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Saint-Thibéry

Saint-Thibéry, en occitan Sant TibÚri, est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Saint-Thibéry
Saint-Thibéry
Mairie.
Blason de Saint-Thibéry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jean Augé
2020-2026
Code postal 34630
Code commune 34289
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Thibériens
Population
municipale
2 875 hab. (2020 en augmentation de 19,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 156 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 23â€Č 52″ nord, 3° 25â€Č 03″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 84 m
Superficie 18,47 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bessan
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de PĂ©zenas
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Thibéry
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Saint-Thibéry
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Saint-Thibéry
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Saint-Thibéry

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, la Thongue, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « cours infĂ©rieur de l'HĂ©rault ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-ThibĂ©ry est une commune rurale qui compte 2 875 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Bessan. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-ThibĂ©riens ou Saint-ThibĂ©riennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Saint-Thibéry est située dans la région naturelle du Biterrois, à proximité de la région du Pays de Thau, séparée du village par le fleuve Hérault. Une partie du territoire de la commune se trouve cependant sur la rive gauche du fleuve et est donc géographiquement située dans cette derniÚre région.

    Le village est situé à 13 km au nord-ouest d'Agde et à 6 kilomÚtres au sud de Pézenas ainsi qu'à 17 kilomÚtres au nord-est de Béziers et à 45 kilomÚtres au sud-ouest de Montpellier.

    Carte.
    Une croix en bordure de vignes et de la route départementale 18.

    GĂ©ologie et relief

    Le village est construit prĂšs d'un ancien volcan, le Mont Ramus. Une ancienne coulĂ©e de lave a conduit Ă  la formation d'orgues basaltiques visibles au cƓur du village. Le territoire de la commune est situĂ©e Ă  cheval sur les limites des plaines biterroises et montpelliĂ©raines (Pays de Thau), dĂ©limitĂ©es par l'HĂ©rault.

    Hydrographie

    Le bac : carte postale (1915)

    Saint-ThibĂ©ry est situĂ© au confluent de l'HĂ©rault et de la Thongue. Un ancien lit de l'HĂ©rault, appelĂ© le Brasset, isole une terre prĂ©cisĂ©ment dĂ©nommĂ©e l'« ĂŽle Â». Cette situation impose au village la construction et l'entretien de digues pour se protĂ©ger des inondations lorsque les deux cours d'eau sont en crue. Un des talus a Ă©tĂ© Ă©levĂ© pour le passage de la voie ferrĂ©e en 1863. La digue nord a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1869.

    Voies de communication et transports

    L'autoroute la plus proche du village est l'autoroute A9, (Ă©changeur 34 Ă  pĂ©age), qui passe Ă  2 kilomĂštres au sud du village. L'autre autoroute proche est l'autoroute A75, (Ă©changeur 60 libre ou Ă©changeur 62 libre), qui passe Ă  3,5 kilomĂštres au nord-ouest du village. La route dĂ©partementale 18(D18) traverse la commune et son tracĂ© emprunte celui de la Voie Domitienne Ă  l'ouest du village. La route dĂ©partementale 13(D13) passe Ă  proximitĂ© du village.

    Une voie ferrée qui reliait Vias à LodÚve a été inaugurée en 1863 par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Elle traverse le village en le séparant en deux parties.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Thibéry
    Valros NĂ©zignan-l'EvĂȘque, PĂ©zenas
    Montblanc Saint-Thibéry Florensac
    Bessan

    Le territoire communal est séparé de 300 mÚtres environ de celui de Béziers par un étroit passage qui relie deux parties du territoire de Montblanc.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 637 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 631,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  23 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « cours infĂ©rieur de l'HĂ©rault »[14], d'une superficie de 162 ha, qui accueille une espĂšce de poisson migrateur vulnĂ©rable, en forte rĂ©gression depuis la prolifĂ©ration des ouvrages sur les cours d'eau : l'Alose feinte mais aussi le Toxostome, un autre poisson Ă  fort enjeu patrimonial[15].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[16] :

    • les « Grand bois » (472 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[17] ;
    • la « plaine des Castans » (776 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[18],
    • les « Volcans et coulĂ©es basaltiques des Monts Ramus » (126 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[19] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [16] : le « cours aval de l'HĂ©rault » (236 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[20].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-ThibĂ©ry.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-ThibĂ©ry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bessan, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 7 734 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (13 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,5 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,7 %), prairies (0,1 %), forĂȘts (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-ThibĂ©ry est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de BĂ©ziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de BĂ©ziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[26], retenu au regard des submersions marines et des dĂ©bordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'HĂ©rault. Les crues historiques antĂ©rieures Ă  2019 les plus significatives sont celles du , un Ă©pisode gĂ©nĂ©ralisĂ© sur la quasi-totalitĂ© du bassin, et du , un Ă©pisode cĂ©venol en partie supĂ©rieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1991, 1992, 1994, 1996, 1997, 1999, 2003, 2011, 2014, 2016 et 2019[28] - [24].

    Saint-ThibĂ©ry est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Thibéry.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 91,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 243 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 897 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 72 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages du Salagou et des Olivettes, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[34].

    Histoire

    L’oppidum de Cessero[35] se situe au croisement de deux anciennes routes, la voie Domitienne (crĂ©Ă©e en ) et la voie Mercadale qui reliait Agde et LodĂšve en passant par PĂ©zenas[36]. De plus la riviĂšre la Thongue se jette dans l'HĂ©rault tout prĂšs du village. Le tracĂ© de la voie Domitienne est trĂšs clair de part et d'autre de la commune : Ă  l'est le « chemin de la reine Juliette Â», Ă  l'ouest la route entre Saint-ThibĂ©ry et Montblanc. Ce tracĂ© est plus incertain dans la traversĂ©e du territoire. Un pont romain (le pont visible aujourd'hui date en fait du Moyen-Âge) permettait probablement de traverser le fleuve. D'autres tracĂ©s possibles de la Voie Domitienne ont Ă©tĂ© envisagĂ©s. Un de ces tracĂ©s passerait par le domaine de l'Île et la rue du Bac puis la Grand-Rue. La voie Mercadale empruntait le Pont-Vieux (de datation incertaine).

    Le village se trouvait dans l'ancien diocĂšse d'Agde. Il Ă©tait le siĂšge d'une abbaye bĂ©nĂ©dictine, l'abbaye de Saint-ThibĂ©ry, fondĂ©e Ă  l'Ă©poque carolingienne par Attilio, disciple et ami de saint BenoĂźt d’Aniane, prĂšs des tombes de trois martyrs. Le premier Saint ThibĂ©ry ou TibĂšre, fils d'HĂ©lĂ©e gouverneur romain d'Agde, a donnĂ© son nom au village. Lui et les deux autres, Modeste, son prĂ©cepteur qui l'aurait converti au christianisme et Florence, jeune femme qui les aurait accueillis, ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s au temps de l'empereur DioclĂ©tien. Peu de restes subsistent de l'abbaye du Moyen-Âge. L'Ă©glise abbatiale de Saint-ThibĂ©ry a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e aux XIVe et XVe siĂšcles et n'a jamais achevĂ©e par manque de fonds. Les pĂšlerins de Saint-Jacques de Compostelle faisaient halte Ă  l'abbaye pour honorer les restes des martyrs TibĂšre, Modeste et Florence[37].

    L'abbaye a aussi été aussi pillée et dévastée par les protestants durant les guerres de religion. Elle a adhéré à la congrégation de Saint-Maur en 1639. Les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur ont reconstruit le monastÚre avec magnificence, dont il reste un ensemble formé par le maßtre-autel, les stalles et les boiseries du XVIIIe siÚcle.

    En 1790, l’abbaye est vendue comme bien national.

    Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© populaire des sans-culottes montagnards », crĂ©Ă©e en . Elle compte 246 membres en l’an III[38], ce qui reprĂ©sente une trĂšs importante proportion de la population (17,7 %). La sociĂ©tĂ© politique de Saint-ThibĂ©ry est celle qui fĂ©dĂšre le plus les habitants de sa commune, dans tout le dĂ©partement[39].

    À l'entrĂ©e du vieux pont sur la Thongue se dresse une stĂšle, qui commĂ©more la dĂ©portation de 1851-1852. Il s'agit de 44 dĂ©portĂ©s de Saint-ThibĂ©ry en AlgĂ©rie. AprĂšs le coup d'Ă©tat de Louis NapolĂ©on le , de nombreux citoyens rĂ©publicains se sont soulevĂ©s, et la rĂ©pression a Ă©tĂ© fĂ©roce[40].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1904 mai 1908 Émile Delmas
    mai 1908 août 1909 Aimé Chauvin
    septembre 1909 décembre 1919 Camille Cadenat
    décembre 1919 Denis Delmas
    1965 mars 1983 Francis Laurent[41]
    mars 1983 mars 1989 Michel Palau RPR
    mars 1989 juin 1995 Jean Laurent
    juin 1995 mars 2001 Michel Palau RPR
    mars 2001 mars 2020 Guy Amiel DVD Cadre supérieur
    mars 2020 En cours Jean Augé

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 2 875 habitants[Note 10], en augmentation de 19,59 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4011 4851 5321 3891 4271 6341 6211 7101 750
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8221 8141 8811 9632 0961 9432 0012 1002 137
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5272 3342 3002 3702 3812 3072 0051 6671 686
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 7451 8881 8081 8742 0762 2002 2712 2812 326
    2017 2020 - - - - - - -
    2 6652 875-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire et d'une école maternelle, toutes deux publiques. Le collÚge de secteur est situé dans la commune voisine de Florensac et le lycée de secteur sur celle d'Agde.

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fĂȘte locale de la commune, gĂ©nĂ©ralement organisĂ©e dans les alentours du .
    • La FĂ©ria de la commune, gĂ©nĂ©ralement organisĂ©e dans les alentours du par l'association Les Amis de l'Espagne.
    • La retraite aux flambeaux, cortĂšge oĂč les habitants se baladent dans la rue en tenant un lampion ou une torche, gĂ©nĂ©ralement organisĂ©e le par la municipalitĂ© de la commune. La marche est terminĂ©e par un feu d'artifice tirĂ© depuis le stade.

    Sports

    • Football : Le Sporting slub saint-thibĂ©rien est un club qui joue avec les couleurs jaune et noire. Il est prĂ©sidĂ© par SĂ©bastien Lozano. Pour les matches Ă  domicile, le club utilise le stade municipal de Saint-ThibĂ©ry.
    • Le Moto Club : Le Moto Club saint-thibĂ©rien utilise la piste de cross de la ViĂšre. Il organise chaque annĂ©e :
      • 1 endurance tout terrain (dernier dimanche de janvier)
      • 1 motocross (comptant pour le championnat de France junior en 2007) ;
      • 1 super cross nocturne, estival, le premier samedi d'aoĂ»t ;
      • le trophĂ©e mĂ©diterranĂ©en en novembre.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 252 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 2 909 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 720 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 33 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]12 %10,5 %13,8 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 643 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 13,8 % de chĂŽmeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 146 en 2013 et 1 106 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 016, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 13].

    Sur ces 1 016 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 327 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    298 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Thibéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble298100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    4816,1 %(6,7 %)
    Construction5418,1 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    7525,2 %(28 %)
    Information et communication41,3 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance134,4 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres103,4 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3411,4 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3913,1 %(14,2 %)
    Autres activités de services217 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 25,2 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (75 sur les 298 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-ThibĂ©ry), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

    • Force Sud, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (36 714 k€)
    • Les Celliers Du Vent, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (25 250 k€)
    • Carrieres Des Roches Bleues, exploitation de graviĂšres et sabliĂšres, extraction d'argiles et de kaolin (11 668 k€)
    • Aqua D Oc, commerce de gros (commerce interentreprises) de matĂ©riel agricole (11 244 k€)
    • Meditrag, construction d'autres ouvrages de gĂ©nie civil n.c.a. (5 141 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations1631017963
    SAU[Note 17] (ha)1 0331 2058821 156

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 163 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă  101 en 2000 puis Ă  79 en 2010[49] et enfin Ă  63 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[50] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1033 ha en 1988 Ă  1156 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă  18 ha[49].

    Culture locale et patrimoine

    Abbaye de Saint-Thibéry

    Église Saint-ThibĂ©ry de Saint-ThibĂ©ry (HĂ©rault). L'Ă©glise abbatiale avec sa crypte. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1923[51]. On peut voir encore le cloĂźtre et une tour d'enceinte du monastĂšre.

    Pont romain
    • Le moulin mĂ©diĂ©val sur l'HĂ©rault.
    Moulin médiéval sur l'Hérault

    Le centre ancien du village conserve un ensemble de maisons des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siÚcles, concentrées autour de l'école et de la mairie.

    Tour

    Personnalités liées à la commune

    • Gaspard Pierre Émile Balthazard Pouget (1814, Saint-ThibĂ©ry-1876, Montpellier), gĂ©nĂ©ral de brigade, commandeur de la LĂ©gion d'honneur[52], grand officier de l'ordre du Nichan Iftikhar. Il a combattu en CrimĂ©e et en Chine.
    • Gustave Jean Marie Adrien Pouget (1866, Paris-1909, Saint-ThibĂ©ry), fils du prĂ©cĂ©dent, Ă©tait aussi gĂ©nĂ©ral.
    • Christian Beullac, ancien Directeur GĂ©nĂ©ral de Renault, ancien ministre du Travail (1976 - 1978), ancien ministre de l'Éducation Nationale (1978 - 1981), a vĂ©cu son enfance Ă  Saint-ThibĂ©ry.
    • Laurent Charvet (1973-), footballeur.
    • Jacques Coulondres (1921-2004), officier de la Marine nationale.
    • Alexandra Rosenfeld, (Miss France 2006 et Miss Europe 2006 - 2007).
    • Jean Sagnes (1938-), historien, ancien prĂ©sident de l'universitĂ© de Perpignan, nĂ© Ă  Saint-ThibĂ©ry.
    • Joaquim Garcia : guitariste, compositeur.
    • Kirstin McCoy - Artiste Peintre*
    • Guy Paul (1923-), curĂ© Ă  Sainte Eulalie Ă  Montpellier et doyen du chapitre des chanoines de la cathĂ©drale de Montpellier
    • Monique Thierry (1940-2021), actrice française.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-Thibéry se blasonnent ainsi : d'or à trois mouchetures d'hermines, aux chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[33].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Bessan » (consulté le ).
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    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    33. Article R214-112 du code de l’environnement
    34. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    35. Joseph Coulouma, Georges Claustres, « L'oppidum de Cessero (Hérault) », dans Gallia, année 1943, tome 1, no 2, p. 1-18 (lire en ligne)
    36. Voir la Table de Peutinger.
    37. Michel Record, Le guide du pÚlerin : Codex de Saint-Jacques-de-Compostelle attribué à Aymeri Picaud (XIIe siÚcle), Editions Sud Ouest, , 191 p. (ISBN 978-2-87901-659-7).
    38. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415.
    39. Dubost, ‘’Le rĂ©seau des sociĂ©tĂ©s
’’, op. cit., p. 395
    40. Villemagne, M, ÉvĂ©nements politiques Ă  Saint-ThibĂ©ry (HĂ©rault) : en 1851-1852, Saint-Pons, Manfred Maravaln, , 64 p. (BNF 3403168, lire en ligne)
    41. MIDI LIBRE, « Inaugurations Ă  Saint ThibĂ©ry », Midi libre,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. « Entreprises à Saint-Thibéry », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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    49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Thibéry - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    51. « Eglise et tour », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    52. « Cote LH/2209/37 », base Léonore, ministÚre français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Nejoud El hihi, Laurent FĂ©lix, Thierry Lochard et Denis Nepipvoda, Saint-ThibĂ©ry, Le village et l’abbaye, Montpellier, Ă©ditions Connaissance et patrimoine, , 136 p. (ISBN 978-2-907276-23-8)

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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