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Livie

Livie, de son nom complet Livia Drusilla ou Diva Iulia Augusta suite à sa divinisation, née le 30 janvier et morte le 29 septembre 29 ap. J.-C., est une impératrice romaine.

Livie
Statue de Livie aujourd'hui au musée du Louvre à Paris
Titre de noblesse
Augusta
Biographie
Naissance
30 janvier 58 ou 59 av. J.-C.
Rome
DĂ©cĂšs
29 septembre 29 ap. J.-C. (86-87 ans)
Rome
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Livia Drusilla
Époque
RĂ©publique romaine tardive (en), Haut Empire romain
Activité
Famille
Livii Drusi (d), Julio-Claudiens
PĂšre
MĂšre
Fratrie
Marcus Livius Drusus Libo (frĂšre adoptif)
Caius Livius (d) (frĂšre consanguin)
Conjoint
Enfant
ParentĂšle
Julia Caesaris filia (belle-fille)
Gens

Fille du sĂ©nateur Marcus Livius Drusus Claudianus, elle est mariĂ©e en 43 av. J.-C. Ă  Tiberius Claudius Nero, avec qui elle a deux enfants, Drusus et le futur empereur TibĂšre. Son second mariage avec Octave consacre l’alliance des Julii et des Claudii : les cinq premiers empereurs romains sont pour cette raison appelĂ©s les Julio-Claudiens.

En 27 av. J.-C., Octave est nommé empereur et devient Auguste, accordant ainsi à Livie le titre d'impératrice. Elle fut l'influente confidente d'Auguste tout au long de son rÚgne, et aurait été responsable de la mort de plusieurs membres de la famille impériale.

A la mort d'Auguste, Livie reçoit le titre honorifique d'Augusta, qui sera postérieurement reconnu par Claude. Elle conserve sous le rÚgne de son fils TibÚre une certaine influence en tant que mÚre de l'empereur. Dans le cadre de la propagande impériale, elle aura incarné toute sa vie durant le symbole de la vertu et de la dévotion à Rome.

Biographie

Origines

Livia Drusilla est nĂ©e le Elle est la fille de Marcus Livius Drusus Claudianus et d’Alfidia : la gens Claudia appartient Ă  la plus haute aristocratie romaine.

Elle Ă©pouse Tiberius Claudius Nero (lui aussi de la gens Claudia) en , et met au monde son premier fils, TibĂšre, le 16 novembre 42 av. J.-C. Partisans de Jules CĂ©sar, puis de Marc Antoine, les Ă©poux fuient aprĂšs la victoire de CĂ©sar Octavien Ă  PĂ©rouse (en ), d’abord en Sicile auprĂšs de Sextus PompĂ©e, puis en GrĂšce, avant de retourner Ă  Rome Ă  l’occasion de la paix de Brindes, signĂ©e entre CĂ©sar Octavien et Marc Antoine en

Mariage avec CĂ©sar Octavien

De retour Ă  Rome avec son Ă©poux, Livie fait la connaissance du triumvir CĂ©sar Octavien, fils adoptif de Jules CĂ©sar, le MariĂ© Ă  Scribonia depuis une annĂ©e, Octavien emmĂšne Livie dans sa maison alors que cette derniĂšre est enceinte du second et dernier fils de son premier mariage. Il contraint Tiberius Nero Ă  lui cĂ©der Livie[1]. Quant Ă  Scribonia, l’épouse d'Octavien, elle est aussi enceinte, et ce n’est qu’aprĂšs la venue au monde de Iulia (ou Julie) qu'Octavien se sĂ©pare d’elle. Quant Ă  la grossesse de Livie, les pontifes n’estiment pas qu’elle constitue un obstacle au mariage, et ce dernier est officialisĂ© le Drusus, le second fils de Livie et Ti. Claudius Nero, naĂźt le 11 avril de la mĂȘme annĂ©e : Ă  Rome, le mot circule alors que les gens favorisĂ©s de la Fortune peuvent avoir un enfant en trois mois[2].

Ce mariage hĂątif a fait couler beaucoup d’encre : est-il le fruit d’un « coup de foudre » ou rĂ©pond-il Ă  un besoin politique ? Il est utile de rappeler Ă  ce propos que Livie est rattachĂ©e Ă  la haute noblesse rĂ©publicaine, et peut ainsi garantir Ă  CĂ©sar Octavien une alliance politique plus intĂ©ressante Ă  cette Ă©poque que celle que lui offrait sa prĂ©cĂ©dente Ă©pouse Scribonia (parente de Sextus PompĂ©e)[1].

Livie et Auguste

VĂ©ritable appui politique et confidente d’Auguste, Livie est systĂ©matiquement consultĂ©e avant que son mari ne rĂ©unisse le consilium principis (le cercle de ses proches conseillers) : Auguste prĂ©pare mĂȘme leurs conversations par Ă©crit. Les Ă©poux entretiennent du reste une correspondance au sujet de certaines dĂ©cisions, que les auteurs antiques ont encore pu consulter et citent partiellement.

Livie tient en outre une place importante dans la propagande impĂ©riale : sa maison sert d’exemple pour les mĂ©nages romains. Elle reprĂ©sente le retour au mos majorum (les coutumes des ancĂȘtres), prĂŽnĂ© par Auguste, comme modĂšle de la matrone romaine, chaste et vertueuse, confinĂ©e dans la sphĂšre domestique, filant la laine et confectionnant les habits portĂ©s par sa maisonnĂ©e. Son statut d’épouse impĂ©riale lui permet Ă©galement de promouvoir activement cette politique par des actions en faveur des familles et des femmes romaines : c’est ainsi qu’elle dote des filles de familles aristocratiques dans le besoin, organise un banquet pour les Ă©pouses des sĂ©nateurs Ă  l’occasion du triomphe de TibĂšre et dĂ©dicace le temple de la Fortuna muliebris et l’aedes Concordia, symboles respectivement fĂ©minin et matrimonial.

Des honneurs sans prĂ©cĂ©dent lui sont confĂ©rĂ©s du vivant d’Auguste : en 35 av. J.-C., conjointement avec Octavie (la sƓur de CĂ©sar Octavien, alors Ă©pouse de Marc Antoine), elle est libĂ©rĂ©e de la tutelle de son Ă©poux, se voit confĂ©rer l’inviolabilitĂ© (la sacrosanctitas des tribuns de la plĂšbe) et Ă©lever des statues dans des lieux publics. En , Ă  la mort de Drusus, le droit Ă  des statues lui est Ă  nouveau accordĂ©, ainsi que le ius trium liberorum (privilĂšge accordĂ© par Auguste aux femmes ayant mis au monde trois enfants ou plus, leur permettant notamment de disposer de leurs biens).

La succession d'Auguste

Auguste souhaitait que son hĂ©ritier descendĂźt de la gens Iulia : ses deux petits-fils (Gaius et Lucius Caesar) ont tous deux Ă©tĂ© emportĂ©s par une mort prĂ©maturĂ©e. C’est ainsi que le fils aĂźnĂ© de Livie, TibĂšre, adoptĂ© en 4 ap. J.-C., est dĂ©signĂ© comme successeur d’Auguste, sur recommandation active de sa mĂšre. À la mort d’Auguste, le 19 aoĂ»t 14 ap. J.-C. Ă  Nola, Livie prend en main la question de la succession : elle verrouille l’accĂšs Ă  la maison de l’empereur et contrĂŽle les informations qui en sortent. TibĂšre, rappelĂ© d’Illyricum, est proclamĂ© empereur ; Agrippa Postumus, le petit-fils exilĂ© d’Auguste, est tuĂ© – sur ordre de TibĂšre ou de Livie.

Les sources antiques se font l’écho de rumeurs accusant Livie d’avoir empoisonnĂ© les diffĂ©rents successeurs potentiels qui faisaient obstacle Ă  la nomination de son fils TibĂšre[3], ainsi qu’Auguste lui-mĂȘme alors qu’il semblait prĂ©fĂ©rer une rĂ©conciliation avec son petit-fils Agrippa Postumus[4]. Ces accusations pourraient bien ĂȘtre le fruit de la dĂ©fiance des anciens Ă  l’égard des femmes de pouvoir[5] et d’un rapprochement abusif avec les agissements, Ă©galement en partie prĂ©sumĂ©s, d’Agrippine la Jeune.

Augusta et TibĂšre

Livie et son fils TibÚre, 14-19 aprÚs J.C., Paestum, Musée archéologique national de Madrid.

Le 3 ou le 4 septembre 14 ap. J.-C., le testament d’Auguste attribue Ă  Livie le titre d’Augusta ainsi qu’un tiers de la fortune de l’empereur. En l’adoptant comme sa fille, Auguste intĂšgre Ă©galement son Ă©pouse Ă  la gens Iulia : Livie se nomme dĂ©sormais Iulia Augusta. Le sĂ©nat ayant proclamĂ© l’apothĂ©ose d’Auguste (son intĂ©gration parmi les dieux), Augusta se voit confier la responsabilitĂ© du culte de son divin Ă©poux. Cette charge officielle lui donne droit Ă  un licteur dans l’exercice de ses fonctions. D’autres honneurs (dont le titre de mater patriae, mĂšre de la patrie), proposĂ©s par le sĂ©nat, lui sont refusĂ©s par TibĂšre, qui tient Ă  limiter les honneurs dĂ©cernĂ©s Ă  une femme, fĂ»t-elle sa mĂšre[6].

En retrait du vivant d’Auguste, Augusta sort de l’ombre sous le rĂšgne de TibĂšre : elle reçoit des dĂ©lĂ©gations, favorise des carriĂšres, dispense ses amies de comparaĂźtre en justice et participe activement au pouvoir (l’en-tĂȘte des lettres officielles porte les noms de TibĂšre et d’Augusta et on Ă©crivait aux deux indiffĂ©remment), sans pour autant frĂ©quenter le sĂ©nat, les camps militaires ou les assemblĂ©es. Elle possĂšde une Ă©norme clientĂšle[6]. Les auteurs antiques avancent que la retraite de TibĂšre Ă  Capri dĂšs 26 est due Ă  sa mĂ©sentente croissante avec Livie, qui exige une part du pouvoir qu’elle lui a donnĂ©.

D’autres honneurs sont dĂ©cernĂ©s Ă  Augusta durant cette pĂ©riode : dĂšs 21, elle apparaĂźt dans les vƓux des frĂšres Arvales. En 22, alors qu’elle est gravement malade, le sĂ©nat vote des actions de grĂące et des jeux pour son rĂ©tablissement. En 23, elle bĂ©nĂ©ficie d’honneurs jusqu’alors rĂ©servĂ©s aux Vestales : elle prend place parmi ces derniĂšres au thĂ©Ăątre et peut se servir du carpentum (un char couvert Ă  deux roues). En l’absence de TibĂšre, elle dĂ©dicace une statue Ă  Auguste prĂšs du thĂ©Ăątre de Marcellus : au grand dam de son fils, l’inscription dĂ©dicatoire prĂ©sente le nom d’Augusta avant celui de l’empereur rĂ©gnant.

Livie disparaĂźt en 29 Ă  l'Ăąge de 86 ans. Sa dĂ©pouille est dĂ©posĂ©e dans le mausolĂ©e d’Auguste, Ă  Rome, en l’absence de TibĂšre : c’est Caligula qui prononce son Ă©loge funĂšbre. Le sĂ©nat, entre autres honneurs, propose de la diviniser et de lui Ă©lever un arc honorifique : TibĂšre, en plus de dĂ©tourner ses volontĂ©s testamentaires, lui refuse l’apothĂ©ose et empĂȘche la construction de l’arc – deux honneurs sans prĂ©cĂ©dent pour une femme. C’est l’empereur Claude qui la divinise, le 17 janvier 42 ap. J.-C., mettant sur un pied d’égalitĂ© les deux fondateurs du principat, Divus Augustus et Diva Augusta (SuĂ©tone, Vie des douze CĂ©sars, Claude, XI).

Postérité

Dupondius dépeignant Livie en Pietas, une des vertus romaines divinisées.

Livie est le modĂšle de l’épouse impĂ©riale. Les honneurs qui lui ont Ă©tĂ© accordĂ©s sont par la suite dispensĂ©s aux membres fĂ©minins de la maison impĂ©riale. Quant au titre d’Augusta, il est d’abord accordĂ© Ă  Agrippine la Jeune Ă  l’occasion de l’adoption de NĂ©ron par Claude en 50, puis devient le titre de l’épouse de l’empereur durant le rĂšgne de Domitien, dĂšs 81. Livie est aussi l’ancĂȘtre commun par les liens du sang de l’ensemble des empereurs Julio-Claudiens qui ont succĂ©dĂ© Ă  son Ă©poux : mĂšre de TibĂšre, bisaĂŻeule de Caligula, aĂŻeule de Claude et trisaĂŻeule de NĂ©ron.

Les Ă©missions monĂ©taires et les nombreuses statues retrouvĂ©es Ă  travers l’Empire prouvent l’immense popularitĂ© de Livie. Quant aux sources littĂ©raires, elles en offrent un portrait contrastĂ©. Tout en lui reconnaissant des qualitĂ©s, Tacite, SuĂ©tone et Dion Cassius la prĂ©sentent comme une marĂątre empoisonneuse et une Ă©pouse manipulatrice, « grauis in rem publicam mater, grauis domui Caesarum nouerca » (fatale, comme mĂšre, Ă  la rĂ©publique, plus fatale, comme marĂątre, Ă  la maison des CĂ©sars[7]), alors que Velleius Paterculus, courtisan de TibĂšre, en fait un touchant Ă©loge funĂšbre : « eminentissima et per omnia deis quam hominibus similior foemina, cuius potentiam nemo sensit nisi aut leuatione periculi aut accessione dignitatis » (une femme si remarquable et en tout plus semblable aux dieux qu’aux hommes, dont personne n’éprouva le pouvoir sinon par la suppression d’un danger ou l’accroissement de la dignitĂ©[8]). Il faut attendre la fin du XXe siĂšcle pour que des chercheurs s’intĂ©ressent Ă  rendre une image plus objective de Livie.

Représentations de Livie dans la culture

Cinéma et télévision

L'actrice Kasia Smutniak incarne Livie dans la série Domina.

Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Moi Claude empereur diffusĂ©e en 1976, Livie apparaĂźt comme une femme cruelle qui empoisonne tous ses rivaux afin de parvenir jusqu’au pouvoir suprĂȘme. Elle est prĂȘte Ă  tout pour que son fils TibĂšre hĂ©rite de l'Empire. Dans la sĂ©rie, l’impĂ©ratrice est incarnĂ©e par l’actrice britannique SiĂąn Phillips[9].

La mĂšre de TibĂšre fait Ă©galement partie des personnages secondaires de la sĂ©rie Rome produite par HBO et diffusĂ©e de 2005 Ă  2007. L'impĂ©ratrice, incarnĂ©e par l’actrice britannique Alice Henley, y est dĂ©peinte comme une femme froide et calculatrice[9] - [10].

Enfin, Livie est le personnage principal de la série historique Domina, diffusée à partir de mai 2021 sur la chaßne Sky Atlantic et qui décrit les luttes de pouvoir à Rome du point de vue des femmes. Dans la série, l'impératrice est incarnée par l'actrice polonaise Kasia Smutniak[11].

Interrogée sur ce rÎle lors du tournage en 2019, l'actrice déclare :

« Je suis ravie de jouer un personnage aussi complexe que Livia Drusilla. En tant que pionniÚre dans la défense des droits des femmes, elle était une femme dure qui était à la fois crainte et chérie, et assez forte pour sceller le sort de l'Empire romain[12]. »

Littérature

Livie est le personnage central de I am Livia, une fiction historique de Phyllis T. Smith (2014).

Bibliographie

  • (fr) GĂ©rard Minaud, Les vies de 12 femmes d’empereur romain - Devoirs, Intrigues & VoluptĂ©s , Paris, L’Harmattan, 2012, ch. 1, La vie de Livie, femme d’Auguste, p. 13-38.

Sources antiques

  • (la) Velleius Paterculus (19 av. J.-C. Ă  31 ap. J.-C.), Histoire romaine, livre 2.
  • (la) Tacite (55 Ă  116 ap. J.-C.), Annales.
  • (la) SuĂ©tone (70 Ă  140 ap. J.-C.), Vies des douze CĂ©sars, Auguste, TibĂšre, Caligula, Claude, Galba.
  • Dion Cassius (150 Ă  235 ap. J.-C.), Histoire romaine, livres 48 Ă  60.

Études

  • (en) Anthony A. Barrett, Livia, First Lady of imperial Rome, New Haven, Londres, Yale University Press, 2002, 425 p.
  • (de) Claudia-Martina Perkounig, Livia-Drusilla – Iulia Augusta, Das politische PortrĂ€t der ersten Kaiserin Roms, Vienne, Böhlau Verlag, 1995, 240 p.
  • (en) John P.V.D. Balsdon, Roman Women, Their History and Habits, Londres et Sydney : The Bodley Head, 1974 (1962), p. 63 Ă  96.
  • (en) Richard A. Bauman, Women and Politics in ancient Rome, Londres, Routledge, 1992, p. 99 Ă  156.
  • (de) Hildegard Temporini-Graefin Vitzhum, Die iulische Familie : Frauen neben Augustus und Tiberius, in Hildegard Temporini-Graefin Vitzhum (ed.), Die Kaiserinnen Roms : von Livia bis Theodora, MĂŒnchen : Beck, 2002, p. 30-102.
  • (en) Susan Wood, Imperial Women: a Study in public Image, Leyde, Brill, 1999, p. 75 Ă  141.
  • (fr) Regula Frei-Stolba, «Recherches sur la position juridique et sociale de Livie, l’épouse d’Auguste», in R. Frei Stolba et A. Bielman (Ă©d.), Femmes et vie publique dans l’AntiquitĂ© grĂ©co-romaine, Études de Lettres, 1998, 1, p. 65 Ă  89.
  • (en) Nicolas Purcell, Livia and the Womanhood of Rome, in Proceedings of the Cambridge Philological Society, 1986, 32, p. 78-105.

Notes et références

  1. Virginie Girod, La véritable histoire des douze Césars, Perrin, , p.68-69.
  2. « Suétone, Claude, 1 », sur bcs.fltr.ucl.ac.be (consulté le ).
  3. D'aprĂšs Dion Cassius, Histoire Romaine, livre 55, chap. 33, 4 et Tacite, Annales, livre 1, chap. 3 et 6.
  4. D'aprĂšs Tacite (Annales, livre 1, chap. 5) et Dion Cassius, op. cit. livre 55, chap. 22,2 et livre 56, chap. 30, Livie aurait empoisonnĂ© les fruits du figuier d'Auguste avec de l’atropine (alcaloĂŻde extrait de la belladone). Ces faits sont Ă©galement rapportĂ©s par John Timbrell, The poison paradox, Oxford, Oxford University Press, , 348 p. (ISBN 0-19-280495-2, prĂ©sentation en ligne), « Poisons : old art, new science », p. 3.
  5. (de) Helmut Werner, Tyranninnen : Grausame Frauen der Weltgeschichte, Brandenburgisches Verlagshaus, , p. 149.
  6. Girod 2019, p. 110.
  7. Tacite, Annales, 1, 10 : traduction J. L. Burnouf, 1859.
  8. Velleius Paterculus, Histoire romaine, 2, 130.
  9. Genevieve Van Voorhis, « ‘Roman Empire’ Could Cover These Little-Known Historical Scandals If It Comes Back To Netflix », sur Bustle, .
  10. « Rome (2005–2007) - Full Cast & Crew », sur Internet movie database (consultĂ© le ).
  11. Josh Darvill, « Domina first look and release date from new Sky Atlantic series », sur Tellymix, .
  12. (en) Alex Ritman, « Sky Sets Ancient Rome Drama 'Domina' With Isabella Rossellini (Exclusive) », sur Hollywood Reporter, .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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