes agraires et politiques à Montblanc : l'assassinat de M. de Nauthon le 4 août 1789 », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 9e série, t. 8,‎ 2003-2004, p. 87-97
    • Albert Fabre, Histoire de Montblanc : arrondissement de Béziers, canton de Servian, Montpellier, Firmin et Cabirou frères, coll. « Histoire populaire des communes du département de l'Hérault », [1879], 98 p.
    • Frédéric, Loppe et Christian Douillet, « Les abords de l'église Sainte-Eulalie à Montblanc (Hérault) : premières données archéologiques (Antiquité - époque contemporaine) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 44-1,‎ , p. 7-22
    • Michel Peyre, Études des églises rurales d'Alignan du vent, Espondeilhan, Puissalicon, Montblanc, Bessan, [s.l], [s.n], , 34 p.
    • Guy Vibarel, Les familles de Montblanc du XVIe au XXIe siècle : permanence et renouvellement, Montblanc, Éd. Virabel, , 270 p.
    • Guy Vibarel, « Le four banal et les pressoirs vinaires des habitants de Montblanc (Hérault) (1814-1924) », Études sur Pézenas et sa région, no 1,‎ , p. 31-34 (lire en ligne)

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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