Musée national du Bargello
Le musée national du Bargello est un musée de Florence installé depuis 1865 dans le palais du Bargello, avec ses collections de sculpture gothique et de la Renaissance, qui sont les plus importantes d'Italie. Sa collection de statues de la Renaissance est considérée comme l’une des plus remarquables au monde[1] : elle comprend des chefs-d’œuvre de Michel-Ange, Donatello, Ghiberti, Cellini, Giambologna, Ammannati et d’autres sculpteurs importants, ainsi qu’une grande collection d’arts appliqués.
Nom local |
Museo Nazionale del Bargello |
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Type |
national |
Ouverture |
1865 |
Surface |
3 740 m2 |
Visiteurs par an |
38 964 () |
Site web |
Collections | |
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Genre |
Sculpture, peinture, bas-reliefs, armures, armes, |
Provenance |
legs grand-ducal, Carrand, Franchetti et Ressmann |
Époque |
Article dédié | |
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Architecte |
Jacopo Tedesco (d) |
Adresse | |
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Coordonnées |
43° 46′ 14″ N, 11° 15′ 28″ E |
Histoire
En 1840, on découvre dans la chapelle du palais un portrait de Dante peint par Giotto, ce qui relance l'intérêt pour le bâtiment, qui est restauré. En 1859, un décret royal voue le palais à accueillir un musée sur la civilisation toscane. Le , le musée est inauguré sous son nom actuel de « musée national du Bargello » : deux salles d’armes ont été aménagées, avec des objets provenant en partie de l’armurerie des Médicis et d’autre part de la garde-robe du Palazzo Vecchio, et une salle de sculptures du XVe et XVIe siècles. Par la suite, du musée des Offices, sont venues à la fois les sculptures en bronze et en marbre, et les collections d’arts appliqués : majolique, cires, ambres, ivoires, orfèvres, émaux et bronzes. À l’occasion des 500 ans de la naissance de Donatello en 1886, une salle était destinée à abriter des œuvres de l’artiste et des sculptures florentines du XVe siècle. En 1888 arrive la donation de la collection de l’antiquaire lyonnais Louis Carrand, en 1886 la donation Conti, en 1899 la donation Ressman et en 1906 celle de Franchetti, enrichissant le secteur des arts appliqués.
Collections
Le musée occupe trois niveaux du palais :
- Rez-de-chaussée : cortile (statues) et salle de garde (originaux de Michel-Ange et de Benvenuto Cellini).
- Salles du premier Ă©tage
- loggia
- salle de Donatello et des sculptures du Quattrocento
- salle de la sculpture du Trecento
- collection de majoliques,
- salle des ivoires,
- salle des bronzes
- salle des collections islamiques issus des legs grand-ducal, Carrand, Franchetti et Ressmann.
- salle Carrand
- Chapelle Marie-Madeleine et sacristie
- Salles du deuxième étage :
- salle des bronzes
- salles de bas-reliefs en terracotta invetriata des Della Robbia Giovanni et Andrea ,
- salle des armes et armures d'apparat.
- salle de Verrocchio
- salle de la sculpture baroque et des médailles
Ĺ’uvres principales
Cortile
- La Tempérance, Allégorie de Florence, Junon et Paon, Arno, Terra, Arbia, (1556-15561) de Bartolomeo Ammannati
- Océan (1570-1575) de Giambologna
- Divinités fluviales de Francesco Camilliani
- Canon de saint Paul et Faucon (1638) de Cosimo Cenni
- Dauphin de fontaine (1809) de Battista Giovannozzi
- Incoronazione di Ferdinando d'Aragona da parte del cardinale Latino Orsini nel 1459 et les Six Musiciens de Benedetto da Maiano
- Le PĂŞcheur (1877) de Vincenzo Gemito
- La Vierge et les saints Pierre et Paul (1328) de Paolo di Giovanni
- Saint Jean-Baptiste de Domenico Pieratti (it)
- Saint Luc (1403-1406) de Niccolò di Piero Lamberti
- Alphonse d'Aragon attribué à Francesco Laurana
- Chandelier en fer forgé de Giulio Serafini
- Art florentin : frise avec dauphins, pile avec armes des Bordoni
- Benedetto da Maiano, Buste de Pietro Mellini
- Benedetto da Maiano, Couronnement de Ferdinand II d'Aragon
- Benedetto da Maiano, Musiciens pour le couronnement de Ferdinand II d'Aragon
Salle de garde dite « de Michel-Ange »
- Michel-Ange : Bacchus ivre (1496–1497), Tondo Pitti, Apollon, Brutus
- Giovan Francesco Rustici : Madone et le petit saint Jean, La Bataille d'Anghiari, d'après la fresque de Léonard de Vinci au Palazzo Vecchio.
- Benvenuto Cellini : Apollon et Hyacinthe, Ganymède, Cosme Ier, Persée tenant la tête de Méduse (copie en cire et bronze sur le piédestal original, tandis que le Persée original se trouve à la loggia dei Lanzi, sur une copie du piédestal)
- Sansovino : Madone, Bacchus
- Pietro Francavilla : MoĂŻse
- Il Tribolo : Le Jour, L'Aurore, Le Crépuscule, Fleuve
- Giambologna : Apennin, Mercure, Florence victorieuse de Pise, Bacchus
- Bartolomeo Ammannati : Guerrier gisant, La Victoire
- Crucifix attribué à Michel-Ange
- Giovan Francesco Rustici, La Bataille d'Anghiari, d'après Léonard de Vinci
Loggia Verone
- Satyre avec une bouteille (Satiro con fiasca) de Valerio Cioli.
Salle de Donatello et de la sculpture du Quattrocento
- de Donatello :
- David en marbre (1409),
- Saint Georges (1416–1417), originellement à Orsanmichele,
- David en bronze (1440–1450),
- Marzocco (1418–1420), originellement sur la place de la Seigneurie
- Buste de Niccolò da Uzzano (1432)
- armoiries des Martelli (pierre arenaria peinte et dorée et repeints du XXe siècle)
- tête barbue, Crucifixion, buste de jeune garçon (attribuées)
- David et Dama col mazzolino d'Andrea del Verrocchio (1475),
- Saint Jean, Madones, Sibylle de Michelozzo Di Bartolomeo
- Madone dite « della mela », Madone dite « génoise », Saint Pierre libéré de sa prison, Crucifiement de saint Pierre de Luca Della Robbia
- Hercule et Antée d'Antonio Pollaiuolo
- Statua sepolcrale di Mariano Sozzini sr de Il Vecchietta
- Madone, Saint Jean de Desiderio Da Settignano
- Madone et anges d'Agostino di Duccio
- Complainte sur le Christ mort, Triomphe de bacchus, Orphée (ou Apollon), Bataille entre les Romains et les Barbares de Bertoldo di Giovanni
- Sacrifice d'Isaac de Filippo Brunelleschi
- Urne-reliquaire des saints partyrs Proto, Jacinthe et Nemesis de Lorenzo Ghiberti
- panneau de cassone, art toscan
- Donatello, Saint Georges
- Donatello, David, 1408-1409, marbre
- Donatello, Saint Georges, 1415-17
- Donatello, Saint Georges libère la princesse, 1415-17, base du précédent.
- Donatello, Marzocco, 1419-20
- Donatello, Éros–Attis, 1440
- Donatello, Crucifixion
- Luca della Robbia, Madonna di Santa Maria Nuova
- Lorenzo Ghiberti, Sacrifice d'Isaac
Chapelle Marie-Madeleine et sacristie
- Fresque de Giotto avec le portrait de Dante
- Tondo de l'Esprit Saint, Luca della Robbia
- Saint François stigmatisé atelier de Giotto
- candélabre aux armes des Médicis de Valerio Cioli
- pièces d'arts religieux siennois, toscan, florentin, lombard, vénitien, ombrien, français avignonnais, allemand : calices, reliquaires, croix, patène, candélabres, plaques votives
Collection Carrand
Léguée en 1888, elle comporte une importante collection de tableaux et d'objets d'arts (émaux, ivoires, camées, métaux, etc.) du Moyen Âge et de la Renaissance provenant d'Italie et de France
- Noli me tangere et le Couronnement de la Vierge du Maître du Codex de saint Georges
- Crosse dite de Ragenfroid[2]. Cette crosse a été découverte dans un tombeau de l'église Saint-Père-en-Vallée de Chartres, en 1793. Il a été affirmé qu'elle se trouvait dans le tombeau de l'évêque Ragenfroid, sans preuve, connu évêque vers 941-955.
Salles du deuxième étage
Salle d'Andrea della Robbia
- la Vierge des architectes d'Andrea della Robbia (1475).
- Buste d'enfant
Salle de Giovanni della Robbia
- Madonna del cuscino
Salle de Verrocchio
- le David en bronze et or, Mort de Francesca Pitti Tornabuoni, Madone, La Résurrection, Buste de garçon de Verrocchio (1476)
- Jeune homme en armure, terre-cuite peinte Antonio del Pollaiolo
- Portrait d'inconnu marbre, Ecce Homo de Matteo Civitali (en)
- Battista Sforza de Francesco Laurana
- Madone et anges adorants, Matteo Palmieri, Madone aux candélabres d'Antonio Rossellino
- diverses pièces de marbre de Mino da Fiesole
- Mino da Fiesole, Buste de Rinaldo della Luna, 1461
- Andrea del Verrocchio, Femme au bouquet, 1475
Liens externes
- (it) (en)Site officiel
Références
- Firenze e provincia, Touring Club editore, (ISBN 9788836527502, lire en ligne), p. 55.
- Fernand de Mély, « La crosse dite de Ragenfroid », dans Gazette archéologique, 1888, 14e année, p. 109-123 (lire en ligne)