Saint-Thibéry
Saint-Thibéry, en occitan Sant TibÚri, est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Saint-Thibéry | |
Mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (siÚge) |
Maire Mandat |
Jean Augé 2020-2026 |
Code postal | 34630 |
Code commune | 34289 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint-Thibériens |
Population municipale |
2 875 hab. (2020 ) |
Densité | 156 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 23âČ 52âł nord, 3° 25âČ 03âł est |
Altitude | Min. 0 m Max. 84 m |
Superficie | 18,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bessan (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de PĂ©zenas |
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, la Thongue, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « cours infĂ©rieur de l'HĂ©rault ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Thibéry est une commune rurale qui compte 2 875 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Bessan. Ses habitants sont appelés les Saint-Thibériens ou Saint-Thibériennes.
GĂ©ographie
Localisation
Saint-Thibéry est située dans la région naturelle du Biterrois, à proximité de la région du Pays de Thau, séparée du village par le fleuve Hérault. Une partie du territoire de la commune se trouve cependant sur la rive gauche du fleuve et est donc géographiquement située dans cette derniÚre région.
Le village est situé à 13 km au nord-ouest d'Agde et à 6 kilomÚtres au sud de Pézenas ainsi qu'à 17 kilomÚtres au nord-est de Béziers et à 45 kilomÚtres au sud-ouest de Montpellier.
GĂ©ologie et relief
Le village est construit prĂšs d'un ancien volcan, le Mont Ramus. Une ancienne coulĂ©e de lave a conduit Ă la formation d'orgues basaltiques visibles au cĆur du village. Le territoire de la commune est situĂ©e Ă cheval sur les limites des plaines biterroises et montpelliĂ©raines (Pays de Thau), dĂ©limitĂ©es par l'HĂ©rault.
Hydrographie
Saint-ThibĂ©ry est situĂ© au confluent de l'HĂ©rault et de la Thongue. Un ancien lit de l'HĂ©rault, appelĂ© le Brasset, isole une terre prĂ©cisĂ©ment dĂ©nommĂ©e l'« Ăle ». Cette situation impose au village la construction et l'entretien de digues pour se protĂ©ger des inondations lorsque les deux cours d'eau sont en crue. Un des talus a Ă©tĂ© Ă©levĂ© pour le passage de la voie ferrĂ©e en 1863. La digue nord a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1869.
Voies de communication et transports
L'autoroute la plus proche du village est l'autoroute A9, (échangeur 34 à péage), qui passe à 2 kilomÚtres au sud du village. L'autre autoroute proche est l'autoroute A75, (échangeur 60 libre ou échangeur 62 libre), qui passe à 3,5 kilomÚtres au nord-ouest du village. La route départementale 18(D18) traverse la commune et son tracé emprunte celui de la Voie Domitienne à l'ouest du village. La route départementale 13(D13) passe à proximité du village.
Une voie ferrée qui reliait Vias à LodÚve a été inaugurée en 1863 par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Elle traverse le village en le séparant en deux parties.
Communes limitrophes
Le territoire communal est séparé de 300 mÚtres environ de celui de Béziers par un étroit passage qui relie deux parties du territoire de Montblanc.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 631,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 23 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « cours infĂ©rieur de l'HĂ©rault »[14], d'une superficie de 162 ha, qui accueille une espĂšce de poisson migrateur vulnĂ©rable, en forte rĂ©gression depuis la prolifĂ©ration des ouvrages sur les cours d'eau : l'Alose feinte mais aussi le Toxostome, un autre poisson Ă fort enjeu patrimonial[15].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[16] :
- les « Grand bois » (472 ha), couvrant 4 communes du département[17] ;
- la « plaine des Castans » (776 ha), couvrant 3 communes du département[18],
- les « Volcans et coulées basaltiques des Monts Ramus » (126 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [16] : le « cours aval de l'Hérault » (236 ha), couvrant 4 communes du département[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Thibéry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bessan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 7 734 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (13 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,5 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,7 %), prairies (0,1 %), forĂȘts (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-ThibĂ©ry est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[26], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours dâeau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă 2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1991, 1992, 1994, 1996, 1997, 1999, 2003, 2011, 2014, 2016 et 2019[28] - [24].
Saint-ThibĂ©ry est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 91,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 243 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 897 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 72 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages du Salagou et des Olivettes, des ouvrages de classe A[Note 9]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[34].
Histoire
Lâoppidum de Cessero[35] se situe au croisement de deux anciennes routes, la voie Domitienne (crĂ©Ă©e en ) et la voie Mercadale qui reliait Agde et LodĂšve en passant par PĂ©zenas[36]. De plus la riviĂšre la Thongue se jette dans l'HĂ©rault tout prĂšs du village. Le tracĂ© de la voie Domitienne est trĂšs clair de part et d'autre de la commune : Ă l'est le « chemin de la reine Juliette », Ă l'ouest la route entre Saint-ThibĂ©ry et Montblanc. Ce tracĂ© est plus incertain dans la traversĂ©e du territoire. Un pont romain (le pont visible aujourd'hui date en fait du Moyen-Ăge) permettait probablement de traverser le fleuve. D'autres tracĂ©s possibles de la Voie Domitienne ont Ă©tĂ© envisagĂ©s. Un de ces tracĂ©s passerait par le domaine de l'Ăle et la rue du Bac puis la Grand-Rue. La voie Mercadale empruntait le Pont-Vieux (de datation incertaine).
Le village se trouvait dans l'ancien diocĂšse d'Agde. Il Ă©tait le siĂšge d'une abbaye bĂ©nĂ©dictine, l'abbaye de Saint-ThibĂ©ry, fondĂ©e Ă l'Ă©poque carolingienne par Attilio, disciple et ami de saint BenoĂźt dâAniane, prĂšs des tombes de trois martyrs. Le premier Saint ThibĂ©ry ou TibĂšre, fils d'HĂ©lĂ©e gouverneur romain d'Agde, a donnĂ© son nom au village. Lui et les deux autres, Modeste, son prĂ©cepteur qui l'aurait converti au christianisme et Florence, jeune femme qui les aurait accueillis, ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s au temps de l'empereur DioclĂ©tien. Peu de restes subsistent de l'abbaye du Moyen-Ăge. L'Ă©glise abbatiale de Saint-ThibĂ©ry a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e aux XIVe et XVe siĂšcles et n'a jamais achevĂ©e par manque de fonds. Les pĂšlerins de Saint-Jacques de Compostelle faisaient halte Ă l'abbaye pour honorer les restes des martyrs TibĂšre, Modeste et Florence[37].
L'abbaye a aussi été aussi pillée et dévastée par les protestants durant les guerres de religion. Elle a adhéré à la congrégation de Saint-Maur en 1639. Les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur ont reconstruit le monastÚre avec magnificence, dont il reste un ensemble formé par le maßtre-autel, les stalles et les boiseries du XVIIIe siÚcle.
En 1790, lâabbaye est vendue comme bien national.
Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© populaire des sans-culottes montagnards », crĂ©Ă©e en . Elle compte 246 membres en lâan III[38], ce qui reprĂ©sente une trĂšs importante proportion de la population (17,7 %). La sociĂ©tĂ© politique de Saint-ThibĂ©ry est celle qui fĂ©dĂšre le plus les habitants de sa commune, dans tout le dĂ©partement[39].
à l'entrée du vieux pont sur la Thongue se dresse une stÚle, qui commémore la déportation de 1851-1852. Il s'agit de 44 déportés de Saint-Thibéry en Algérie. AprÚs le coup d'état de Louis Napoléon le , de nombreux citoyens républicains se sont soulevés, et la répression a été féroce[40].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].
En 2020, la commune comptait 2 875 habitants[Note 10], en augmentation de 19,59 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école primaire et d'une école maternelle, toutes deux publiques. Le collÚge de secteur est situé dans la commune voisine de Florensac et le lycée de secteur sur celle d'Agde.
Manifestations culturelles et festivités
- La fĂȘte locale de la commune, gĂ©nĂ©ralement organisĂ©e dans les alentours du .
- La Féria de la commune, généralement organisée dans les alentours du par l'association Les Amis de l'Espagne.
- La retraite aux flambeaux, cortĂšge oĂč les habitants se baladent dans la rue en tenant un lampion ou une torche, gĂ©nĂ©ralement organisĂ©e le par la municipalitĂ© de la commune. La marche est terminĂ©e par un feu d'artifice tirĂ© depuis le stade.
Sports
- Football : Le Sporting slub saint-thibérien est un club qui joue avec les couleurs jaune et noire. Il est présidé par Sébastien Lozano. Pour les matches à domicile, le club utilise le stade municipal de Saint-Thibéry.
- Le Moto Club : Le Moto Club saint-thibérien utilise la piste de cross de la ViÚre. Il organise chaque année :
- 1 endurance tout terrain (dernier dimanche de janvier)
- 1 motocross (comptant pour le championnat de France junior en 2007) ;
- 1 super cross nocturne, estival, le premier samedi d'août ;
- le trophée méditerranéen en novembre.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 252 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 2 909 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 720 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 33 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 12 % | 10,5 % | 13,8 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 643 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 13,8 % de chÎmeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 146 en 2013 et 1 106 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 016, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 13].
Sur ces 1 016 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 327 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
298 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Thibéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 298 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 48 | 16,1 % | (6,7 %) |
Construction | 54 | 18,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 75 | 25,2 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 1,3 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 13 | 4,4 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 10 | 3,4 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 34 | 11,4 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 39 | 13,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 21 | 7 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,2 % du nombre total d'établissements de la commune (75 sur les 298 entreprises implantées à Saint-Thibéry), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- Force Sud, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (36 714 kâŹ)
- Les Celliers Du Vent, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (25 250 kâŹ)
- Carrieres Des Roches Bleues, exploitation de graviĂšres et sabliĂšres, extraction d'argiles et de kaolin (11 668 kâŹ)
- Aqua D Oc, commerce de gros (commerce interentreprises) de matĂ©riel agricole (11 244 kâŹ)
- Meditrag, construction d'autres ouvrages de gĂ©nie civil n.c.a. (5 141 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 163 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă 101 en 2000 puis Ă 79 en 2010[49] et enfin Ă 63 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[50] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1033 ha en 1988 Ă 1156 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă 18 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Abbaye de Saint-Thibéry
Ăglise Saint-ThibĂ©ry de Saint-ThibĂ©ry (HĂ©rault). L'Ă©glise abbatiale avec sa crypte. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1923[51]. On peut voir encore le cloĂźtre et une tour d'enceinte du monastĂšre.
- Ăglise Sainte-Marie de la Salvetat.
- Zoo Le Nouveau monde, depuis pour remplacer le parc Val d'HĂ©rault nature
- La coulĂ©e de basalte avec les orgues basaltiques au cĆur du village.
- Le pont romain, permettant Ă la Via Domitia de franchir l'HĂ©rault.
- Le moulin médiéval sur l'Hérault.
- Le Pont Vieux (XVIe siĂšcle) sur la Thongue.
Le centre ancien du village conserve un ensemble de maisons des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siÚcles, concentrées autour de l'école et de la mairie.
Personnalités liées à la commune
- Gaspard Pierre Ămile Balthazard Pouget (1814, Saint-ThibĂ©ry-1876, Montpellier), gĂ©nĂ©ral de brigade, commandeur de la LĂ©gion d'honneur[52], grand officier de l'ordre du Nichan Iftikhar. Il a combattu en CrimĂ©e et en Chine.
- Gustave Jean Marie Adrien Pouget (1866, Paris-1909, Saint-Thibéry), fils du précédent, était aussi général.
- Christian Beullac, ancien Directeur GĂ©nĂ©ral de Renault, ancien ministre du Travail (1976 - 1978), ancien ministre de l'Ăducation Nationale (1978 - 1981), a vĂ©cu son enfance Ă Saint-ThibĂ©ry.
- Laurent Charvet (1973-), footballeur.
- Jacques Coulondres (1921-2004), officier de la Marine nationale.
- Alexandra Rosenfeld, (Miss France 2006 et Miss Europe 2006 - 2007).
- Jean Sagnes (1938-), historien, ancien président de l'université de Perpignan, né à Saint-Thibéry.
- Joaquim Garcia : guitariste, compositeur.
- Kirstin McCoy - Artiste Peintre*
- Guy Paul (1923-), curé à Sainte Eulalie à Montpellier et doyen du chapitre des chanoines de la cathédrale de Montpellier
- Monique Thierry (1940-2021), actrice française.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Saint-Thibéry se blasonnent ainsi : d'or à trois mouchetures d'hermines, aux chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[33].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
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- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- Voir la Table de Peutinger.
- Michel Record, Le guide du pÚlerin : Codex de Saint-Jacques-de-Compostelle attribué à Aymeri Picaud (XIIe siÚcle), Editions Sud Ouest, , 191 p. (ISBN 978-2-87901-659-7).
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415.
- Dubost, ââLe rĂ©seau des sociĂ©tĂ©sâŠââ, op. cit., p. 395
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- MIDI LIBRE, « Inaugurations Ă Saint ThibĂ©ry », Midi libre,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Entreprises à Saint-Thibéry », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Thibéry - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Eglise et tour », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Cote LH/2209/37 », base Léonore, ministÚre français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Nejoud El hihi, Laurent FĂ©lix, Thierry Lochard et Denis Nepipvoda, Saint-ThibĂ©ry, Le village et lâabbaye, Montpellier, Ă©ditions Connaissance et patrimoine, , 136 p. (ISBN 978-2-907276-23-8)
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saint-Thibéry (1391-1896) [3 ml]. Cote : 289 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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