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Abbaye de Villemagne

L'abbaye de Villemagne fut fondée, au VIIe siècle, par Clarinus, un moine de l'ordre de saint Benoît à Villemagne-l'Argentière (à l'époque Cogne), dans l'actuel département de l'Hérault, en France.

Abbaye de Villemagne
Présentation
Type
Propriétaire
Personne privée
Commune
Patrimonialité
Coordonnées
43° 37′ 04″ N, 3° 07′ 07″ E
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
GĂ©olocalisation sur la carte : HĂ©rault
(Voir situation sur carte : HĂ©rault)

Historique

En 892, les reliques de saint Majan d'Antioche y furent déposées. Le nom de « l'Argentière » vient de la présence de mines de plomb argentifère, découvertes en 1164, sur le territoire de la commune.

Le monastère s'enrichit et prospéra jusqu'en 1560, notamment grâce aux mines d'argent et aux divers privilèges accordés par les seigneurs de Béziers et de Narbonne et par les souverains Louis VII et Philippe Auguste. À cette date, les protestants commandés par Claude de Narbonne Caylus, baron de Faugères, s'emparèrent de l'abbaye, la pillant, brûlant les archives et détruisant une partie des bâtiments. L'abbaye a été abandonnée par les religieux qui se sont retirés à Saint-Maur.

Un devis pour la restauration de l'abbaye et de l'église abbatiale Saint-Majan rédigé en 1638 décrit des bâtiments ruinés et une église dont la nef et les voûtes sont détruites.

Les religieux ne reviennent qu'en 1661. Le couvent a rejoint la Congrégation de Saint-Maur en 1663 et a alors été restauré.

L'abbaye se maintint plus ou moins jusqu'à la Révolution où les églises furent dévastées et pillées et les abbayes démantelées et vendues comme biens nationaux.

Protection

L'église abbatiale Saint-Majan a été classée au titre des monuments historiques le [1].

La tour du monastère ou tour de Mirande, avec son escalier, a été inscrite au titre des monuments historiques le .

L'ensemble des bâtiments anciens, antérieurs au XIXe siècle, situés à l'intérieur de l'enclos abbatial, des jardins et des sols à l'intérieur de l'enclos et des sols de la place Saint-Majan, de la place de l'Abbaye, de la rue de la Mirande et de la rue des Deux-Porches (partie disparue de l'église abbatiale) a été inscrit au titre des monuments historiques le [2].

DĂ©pendances

Références

Annexes

Bibliographie

Par ordre chronologique :

  • [Renouvier 1840] Jules Renouvier, « Histoire, antiquitĂ© et architectonique de l'abbaye de Villemagne et du prieurĂ© de Saint-Pierre-de-Rèdes », dans Monumens de quelques anciens diocèses de Bas-Languedoc, expliquĂ©s, dans leur histoire et leur architecture, Montpellier, typographie Vve Picot, , 1-18 p. (lire en ligne) et 5 planches.
  • [Fisquet 1864] HonorĂ© Fisquet, « Abbaye de Villemagne-l'Argentière », dans La France pontificale, histoire chronologique et biographique des archevĂŞques et Ă©vĂŞques de tous les diocèses de France depuis l'Ă©tablissement du christianisme jusqu'Ă  nos jours, divisĂ©e en 18 provinces ecclĂ©siastique. MĂ©tropole d'Avignon. Montpellier, 2e partie contenant BĂ©ziers, Lodève, Saint-Pons de Tomières, Paris, Étienne Repos libraire-Ă©diteur, (lire en ligne), p. 253-269
  • [Devic 1872] Claude Devic et Joseph Vaissète, « Notre CXIV : Abbaye de Villemagne l'Argentière », dans Histoire gĂ©nĂ©rale de Languedoc, t. 4, Toulouse, Édouard Privat libraire-Ă©diteur, (lire en ligne), p. 575-580

Articles connexes

Lien externe


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