Michel-Ange
Michel-Ange [mikɛlɑ̃ʒ][grec 1], mononyme de Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni[grec 2] [mikeˈland͡ʒelo di lodoˈviːko ˌbwɔnarˈrɔːti siˈmoːni][grec 3] (simplement Michelangelo Buonarroti, en italien), né le à Caprese (République de Florence) et mort le à Rome (États pontificaux), est un sculpteur, peintre, architecte, poète et urbaniste florentin de la Haute Renaissance.
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Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni |
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Mécène | |
Famille |
Famille Buonarroti (d) |
Père |
Lodovico di Leonardo Buonarroti Simoni (d) |
Mère |
Francesca di Neri del Miniato Siena (d) |
Parentèle |
Michelangelo Buonarroti (neveu) |
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Ses œuvres les plus connues sont universellement considérées comme des chefs-d’œuvre de la Renaissance :
- David (1504), lequel a longtemps orné la façade du Palazzo Vecchio de Florence avant d'être transféré dans l'Académie des beaux-arts de la ville ;
- La Pietà (1499), exposée dans une chapelle latérale de la basilique Saint-Pierre de Rome ;
- Moïse (1515) du tombeau de Jules II dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens de Rome ;
- Le plafond de la chapelle Sixtine, peint entre 1508 et 1512 ;
- Le Jugement dernier, influencé par la fresque de Melozzo da Forlì Ascensione di Cristo, exécuté entre 1536 et 1541 sur le mur de l’autel de cette chapelle.
Architecte, il conçoit le dôme de Saint-Pierre de Rome.
Son œuvre a une influence considérable sur ses contemporains, si bien que sa « manière » de peindre et de sculpter est abondamment reprise par les représentants de ce qu'on appellera le maniérisme qui prospère dans la Renaissance tardive. Preuves de l'admiration que lui vouent les intellectuels et d'autres artistes de son temps, plusieurs biographies sont publiées de son vivant ; la première est incluse dans Le Vite, recueil des biographies des artistes de la Renaissance, due à Giorgio Vasari en 1550, la seconde émane de son élève, Ascanio Condivi en 1553. Une courte biographie par Paolo Giovio, Michaelis Angeli Vita paraît en 1527.
Biographie
Enfance et jeunesse
Michel-Ange est né le au château de Caprese à Caprese (Toscane) dans la république de Florence[1]. Il est le deuxième fils de Lodovico di Lionardo Simoni, magistrat et podestat de Caprese et Chiusi et de Francesca di Neri di Miniato des Sera[1]. La famille revient dans sa maison de Settignano près de Florence, après que le père eut terminé son mandat de podestat. En 1481, l'épouse de Lodovico meurt, le laissant seul avec ses cinq enfants[1]. Son père les place en nourrice chez une femme et fille de tailleurs de pierre où Michel-Ange, âgé de 6 ans, apprend à dégager des blocs de pierre de la carrière voisine, expérience qu'il jugera à l'origine de son art[2]. Il ne retournera chez son père qu'à l'âge de dix ans.
Allant contre les vœux de son père et de ses oncles, réfractaires à l'art, Michel-Ange, après avoir étudié auprès du grammairien Francesco da Urbino, choisit malgré tout — grâce à son ami Francesco Granacci — d’être l’apprenti de Domenico Ghirlandaio pour trois ans à partir du [3] - [4].
Il étudie les fresques de l'église Santo Spirito de Florence et de l'église Santa Maria del Carmine et en copiant celles de Masaccio, s'attire les jalousies autant par son habileté que par ses remarques ; ces dernières lui attirant un coup de poing du sculpteur Pietro Torrigiano et lui causant une fracture du nez qui marquera à vie son visage[5].
Impressionné par son travail, Ghirlandaio le recommande au maître de Florence, Laurent de Médicis, qui le place dans un atelier de sculpture de plein air dans les jardins de la place Saint-Marc, dirigé par le sculpteur Bertoldo di Giovanni, élève de Donatello[6]. De 1490 à 1492, Michel-Ange devient le protégé de Laurent et est ainsi logé dans son palais[7]. Il est influencé par un milieu libre qui fait évoluer ses idées sur l’art et ses sentiments sur la sexualité. Il admire les collections de statues de la Grèce antique accumulées par les Médicis et il se promet de devenir sculpteur. Il commence par copier un masque de faune et, devant le résultat, Laurent le récompense de cinq ducats par mois. Sur les conseils de Politien, Michel-Ange sculpte un bas-relief de la Bataille des Centaures et la Vierge à l'escalier, lesquels reflètent sa grande admiration pour Donatello.
Il pratique l'étude du corps humain et l’anatomie à l'hôpital Santo Spirito de Florence, vers 1490 (et ensuite à Rome vers 1540), collaborant à l'illustration d'un traité d'anatomie avec Realdo Colombo, médecin et ami. Les corps de Michel-Ange sont plus soumis à l’art qu'au respect strict de l'anatomie humaine (allongement du canon des figures et distorsions destinées à mettre en relief un trait moral).
Après la mort de Laurent en 1492, Pierre II de Médicis — le plus jeune fils de Laurent et le nouveau chef des Médicis — refuse d’être le mécène de Michel-Ange. C’est à cette époque que les idées de Savonarole deviennent populaires à Florence. Son Bûcher des Vanités condamne les artistes qui embellissent les scènes religieuses. Ces idées entraînent l'expulsion des Médicis de Florence. Michel-Ange, étroitement lié au cercle des Médicis, juge opportun de quitter la Toscane et s’installer durant trois ans à Bologne chez son ami Gianfrancesco Aldobrandini[8]. Il y réalisera les statues de saint Pétrone et saint Procule dans l'église Saint-Dominique. Peu après, Raffaele Riario, cardinal en titre de San Giorgio al Velabro, lui demande de venir à Rome en 1496. Sous sa commandite et influencé par l’antiquité romaine, il conçoit deux statues : Bacchus, commandé par le cardinal Riario et La Pietà, commandée par le cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas.
La Pietà, le reflet d'un idéal type dans l'art
« Vergine Madre, figlia del tuo Figlio… »[9]
« Vierge mère, fille de ton fils… »
Avant même ses 30 ans, Michelangelo Buonarroti (1475-1564) est déjà l'auteur du David et de la Pietà, deux des plus célèbres sculptures de toute l'histoire de l'art. Ce qu'il réalise en tant que sculpteur dessinateur, peintre et architecte possédant un talent que démontrent les fresques de la Chapelle Sixtine, mais aussi les sculptures monumentales de l'artiste ainsi que ses créations architecturales profondément originales montrent à quel point ses formes dépassaient de loin les conventions de son époque. Dès la fin de 1496, et probablement jusqu'au printemps, le jeune sculpteur séjourne à Rome, et y réalise le chef-d’œuvre absolu de cette période : la Pietà du Vatican, commandée par le cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas, qui marqua un tournant dans sa carrière déjà si brillante. L'œuvre, terminée en 1499, suscite l'enthousiasme et Michel Ange se trouve hissé au sommet de la gloire artistique. Il obtint grâce à son œuvre une grande renommée et une considération, à telle enseigne que l'on pensait que non seulement il était, de loin, supérieur à ses contemporains (de Vinci et Raphaël en particulier avec lequel il était en constante concurrence) mais aussi, à ceux qui l'ont précédé. Cette œuvre marque un véritable tournant pour l'artiste, car durant ce séjour à Rome, Michel-Ange a changé d'orientation et modifié son approche esthétique. Il puise désormais l'inspiration dans la sculpture antique, mais tout en étant notamment attiré par la précision et la finesse d'exécution florentine du Quattrocento. La Pietà du Vatican incarne parfaitement l'idéal recherché par l'artiste. C'est la raison pour laquelle son analyse est primordiale, à savoir celle d'une union extrême, mais délicate des deux êtres. La ligne du corps du christ (trois fois brisée) épouse à merveille celle du corps de sa mère, se coule dans les plis de la draperie. La Vierge est d'un âge très proche de celui de son fils inerte, et ce paradoxe est expliqué par Ascanio Condivi qui raconte que Michel-Ange disait à ce sujet : « Ne sais-tu pas que les femmes chastes sont, toute leur vie, plus jeunes que celles qui ne le sont pas ? D'autant plus une Vierge qui n'eut jamais le moindre désir lascif qui aurait pu altérer son corps ». Cette sorte de « retour » des deux protagonistes à une jeunesse idéale traduit pleinement le concept de « divin » qui habite l'intégralité de l’œuvre, la plus « finie » de Michel Ange qui traitera avec obstination le thème de la Pietà durant toute sa vie.
L’intérêt est d'analyser cette Pietà que certains considèrent comme parfaite, voire divine, et de la mettre en parallèle avec la Pietà Rondanini qui témoigne de l'évolution de l'artiste.
La Pietà est une sculpture en marbre de 174 × 195 × 69 cm située dans la basilique Saint-Pierre de Rome, achevée en moins d’un an, le fruit d’un travail acharné. L'ensemble est taillé dans un unique bloc de marbre qu'il a lui-même choisi à Carrare.
L'iconographie de Marie tenant dans ses bras le corps du Christ mort n'est pas d'origine italienne mais germanique. C'était donc une idée allemande qui s'est répandue en France au XIVe siècle. Michel-Ange est très fier de cette Pietà qu'il a réalisée à la demande d'un cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas (pour qui le thème était familier), ambassadeur de France à Rome et elle était destinée au sanctuaire des Rois de France.
L'artiste de Florence et de la papauté
Quatre ans plus tard, Michel-Ange retourne à Florence pour y créer son œuvre la plus célèbre, le David sculpté dans un bloc de marbre de Carrare extrait des carrières du même nom par le sculpteur Agostino di Duccio. Il peint également la Sainte Famille à la tribune dite Tondo Doni. La Seigneurie lui confie une fresque dans la Salle du Conseil, La Bataille de Cascina — dite les Baigneurs — dont il réalisera le carton, mais jamais la fresque. Léonard de Vinci doit aussi effectuer la Bataille d'Anghiari dans la même salle, sans plus de succès.
Michel-Ange est de nouveau demandé à Rome, en , par le nouveau pape Jules II qui le charge de réaliser son tombeau, un mausolée grandiose dans la basilique Saint-Pierre. Michel-Ange passe un an à Carrare pour chercher des blocs du marbre le plus parfait. Michel-Ange travaillera durant 40 ans sans achever la tombe qui, après un projet initial de 40 statues, se finira avec sept statues dont le Moïse[11]. Le pape décide en 1506 d'allouer ses fonds en priorité pour la reconstruction de la basilique Saint-Pierre confiée à l'architecte Bramante, ce dernier ayant profité de l'absence de son confrère pour gagner les faveurs de Jules II, probablement par jalousie selon Ascanio Condivi[12]. De retour de Carrare, Michel-Ange demande en vain le remboursement de ses frais. Le , la veille de la pose de la première pierre de la basilique, il fuit Rome pour se réfugier à Florence. Mais, après plusieurs injonctions papales, il doit faire allégeance devant Jules II en à Bologne où il reçoit l'absolution. Il réalise alors et pendant un an la statue en bronze de Jules devant la cathédrale de Bologne. Cette statue sera détruite puis fondue après le retour des Bentivoglio à Bologne en 1511.
Michel-Ange reprend le projet du tombeau, cependant, sous la direction de Jules II, il doit sans cesse interrompre son travail afin d’effectuer de nombreuses autres tâches. La plus célèbre d’entre elles est la peinture monumentale du plafond de la chapelle Sixtine qui lui prend quatre années de sa vie (1508-1512). Bramante, inquiet du retour en grâce de Michel-Ange, a suggéré à Jules II ce projet qui, il en est sûr, se soldera par un échec. Le , l'artiste signe le contrat prévoyant la réalisation de fresques représentants les Douze Apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes[13]. Sur la requête de Michel-Ange qui juge le sujet trop pauvre, et aidé par les théologiens de la cour papale, il réalise les fresques des neuf histoires centrales représentant les épisodes de la Genèse, l'humanité ante Legem, avant la loi de Moïse. Dans ses Poèmes, il décrit ces quatre ans comme extrêmement éprouvants. La chapelle est ouverte le jour de la Toussaint de 1512, dans l'enthousiasme général.
En 1513, le pape Jules II meurt. Malgré leurs fréquentes disputes, ce chef de l'Église fut un grand ami de Michel-Ange et avait pour lui un profond respect. Son successeur Léon X, un Médicis, demande à Michel-Ange de terminer la façade extérieure de la basilique San Lorenzo de Florence et de l’orner de sculptures. Il accepte à contrecœur, en fait les plans, mais est incapable d’accéder à cette demande : la façade de l'édifice est restée nue jusqu'à ce jour. Après la mort de Léon X, l'austère pape Adrien VI n'a aucune commande pour lui.
De retour à Florence, de 1519 à 1531, Michel-Ange réalise pour les Médicis la Sagrestia Nuova (sacristie neuve), une des Cappelle Medicee (chapelles Médicis)[14], où il sculpte notamment les tombeaux des ducs Laurent et de Julien avant de laisser terminer l'ensemble par ses élèves (notamment Montorsoli). Durant le même séjour, la famille florentine lui commande la bibliothèque Laurentienne, destinée à accueillir les livres de Laurent le Magnifique : débutée en 1524, elle reste inachevée lors du départ de l’artiste et ne fut terminée qu’entre 1551 et 1571 par Ammanati.
En 1527, les citoyens de Florence — encouragés par le sac de Rome — renversent les Médicis et restaurent la République. Un siège de la ville suit, où Michel-Ange vient en aide à sa Florence bien-aimée en travaillant sur les fortifications de la ville en 1528 et 1529. La ville tombe en 1530 et le règne des Médicis est restauré.
En 1532, Michel-Ange revient à Rome après un séjour de plusieurs années à Florence — au cours duquel, il avait pris parti contre le pape dans le conflit avec l'empereur Charles Quint — et Clément VII lui ayant pardonné, lui demande de peindre les deux murs latéraux de la chapelle Sixtine. Il devait y représenter la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier. Presque aussitôt, il se met à l'étude pour réaliser ce projet démesuré. Clément VII étant mort (en 1534), il songe à renoncer à ce travail pour reprendre le Tombeau de Jules II quand le pape Paul III s'y oppose et le nomme en 1535 architecte, peintre et sculpteur du Vatican. La fresque du Jugement dernier sur le mur d’autel fut seule exécutée pour n'être finalement achevée qu'en 1541.
En 1535, il rencontre Tommaso dei Cavalieri avec qui il aura une amitié amoureuse, comme le révèlent ses poèmes[15]. Il rencontre également Vittoria Colonna, avec qui il a de longues conversations et en qui il voit une figure divine. C'est elle qui le rapproche des orientations iréniques du groupe des Spirituels inspirés par le cardinal Reginald Pole[16].
Le projet du tombeau de Jules II devient un mausolée contenant un simple cénotaphe dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens en 1545, soit 40 ans après la commande initiale.
À partir de 1546, il est nommé architecte de la basilique Saint-Pierre. Il revient au plan en croix grecque proposé par Bramante et simplifie le dôme, lui donnant un aspect plus léger. En 1561, le pape Pie IV lui confie la construction de la basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs dans les thermes de Dioclétien, œuvre qu'il ne pourra mener à son terme.
Michel-Ange reste actif jusqu'à la fin de sa vie, prenant part à la vie artistique de son temps, conseillant et recommandant tel ou tel de ses disciples, en patriarche déjà envahi par son mythe. Six jours avant sa mort, il travaille encore à la Pietà Rondanini. Il meurt, à Rome, le , en présence de nombreux médecins et amis les plus intimes, en premier lieu Tommaso dei Cavalieri[17]. Selon ses volontés, son corps est rapatrié le à Florence, où il est enterré dans la basilique Santa Croce avec les honneurs nationaux. Ses funérailles — organisées par une commission médicéenne composée des peintres Bronzino et Vasari et des sculpteurs Cellini et Ammanati, les grandes toiles décoratives qui servent aux obsèques solennelles étant peintes par Santi di Tito, l'oraison funèbre étant prononcée par Benedetto Varchi — qui sont l'objet d'une récupération politique, religieuse, institutionnelle — elles sont l'occasion de lancement de l'Académie du dessin de Florence — et vasarienne, scellent le statut atteint par l'artiste et consacrent son mythe. Sa vie est décrite dans Le Vite de Giorgio Vasari et la Vie de Michel-Ange d'Ascanio Condivi[18].
Gaspard Becerra et Bastiano da Sangallo furent ses élèves.
Vie privée
Si l'homosexualité de l'artiste ne fait plus mystère aujourd'hui[15] et ne pose plus problème, il n'en a longtemps pas été de même. Alors que la nudité des corps du Jugement dernier de la chapelle Sixtine a été chastement recouverte par Daniele da Volterra, surnommé Il Braghettone[19], la sexualité de Michel-Ange a été pudiquement dissimulée. Ascanio Condivi[20], son premier biographe, préférant laisser l'image d'un homme asexuel pour qui veut l'entendre ainsi, mais très claire pour qui a lu Platon, écrit : « Je l'ai souvent entendu raisonner et discourir sur l'amour et j'ai appris des personnes présentes qu'il n'en parlait pas autrement que d'après ce qui se lit dans Platon. Je ne sais pas ce que dit Platon, mais je sais bien qu'ayant longtemps et très intimement pratiqué Michel-Ange, ainsi que je l'ai fait, je n'ai jamais entendu sortir de sa bouche que des paroles très honnêtes et capables de réprimer les désirs déréglés et sans frein qui pourraient naître dans le cœur des jeunes gens. »
Giorgio Vasari est un peu moins cryptique dans Le Vite : « Par-dessus tous les autres, sans comparaison, il aima Tommaso dei Cavalieri, gentilhomme romain, jeune et passionné pour l’art. Il fit sur un carton son portrait grandeur nature — le seul portrait qu’il ait dessiné : car il avait horreur de copier une personne vivante, à moins qu’elle ne fût d’une incomparable beauté. »
Œuvres
L'inachèvement délibéré ou l'influence du néoplatonisme
À Rome en 1505, le pape Jules II veut redonner à la capitale de la chrétienté sa magnificence et son importance. Le « pape guerrier », s'il est homme de pouvoir, est aussi un amateur d'art éclairé. Celui-ci fait alors appel aux hommes les plus doués d'Italie dont Michel Ange.
Parallèlement au Moise, Michel-Ange avait exécuté pour le tombeau de Jules II, non réalisés six esclaves, dont quatre sont aujourd'hui conservés à l'Accademia de Florence et deux au musée du Louvre à Paris. Parmi ces derniers, celui que l'on appelle, l'esclave mourant est le plus frontal et devait probablement être placé devant un pilastre (Pilier engagé dans un mur, un support ; colonne plate formant une légère saillie.), au centre gauche du futur tombeau[21]. Derrière son dos apparaît un singe à peine ébauché tenant la main à un objet rond. Les interprétations de ce détail sont particulièrement nombreuses. Symbole de l'art qui singe la nature, « ars simia naturae (condivi) » ; signe de l'infériorité animale de l'homme, dont l'âme est enchaînée au corps, et bien d'autres plus complexes. En réalité, ce personnage est bien loin d'être mourant, mais il est absorbé dans un songe qui le place entre deux états : à savoir celui de la sensualité langoureuse qui irradie ce corps d'éphèbe adolescent, et celui du prisonnier dont les liens se résument à des bandes symboliques visibles sur la poitrine et les épaules notamment. Le corps semble être en déséquilibre, on retrouve ici le contrapposto. Cette sculpture renvoie à cette idée d'emprisonnement et à cette tourmente dont fait l'objet l'artiste. Elle renvoie à la contrainte extrême, à une contrainte physique ou abstraite dont il est nécessaire de s'évader, de fuir à tout prix. Elle exprime une aspiration farouche à la liberté spirituelle, esthétique et politique. Celle qui semble animer l'artiste lui-même, artiste prisonnier des contingences terrestres, humaines et sociales de l'époque, mais éternel insoumis.
Michel-Ange est un artiste phare de la Renaissance de par la grandeur de ses œuvres, il a été extrêmement influencé par le néoplatonisme.
Tout d'abord le néoplatonisme désigne la tradition philosophique revendiquée par Platon (un philosophe antique de la Grèce classique).
Rappelons que la pratique artistique de Michel-Ange était tout entière vouée à l’expression de la pensée dont les aspects sont nécessairement changeants, mouvants, contradictoires. Dans le non finito que Michel-Ange pratique, l’œuvre est entièrement subordonnée à la pensée, l’artiste est libre de suspendre le travail de l’œuvre dès que la pensée qui en était à l’origine se trouve suffisamment exprimée. Le néoplatonisme reprend et radicalise certains des thèmes de la philosophie de Platon notamment dans la méfiance envers le corps. Pour les néoplatoniciens le corps est une prison terrestre. On retrouve cette idée dans certaines sculptures de Michel Ange et plus particulièrement dans celle de l'Esclave Mourant. Pour la réalisation de son incontournable œuvre, l'artiste voit déjà dans le marbre la silhouette de la future statue et veut l'ajuster au centimètre près aux formes du bloc brut. L'homme entretient avec le marbre une relation quasi charnelle. Cette figure d'esclave (exécutée entre 1513 et 1516), destinée initialement au tombeau de Jules II fut écartée dès 1542 de la version définitive du tombeau. Après la mort de Jules II l'artiste reprend alors les sculptures du projet de tombeau. On observe que des similitudes dans les postures improbables de la chapelle Sixtine semblent avoir été reproduites.
Cette statue, qui reste inachevée, a été offerte en 1546 par Michel-Ange à son ami Roberto Strozzi, qui, en exil, en a lui-même fait don ensuite au roi de France François Ier. Elle est aujourd'hui conservée à Paris au musée du Louvre depuis le .
L’Esclave mourant est l’une des statues les plus harmonieuses et sensuelles de Michel-Ange. Le déhanchement du corps (contrapposto) du jeune homme lui donne un équilibre instable. En effet, une force monte à travers la jambe gauche, jusqu’au sommet du coude replié, puis redescend du côté opposé, à travers la tête légèrement penchée, le bras ramené sur la poitrine et le pied qui semble s’enfoncer dans le sol. La bande d’étoffe qui enserre sa poitrine semble être la matérialisation du poids qui opprime son âme. À ses pieds, dans la masse encore rustique de la pierre, est ébauchée la figure d’un singe. La force indicible, qui se dégage de ce corps tourmenté, irradie. Et l’inachèvement renforce encore cette impression de puissance.
Fresques
- La Bataille de Cascina, 1504, pour le Palazzo Vecchio de Florence, inachevée et perdue.
- La Conversion de saint Paul, 1542-1550, et Le Martyre de saint Pierre, vers 1546-1550, dans la chapelle Paolina du Vatican.
- Dans la chapelle Sixtine :
- le plafond, 1508-1512, structuré autour de neuf histoires tirées de la Genèse, dont le panneau plus célèbre est La Création d'Adam (quatrième de la série) ;
- Le Jugement dernier, 1536-1541.
- Plafond de la chapelle Sixtine, 1508-1512.
- La Création d'Adam, 1508-1512, détail du plafond.
- Le Jugement dernier, 1536-1541.
Tableaux
- Le Tourment de saint Antoine, vers 1487-1488, Fort Worth (Texas), Kimbell Art Museum.
- La Vierge avec l'Enfant, saint Jean Baptiste et quatre anges, milieu des années 1490, tempera et huile sur peuplier, 105 × 76 cm, Londres, National Gallery[22].
- Mise au tombeau, vers 1500-1501, Londres, National Gallery, œuvre inachevée.
- La Sainte Famille à la tribune, dite Tondo Doni, 1504, Florence, musée des Offices.
Sculptures
- La Vierge à l'escalier, vers 1491, Florence, Casa Buonarroti.
- La Bataille des Centaures et des Lapithes, vers 1492, Florence, Casa Buonarroti.
- Crucifix du couvent Santo Spirito, 1492, Florence, basilique Santo Spirito.
- Bacchus, 1496-1497, Florence, musée national du Bargello.
- La Pietà, 1499, Rome, basilique Saint-Pierre.
- David, 1501, Florence, galerie de l'Académie.
- Quatre statues de saints pour l'autel Piccolomini de la cathédrale de Sienne, 1501-1504.
- La Vierge de Bruges, 1504, (église Notre-Dame de Bruges.
- Tondo Pitti, vers 1504-1505, Florence, musée national du Bargello.
- Tombeau de Jules II, réalisée en six périodes, 1505, 1513, 1516, 1525–1526, 1532 et 1542 :
- Moïse, vers 1513–1515, Rome, basilique Saint-Pierre-aux-Liens. Moïse figure portant des cornes et cette représentation a fait débat sur une mauvaise interprétation des textes bibliques sur une aura ou des rayons[23] ;
- L'Esclave rebelle, 1513–1516, Paris, musée du Louvre ;
- L'Esclave mourant, 1513–1516, Paris, musée du Louvre ;
- Le Génie de la Victoire, vers 1532–1534, Florence, Palazzo Vecchio ;
- Jeune Esclave, Esclave barbu, Esclave Atlas, Esclave s'éveillant, 1513 ; 1519-1535, Florence, galerie de l'Académie ;
- Rachel, 1545 ;
- Leah, 1545.
- Tombeau de Julien de Médicis, 1478-1516, Florence, Sagrestia Nuova.
- Tombeau de Laurent II de Médicis, 1492-1519, Florence, Sagrestia Nuova.
- Le Garçon accroupi, vers 1534, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
- Tombeau de Paul III, Rome, basilique Saint-Pierre.
- Buste de Brutus, 1539-1540, Florence, musée national du Bargello.
- La Pietà aux quatre figures, 1550, Florence, (Museo dell'Opera del Duomo.
- Saint Bruno.
- Œuvres relevant de l'esthétique de l'inachevé[24]
- Tondo Taddei, vers 1505-1507, Londres, Royal Academy ;
- La Pietà Rondanini, commencée en 1552, Milan, château des Sforza ;
- Quatre Esclaves, (Atlas, s'éveillant, barbu, jeune) émergeant chacun de leur bloc de marbre en statues inachevées, Florence, galerie de l'Académie ;
- La Pietà de Palestrina, 1553-1555, Florence, galerie de l'Académie.
Les Prisonniers et la Pietà sont des exemples de l'« inachevé » de Michel-Ange voulant représenter « la lutte de l'esprit pour se libérer de la matière », principe qui implique une participation active de la part du spectateur pour les compléter visuellement. On se reportera aux écrits de Delacroix qui aborde également le rôle des disproportions dans son esthétique.
Architecture et urbanisme
En 1505, Michel-Ange projette le tombeau du pape Jules II dont le projet initial, devant se placer au centre de la basilique Saint-Pierre de Rome, ne sera jamais réalisé (seul un cénotaphe subsiste avec seulement quelques statues de Michel-Ange). En 1521, il réalise l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture de la Renaissance avec la nouvelle sacristie de la basilique San Lorenzo de Florence, qui abrite les tombeaux des Médicis. Le pape Clément VII (un Médicis) mandate Michel-Ange pour le décor de la bibliothèque Laurentienne ainsi que de l'escalier monumental, du vestibule, des lutrins et des sièges de la grande salle que Bartolomeo Ammannati réalisera avec Giovanni Battista del Tasso.
- La Sagrestia Nuova (1520-1533), Florence.
- La Sagrestia Nuova (1520-1533), Florence.
- Salle de lecture de la bibliothèque Laurentienne (1524-1571), Florence.
- L'escalier monumental de la bibliothèque Laurentienne (1524-1571), Florence.
Il est chargé de l'aménagement de la place du Capitole, en 1538, par le pape Paul III (de son vrai nom Alexandre Farnèse), mais il commença dès 1536 par la réalisation de l'escalier donnant sur la ville. Il y construit aussi le nouveau palais qui se situe sur la place du Capitole. Nommé architecte de la basilique Saint-Pierre de Rome en 1546, il en conduit le chantier et met en projet la construction du dôme en 1555. Parallèlement, il achève le palais Farnèse en 1546. La Porta Pia sera son ultime réalisation en 1564.
- Le dôme de Saint-Pierre de Rome.
- Palais Farnèse (1546), Rome.
Dessins
Les dessins de Michel-Ange sont notamment conservés à la National Gallery of Art à Washington D.C., au musée du Louvre à Paris, au musée Condé de Chantilly. Notons, entre autre, La Sainte Famille acquise par le Getty Center de Los Angeles, et une Étude d'homme nu (sanguine sur traces de stylet, 32,7 × 20 cm)[25] consrvée aux Beaux-Arts de Paris qui évoque par sa puissance et son déhanché L'Esclave rebelle du musée du Louvre, mais dont l'élongation gracieuse du corps rappelle L'Esclave mourant du même musée. Elle peut aussi être rapprochée de L'Esclave jeune de la Galleria dell'Academia de Florence[26].
Poèmes
À la fin de sa vie, Michel-Ange se fait aussi poète et est reconnu comme l'un des plus grands parmi ses homologues italiens, après Pétrarque et Dante. Il a écrit plus de 300 poèmes, sonnets et madrigaux, datables de 1507 à 1560, d'inspiration souvent humaniste. Plusieurs de ces sonnets ont été mis en musique, notamment par Benjamin Britten (Sept sonnets de Michel-Ange) et Dmitri Chostakovitch. Ces poèmes, inédits de son vivant, seront publiés par son neveu, Michelangelo le Jeune, en 1623.
Selon le poète et critique littéraire anglais John Addington Symonds, Michelangelo le Jeune aurait travesti — pour des raisons de convenance — certains pronoms afin de masquer l'amour que Michel-Ange exprimait dans ses sonnets envers Tommaso dei Cavalieri (vers 1509-1587), de 34 ans son cadet[15]. « Malheureusement, avant la belle édition de M. César Guasti, publiée en 1863, les traducteurs français n'ont jamais eu sous les yeux qu'un texte défiguré par les ornements que celui-ci s'est permis d'y ajouter, par les suppressions que s'est permis d'y faire le neveu de Michel-Ange. » écrit Alfred Mézières dans un article de 1873[20].
C'est à la poétesse Vittoria Colonna que l'on a longtemps attribué le rôle de destinataire. Et Mézières ne fait pas exception, s'étonnant du langage amoureux adressé à un garçon et préférant y voir l'admiration déguisée pour une femme de lettres : « L'obscur Thomas Cavalieri n'est vraisemblablement qu'un prête-nom. On se demande alors quelle est la personne à qui Michel-Ange se croyait obligé de ne transmettre l'expression de sa pensée que par intermédiaire. Aucun nom d'homme ne se présente à l'esprit ; d'ailleurs, s'il s'agissait d'un homme, à quoi bon tant de mystère ? On n'est guère tenu à de telles précautions que dans une correspondance avec une femme. Une fois sur cette piste l'imagination fait du chemin. La date de la première lettre adressée à Thomas Cavalieri () correspond précisément à l'époque où ont pu commencer les premières relations de Michel-Ange et de Vittoria Colonna. »
Une traduction des Sonnets de Michel-Ange a été publiée par Robert Grange[28].
Postérité
Michel-Ange a fait l'objet d'une abondante iconographie posthume. Le peintre romantique Eugène Delacroix, le représente pensif dans son atelier[29].
Télévision et cinéma
- The Titan: Story of Michelangelo, 1950, film documentaire allemand réalisé par Robert Flaherty, Richard Lyford et Curt Oertel.
- L'Aigle de Florence, 1963, film italo-franco-espagnol réalisé par Riccardo Freda, avec Andrea Bosic.
- L'Extase et l'Agonie (The Agony and the Ecstasy), 1965, film américain réalisé par Carol Reed.
- L'émission Secrets d'histoire sur France 2 du , intitulée Les démons de Michel-Ange, lui est consacrée[30].
- Michel-Ange, 2019, film russo-italien réalisé par Andreï Kontchalovski.
Romans et bandes dessinés
- Alejandro Jodorowsky, Le Pape terrible, tome 2 et 3, 2009.
- Mathias Énard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Actes Sud, 2010[31].
- Léonor de Récondo, Pietra viva[32] - [33], Paris, Sabine Wespieser Éditeur, 2013 (ISBN 978-2-84805-152-9)
Annexes
Bibliographie
- Giovanni Papini, Michel-Ange. Traduit de l'italien par Fernand Hayward. Paris, Flammarion, 1950.
- Charles de Tolnay, Michel-Ange, Paris, Flammarion, . .
- Olivier Encrenaz et Jean Richer, Vivante étoile : Michel-Ange, Gérard de Nerval, André Breton, Paris, Lettres modernes, 1971.
- Irving Stone, La Vie ardente de Michel-Ange, trad. Janine Michel, Plon, 1983 (ISBN 2259010393).
- Lutz Heusinger, Michel-Ange, Philippe Sers, 1989 (ISBN 2904057404).
- Giulio Carlo Argan, Bruno Contardi, Michel-Ange architecte, Gallimard, 1991.
- Sylvie Deswarte-Rosa, « Idea et le Temple de la Peinture. I. Michelangelo Buonarroti et Francisco de Holanda », Revue de l'art, no 92, 1991, p. 20-41 (en ligne).
- Michel-Ange, Poésies, traduites par Michel Orcel, Paris, Imprimerie Nationale, 1993.
- (en) Barenboim, Peter (with Heath, Arthur). 500 years of the New Sacristy: Michelangelo in the Medici Chapel, Moscou, LOOM, 2019 (ISBN 978-5-906072-42-9).
- Marcel Brion, Michel-Ange, Albin Michel, 1995.
- Daniel Arasse, « Michel-Ange et l'index de Moïse », in : Le Sujet dans le tableau : essais d'iconographie analytique, Flammarion, 1997.
- Gilles Néret, Véronique Goarin, Catherine Scheck, Michel-Ange, Taschen, 2000 (ISBN 3822861774).
- Charles Sala, Michel-Ange : Sculpteur, peintre, architecte, Pierre Terrail, 2001 (ISBN 2879390893).
- Anthony Hugues (trad. de l'anglais), Michel-Ange, Singapour, Phaidon, , 351 p. (ISBN 0-7148-9060-X et 978-0-7148-9060-9, OCLC 70112472).
- Paul Joannides, Véronique Goarin, Catherine Scheck, Michel-Ange : Élève et copiste (dessins italiens du musée du Louvre), Réunion des Musées Nationaux, 2003 (ISBN 2711840441).
- Linda Murray, Michel-Ange, Thames & Hudson, 2003 (ISBN 2878110757) .
- Enzo Noé Girardi, Poésies / Rime de Michel-Ange, trad. Adelin-Charles Fiorato, Belles Lettres, 2004 (ISBN 2251730141).
- Giorgio Vasari, La Vie des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, réédition de la traduction française et édition commentée sous la direction d'André Chastel en 2 volumes, Actes Sud, 2005 (ISBN 2742757694).
- (en) Peter Barenboim, Michelangelo Drawings - Key to the Medici Chapel Interpretation, Moscou, Letny Sad, 2006 (ISBN 5-98856-016-4).
- Ascanio Condivi, Bernard Faguet, Vie de Michel-Ange, Flammarion, 2006 (ISBN 208213136X).
- (de) Antonio Forcellino, Michelangelo, Siedler Verlag, 2006 (ISBN 3886808459).
- Antonio Forcellino, Michel-Ange : une vie inquiète, trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Seuil, 2006, 447 p. (ISBN 2020825813).
- (en) John T. Spike, Young Michelangela : The Path to the Sistine : A Biography, Vendome Press, .
- Jack Lang, Colin Lemoine, Michel-Ange, Fayard, 2012.
Articles connexes
- Liste des œuvres de Michel-Ange.
- Casa Buonarroti (musée Michel-Ange de Florence).
- Musée Michel-Ange à Caprese Michelangelo en Toscane.
- Maison de Michel-Ange sur le Janicule, à Rome.
- (3001) Michelangelo, astéroïde nommé en hommage à Michel-Ange.
Liens externes
- « Michel-Ange : graveurs et copistes » sur bm-lyon.fr.
- « Michel-Ange, l'incomparable » sur clio.fr.
Bases de données et dictionnaires
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Notes et références
Notes
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- Litt. « Michelangelo né de Lodovico Buonarroti Simoni ».
- Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
Références
- Tolnay 1970, p. 223.
- Eugène Müntz, Michel-Ange, Parkstone International, (lire en ligne), p. 6.
- Gabriel Racle, « La Chapelle Sixtine : 500 ans d'actualité et de secrets », sur L'Express, .
- Tolnay 1970, p. 224.
- Pierre Waleffe, La vie des grands peintres italiens, Éditions du Sud, , p. 264.
- Jacques de Lacretelle, Michel-Ange, Hachette, , p. 20.
- Tolnay 1970, p. 225.
- Marcia B. Hall, Michel-Ange et la chapelle Sixtine, Renaissance Du Livre, , p. 9.
- Bruno Contardi – Giulio Carlo Argan, Michel-Ange architecte, Gallimard, paru en novembre 1991
- Tableau de Vernet, Louvre.
- Angelo Tartuferi et Fabrizio Mancinelli, Michel-Ange, ATS Italia Editrice, , p. 5.
- (en) John Addington Symonds, The Life of Michelangelo Buonarroti, Bookpubber, , p. 57.
- Eugène Müntz, op. cit., p. 109.
- avec la Cappella dei Principi (chapelle des Princes) édifiée au siècle suivant.
- (en) Chris Ryan, The Poetry of Michelangelo : An Introduction, Continuum International Publishing Group Ltd, (lire en ligne), p. 97-99.
- (it) Maria Forcellino, Michelangelo, Vittoria Colonna e gli "spirituali" : religiosità e vita artistica a Roma negli anni Quaranta, Viella, , 278 p..
- Marcel Marnat, Michel-Ange : une vie, Gallimard, , p. 266.
- Pierre Chastang, Le passé à l'épreuve du présent : appropriations et usages du passé du Moyen Âge à la Renaissance, Presses Paris Sorbonne, , p. 281.
- Littéralement : « le faiseur de culottes ».
- A. Mézières, « « Michel-Ange Buonarroti, poète »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) », Encyclopédie de l'Agora.
- Thomas Pöpper, Christof Thoenes et Frank Zöllner, Michel Ange l’œuvre complet, TASCHEN, paru en 1475-1564.
- Erika Langmuir, National Gallery : Le Guide, Flammarion, , 335 p. (ISBN 2-08-012451-X), p. 135.
- Thomas Römer, « Les cornes de Moïse », Évangile et Liberté no 180, juin-juillet 2005.
- Voir à ce sujet les propos et les analyses d'Eugène Delacroix.
- « Etude d'homme nu, Michel-Ange », sur Cat'zArts.
- Emmanuelle Brugerolles (dir.), Le dessin à Florence au temps de Michel-Ange, Carnets d'études 13, Beaux-arts de Paris les éditions, 2009-2010, p. 19-23, Cat. 1.
- « Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange (1475-1564) », notice sur collections.louvre.fr.
- traduction des Sonnets de Michel-Ange..
- Delacroix, RMN.
- « Les démons de Michel-Ange », sur Inatheque (consulté le ).
- Gilles Heuré, Critique de l'ouvrage, Télérama, 21 août 2010 (consulté le 24 mars 2015).
- Marine Landrot, « Pietra viva de Léonor de Récondo », sur Télérama, (consulté le ).
- Emmanuelle Giuliani, « Léonor de Récondo, l’archet et la plume », sur La Croix, (consulté le ).