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Parc des Princes

Le stade du Parc des Princes ou plus simplement le Parc des Princes est un stade situé depuis dans le sud-ouest de la ville de Paris, dans le 16e arrondissement de Paris puis dans sa forme actuelle sur le périphérique parisien depuis . Constituant le plus important stade français depuis cette date jusqu'en , sa capacité de 48 583 places en fait aujourd'hui le cinquième plus grand stade français, mais toujours l'un des plus anciens et des plus connus, sinon le plus connu de la région parisienne avec le Stade de France (situé plus au nord à Saint-Denis).

Parc des Princes
Généralités
Nom complet
Parc des Princes
Adresse
Construction et ouverture
DĂ©but de construction
8 juillet 1967 (« Parc actuel »)
Ouverture
18 juillet 1897 (« premier Parc »)
23 avril 1932 (« deuxième Parc »)
25 mai 1972 (« Parc actuel »)
Architecte
Ingénieur
RĂ©novation
Extension
Coût de construction
150 millions FRF (1972), soit environ 159,6 millions € aujourd'hui (2022)
DĂ©molition
1930-1932, 1967-1970
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Ville de Paris
Administration
Société d'Exploitation Sports et Événements (SESE)
Équipement
Surface
Pelouse hybride (Desso GrassMaster)
Capacité
48 583 places assises et couvertes depuis 2016,
47 929 places en configuration football.
Tribunes
- Officielle : Présidentielle-Francis Borelli
- Latérales : Paris
- Tribune Populaire Sud : Boulogne
- Populaire Nord : Auteuil
Affluence record
50 370 (France-Galles) ()[2]
Dimensions
105 Ă— 68 m
Localisation
Coordonnées
48° 50′ 29″ N, 2° 15′ 11″ E
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte d’Île-de-France
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Localisation sur la carte de Paris et la petite couronne
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Localisation sur la carte du 16e arrondissement de Paris
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Propriété de la Ville de Paris, le stade est en concession à la SESE[3], une société fondée en 1988, devenue filiale de Canal+ en août 1992, cédée en juin 2006 lors de la vente du PSG à un fonds d'investissements américain (Colony Capital), à un fonds d'investissements français (Butler Capital Partners) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Le bail de concession du stade est renouvelé en 2014 par la Ville de Paris pour une durée de 30 ans à la SESE, désormais sous le contrôle de Qatar Sport Investments (QSI) depuis fin mai 2013.

Le premier Parc est inauguré le sous le nom de « Parc des Princes », mais l'actuelle enceinte signée par l'architecte Roger Taillibert date de 1972.

Son club résident actuel est le Paris Saint-Germain depuis 1974. Le Paris FC de 1972 à 1974 puis en 1978-1979 ainsi que le Racing CF de 1984 à 1990, y ont également séjourné. Ceci concerne l'enceinte de 1972, car avant cette date, outre la traditionnelle arrivée du Tour de France sur le vélodrome du stade entre 1903 et 1967, les sections football du Racing CF (1932-1966) et du Stade français (1945-1968) furent aussi résidentes du Parc tout comme l'équipe de France de football qui y disputa également de nombreuses rencontres, en alternance avec le stade olympique de Colombes, et l'équipe de France de rugby à XIII pour ses test matchs contre les britanniques, australiens et néo-zélandais.

À partir de 1972, les équipes de France de football et de rugby à XV abandonnèrent définitivement le stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes et utilisèrent un Parc rénové de 49 691 places assises et couvertes jusqu'à l'inauguration du Stade de France en janvier 1998. De même, de 1974 à 1997, le Parc reçut tous les ans la finale de la coupe de France de football tout comme la finale du championnat de France de rugby à XV, qui jusque-là se déroulait en alternance en province dans les villes de Toulouse, Bordeaux et Lyon.

Le site est desservi par les stations de métro Porte de Saint-Cloud ((M) (9)) et Porte d'Auteuil ((M) (10))

Histoire

Le Parc des Princes, depuis sa construction en , a accueilli de nombreux événements sportifs majeurs, dont deux finales de l'Euro de football (en 1960 et 1984), trois finales de la Coupe des clubs champions européens (en 1956, 1975 et 1981), deux finales de la Coupe des coupes (en 1978 et 1995) et une finale de Coupe UEFA en 1998. Le stade accueille aussi des matchs des éditions 1938 et 1998 de la Coupe du monde de football, de l'Euro 2016, des éditions 1991 et 2007 de la Coupe du monde de rugby à XV, 54 arrivées du Tour de France, dont celle de la première édition en 1903, 59 matches du Tournoi des Cinq Nations, 128 matches de l'équipe de France de football, 33 finales de Coupe de France de football, 31 finales du Championnat de France de rugby, la finale de la première édition de la Coupe du monde de rugby à XIII, le premier reportage sportif télévisé en direct en France, et même des championnats du monde de boxe ou des spectacles musicaux.

Le site avant 1897

Le Parc des Princes fut utilisé dès le XVIIIe siècle comme un lieu de détente, de chasse et de promenade prisé par le roi et les princes royaux[4]. Ce caractère est renforcé durant la première moitié du XIXe siècle avec l'adoption par la bourgeoisie parisienne de ces plaisirs jadis réservés à la noblesse. Purement naturel jusqu'en 1855, le site connaît ses premiers aménagements urbanistiques avec le percement d'une route commençant le développement du futur quartier du Parc des Princes. Il semble que le nom de Parc des Princes fasse son apparition à cette période en reprenant les termes de Route des Princes et de Porte des Princes, en usage dès le XVIIIe siècle[5]. Le terrain du Parc n'est pas sur le territoire de la ville de Paris mais le devient après l'annexion des communes limitrophes voulues par Napoléon III en 1860 comme Auteuil et une partie de l'ancien quartier de Billancourt sur l'ancienne commune de Boulogne-sur-Seine. Il se retrouve alors à cheval sur les territoires de la ville de Paris et de la nouvelle commune de Boulogne-Billancourt.

En 1881, une station d'étude scientifique appelée « Station Physiologique du Parc des Princes » s'installe sur le site, à proximité de l'actuel stade Roland-Garros. Étienne-Jules Marey y mène des recherches sur la chronophotographie. Cet institut fut détruit en 1979 pour permettre l'extension de Roland-Garros[6]. Ainsi, le Parc des Princes était un vaste espace qui ne se limitait pas aux quelques hectares de l'emprise actuelle du stade.

Le premier Parc, 1897-1932

Vue générale du premier Parc des Princes ici sous une légère couche de neige lors de l'hiver 1908.
Henri Desgrange en juillet 1897, pour l'ouverture du Parc des Princes.

Le stade-vĂ©lodrome du Parc des Princes est inaugurĂ© le dimanche 18 juillet 1897. Ă€ l'occasion de cette première, l'accès Ă  la tribune est toutefois interdit par dĂ©cision prĂ©fectorale[7] ! Faite Ă  la hâte, la tribune inquiète les autoritĂ©s qui ne donneront leur accord qu'après travaux de renforcement[8]. 7 000 spectateurs[9] se massent toutefois au pesage pour cette rĂ©union inaugurale. L'accès Ă  la tribune est autorisĂ© pour la deuxième rĂ©union du 25 juillet 1897 (plus de 15 000 spectateurs), saluĂ©e par l'ensemble de presse parisienne comme la meilleure rĂ©union de cyclisme jamais organisĂ©e en France[10]. Lors de cette deuxième rĂ©union, le journaliste de La Presse note que le terrain gazonnĂ© au centre de la piste nĂ©cessite encore du temps afin que la pelouse soit utilisable pour la pratique des sports athlĂ©tiques[11]. Les dĂ©buts de cette nouvelle enceinte n'ont pas les faveurs de Frantz Reichel, qui Ă©crit un article très critique le 24 juillet 1897 dans la revue Le Sport Universel IllustrĂ©, pointant notamment l'« Ă©nervante silhouette de la Tour Eiffel » Ă  l'horizon[12].

Les premières tribunes et gradins du Parc des Princes de l'actuelle rue du Commandant Guilbaud.

L'enceinte d'origine compte 3 200 places assises[13] et se trouve ceinturĂ©e par une piste cycliste de 666,66 mètres de pĂ©rimètre[14]. Henri Desgrange, alors chroniqueur Ă  VĂ©lo puis directeur de L'Auto-VĂ©lo Ă  partir du , et dĂ©jĂ  directeur du vĂ©lodrome de l'Est, en est aussi directeur[15]. En 1903, Desgrange met en place le Tour de France qui achèvera son parcours sur la piste du Parc jusqu'en 1967. Le cyclisme sur piste est d'ailleurs le sport vedette au Parc et la piste de la Porte de Saint-Cloud accueille les championnats du monde de cyclisme sur piste en 1900. La piste du Parc est Ă©galement utilisĂ©e pour des courses de motos. Ce type d'Ă©preuves figure dĂ©jĂ  au programme de l'inauguration du .

Le rugby, souvent appelé « football », « football-rugby » ou « rugby football » à l'époque, fait ses débuts sur la pelouse du Parc le 14 novembre 1897 avec une affiche internationale franco-anglaise : Union athlétique du 1er arrondissement contre Swindon Rugby Football Club[16].

En football, alors plutôt nommé « association » ou « football-association », le premier match se tient au Parc le 26 décembre 1897 devant 500 spectateurs. Les Anglais de Ramblers n'ayant pas effectué le déplacement à Paris, ils sont remplacés au pied levé par l'équipe du Standard AC qui s'affuble du nom d'« English Ramblers »[17] pour affronter le Club Français. Le Standard s'impose 3 à 1 face après un score de parité un partout à la pause[18] Les finales du championnat USFSA 1903, 1905, 1907 et 1910 ont également lieu au Parc, tout comme la finale de la Coupe Sheriff Dewar en 1905.

Le concept de club résident existe au Parc depuis le début du XXe siècle. Le Racing Club de France obtient l'exclusivité de l'utilisation du stade pour les sports dits athlétiques : athlétisme, rugby ou football, notamment. En 1902, l'Olympique, fraîchement refondé, obtient un temps le statut de club résident pour les sports athlétiques[19], au mois de septembre, le Racing absorbe l'Olympique et récupère le Parc[20].

Le XV de France dispute sa première rencontre officielle face aux All Blacks le devant plus de 3 000 spectateurs[21]. Le premier match officiel de l'Ă©quipe de France de football jouĂ© sur le sol français se tient Ă©galement au Parc le , les Français s'imposant 1-0 face Ă  la Suisse.

Devant le succès des manifestations proposĂ©es, la capacitĂ© du Parc est portĂ©e Ă  10 000 places assises juste avant la Première Guerre mondiale. Après le conflit, la tenue des Jeux olympiques Ă  Paris en 1924 permet au Parc d'ĂŞtre encore agrandi Ă  20 000 places. Le Parc des Princes, le stade de Colombes et celui de Pershing furent candidats au statut de stade olympique principal. Après des dĂ©bats animĂ©s, le gouvernement français dĂ©signe le Parc des Princes comme stade principal des Jeux en 1922, mais la Ville de Paris refuse de financer les travaux. On Ă©voque mĂŞme un temps un repli des Jeux Ă  Lyon... Au nom d'une politique du Grand Paris, et grâce Ă  un financement du Racing Club de France, le stade de Colombes est finalement dĂ©signĂ©[22]. Ce dernier en profite pour ĂŞtre portĂ© Ă  60 000 places, rendant le Parc des Princes obsolète. Pendant un demi-siècle, Colombes constituera un solide concurrent au Parc.

Dans la foulée des Jeux de 1924 où le Parc des Princes n'accueille aucune épreuve olympique, la Ville de Paris, propriétaire de l'enceinte, signe un contrat de concession de quarante ans avec le quotidien sportif L'Auto. Le loyer se monte à 4 % des recettes[23].

C'est aussi au Parc des Princes que les soldats AmĂ©ricains restĂ©s en France après la Première Guerre mondiale introduisent le football amĂ©ricain dans l'Hexagone. Le stade accueille le premier match disputĂ© en France. 25 000 spectateurs assistent Ă  un match de dĂ©monstration le 10 dĂ©cembre 1938[24].

  • Rencontre de football entre le Standard Athletic Club et Ramblers au Parc des Princes en 1897.
    Rencontre de football entre le Standard Athletic Club et Ramblers au Parc des Princes en 1897.
  • Le Parc vers 1900.
    Le Parc vers 1900.
  • DĂ©part du marathon des amateurs au Parc des Princes Ă  Paris le dimanche 15 octobre 1905.
    DĂ©part du marathon des amateurs au Parc des Princes Ă  Paris le dimanche .
  • Le premier match officiel de l'Ă©quipe de France de rugby face Ă  la Nouvelle-ZĂ©lande, en janvier 1906 au Parc des Princes.
    Le premier match officiel de l'Ă©quipe de France de rugby face Ă  la Nouvelle-ZĂ©lande, en au Parc des Princes.
  • ArrivĂ©e du Tour de France sous la pluie le 28 juillet 1912 au Parc des Princes Ă  Paris.
    Arrivée du Tour de France sous la pluie le au Parc des Princes à Paris.
  • Le Parc des Princes en 1913.
    Le Parc des Princes en 1913.
  • FĂŞte de la gymnastique au Parc le 2 juillet 1922.
    FĂŞte de la gymnastique au Parc le .
  • La foule envahit la piste et le terrain du Parc des Princes lors de l'arrivĂ©e du tour de France cycliste Ă  Paris en juillet 1926.
    La foule envahit la piste et le terrain du Parc des Princes lors de l'arrivée du tour de France cycliste à Paris en .

Le deuxième Parc, 1932-1970

DĂ©molition du premier Parc en 1931-1932.

Après neuf mois de travaux, le Parc rĂ©novĂ© est inaugurĂ© le 23 avril 1932[25]. Il offre 45 000 places Ă  son ouverture, puis 40 000, sĂ©curitĂ© et confort obligent (26 000 places assises). Les tribunes ont dĂ©jĂ  leurs noms actuels : PrĂ©sidentielle (ou Tribune de L'Auto), Paris (ou Tribune du Tour de France), Auteuil et Boulogne. Mieux situĂ© gĂ©ographiquement que Colombes, ce Parc des Princes fait l'unanimitĂ©.

Le deuxième Parc des Princes quelques mois après son inauguration en juillet 1932, lors de l'arrivée du Tour de France.

Le stade comprend une piste cycliste en ciment rose de 454 mètres de longueur. Le tunnel d'accès se situe Ă  droite de la tribune Boulogne. Lors de l'inauguration d', seules les tribunes sont bâties et le stade s'Ă©quipera durant les annĂ©es suivantes. Les deux tribunes latĂ©rales sont dĂ©jĂ  couvertes en 1932, mais les virages sont couverts au milieu des annĂ©es 1950. Les fameuses façades du stade datent de la fin des annĂ©es 1930. Le programme du nouveau Parc est d'abord dominĂ© par le cyclisme, et l'arrivĂ©e finale du Tour de France 1932 y est jugĂ©e le 31 juillet.

Le premier match de football se tient dans l'enceinte rĂ©novĂ©e le 9 octobre 1932 devant plus de 10 000 spectateurs : le Red Star bat l'Athletic Bilbao 4 Ă  2 en amical[26]. Le RC Paris s'y installe dès la saison 1932-1933. Le Parc accueille son premier match de Division 1 professionnelle le 23 octobre 1932 Ă  l'occasion de la sixième journĂ©e de championnat pour le match Racing-Mulhouse[27]. Le CA Paris utilise Ă©galement le Parc pour deux matchs Ă  domicile en fin de saison 1932-1933 : le 12 mars 1933 face Ă  Cannes[28] et le 2 avril contre le Red Star[29].

Pendant l'Occupation, le stade devient un terrain d'entrainement militaire et sportif à l'arrivée des troupes allemandes, ainsi qu'un parking pour les véhicules des unités cantonnées au lycée Claude-Bernard. De nombreux matchs de football y sont joués entre les différents corps de l'armée allemande et la coupe de France qui est alors divisée en 3 championnats : zone occupée remporté par le Red Star Olympique, zone non-occupée remporté par l'Olympique Alès et zone interdite remporté par le RC Lens. La finale de la coupe de France de la zone occupée, qui se joue au Parc le voit la victoire des Girondins ASP de Bordeaux face au Red Star Olympique par 3 buts à 1.

Après la guerre, le Stade français et le Racing se partagent l'enceinte de la porte de Saint-Cloud. En moyenne, le Parc accueille pendant les trois décennies suivantes deux à trois matches de football par semaine (levers de rideaux non inclus!).

Le 25 juillet 1948, l'arrivée du Tour de France est retransmise par la télévision en direct depuis le Parc des Princes. Jacques Sallebert assure le commentaire de ce premier reportage sportif en direct en dehors des studios de la télévision française[30].

Le cyclisme, le football et le rugby ne sont pas les seuls sports pratiqués au Parc. La boxe anglaise y apparaît également. Le boxeur français Marcel Thil s'empare du titre de champion du monde des poids moyens au Parc le 11 juin 1932 face à l'Américain Gorilla Jones. Les sports de glace également : le 29 janvier 1933, la journée est dédiée au patinage artistique et au hockey au balai grâce à l'installation d'une patinoire provisoire sur la pelouse du Parc[31] - [32]. Puis, la deuxième édition de la Fête de la glace a lieu le avec notamment un match de hockey sur glace entre les Canadiens d'Ottawa et une sélection des meilleurs joueurs français[33] - [34]. .

La première rencontre en nocturne se tient le 23 avril 1951 Ă  l'occasion d'un match amical international entre le Racing et les BrĂ©siliens de Bangu. L'Ă©quipe de France inaugure l'Ă©clairage le 26 mars 1952. L'Ă©clairage est assurĂ© par 136 ou 186 projecteurs, selon les cas (cyclisme ou football). C'est dans ses conditions que se tient la finale de la Coupe Latine de football le 29 juin 1952 puis la première Ă©dition de la finale de la Coupe d'Europe des champions europĂ©ens le 13 juin 1956. Ă€ cette pĂ©riode, le stade compte 40 550 places : 5 000 en tribune de L'Auto, 6 000 en tribune du Tour de France, 11 300 places en tribunes A, B, C et D, 11 200 places dans les virages, 3 000 places de banquettes (chaise de piste) et 3 500 praticables devant le virage Auteuil[35].

Le 13 novembre 1954, la finale de la première Coupe du monde de rugby Ă  XIII a lieu au Parc et voit la victoire des Britanniques sur l'Ă©quipe de France par 16 Ă  12 devant 30 368 spectateurs.

Le Tour de France et le cyclisme font leurs adieux au Parc en 1967. Raymond Poulidor est le dernier vainqueur sur la piste rose de la porte de Saint-Cloud à l'issue d'une étape du Tour disputée en contre la montre. Dès le lendemain de cette arrivée, la démolition de la piste cycliste débute. Le boulevard périphérique de Paris est en construction, et son tracé passe juste en dessous du stade. Deux des quatre tribunes sont alors détruites afin de laisser la place au chantier du périphérique. Durant deux années, la position de la Ville de Paris sur l'avenir du Parc est floue. En revanche, le mécontentement des spectateurs relayé par les médias devient pressant. Les conditions de sécurité les plus élémentaires sont négligées, et engins de chantier, poutrelles provisoires et autres points hauts servent de tribunes sauvages aux resquilleurs.

L'hebdomadaire France Football publie le 21 janvier 1969 la photo de la maquette du « nouveau » Parc des Princes. En raison du grand nombre de promesses non tenues en matière d'enceintes sportives à Paris depuis toujours (sic), France Football précise en titre de son article : « Ceci n'est pas un poisson d'avril ».

Le dernier match au « vieux » Parc des Princes, dĂ©jĂ  en travaux depuis le , se tient le ; c'est la finale du dernier Championnat de France amateurs entre les Pierrots de Strasbourg et l'UMS MontĂ©limar devant 2 061 spectateurs. Le Strasbourgeois Kohler qui marque l'unique but de cette partie est le dernier buteur dans cette enceinte mutilĂ©e par les travaux[36]. Après cette rencontre, le stade devient, pendant 23 mois, un chantier interdit au public.

  • Vue du Parc des Princes et de sa tribune prĂ©sidentielle depuis la tribune Boulogne lors de l'arrivĂ©e du Tour de France en juillet 1932.
    Vue du Parc des Princes et de sa tribune présidentielle depuis la tribune Boulogne lors de l'arrivée du Tour de France en .
  • La Garde rĂ©publicaine assure la sĂ©curitĂ© des abords du Parc lors d'un match de l'Ă©quipe de France de football en 1933.
    La Garde républicaine assure la sécurité des abords du Parc lors d'un match de l'équipe de France de football en 1933.

Le Parc actuel, depuis 1972

Reconstruction du Parc des Princes en mars 1971.

Roger Taillibert est l'architecte de la nouvelle enceinte. MalgrĂ© un doublement du budget initial, la facture finale de 150 millions de francs apparaĂ®t très raisonnable comparĂ©e aux stades du mĂŞme gabarit construits Ă  cette Ă©poque, notamment en Allemagne. Le Parc est le premier stade d'Europe Ă  ĂŞtre dotĂ© d'un Ă©clairage intĂ©grĂ© au toit et aucun des 50 000 spectateurs n'est Ă  plus de 45 mètres d'une ligne de touche. Les critiques sont toutefois nombreuses : les 164 mètres sĂ©parant les tribunes d'Auteuil et de Boulogne, l'absence de parking et la capacitĂ© rĂ©duite font jaser. Le degrĂ© d'inclinaison idĂ©al d'une tribune est alors un sujet qui passionne les lecteurs des revues de football.

Le couloir menant des vestiaires au terrain est nommé Allée les petits, en hommage au journaliste sportif Roger Couderc et son célèbre cri "Allez, les petits !" adressé aux rugbymen lors de ses commentaires télévisés des matchs du Tournoi.

La concession avec L'Auto puis L'Équipe étant arrivée à échéance, la Ville de Paris se tourne vers les fédérations françaises de football et de rugby à XV pour en faire les concessionnaires du Parc. Un bail est signé le ; il sera ensuite prolongé jusqu'en 1988.

L'inauguration du nouveau stade du Parc des Princes a lieu le à l'occasion du match olympique amateur de football France-URSS, remporté 3 buts à 1 par les visiteurs à l'effectif étonnamment plus fourni en professionnels que les Français, avec notamment la présence d'Oleg Blokhine[37] - [38]. Le second match dans ce nouveau stade, à savoir la finale de la Coupe de France de football 1972 opposant le Sporting Club de Bastia et l'Olympique de Marseille, qui se tient au Parc deux semaines plus tard (), constitue cependant le premier match officiel professionnel disputé dans ce nouveau stade. Lors de cette rencontre auquel le président de la République Georges Pompidou assista, comme de tradition lors des finales de Coupe de France, l'OM s'impose 2 buts à 1, avec dans ses rangs Didier Couécou qui est donc le premier buteur officiel professionnel du nouveau stade, et remporte donc ce trophée qui lui permet de réaliser le doublé Coupe-Championnat cette année-là.

Conçu pour le football et le rugby, le Parc accueille sa première rencontre de XV le 1er novembre 1972. L'AS Béziers, double championne de France en titre, accueille les Gallois de Neath RFC pour une victoire héraultaise 29 à 17. Le soir même, en nocturne, se déroule un match de Coupe du monde de rugby à XIII qui voit la victoire de l'Australie sur la Nouvelle-Zélande... Ce sera le seul match à XIII disputé dans le nouveau stade.

Le , le XV de France y bat l'Écosse 16 à 13, inaugurant une série de 85 matchs internationaux, et à partir de 1974, de finales du championnat de France de rugby à XV.

Le Paris Saint-Germain évolue pour la première fois au nouveau Parc des Princes à l'occasion d'un match de championnat de D2 face au Red Star joué en lever de rideau d'un match de D1, Paris FC-Sochaux ()[39]. Il faut toutefois attendre juillet 1974 pour voir le PSG devenir club résident du Parc.

En août 1992[40], le groupe Canal+ prend le contrôle de la Société d’exploitation sports et événements (SESE), fondée par Jean-Claude Darmon et Perrier, qui détient la concession du Parc des Princes depuis juin 1988. Le Paris Saint-Germain paiera désormais son loyer à Canal+. Huit pour cent des recettes hors taxes de la SESE reviennent à la Ville de Paris au titre de la concession d'exploitation, avec un minimum garanti de 4,28 millions de francs. C'est à peu près le coût moyen des travaux d'entretien annuel à la charge du propriétaire, la Ville.

Stade de France oblige, le Parc accueille sa dernière finale de la Coupe de France de football le . L'OGC Nice est le 17e club couronné au Parc à l'issue de cette 33e finale de la Coupe Charles Simon disputée Porte de Saint-Cloud contre les Bretons de l'En Avant de Guingamp (2-1).

Dans la foulée, le 127e match des Bleus joué au Parc des Princes a lieu le : France - Italie 2 à 2. Ce décompte de 127 rencontres ne prend en compte que les matches dits « officiels », excluant par exemple les parties mettant aux prises les Bleus à des équipes de club.

Pour son dernier match au Parc, le XV de France explose face à l'Afrique du Sud par 10 à 52 (). Le 15 mars de la même année, les Bleus avaient pourtant fêté sur cette même pelouse le gain du Grand Chelem lors du Tournoi des Cinq Nations.

Pour la réception de la Coupe du monde 1998, le Parc des Princes se contente d'un lifting minimum. Les fauteuils, après 26 années de service, sont changés. Les tribunes hautes seront désormais exclusivement bleues, elles étaient bleue et jaune précédemment. Coût de ces travaux : 44 millions de francs à la charge de la Ville de Paris.

Les tribunes du Parc des Princes en 1998.

Le , la Ville de Paris étend pour quinze années supplémentaires la concession d'exploitation du Parc des Princes à la SESE. Cet accord permet le début de travaux de rénovation bien plus ambitieux qu'à l'occasion de la Coupe du monde en 1998. Ces travaux sont cofinancés par la Ville de Paris (78 MF) et par la SESE (53 MF). Avec le Stade de France, les équipes nationales de football et de rugby désertent le Parc, entraînant une baisse de recettes pour la SESE. Aussi, le contrat liant la Ville et la SESE est bien moins exigeant que par le passé. Au grand désespoir des riverains, plusieurs concerts sont désormais autorisés chaque saison au Parc... Afin de compenser la perte de recettes, le minimum garanti versé à la Ville est divisé par deux, passant à deux millions de francs par an.

Le Paris Saint-Germain s'approprie alors pleinement le stade, et le siège du club y est transféré dans un nouveau bâtiment le . Le PSG hésite à ouvrir ses portes au club de rugby à XV du Stade français Paris, mettant en avant les dégâts qu'occasionneraient les rugbymen à la pelouse. Dans un premier temps, les bons rapports entre les deux clubs permettent au club du président Max Guazzini d'organiser quelques rencontres au Parc devant des tribunes pleines et festives. La finale de la Coupe d'Europe de rugby à XV 2000-2001 y a lieu tandis que cinq matchs de la Coupe du monde de rugby à XV 2007 sont programmés à la porte de Saint-Cloud, dont la finale pour la troisième place. Mais il devient de plus en plus difficile pour le Stade français de programmer ses matchs de championnat face à la réticence du PSG[41].

À la suite de la vente en juin 2006 du PSG par Canal+ à un fonds d'investissement américain (Colony Capital), à un fonds d'investissement français (Butler) et à une banque américaine (Morgan Stanley), la concession du Parc des Princes passe sous contrôle des nouveaux propriétaires du club parisien. Le contrat de concession de la Ville de Paris, propriétaire du Parc, court jusqu'en 2014.

Le , l'équipe de France de football revient au Parc pour y disputer (et y perdre 0-1) un match contre l'Écosse en match qualificatif pour l'Euro 2008. Six ans plus tard, le , l'équipe de France dispute un match amical contre l'Australie et s'impose largement (6-0).

En , la ville de Paris lance un appel d'offres pour la rĂ©novation du stade. Le grand favori de cet appel est le fonds d'investissements Colony Capital, propriĂ©taire du Paris-Saint-Germain. Outre les travaux de modernisation, le naming du Parc des Princes est Ă©voquĂ©[42]. Le club du PSG dĂ©ment la rumeur concernant le naming[43]. La France ayant obtenu l'organisation de l'Euro 2016, un projet est Ă  l'Ă©tude pour abaisser le niveau de la pelouse de six mètres et d'ajouter des rangĂ©es de gradins supplĂ©mentaires afin de porter la capacitĂ© totale Ă  50 100 places et doter le stade d'un toit couvrant dans un premier temps pour l'Euro 2016 suivi d'une extension Ă  60 000 places assises après ce dernier. Les premiers aperçus ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s Ă  la presse au dĂ©but de l'annĂ©e 2010[44]. Finalement, un groupement composĂ© de Vinci et du PSG obtient en 2012 le bail emphytĂ©otique administratif (BEA) afin d'acquĂ©rir la gestion du stade pour les soixante ans Ă  venir [45].

Après le décès de Philippe Séguin, survenu le 7 janvier 2010, la mairie de Paris, en accord avec le PSG et la famille du défunt, a décidé en avril 2011 de renommer le carré officiel de la tribune présidentielle, surnommé La Corbeille, au nom de l'ancien président de l'Assemblée nationale. Philippe Séguin était un grand amoureux du football ainsi qu'un supporter du Paris Saint-Germain dès sa fondation au début des années 1970. Il avait pour habitude de fréquenter le carré officiel du Parc des Princes, son stade préféré, y compris dans les années les plus compliquées qu'a pu vivre le club[46].

Le , un communiqué du Paris SG et de la Ville de Paris indique que la rénovation du Parc des Princes s'effectuera en deux temps ; contrairement à ce qui était attendu, l'augmentation de la capacité du stade n'interviendra qu'après l'Euro 2016[47]. La rénovation lourde de l'enceinte est confié à l'agence d'architecture internationale Atelier Tom Sheehan & Partners à l'automne 2012[48].

Dans l'attente de rénovations qui débuteront courant 2014, le directeur général du Paris SG, Jean-Claude Blanc, décide de redécorer le Parc des Princes le , avec la mise en place d'une couronne rouge sur lesquels les slogans les plus populaires y sont répétés : « Ici c'est Paris », et le nouveau slogan « Rêvons plus grand », ainsi que la liste complète des trophées remportés par le club depuis 1970.

Le Parc des Princes et ses 48 583 places.

Ă€ la fin de la saison 2013-2014, le Parc des Princes entame une première phase de travaux en vue de l'Euro 2016. Les vestiaires sont entièrement rĂ©novĂ©s et accueillent dĂ©sormais les joueurs, arbitres et staffs sur plus de 600 m2. Les espaces mĂ©dia, les rĂ©seaux de communications les buvettes et les sanitaires sont modernisĂ©s[49]. Le stade poursuit sa montĂ©e en gamme avec la crĂ©ation de nouveaux restaurants et de loges très haut de gamme pouvant dĂ©sormais accueillir 3 500 personnes. La fosse situĂ©e autour du terrain est comblĂ©e et les grilles prĂ©sentes dans les tribunes sont retirĂ©es. Enfin, la pelouse est intĂ©gralement replantĂ©e par le jardinier nord-irlandais Jonathan Calderwood[50] - [49]. Au cours de la saison 2015-2016, les sièges bleus en tribune haute et rouges en tribune basse datant de la Coupe du monde 1998 sont remplacĂ©s par des nouveaux sièges plus confortables en prĂ©vision de l'Euro 2016, mais aussi en raison de la volontĂ© des nouveaux dirigeants de moderniser et d'agrandir le Parc, ainsi, les tribunes "Borelli" et "Paris" gagnent deux rangĂ©es. Ces nouveaux sièges forment un motif ressemblant Ă  la Tour Eiffel, emblème du club, en tribune Paris et en virages entourĂ©e par des bandes rouges et blanches[51].

Après deux ans de rĂ©novation ayant coĂ»tĂ© 75 millions d'euros au Paris Saint-Germain, le , le Directeur GĂ©nĂ©ral Jean-Claude Blanc prĂ©sente le stade Ă  la presse[52]. DĂ©sormais, ce dernier dispose de 48 583 nouveaux sièges, dont 4 860 places VIP, la surface des vestiaires a Ă©tĂ© augmentĂ©e Ă  630 m2 et la surface d'accueil est passĂ©e Ă  570 m2 après les travaux. Le stade est donc prĂŞt Ă  temps pour recevoir des matchs de l'UEFA Euro 2016.


Lors de la saison 2016-2017 le Paris Saint-Germain annonce l'arrivée d'un wifi haute densité gratuit et la disponibilité d'une application stade sur smartphone permettant à tous les spectateurs d’accéder depuis leur siège à des ralentis et des statistiques sur le match en cours[53].

Le Parc des Princes lors d'un PSG-Toulouse FC le en Ligue 1.

La direction du Paris Saint-Germain annonce, en outre, que le stade fera l'objet d'un agrandissement dans les annĂ©es Ă  venir afin de porter sa capacitĂ© Ă  60 000 places[54]. Cependant au vu de l'importance des travaux, Ă  l'intĂ©rieur comme Ă  l'extĂ©rieur de l'enceinte et dans les environs du stade, ces derniers rendent impossibles, en termes de dĂ©lai, ce projet avant la tenue des Jeux olympiques de 2024 Ă  Paris[55]. En 2013, Roger Taillibert estimait difficile de porter la capacitĂ© Ă  60 000 places mais envisageait 55 000[56]. Cette prĂ©conisation est confirmĂ©e en 2023 par des Ă©tudes menĂ©es par le PSG[57].

Fin , le Paris Saint-Germain annonce la commercialisation du miel obtenu à partir des ruches du Parc des Princes. Installées sur l'emplacement du stade, les abeilles ont produit en 2020 150 kilos de nectar qui sont donc commercialisés par pots de 250 g. Les fonds sont reversés au fonds de dotation du PSG[58].

Début septembre 2021, le Parc des Princes se met au coworking dans le cadre d'un contrat de partenariat avec le groupe Accor et l'entreprise spécialisée Wojo. Deux espaces de coworking seront organisés avec vue sur la pelouse tandis que la tribune de presse sera réaménagée en bureau à ciel ouvert[59].

Caractéristiques architecturales

Vue du Parc des Princes, de sa tribune Paris, du périphérique à partir de la Porte de Saint-Cloud, à l'ouest de la capitale.

La dĂ©molition de l'ancien Parc dĂ©bute le , mais les travaux du nouveau stade ne s'engagent qu'en novembre 1969. ProgrammĂ©s sur 12 Ă  24 mois, les travaux s'Ă©tendent en fait sur 29 mois[60]. La complexitĂ© de l'ensemble explique ces retards. Le stade dessinĂ© par l'architecte Roger Taillibert est en effet avant-gardiste tandis que le passage du boulevard pĂ©riphĂ©rique sous une partie des tribunes Sud-Est du stade nĂ©cessite la construction de piliers souterrains encadrant le tunnel routier afin d'offrir des points d'appui suffisamment solides pour supporter le poids des 77 000 m3 de bĂ©ton armĂ© des 7 000 tonnes d'acier de l'enceinte[61].

Le stade, de forme elliptique (grand axe de 251,50 m et petit axe de 191 m), s'appuie sur des portiques en porte-Ă -faux qui donnent son cachet extĂ©rieur au Parc. Ces portiques n'ont pas les mĂŞmes dimensions et treize modèles diffĂ©rents sont nĂ©cessaires pour ceinturer l'enceinte. Taillibert dĂ©cide d'intĂ©grer au toit les 172 projecteurs nĂ©cessaires pour les matchs en nocturne ; Ă€ l'origine, quatre mâts d'Ă©clairage Ă©taient prĂ©vus.

Les tribunes sont sur deux étages. En tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, les gradins sont nommés :

  • tribune Auteuil (Portes I, H) - derrière les buts, Ă  gauche par rapport aux camĂ©ras TV.
  • tribune Paris (Portes G, F, E, D, C, B, A) - latĂ©rales, en face des camĂ©ras TV.
  • tribune Boulogne (Portes P, O, V pour les visiteurs) - derrière les buts, Ă  droite par rapport aux camĂ©ras TV.
  • tribune PrĂ©sidentielle-Francis Borelli, autrefois Tribune PrĂ©sidentielle (Portes N, M, L, K, J) - latĂ©rales, du mĂŞme cĂ´tĂ© que les camĂ©ras TV.

Sa capacitĂ© jadis de 49 691 (dont 200 en tribune de presse), puis de 48 527 places, plafonne de 1998 Ă  septembre 2006 Ă  44 283 places (donnĂ©es UEFA). 44 053 places normales plus 230 places VIP. Cette capacitĂ© d'accueil est confirmĂ©e par les faits. De 2001 Ă  2006, et malgrĂ© plus de 40 matches jouĂ©s Ă  guichets fermĂ©s au Parc, le PSG n'y a jamais dĂ©passĂ© une affluence de 43 930 spectateurs.

En aoĂ»t-septembre 2006, certains fauteuils sont remplacĂ©s. Ces travaux permettent de gagner quelques centaines de places (nombre non prĂ©cisĂ© dans l'immĂ©diat) en redotant les premières rangĂ©es des tribunes Boulogne et Auteuil de fauteuils dĂ©montĂ©s depuis 1997 pour raison de sĂ©curitĂ©. L'affiche PSG-OM du est la première rencontre Ă  se disputer dans cette nouvelle configuration, avec une affluence record depuis six saisons : 44 431 spectateurs. Le Parc accueille ensuite 45 353 spectateurs le Ă  l'occasion d'un match jouĂ© Ă  guichets fermĂ©s contre l'AS Saint-Étienne. Pour le Classique du championnat de France, PSG - OM, le , le premier Ă  enjeu sportif depuis de nombreuses annĂ©es, le Parc des Princes sera Ă  guichets fermĂ©s avec 45 713 spectateurs. Après de grands travaux de rĂ©novation entre 2012 et 2016, la capacitĂ© du stade est actuellement de 48 583 places.

Lors de la saison de L1 2015-2016, après seulement six matches au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain y rĂ©alise cinq des dix meilleurs affluences en championnat dans ce stade. La première Ă©tant avec 47 385 spectateurs celle de la 11e journĂ©e lors du match contre l'AS Saint-Étienne du [62]

Le Parc des Princes est doté d'une Spidercam, une caméra orientable à 360° autour de la verticale et à 180° autour des tourillons horizontaux. Elle est montée sur un téléphérique 3D à quatre câbles mus par quatre treuils pilotés par ordinateur et situés aux angles du terrain. Cette caméra permet de réaliser des prises de vues en tout point du terrain. On peut l'apercevoir en déplacement lors des matchs.

Principaux matchs de football disputés au Parc des Princes

Matchs entre sélections nationales

Coupe du monde de 1938

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
8e de finale (match d'ouverture)Allemagne 1 - 1 ap Suisse27 162
8e de finale (rejouĂ©)Allemagne 2 - 4 Suisse20 265
Demi-finaleHongrie 5 - 1 Suède14 800

Championnat d'Europe de 1960

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
Demi-finaleFrance 4 - 5 Yougoslavie26 370
FinaleUnion soviĂ©tique 2 - 1 Yougoslavie17 966

Championnat d'Europe de 1984

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
1er tour (match d'ouverture)France 1 - 0 Danemark47 570
1er tourEspagne 1 - 0 Allemagne de l'Ouest47 691
FinaleFrance 2 - 0 Espagne47 368

Coupe du monde de 1998

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
1er tourAllemagne 2 - 0 États-Unis45 000
1er tourNigeria 1 - 0 Bulgarie45 000
1er tourArgentine 5 - 0 JamaĂŻque45 000
1er tourBelgique 1 - 1 CorĂ©e du Sud45 000
8e de finaleBrĂ©sil 4 - 1 Chili45 000
Petite finalePays-Bas 1 - 2 Croatie45 000

Championnat d'Europe de 2016

Irlande du Nord - Allemagne lors de l'Euro 2016.
Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
1er tourTurquie 0 - 1 Croatie43 842
1er tourRoumanie 1 - 1 Suisse43 576
1er tourPortugal 0 - 0 Autriche44 291
1er tourIrlande du Nord 0 - 1 Allemagne44 125
8e de finalePays de Galles 1 - 0 Irlande du Nord44 342

Coupe du monde féminine de 2019

La Patrouille de France survolant le stade lors du match d'ouverture de la Coupe du monde féminine de 2019.
Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
1er tour, groupe A (match d'ouverture)France 4 - 0 CorĂ©e du Sud45 261
1er tour, groupe DArgentine 0 - 0 Japon25 055
1er tour, groupe BAfrique du Sud 0 - 1 Chine20 011
1er tour, groupe FÉtats-Unis 3 - 0 Chili45 594
1er tour, groupe DÉcosse 3 - 3 Argentine28 205
8e de finaleSuède 1 - 0 Canada38 068
Quart de finaleFrance 1 - 2 États-Unis45 595

Jeux olympiques d'été de 2024 :

Le stade a été présélectionné par le comité de candidature de Paris pour les Jeux olympiques d'été de 2024. Celui-ci accueillerait des rencontres de football[63].

Équipe de France

Dates marquantes :

Le Parc des Princes reçoit le le premier match officiel de l'équipe de France sur le sol français (le second de l'histoire des Bleus) contre l'équipe de Suisse. Les Français s'imposent sur le score de un but à zéro.

Le , le match de l'Ă©quipe de France contre la Belgique Ă©tablit un record d'affluence avec 20 000 spectateurs prĂ©sents dans le Parc des Princes[64].

Le , la France s'impose 3-1 face à la Bulgarie et se qualifie pour une phase finale de Coupe du monde après 12 ans d'absence (depuis le Mondial 1966 en Angleterre). C'est la première fois depuis la première édition de 1930 que la France participe à une coupe du monde hors du continent européen.

Le , la France remporte le championnat d'Europe Ă  domicile Ă  la suite d'une dernière victoire 2-0 sur l'Espagne devant 47 368 spectateurs.

Le , les Bleus disputent leur 100e rencontre historique au Parc des Princes Ă  l'occasion d'un match amical face Ă  l'Argentine de Diego Maradona et s'imposent sur le score de 2 buts Ă  0 devant 40 045 spectateurs.

Le , la France est battue à la dernière minute du dernier match de sa campagne qualificative pour la Coupe du monde 1994 par l'équipe de Bulgarie et, pour ce but encaissé, ne se qualifie pas pour la Coupe du monde 1994. Cette élimination est considérée comme l'un des plus gros échecs sportifs de l'histoire du football français et prive la sélection d'une participation à un mondial pour la seconde fois consécutive après l'édition de 1990. À la suite de ce traumatisme, l'équipe de France ne joue plus de rencontre au Parc des Princes pendant près de deux ans privilégiant des matchs en province.

L'équipe de France quitte le Parc des Princes pour le Stade de France après la construction de ce dernier pour la Coupe du monde 1998. Elle y joue son dernier match en tant que résident le contre l'Italie lors du Tournoi de France.

Dix ans plus tard, le , alors que le Stade de France est occupé par la Coupe du monde de rugby, l'équipe de France de football revient au Parc pour y disputer une rencontre contre l'Écosse en match qualificatif pour l'Euro 2008.

Le , l'équipe de France retourne dans le stade parisien pour jouer un match amical contre l'Australie, victoire française 6-0.

Le , la France y reçoit le Kazakhstan pour l'avant-dernier match des éliminatoires à la Coupe du Monde 2022. Initialement prévu au Stade de France, le match est finalement déplacé à Paris, en raison des travaux sur le RER B et de la date symbolique du 13 novembre 2015[65]. Les Bleus s'imposent sur le score fleuve de 8-0 et se qualifient avant la dernière rencontre. Kylian Mbappé, auteur d'un quadruplé, devient le premier joueur français à réaliser cette performance depuis Just Fontaine lors de la Coupe du monde 1958. Les autres buteurs sont Karim Benzema par deux fois, Adrien Rabiot et Antoine Griezmann. Ce dernier marquant son 42e but sur un pénalty, dépasse Michel Platini au classement des buteurs historiques de l'équipe de France[66].

Bilan :

Entre le et le , le Parc accueille 130 matchs officiels de l'équipe de France A. La première version du Parc reçoit six matches officiels des Bleus, la deuxième en accueille 47 et la version actuelle 77.

Le Parc des Princes est le stade résident de l'équipe de France de football de à ; soit durant 25 années.

En plus de ces rencontres, les Bleus ont disputé plusieurs matchs non officiels au Parc tels le France-Afrique du Nord du , France-Real Madrid du , ou France-Juventus FC du notamment.

Matchs entre Ă©quipes de clubs

Finales de Coupes d'Europe

Présentation de la première Coupe d'Europe des Clubs Champions sur la pelouse du Parc des Princes à Paris le lors de la finale entre le Real Madrid et le Stade de Reims.
Date Compétition Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
C1 (1re Ă©dition)Real Madrid4 - 3Stade de Reims38 239
C1Bayern de Munich2 - 0Leeds United FC48 374
C2RSC Anderlecht4 - 0Austria Vienne48 679
C1Liverpool FC1 - 0Real Madrid48 360
C2Real Saragosse2 - 1 (a.p.)Arsenal FC42 242
C3Inter Milan3 - 0Lazio Rome44 000

Finales de la Coupe latine

Date Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
FC Barcelone1 - 0OGC Nice
Real Madrid2 - 0Stade de Reims39 000

Championnat de France de football USFSA

La finale du championnat USFSA se tient au Parc en 1903, 1905, 1907 et 1910.

Coupe de France

Match de football au Parc des Princes en 1933.

La finale de la deuxième Coupe de France opposant le CASG Paris à l'Olympique de Paris se joue au Parc le . Les Banquiers du CASG sont sacrés. De 1919 à 1997, 33 finales se déroulent au Parc. Le PSG, l'OM et l'AS Monaco connurent chacun quatre sacres au Parc.

Coupe de la Ligue

Créée en 1994-1995, les trois premières éditions de la finale de la Coupe de la Ligue ont lieu au Parc. Le PSG est vainqueur en 1995, le FC Metz en 1996 et le RC Strasbourg en 1997.

Tournoi de Paris

Le Tournoi de Paris était une compétition mettant aux prises quatre clubs sur deux jours au Parc des Princes. De 1957 à 1966, c'est le RC Paris qui fut l'organisateur de ce tournoi. Le Paris FC prit le relais en 1973, puis le Paris Saint-Germain de 1975 à 1993. Le tournoi est abandonné par la nouvelle direction du PSG (Canal+).

Principaux matchs de rugby à XV disputés au Parc des Princes

Coupe du monde de 1991

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2
Quart de finaleFrance 10 - 19 Angleterre
Match de rugby au Parc des Princes en 1943.

Coupe du monde de 2007

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2
1er tourAfrique du Sud Drapeau d'Afrique du Sud59 - 7 Samoa
1er tourItalie 31 - 5 Portugal
1er tourAngleterre 36 - 20 Tonga
1er tourIrlande Drapeau : Irlande15 - 30 Argentine
Petite finaleFrance 10 - 34 Argentine

Coupe d'Europe des clubs

Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
FinaleStade français Paris30 - 34Leicester Tigers

Championnat de France

Trente-et-une finales du championnat se tiennent sur la pelouse du Parc des Princes entre 1902 et 1997. La première version de l'enceinte en accueille trois (1902, 1906, 1910), la deuxième en reçoit quatre (1943, 1944, 1945 et 1946) et troisième version est le stade de la finale de 1974 à 1997, soit 24 éditions. Avec huit titres gagnés au Parc, l'AS Béziers devance le Stade toulousain, sept et le SU Agen, quatre.

Rencontre de rugby au Parc des Princes en 2005.

Équipe de France

Matches du Tournoi

Le Parc des Princes accueillit le Tournoi pour trente éditions, soit 59 matches (un match fut boycotté par l'Écosse en 1911).

Matches hors Tournoi

Le musée national du Sport

Le musĂ©e national du Sport Ă©tait situĂ© dans le Parc des Princes. Il fut inaugurĂ© en 1988 et disposait d'une surface de 1 650 m2 consacrĂ©e aux collections. En avril 2004, le musĂ©e national du Sport fut labellisĂ© « MusĂ©e de France » par le ministère de la Culture et de la Communication. Le musĂ©e a fermĂ© ses portes en 1998 pour les ouvrir ensuite au 93, avenue de France, dans le 13e arrondissement de Paris, avant que les collections ne soient transfĂ©rĂ©es en mars 2011 vers des rĂ©serves provisoires et que le site ferme en .

Un nouveau musée national du sport a ouvert le au stade Allianz Riviera de Nice.

Le Parc dans la culture populaire

Cinéma

Le Parc est parfois utilisé par les cinéastes et certains tournages se déroulent en marge des rencontres :

Télévision

Un film documentaire Le Parc, Prince des stades [67], réalisé par Nicolas Bergès et raconté par François Berléand, a été consacré à l'histoire du Parc des Princes. Il a été diffusé sur France 3 en 2013.

Citations

  • « Je me souviens avoir obtenu, au Parc des Princes, un autographe de Louison Bobet » — Georges Perec, Je me souviens, p. 27.
  • « Je me souviens des courses derrière grosses motos au Parc des Princes » — Georges Perec, Je me souviens, p. 76.

Concerts

Depuis les annĂ©es 1980, le Parc des Princes accueille des concerts. Michael Jackson fut le premier en 1988, les 27 et pour la tournĂ©e Bad World Tour et en 1997, les 27 et pour la tournĂ©e HIStory World Tour (plus de 240 000 spectateurs pour quatre concerts), les Rolling Stones y ont fait trois concerts en juin 1990, Johnny Hallyday y fĂŞta ses 50 ans en 1993 (trois soirs de suite) et ses 60 ans en 2003 (pour quatre soirs), ce qui fait de lui le premier artiste français Ă  s'y ĂŞtre produit et celui qui a donnĂ© le plus de concerts au total de sept, puis U2 (53 519 spectateurs le ), Robbie Williams, Prince ou Iron Maiden.

Le stade accueille un concert de Star Academy en 2004 rĂ©unissant les trois premières promotions et des invitĂ©s (Michel Sardou, Lorie...). La mĂŞme annĂ©e, Metallica s'y produit en juin. Muse le et Genesis le rĂ©unissant 49 606 spectateurs[68]. Les Red Hot Chili Peppers y jouent le et le . En 2008, les concerts de Tokio Hotel le jour de la fĂŞte de la musique au programme feux-d'artifice et projets de fans, Bruce Springsteen le et Mika le ont Ă©tĂ© programmĂ©s. Le ce fut au tour du groupe Coldplay d'y donner un concert (50 355 spectateurs[69]), dont le groupe se souviendra comme du « meilleur qu'ils aient jamais donnĂ© »[70], NTM pour leur premier concert dans un stade le , Green Day le .

En , la musique aurait dû faire son grand retour au Parc des Princes, dix ans après le dernier concert accueilli par le stade. Nekfeu et Dadju devaient se produire respectivement les 5 et [71]. Ces concerts ont été annulés en raison de l’épidémie de COVID-19[72]. Le 11 Juin 2022,le concert de DJ Snake a réuni plus de 63 000 personnes dans un stade à guichets fermés. Une semaine plus tard c'est au tour de Dadju de s'y produire, le 18 Juin 2022, avec plusieurs invités tel que Sexion d'assaut, Gims ou encore Ninho.

Principaux concerts

Notes et références

  1. « worldofstadiums.com/europe/fra… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. « Photos du stade de Paris : Parc des Princes », sur stades-spectateurs.com (consulté le ).
  3. Société d'Exploitation Sports et Événements
  4. « Le passé de 3 stades parisiens », sur France Bleu (consulté le )
  5. Histoire des rues de Boulogne-Billancourt.
  6. « Marey et la chronophotographie » - UFR de Biologie et des Sciences de la Nature, Université Paris 7 Jussieu.
  7. Le Petit Parisien, no 7570 du 19 juillet 1897, p. 3, sur gallica.bnf.fr.
  8. Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), Pages de Foot, 1998, p. 10
  9. La Presse, no 1878 du 19 juillet 1897, p. 3 sur gallica.bnf.fr.
  10. La Presse, no 1886 du 27 juillet 1897, p. 3 sur gallica.bnf.fr.
  11. La Presse, no 1885 du 26 juillet 1897, p. 3 sur gallica.bnf.fr.
  12. Le Sport Universel Illustré, N° du 24 juillet 1897, p. 367.
  13. Programme de match PSG-Toulouse du 2 mai 1984, dossier sur l'histoire du Parc des Princes, p. 15
  14. Sudres Claude, Dictionnaire international du cyclisme, Éditions du siècle, 2001, p. 354
  15. Hubscher Ronald, Durry Jean et Jeu Bernard, L'histoire en mouvements, le sport dans la société française (XIXe-XXe siècle), Paris, Armand Colin, 1992, p. 142.
  16. La Presse, no 1993 du 14 novembre 1897, p. 3 et La Presse, no 1994 du 15 novembre 1897, p. 3, sur gallica.bnf.fr.
  17. Le Sport Universel Illustré, N° du 1er janvier 1898, p. 22-23 sur gallica.bnf. Article très complet sur deux pages avec photos de ce tout premier match de football de l'histoire au Parc des Princes.
  18. La Presse, no 2039 du 27 décembre 1897, p. 3, sur gallica.bnf.fr.
  19. La Presse du 8 février 1902, p. 4, gallica.bnf.fr.
  20. La Presse du 30 septembre 1902, p. 4, gallica.bnf.fr.
  21. Garcia Henri, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, éditions de la Martinière, p. 156-157.
  22. coll., Les yeux du stade. Colombes, temple du sport, Éditions de l'Albaron, 1993, chapitre « Colombes et le Grand Paris », p. 14-30.
  23. Berthou Thierry, Histoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998), Pages de Foot, 1998, p. 11.
  24. Le Petit Parisien no 22565 du 11 décembre 1938, p. 6 sur gallica.bnf.fr.
  25. L'Auto no 11 452 du 23 avril 1932, dossier sur le Parc page 1 et 2.
  26. Match no 318 du 11 octobre 1932, p. 4-5, sur gallica.bnf.fr.
  27. Match no 320 du 25 octobre 1932, p. 4-5, sur gallica.bnf.fr. Le Racing disputa ses trois premiers matchs Ă  domicile Ă  Saint-Ouen le 17 septembre et Ă  Jean-Bouin les 11 septembre et 2 octobre.
  28. Match no 340 du 14 mars 1933, p. 10-11, sur gallica.bnf.fr.
  29. Match no 343 du 4 avril 1933, p. 12, sur gallica.bnf.fr.
  30. L'écho du siècle (histoire de la télévision français) sur le site de France 5.
  31. Le Petit Parisien, no 20424 du 29 janvier 1933, p. 6, sur gallica.bnf.fr.
  32. Le Petit Parisien, no 20425 du 30 janvier 1933, p. 4, sur gallica.bnf.fr.
  33. Le Petit Parisien, no 20748 du 17 décembre 1933, p. 2, sur gallica.bnf.fr.
  34. Le Petit Parisien, no 20749 du 18 décembre 1933, p. 4, sur gallica.bnf.fr.
  35. Guide de L'Équipe, Football 58, 1957, p. 136.
  36. France Football, no 1263 du 16 juin 1970, p. 28-29.
  37. France Football, no 1365 du 30 mai 1972, double page sur le match inaugural France olympiques-URSS, p. 24-25.
  38. « France 1 URSS 3 », sur selectiona.free.fr.
  39. PSG.fr, détails sur ce premier match du PSG au nouveau Parc des Princes.
  40. L'Humanité du 31 octobre 1997, article de Pierre Michaud : « Le Parc des Princes passera-t-il le Mondial ? ».
  41. Polémique avec le PSG ; 11 mai 2007 sur rugbyrama.fr.
  42. Colony en pole pour le bail.
  43. Communiqué du PSG, le 24 novembre 2009, sur le site officiel du PSG.
  44. Premiers aperçus.
  45. « Colony Capital, le grand perdant du Parc des Princes. », (consulté le ).
  46. « Philippe Séguin, pourquoi as-tu ta tribune au Parc des Princes ? », sur sofoot.com, So Foot,
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Bibliographie

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  • Simon Inglis, The football grounds of Europe, Londres, CollinsWillow, 1990 (ISBN 0-00-218305-6) p. 124-127

Vidéographie

  • Le Parc des Princes, prince des stades, documentaire sur l'histoire du Parc des Princes, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Nicolas Bergès, racontĂ© par François BerlĂ©and.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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