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Équipe de France féminine de football

L'équipe de France de football est l'équipe nationale qui représente la France dans les compétitions internationales féminines de football. Sous l'égide de la Fédération française de football (FFF), elle dispute les compétitions internationales majeures comme la coupe du monde, les championnats d'Europe et les Jeux olympiques.

Équipe de France
alt=Écusson de l' Équipe de France
Généralités
Association FFF
Confédération UEFA
Emblème Le coq gaulois
Couleurs Bleu, blanc, rouge et or
Surnom Les Bleues
Les Tricolores
Classement FIFA en stagnation 5e (9 juin 2023)[1]
Personnalités
Sélectionneur Hervé Renard
Capitaine Wendie Renard
Plus sélectionnée Sandrine Soubeyrand (198)
Meilleur buteuse Eugénie Le Sommer (88)
Rencontres officielles historiques
Premier match
(4-0, Pays-Bas)
Plus large victoire 14-0, Algérie
()
14-0, Bulgarie
()
Plus large défaite 7-0, Allemagne
()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 4/8
Quatrième en 2011
Championnat d’Europe Phases finales : 7/13
Demi-finale en 2022
Jeux olympiques Phases finales : 2/6
Quatrième en 2012

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Campagne 2021-2023 de l'équipe de France féminine de football

La France est considérée comme l'une des plus fortes nations de football féminin sur le plan mondial, comme le prouve son classement FIFA où elle se trouve à la 3e place en [2]. Malgré un palmarès vierge de titre, la France a participé aux quatre derniers championnats d'Europe et est parvenue à se qualifier à 5 coupes du monde (en 2003, 2011, 2015, 2019 et 2023).

Sandrine Soubeyrand détient le record de sélections (198 sélections) et Eugénie Le Sommer celui de buts marqués (88 buts marqués).

Histoire

Les années folles (1920-1937)

L'équipe de France en octobre 1920.

Le football féminin s'impose en France après la Première Guerre mondiale avec la mise en place d'un championnat de France en 1919 organisé par la FSFSF. Le vendredi [3] - [4] à Deepdale[5], au stade du Preston North End FC, une sélection des meilleures joueuses françaises de la FSFSF rencontre les Dick, Kerr's Ladies FC, la formation anglaise de Preston. Devant 25 000 spectateurs, la France s'incline 2-0. Elle boucle sa première tournée anglaise avec 2 victoires, 1 nul et 1 défaite. Le 31 octobre 1920, 12 000 spectateurs assistent au stade Pershing de Paris au match retour [6] conclu sur un match nul 1-1[7].

Une nouvelle tournée anglaise pour l'équipe de France est organisée du 17 au 22 mai 1921. Les Bleues s'inclinent lors de leur premier match (5-1), puis signent trois courtes victoires[8]. En octobre 1921, l'équipe d'Angleterre (en fait, l'équipe de Plymouth Ladies[9]) se déplace en France (Paris le 30, Le Havre le 31) mais, en deux rencontres face à l'équipe de France, aucun but n'est inscrit[10].

Après 1921, la FFFA n'ouvre plus les colonnes de ses publications à Alice Milliat, présidente de la FSFSF. Les tournées outre-manche se poursuivent malgré l'interdiction du football féminin par la FA le . Ainsi, une tournée a lieu dès le printemps 1922[11]. Battues à Plymouth (2-1), les Bleues concèdent des nuls 0-0 à Exeter et Falmouth[12]. Les matchs ont lieu du 3 au 10 avril 1922.

Le calendrier international se résume à quelques matchs France-Belgique. Le dernier match de l'équipe de France de la FSFSF se tient le . C'est un match nul 0-0 face à la Belgique à Bruxelles.

La Ligue de Paris de football féminin, fondée en 1933, reprend le flambeau et met en place une équipe de France et une équipe de Paris. Ces deux formations s'affrontent notamment le 20 mai 1934 à Juvisy (0-0)[13] et le 15 décembre 1934 au Stade de Paris (Saint-Ouen)[14]. La sélection française dispute plusieurs matchs internationaux tel les France-Belgique de 1934 au Stade de Paris (Saint-Ouen)[15] ou 1936 au Stade Buffalo (Montrouge)[16].

Les années rebelles (1968-1985)

Les joueuses françaises, et rémoises tout particulièrement, sont très actives à la fin des années 1960 pour faire reconnaître l'existence du football féminin. Un an avant le feu vert fédéral, les Bleues prennent part à une Coupe d'Europe pirate, c’est-à-dire en marge de la FIFA, avec trois autres nations : Angleterre (défaite 2-0 devant 15 000 spectateurs), Danemark et Italie (défaite 1-0 le 1er novembre 1969 devant 5 000 spectateurs)[17]. L'Italie est sacrée championne.

Dans la foulée de la reconnaissance du football féminin qui a finalement lieu en 1970, les joueuses mettent sur pieds une première Coupe du monde pirate remportée par le Danemark. La France n'est pas présente à cette compétition, mais quelques mois après avoir disputé le premier match officiel FFF le (victoire 4-0 face aux Pays-Bas au stade Damette à Hazebrouck[18]), elle prend part à la deuxième édition qui se tient au Mexique. À Guadalajara, les Bleues peinent en phase de groupe en concédant deux défaites : le 18 août 3-0 contre le Danemark puis le 21 août 1-0 face à l'Italie.

Les joueuses devront répéter encore leurs organisations pirates jusqu'à ce que la FIFA admette l'intérêt d'une telle compétition (1991). L'UEFA cède dès 1982 en prenant en charge l'organisation des championnats d'Europe.

Le premier stage national officiel de la FFF pour l'équipe de France féminine se tient les 4 et 5 avril 1975 à l'institut national du sport pour 24 joueuses (6 de Reims, 4 de Rouen, 3 de Bergerac, 2 de Caluire, et 1 de Metz, Vendenheim, Orléans, Marseille, Plaine, Auxerre, Cavaillon et Limoges, plus l'irlandaise O'Brien de Reims) qui sont convoquées par Pierre Geoffroy[19].

Les footballeuses du Stade de Reims constituent la meilleure formation française entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Lors du tournoi mondial disputé du 8 au 23 octobre 1978 à Taïwan, c'est la formation rémoise au grand complet qui représente le football féminin français. Les joueuses du Stade enlèvent le titre à égalité parfaite avec les Finlandaises d'Helsinki, phase finale en poule sans finale oblige[20]. Treize équipes prenaient part à cette compétition, dont six en poule finale : le Helsingin Jalkapalloklubi (Finlande), le Sting Soccer Club (en) (États-Unis), le SV Seebach (Suisse), le Hackås IF (sv) (Suède), le Stade de Reims (France) et l’équipe nationale taïwanaise.

Les années de crise (1985-1998)

Après les espoirs nés durant les années précédentes, et le niveau correct atteint par les meilleures joueuses françaises, l'équipe de France pouvait espérer bien figurer dans les compétitions internationales mais en raison d'un manque de considération de la part de la fédération française, elle est souvent absente des grands tournois internationaux.

Les années Clairefontaine (1998-2006)

Sous l'impulsion d'Aimé Jacquet, le football féminin de haut niveau est pris en charge par les équipes de Clairefontaine. Les joueuses de l'équipe de France A, mais aussi les jeunes joueuses, profitent désormais de plein droit, au même titre que les garçons, des facilités offertes par les structures de Clairefontaine. Sous la houlette d'Élisabeth Loisel, qui remplace Aimé Mignot après le Championnat d'Europe 1997, les premiers résultats apparaissent encourageants avec comme point d'orgue la première participation à une Coupe du monde FIFA en 2003 après avoir écarté l'Angleterre en match de barrage : les Bleues s'imposent d'abord 1-0 à Londres puis confirment à Geoffroy-Guichard (1-0) devant plus de 23 000 spectateurs. Cette affluence est d'autant plus importante que le match était diffusé en direct par Canal +.

Initialement prévue en Chine, la Coupe du monde fut déplacée à cause du syndrome respiratoire aigu sévère qui est apparu dans le pays quelques mois précédant l'événement. Les États-Unis sont alors choisis pour organiser le tournoi. Lors de ce Mondial 2003, les Bleues tombent dans un groupe difficile : elles rencontrent successivement la Norvège, la Corée du Sud puis le Brésil. Le parcours des tricolores débute par une défaite 0-2 contre les Norvégiennes. Ainsi, alors que le score est de 0-0 à la mi-temps, Anita Rapp trompe Céline Marty dès la reprise à la 47e minute puis Dagny Mellgren double la mise à la 66e. Les Françaises reprennent espoir lors du deuxième match de poule contre la Corée du Sud au Robert F. Kennedy Memorial Stadium de Washington. À l'issue d'un match tendu (quatre cartons jaunes), la France s'impose en toute fin de match à la 86e minute grâce à une reprise de volée du pied gauche de Marinette Pichon sur un coup de pied arrêté d'Élodie Woock. Les tricolores peuvent se qualifier pour les quarts de finale si elles battent le Brésil. La première mi-temps se termine par un score nul et vierge mais sur un ballon en profondeur de Maycon, Kátia da Silva ouvre le score. Marinette Pichon finit par égaliser dans les arrêts de jeu mais le match nul élimine les Françaises car dans le même temps, les Norvégiennes étrillent la Corée du Sud par 7 buts à 1. Avec quatre points, les coéquipières de Stéphanie Mugneret-Béghé terminent troisième du groupe derrière le Brésil (sept points), la Norvège (six points) et devant la Corée du Sud (0 point).

Les joueuses de Loisel sont qualifiées pour le championnat d'Europe féminin (2005) où elles sont éliminées au premier tour puis échouent en 2006 pour se qualifier au mondial 2007, devancées par l'Angleterre en phase qualificative.

Euro 2009 : premier quart de finale

Bruno Bini est nommé sélectionneur le et a pour objectif de qualifier la sélection au Championnat d'Europe 2009 et d'y atteindre les quarts de finale. Il avait auparavant mené l'équipe de France féminine des moins de 19 ans au titre européen en 2003[21]. Dans sa campagne qualificative, la France est surprise dès son deuxième match en s'inclinant en Islande 1-0, cette dernière prend alors la tête du groupe devant la France. La France réalise ensuite un sans faute, pendant que l'Islande fait un faux pas en Slovénie (1-2). Lors du dernier match de la phase qualificative, la France accueille l'Islande et prend sa revanche 2-1 à la Roche-sur-Yon, elle évite donc les barrages et se qualifie pour l'Euro 2009. Le tirage au sort désigne les deux finalistes du Championnat d'Europe 2005 dans le groupe de la France — l'Allemagne (tenante du titre et double championne du monde en titre) et la Norvège — ainsi que l'Islande qui de son côté s'est qualifiée par le biais des barrages[22].

Bruno Bini sélectionneur de l'équipe de France de 2007 à 2013.

À l'Euro 2009, la France s'impose lors de son premier match contre l'Islande (3-1) avant de lourdement s'incliner face à l'Allemagne (1-5). Mais elle termine à la deuxième place du groupe grâce à un nul 1-1 face à la Norvège et se qualifie pour les quarts de finale face aux Pays-Bas. Les Orange s'imposent aux tirs au but (5-4, 0-0 à la fin du temps réglementaire et de la prolongation) dans un match où la France avait pris le jeu à son compte mais manquait d'un « brin de folie pour dérouter les Pays-Bas » selon la capitaine Sandrine Soubeyrand[23] qui fêtait sa 140e sélection à l'occasion de ce match. Le sélectionneur Bruno Bini ajoutait pour sa part : « On a évolué face à une équipe ayant refusé le jeu. Je pense qu'on aurait pu jouer pendant dix ans sans réussir à marquer[23]. »

Coupe du monde 2011 : première demi-finale

L'équipe de France avant son match contre l'Allemagne à la Coupe du monde féminine de football 2011.

L'équipe de France féminine participe pendant l'été 2011 à la Coupe du monde en Allemagne. C'est la deuxième fois que la sélection est qualifiée pour la compétition mondiale. La France se classe quatrième de la compétition, son meilleur résultat jusqu'alors, après notamment une victoire contre l'Angleterre en quart de finale.

Jeux olympiques 2012 : seconde quatrième place

La sélection française dispute les éliminatoires du Championnat d'Europe 2013 à partir de 2011, puis le tournoi de football des Jeux olympiques d'été de 2012 en Angleterre.

L'équipe de France de Bruno Bini remporte le tournoi de Chypre pour la première fois le 6 mars 2012 face aux Canadiennes.

Quelques mois plus tard, aux Jeux Olympiques, la France se trouve confrontée en phase de poules aux États-Unis, vices-championnes du monde, à la Corée du Nord et a la Colombie. Lors du premier match de poule, la France rentre très bien dans son match en menant 2-0 la meilleure équipe du monde (d'après le Classement FIFA) grâce à deux buts signés Gaëtane Thiney (12e) et Marie-Laure Delie (14e), mais encaisse ensuite quatre buts et s'incline donc 4-2 face aux Américaines. Quatre jours plus tard, la France affronte la Corée du Nord. Après l'ouverture du score par Laura Georges sur corner en fin de première mi-temps, les tricolores vont dérouler un festival offensif et s'imposer sur le score 5-0 grâce aux buts de Wendie Renard, Marie-Laure Delie, Élodie Thomis et Camille Catala en deuxième période. La France confirme sa qualification au troisième match de poule en battant la Colombie sur le score modeste de 1-0 (Élodie Thomis 5e).

En quart de finale, la France retrouve l'équipe suédoise qui avait battue la France au match pour la troisième place de la Coupe du monde 2011. Les tricolores, après avoir été menées au score par les scandinaves reprennent l'avantage et se qualifient pour les demi-finales grâce à Wendie Renard et Laura Georges mais aussi leur gardienne Sarah Bouhaddi qui a fait un excellent travail défensif durant ce match. En demi-finales, les Bleues doivent faire face aux championnes du monde en titre, les Japonaises ; malgré une énorme domination française, les Nadeshiko Japan s'imposent 2-1, avec des buts signés Yūki Ōgimi (32e) et Mizuho Sakaguchi (49e) pour le Japon et Eugénie Le Sommer pour la France. Malgré la volonté des bleues et un pénalty tiré par Élise Bussaglia (qui ne trouvera pas le cadre) elles n'arriveront pas à égaliser et devront disputer le match pour la troisième place. L'équipe de France sera opposée au Canada pour la médaille de bronze. Encore une fois, les bleues domineront largement la rencontre mais ne parviendront pas à marquer. La canadienne Diana Matheson ouvrira le score pour son équipe dans les dernières secondes de la partie sur l'unique tir cadré des Canadiennes dans cette rencontre. La France devra une fois de plus digérer la « médaille en chocolat ».

Euro 2013 : déception en quarts

L'équipe de France réalise un sans faute lors des éliminatoires de l'Euro 2013 en s'imposant lors des huit matchs.

Lors de l'Euro 2013, les Bleues finissent premières de leur groupe grâce à trois victoires : 3-1 face à la Russie, 1-0 face à l'Espagne et 3-0 face à l'Angleterre. Elles sont éliminés en quart de finale par le Danemark lors de la séance de tirs au but (1-1 tab 2-4).

Coupe du monde 2015 : retour en quarts

L'équipe de France avant son match contre l'Autriche aux Éliminatoires de la Coupe du monde féminine de football 2015.

Le , Philippe Bergeroo est nommé sélectionneur de l'équipe de France féminine, en lieu et place de Bruno Bini[24]. Bergeroo a pour mission de qualifier l'équipe de France à la Coupe du monde qui se déroulera au Canada en 2015. La France est placée dans la poule 7, avec comme adversaires principaux la Finlande et l'Autriche. Le staff de Bergeroo fait fi du précédent, exit Corinne Diacre notamment. Les joueuses feront aussi sans Sandrine Soubeyrand, Ophélie Meilleroux, afin de faire place à la nouvelle génération. De plus, Bergeroo passe d'un schéma immuable en 4-2-3-1 à un 4-4-2 classique.

Première rencontre de l'ère Bergeroo, un match amical contre la République tchèque au mois de septembre. Une victoire 2-0 à Évry. S'ensuit trois jours plus tard, un déplacement à Astana au Kazakhstan pour le premier match de qualification pour la Coupe du monde, une victoire 4-0 à l'extérieur. Le mois suivant, un nouveau match amical contre la Pologne 6-0 à Beauvais, qui précède un déplacement pour les éliminatoires en Autriche, avec une victoire difficile 3-1 pour les Bleues. En novembre, la France affronte la Bulgarie dans une double confrontation pour le compte des éliminatoires, victoire 10-0 à Lovetch et 14-0 cinq jours plus tard au Mans, dans la MMArena.

En 2014, la France commence l'année par un match amical en février, contre l'équipe de Suède, à Amiens, victoire significative 3-0. Puis la France dispute le tournoi de Chypre 2014. Après un match nul contre l'Écosse (1-1), et une courte victoire (3-2) contre l'Australie, la France étrille les Pays-Bas (3-0), ce qui lui permet d'aller en finale, à la différence de buts. Les Bleues gagnent 2-0 face à l'Angleterre. L'équipe de Bergeroo reprend la route des qualifications pour Mondial et étrille le Kazakhstan 7-0 début avril à Angers, puis l'Autriche 3-1 de nouveau au Mans. En mai, la France affronte la Hongrie à Besançon, victoire 4-0 des Bleues. Afin de se jauger contre des nations de très haut niveau, la France effectue trois matchs amicaux en juin contre le Brésil (0-0 en Guyane) et deux fois les États-Unis (défaite 1-0 à Tampa et match nul 2-2 à Hartford). La France est alors en tête du groupe 7 avec trois points d'avance sur la Finlande. Sous l'ere Bergeroo, la sélection ne connaît jusqu'alors une seule défaite en 17 matchs, amicaux compris. Ces résultats permettent à la France de prendre la 4e place au Classement FIFA.

Au retour de l'intersaison, la France s'envole à Budapest pour un nouvel opus des qualifications, victoire 4-0 des Bleues.

En 2015, l'effectif de l'équipe de France n'est composé essentiellement que de trois formations de club, L'Olympique Lyonnais (12), le Paris-Saint-Germain (7) et Juvisy Essonne (6), respectivement les trois premières équipes du Championnat de France féminin de football de 2013 à 2015. Lors de la coupe du monde 2015, la France est éliminée en quarts de finale par les Allemandes aux tirs au but.

Jeux olympiques 2016 : le plafond de verre des quarts

Dans le groupe G, la France est opposée à la Nouvelle-Zélande, à la Colombie et aux États-Unis. Lors de leur premier match, les Françaises marchent sur la Colombie. Elles sont ensuite défaites par les États-Unis (0-1), mais s'imposent lors de leur dernier match face aux Néo-Zélandaises (3-0), grâce notamment à un doublé de Louisa Necib, et valident leur ticket pour les quarts.

En quarts de finale, les Bleues se font défaire par le Canada (1-0).

Euro 2017 : toujours en quarts

Olivier Echouafni est nommé nouveau sélectionneur des Bleues le [25].

La France hérite du groupe C, composé de l'Islande, de Autriche et de la Suisse. Les Bleues commencent par une victoire face à l'Islande (1-0) grâce à un pénalty d'Eugénie Le Sommer dans les cinq dernières minutes du match. S'ensuivent deux matchs nuls, face à l'Autriche et face à la Suisse (1-1 lors des deux matchs).

Les Bleues, deuxièmes du groupe, se qualifient donc pour les quarts de finale, elles affronteront l'Angleterre. Les Lionnes les éliminent par l'intermédiaire de Jodie Taylor (1-0).

L'ère Corinne Diacre : entre ascension et polémiques (2019-2023)

Le [26], Corinne Diacre est nommée sélectionneuse de l'équipe de France, pour une durée de quatre ans. Elle a pour mission de préparer l'équipe de France pour la Coupe du monde 2019 qui se déroulera sur son sol et pour laquelle elle est qualifiée d'office en tant que pays hôte.

Coupe du monde 2019 à domicile : élimination en quarts qui prive des JO

La France hérite, dans le groupe A, du Nigéria, de la Norvège ainsi que de la Corée du Sud, qu'elle affronte lors du match d'ouverture de la compétition[27]. Lors de son premier match, la France bat la Corée du Sud sur le score de 4 buts à 0. Dès la 9e minute, Eugénie Le Sommer ouvre le score pour inscrire son 75e but sous le maillot bleu. Ensuite, Wendie Renard marque un doublé de la tête sur deux corners, le premier venant de la droite (servie par Gaëtane Thiney), le second, de la gauche (ballon déposé sur sa tête au point de pénalty par Amel Majri), ce qui permet aux Bleues de mener 3-0 à la pause. En fin de match, c'est Amandine Henry qui scelle la victoire des Tricolores en inscrivant d'une frappe enroulée aux 25 m le but du 4-0[28].

Ce match d'ouverture réalise un score d'audience impressionnant : 9,8 millions de téléspectateurs l'ont suivi sur TF1 et 980 000 sur Canal+ soit un total avoisinant les 11 millions de téléspectateurs[29].

Les Bleues enchaînent sur un succès face à la Norvège (2-1) grâce à des réalisations de Valérie Gauvin et Eugénie Le Sommer sur pénalty, malgré un but contre son camp de Wendie Renard[30]. Cette victoire qualifie la France pour les huitièmes de finale de la compétition. Les Bleues assurent leur première place du groupe en battant le Nigéria sur le score de 1-0, grâce à un pénalty retiré transformé par Wendie Renard[31].

En huitièmes de finale, les Bleues s'imposent face au Brésil sur le score de 2 buts à 1. Grâce à une réalisation de Valérie Gauvin en début de seconde période, après s'être vu refuser un but avec la VAR, les Tricolores ouvrent le score (1-0). L'égalisation de Thaisa à la 65e minute (1-1) amène les deux équipes à se départager en prolongations. C'est Amandine Henry qui délivre les Bleues à la 107e minute, en reprenant un coup franc de Amel Majri[32]. La France retrouve donc les États-Unis en quarts de finale de la compétition, vainqueures de l'Espagne (2-1). Les Bleues s'inclinent finalement face aux Américaines (tenantes du titre et futures vainqueures) sur le score de 2 à 1. Les joueuses de Jill Ellis ouvrent rapidement le score à la 4e minute grâce à un coup franc de Rapinoe (0-1). En seconde période, le match est animé. Les Américaines doublent la mise à la 65e minute, offrant un doublé à Rapinoe. Wendie Renard redonne de l'espoir aux Tricolores à la 81e minute en inscrivant son quatrième but dans la compétition, mais en vain[33]. Conséquence fâcheuse, les Bleues sont absentes des Jeux Olympiques 2020 à Tokyo, faute d'avoir terminé dans les trois meilleures équipes européennes[34]. Petite consolation, la FIFA leur décerne le prix du fair-play[35].

À domicile, un engouement pour cette équipe de France et pour la compétition en général se crée. Les matchs des Bleues réalisent des audiences télévisuelles records. Pourtant privées de Jeux après l'élimination en quarts face aux États-Unis, Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, annonce tout de même que la sélectionneuse tricolore Corinne Diacre resterait à son poste[36].

À partir de fin 2019, Corinne Diacre connaît des difficultés relationnelles avec ses joueuses cadres. Elle critique Eugénie Le Sommer après le Mondial, le rassemblement de septembre 2019 est tendu[pourquoi ?], une réunion de crise a lieu en début d’année 2020 à la FFF avec Wendie Renard, puis la gardienne Sarah Bouhaddi annonce durant l'été son retrait de l'équipe de France tant que Corinne Diacre sera en poste.

Fin 2020, Corinne Diacre voit encore son management sévèrement remis en question par quelques joueuses cadres de l'équipe de France. Déjà en froid avec Renard et Le Sommer qu'elle continue tout de même de sélectionner, et après le retrait de Bouhaddi, une nouvelle polémique survient quand elle ne sélectionne pas la capitaine Amandine Henry lors du rassemblement du mois d'octobre, évoquant un « choix sportif » lié à son retour de blessure. Reynald Pedros, ancien entraîneur de l'Olympique lyonnais, fustige le comportement de Corinne Diacre : « C’est une relation très compliquée entre les joueuses et la sélectionneuse. Je récupérais les joueuses psychologiquement très affectées. Il fallait à chaque fois discuter, les remettre bien. Elles vont en équipe de France par obligation, pas par plaisir. Elles vont en équipe de France avec la boule au ventre ».

Agacée par toutes les critiques portant sur son management décrit comme « presque militaire », Corinne Diacre réagit lors d'une conférence de presse. « Ce n'est qu'une minorité », selon elle, qui conteste son management. Elle interprète aussi les différentes prises de parole comme un signe de jalousie : « Je sais que la place de sélectionneuse est convoitée. Je ne suis pas dupe. Quand j’entends certains commentaires... j’ai un poste qui fait des jaloux et qui fait rêver ! C’est de bonne guerre ».

Malgré ces altercations, mi-octobre 2020, le contrat de Corinne Diacre est prolongé d'un an par le président de la FFF Noël Le Graët en raison du report l'Euro 2021 à juillet 2022 à la suite de l'épidémie de Covid-19.

Fin octobre 2020, Sarah Bouhaddi la charge publiquement dans une interview : « gagner un titre avec cette sélectionneuse me paraît impossible. Ce sont des mots forts, mais on vit dans un climat très négatif. Beaucoup de joueuses le pensent aussi mais ne le disent pas. (...) Je pourrais mettre mes deux mains à couper que l'équipe de France ne gagnera pas l'Euro (en 2022) si Corinne Diacre reste en poste ».

Le 19 novembre 2020, Corinne Diacre veut mettre fin aux polémiques entourant l'équipe de France. Elle sélectionne à nouveau sa capitaine Amandine Henry, malgré sa prise de parole publique et appelle à l'apaisement : « J’ai entendu les déclarations critiques de ces derniers temps mais le moment n’est pas venu de régler ce problème alors que l’équipe nationale joue son avenir sur le terrain. Nous les réglerons les yeux dans les yeux, je n’utiliserai en aucun cas les médias comme intermédiaire ».

Début février 2021, Noël Le Graët apporte une nouvelle fois son soutien à Corinne Diacre : « Son bilan sportif est très bon ». Il ajoute toutefois que sa communication pourrait être un point à améliorer : « Elle s'est endurcie, peut-être un peu trop... Il y a une meilleure communication à faire sans doute ». En septembre 2021, Gaëtane Thiney, non-appelée depuis près de deux ans, critique à son tour ouvertement les choix de la sélectionneuse de l'équipe de France.

Euro 2022 : passage d'un cap sur la scène européenne

L'équipe de France se retrouve dans le groupe D composé de l'Italie, la Belgique et l'Islande. Elle débute par une victoire 5-1 face à l'Italie par notamment un triplé de Grace Geyoro ainsi que des buts de Marie-Antoinette Katoto et Delphine Cascarino. Elle enchaîne par une courte victoire face à la Belgique (2-1) par le biais de Kadidiatou Diani et Griedge Mbock. Elle finit par un nul (1-1) face à l'Islande. À l'issue de ses trois matchs, elle est seule en tête de son groupe et accède aux quarts de finale. Les Bleues se qualifient pour les demi-finales en battant les Pays-Bas 1 à 0 (but sur pénalty d'Ève Périsset) après prolongation[37]. Elles échouent aux portes de la finale face à l'Allemagne sur le score de 2 à 1 après un doublé d'Alexandra Popp malgré l'égalisation contre son camp de Merle Frohms sur une frappe de Diani.

Révolte des cadres

Le 24 février 2023, à 5 mois de la Coupe du monde (20 juillet – 20 août) en Australie et en Nouvelle-Zélande, Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto annoncent leur mise en retrait de l'équipe de France. La FFF en prend note et rappelle « qu’aucune individualité n’est au-dessus de l’institution Équipe de France »[38]. Selon Le Parisien l'objectif des 3 joueuses est le départ de l'entraineuse Corinne Diacre et de son staff et une évolution de la gouvernance autour du football féminin[39]. Le 9 mars 2023, le Comité exécutif de la Fédération française de football met fin à son contrat d'entraineuse.

Coupe du monde

Le 30 mars 2023, Hervé Renard devient le sélectionneur de l'équipe de France féminine[40].

Résultats de l'équipe de France

Palmarès

Le tableau suivant représente les meilleures performances de l'équipe de France féminine de football dans les différentes compétitions internationales officielles.

Palmarès de l’équipe de France en compétitions officielles[41]
Compétitions internationales Compétitions continentales Trophées divers

Parcours dans les compétitions internationales

Bilan sportif en compétition
Compétition Participations V F 1/2 1/4 1/8 1er
Coupe du monde4/8--12-1
Jeux olympiques d'été2/6--11/-
Championnat d'Europe7/13--13/3
Résumé chronologique
Année 2003 2005200720082009201120122013201520162017201920212022
Compétition Mondial EuroMondialJOEuroMondialJOEuroMondialJOEuroMondialJOEuro
Performance 1er t. 1er t.en diminution nqen stagnation nqen augmentation Quartsen augmentation Demiesen stagnation Demiesen diminution Quartsen stagnation Quartsen stagnation Quartsen stagnation Quartsen stagnation Quartsen diminution nqen augmentation Demies

Coupe du monde

Performances de la France en Coupe du monde.
ÉditionPerformanceJVNDBpBc
Drapeau de la République populaire de Chine 1991Non qualifiée------
Drapeau de la Suède 1995Non qualifiée------
Drapeau des États-Unis 1999Non qualifiée------
Drapeau des États-Unis 20031er tour311123
Drapeau de la République populaire de Chine 2007Non qualifiée------
Drapeau de l'Allemagne 2011Quatrième62131010
Drapeau du Canada 2015Quarts de finale5311103
Drapeau de la France 2019Quarts de finale5401104
Drapeau de l'AustralieDrapeau de la Nouvelle-Zélande 2023Qualifiée------
Total4/81910363220

Le tableau ci-contre récapitule le bilan de l'équipe de France en Coupe du monde depuis sa création en 1991.

Lors des trois précédentes coupes du monde (1971, 1978 et 1988), non officiellement reconnues par la FIFA, la France avait remporté le titre de 1978, avec la Finlande (arrivée ex-aequo). Depuis la mise en place de la coupe du monde sous l'égide de la FIFA à partir de 1991, la France a dû attendre la quatrième édition pour prendre enfin part à la phase finale. Éliminée en phase d'éliminatoire par la Suède en 1991[42], puis par l'Italie en 1995[43], enfin par de nouveau l'Italie et la Finlande en 1999[44], elle parvient à se qualifier pour sa première phase finale en 2003. Après avoir terminé deuxième de son groupe d'éliminatoire derrière la Norvège, elle dispute des matchs de barrage contre le Danemark (2-0; 1-1) puis contre l'Angleterre (1-0 ; 1-0) qu'elle remporte[45]. En phase finale, elle s'incline 1-0 contre la Norvège en match d'entrée, puis bat la Corée du Sud (1-0) avant de tenir en échec le Brésil (1-1), avec quatre points elle est troisième de son groupe et se trouve donc éliminée dès le premier tour[46].

Pour la coupe du monde 2007, elle ne parvient pas à se qualifier pour la phase finale, devancée par l'Angleterre en phase éliminatoire avec qui elle a eu deux matchs nuls, c'est sa défaite à domicile contre les Pays-Bas (0-1) qui l'élimine[47].

En vue de la qualification pour la Coupe du monde 2011 en Allemagne, les Françaises ont remporté les dix matchs d'éliminatoire, marqué 50 buts pour aucun encaissé. En phase finale, la France termine deuxième de son groupe derrière l'Allemagne, bat l'Angleterre en quart de finale puis se classe quatrième après deux défaites contre les États-Unis et la Suède. Il s'agit de la meilleure performance des Bleues lors d'un Mondial.

Lors de la Coupe du monde qui se déroule en France, l'équipe de France féminine se qualifie pour les quarts de finale en battant le Brésil sur le score de 2 à 1[48]. Le parcours de l'équipe de France féminine s'arrête en quarts de finale contre les tenantes du titre : les États-Unis. Elles s'inclinent sur le score de 2 à 1[49].

En rouge encadré, les compétitions que l'équipe de France a disputées à domicile.

Jeux olympiques

Performances de la France aux Jeux olympiques.
ÉditionPerformanceJVNDBpBc
Drapeau des États-Unis 1996Non qualifiée------
Drapeau de l'Australie 2000Non qualifiée------
Drapeau de la Grèce 2004Non qualifiée------
Drapeau de la République populaire de Chine 2008Non qualifiée------
Drapeau du Royaume-Uni 2012Quatrième6303118
Drapeau du Brésil 2016Quarts de finale420272
2020Non qualifiée------
2024 Qualifiée d'office------
Drapeau des États-Unis 2028-------
Total2/6105051810

Le tableau ci-contre récapitule les performances de la France aux Jeux olympiques.

Championnat d'Europe

Performances de la France au Championnat d'Europe.
ÉditionPerformanceJVNDBpBc
Drapeau de l’Union européenne 1984Non qualifiée------
Drapeau de la Norvège 1987Non qualifiée------
Drapeau de l'Allemagne 1989Non qualifiée------
Drapeau du Danemark 1991Non qualifiée------
Drapeau de l'Italie 1993Non qualifiée------
Drapeau de l'Allemagne 1995Non qualifiée------
Drapeau de la Norvège 19971er tour311145
Drapeau de l'Allemagne 20011er tour310257
Drapeau de l'Angleterre 20051er tour311145
Drapeau de la Finlande 2009Quart de finale412157
Drapeau de la Suède 2013Quart de finale431082
2017Quart de finale412133
Drapeau de l'Angleterre 2022Demi-finale5311105
2025

Le tableau ci-contre récapitule le bilan de l'équipe de France au Championnat d'Europe depuis sa création en 1984.

Deux éditions non officielles ont eu lieu en 1969 (4e) et 1979 (1er tour[50]). À partir de 1984, l'UEFA met en place une compétition officielle. L'équipe de France a attendu 1997 pour prendre part à sa première phase finale avec la mise en place de la phase de poule en phase finale. Auparavant, seuls les demi-finalistes prenaient part à la phase finale, et la France se faisait à chaque fois devancer en phase éliminatoire : par l'Italie en 1984[51], par la Suède, les Pays-Bas et la Belgique en 1987[52], battue en quarts de finale par l'Italie en 1989 (0-2 ; 1-2)[53] - [54], par la Suède en 1991[55], par le Danemark en 1993[56] et l'Italie en 1995[57]. À partir de 1997, la phase finale accueille huit nations : après avoir écarté la Finlande, la France participe donc à sa première phase finale ; tenue en échec par l'Espagne (1-1) au premier match, elle s'impose ensuite contre la Russie (3-1) mais se fait battre par la Suède (1-3), ce qui ne lui permet pas de se qualifier pour les demi-finales[58]. Elle se qualifie de nouveau pour la phase finale en 2001 en devançant l'Espagne, les Pays-Bas et la Suède en phase éliminatoire. Durant la phase finale, elle perd ses deux premiers matchs contre la Norvège (0-3) et le Danemark (3-4) avant de remporter son seul match face à l'Italie (2-0), insuffisant pour se qualifier en demi-finale[59]. En 2003, elle participe à se troisième phase finale d'affilée après avoir dominé son groupe éliminatoire la Russie, l'Islande, la Hongrie et la Pologne. En phase finale en Angleterre, elle bat l'Italie (3-1) d'entrée et tient en échec la Norvège (1-1), au troisième décisif contre l'Allemagne (déjà qualifiée pour les demi-finales), la France s'incline (0-3), finalement elle est devancée à la différence de buts par la Norvège et est de nouveau éliminée au premier tour[60]. Enfin, elle termine première de son groupe de qualifications pour le Championnat d'Europe 2009, ce qui lui vaut un ticket direct pour la phase finale en Finlande, en battant l'Islande, qui lui avait infligé sa seule défaite des qualifications, lors du dernier match à La Roche-sur-Yon (2-1) (7 victoires, une défaite).

Classement FIFA

Le classement mondial féminin de la FIFA est mis en place depuis le , lors de l'instauration de celui-ci (qui est mis à jour tous les trois mois), la France pointe à la 9e place de ce classement et est la cinquième nation européenne derrière la Norvège, l'Allemagne, la Suède et le Danemark. Elle grimpe de deux places en juin 2004 pour une septième place et quatrième nation européenne dépassant le Danemark. Fin 2004, elle redescend à la 9e place. En mars 2005, elle atteint alors son meilleur rang avec une cinquième place et troisième nation européenne derrière l'Allemagne et la Norvège, place qu'elle conserve jusqu'à décembre 2005 où elle redescend à la 7e place. Elle reprend la 5e place en mars 2006 mais termine l'année à la 7e place. Elle reste 7e de ce classement jusqu'en juin 2008 où elle perd une place au détriment du Danemark. Elle reste à la même place lors de l'année 2009 pour se classer 8e nation en juin 2009 derrière les États-Unis, le Brésil, l'Allemagne, la Suède, la Corée du Nord, le Danemark et le Japon. Après l'Euro 2009, elle perd deux places pour se situer à la dixième place.

Depuis l'instauration de ce classement, la France s'est toujours située dans le top 10 mondial, atteignant un premier palier en mars 2005 puis en avril 2006 avec une 5e place. Entre 2007 et 2012, elle oscille entre la 7e et la 10e place mondiale et toujours dans le top 5 européen, malgré une non-participation à la Coupe du monde 2007, aux tournois olympiques en 2004 et 2008 et deux Championnats d'Europe qui se sont soldés par une élimination au premier tour[61]. À partir de 2012, la France a recommencé son ascension au classement.

Classement FIFA de l'équipe de France
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Classement mondial 99777898655333634345
Classement en Europe 55444554322222323234

Personnalités historiques de l'équipe de France féminine

Records

Les dix joueuses les plus sélectionnées
# Joueuse Carrière Sélections Buts
1 Sandrine Soubeyrand 1997-2013 198 17
2 Élise Bussaglia 2003-2019 192 30
3 Laura Georges 2001-2018 188 7
4 Camille Abily 2001-2017 183 37
5 Eugénie Le Sommer 2009- 177 88
6 Gaëtane Thiney 2007-2019 163 58
7 Sonia Bompastor 2000-2012 156 19
8 Sarah Bouhaddi 2004-2020 149 0
9 Louisa Cadamuro-Necib 2005-2016 145 36
10 Wendie Renard 2011- 144 34
Les dix meilleurs buteuses
# Joueuse Carrière Buts Sélections Moyenne
1 Eugénie Le Sommer 2009- 88 177 0,50
2 Marinette Pichon 1994-2006 81 112 0,72
3 Marie-Laure Delie 2009-2017 65 123 0,53
4 Gaëtane Thiney 2007-2019 58 163 0,36
5 Camille Abily 2001-2017 37 183 0,20
6 Louisa Cadamuro-Necib 2005-2016 36 145 0,25
7 Wendie Renard 2011- 34 144 0,24
8 Élodie Thomis 2005-2017 32 141 0,23
9 Hoda Lattaf 1997-2007 31 111 0,28
10 Élise Bussaglia 2003-2019 30 192 0,16

Dernière mise à jour le .

Sélectionneurs

Statistiques des sélectionneurs de l'équipe de France (au )[62]
# Nom Début Fin Durée Matches Victoires Nuls Défaites % Victoires
1Drapeau de la France Pierre Geoffroyjanvier 1971juin 19787 ans et 5 mois1735917,65
2Drapeau de la France Francis-Pierre Cochéjuillet 1978mai 19878 ans et 10 mois361381536,11
3Drapeau de la France Aimé Mignotjuin 1987juillet 199710 ans et 1 mois7934172843,04
4Drapeau de la France Élisabeth Loiselaoût 1997janvier 20079 ans et 5 mois11360233053,10
5Drapeau de la France Bruno Bini6 ans, 5 mois et 14 jours9868161469,39
6Drapeau de la France Philippe Bergeroo3 ans, 1 mois et 10 jours55425876,36
7Drapeau de la France Olivier Echouafni11 mois et 21 jours1586153,33
8Drapeau de la France Corinne Diacre5 ans, 6 mois et 7 jours72577879,17
9Drapeau de la France Hervé Renard-3 mois et 3 jours2200100
Total48728787113 58,93

Effectif actuel

Effectif et encadrement de l'équipe de France féminine au 11 avril 2023[63] - [64]
Joueuses Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Chavas, MylèneMylène Chavas (25 ans) 1 0 Girondins de Bordeaux 2022
16 G Peyraud-Magnin, PaulinePauline Peyraud-Magnin (31 ans) 39 0 Juventus FC 2019
21 G Picaud, ConstanceConstance Picaud (24 ans) 2 0 Paris Saint-Germain 2023
13 D Bacha, SelmaSelma Bacha (23 ans) 15 1 Olympique lyonnais 2021
4 D Cascarino, EstelleEstelle Cascarino (26 ans) 9 1 Manchester United 2017
23 D Cissoko, HawaHawa Cissoko (26 ans) 9 0 West Ham United 2017
5 D De Almeida, ElisaElisa De Almeida (25 ans) 18 3 Paris Saint-Germain 2019
26 D Doucouré, MagouMagou Doucouré (22 ans) 0 0 Stade de Reims 2023
7 D Karchaoui, SakinaSakina Karchaoui (27 ans) 56 0 Paris Saint-Germain 2016
2 D Lakrar, MaëlleMaëlle Lakrar (23 ans) 2 0 Montpellier HSC 2023
D Le Guilly, JadeJade Le Guilly (21 ans) 0 0 Real Sociedad 2023
22 D Périsset, ÈveÈve Périsset (28 ans) 47 4 Chelsea FC 2016
3 D Renard, WendieWendie Renard Capitaine (32 ans) 144 34 Olympique lyonnais 2011
15 M Dali, KenzaKenza Dali (31 ans) 54 11 Aston Villa 2014
12 M Fazer, LaurinaLaurina Fazer (19 ans) 2 0 Paris Saint-Germain 2023
8 M Geyoro, GraceGrace Geyoro (26 ans) 64 15 Paris Saint-Germain 2017
24 M Jean-François, OrianeOriane Jean-François (21 ans) 3 0 Paris Saint-Germain 2020
25 M Le Garrec, LéaLéa Le Garrec (29 ans) 5 1 FC Fleury 91 2017
11 M Majri, AmelAmel Majri (30 ans) 67 11 Olympique lyonnais 2014
6 M Toletti, SandieSandie Toletti (27 ans) 40 3 Real Madrid 2013
18 A Asseyi, VivianeViviane Asseyi (29 ans) 61 14 West Ham United 2013
17 A Baltimore, SandySandy Baltimore (23 ans) 23 3 Paris Saint-Germain 2020
20 A Cascarino, DelphineDelphine Cascarino (26 ans) 56 14 Olympique lyonnais 2016
9 A Le Sommer, EugénieEugénie Le Sommer (34 ans) 177 88 Olympique lyonnais 2009
19 A Malard, MelvineMelvine Malard (23 ans) 21 6 Olympique lyonnais 2020
10 A Matéo, ClaraClara Matéo (25 ans) 21 4 Paris FC 2020
14 A Sarr, OuleymataOuleymata Sarr (27 ans) 28 9 Paris FC 2017
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
Entraîneur(s) des gardiennes
  • Gilles Fouache
Kinésithérapeute(s)
  • Élodie Olivier
  • Tiphaine Selles
  • Veronika Solcova
Médecin(s)
  • Vincent Detaille



Légende



Appelées récemment

Les joueuses suivantes ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenues en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Les joueuses qui comportent le signe sont blessées ou malades au moment de la dernière convocation.

Pos. Nom Date de naissance Sél. Buts Club Dernier appel
GBManon Heil 00 FC Fleury 91vs Norvège, 21 février 2023
DFJulie Thibaud 30 Girondins de Bordeauxvs Norvège, 21 février 2023
DFMarion Torrent 511 Montpellier HSCvs Norvège, 21 février 2023
MTCharlotte Bilbault 562 Montpellier HSCvs Norvège, 21 février 2023
MTKheira Hamraoui 413 Paris Saint-Germainvs Norvège, 21 février 2023
MTElla Palis 160 Girondins de Bordeauxvs Norvège, 21 février 2023
ATKessya Bussy 61 Stade de Reimsvs Norvège, 21 février 2023
ATKadidiatou Diani 8222 Paris Saint-Germainvs Norvège, 21 février 2023
ATNaomie Feller 31 Real Madridvs Norvège, 21 février 2023
ATLindsey Thomas 61 AC Milanvs Norvège, 21 février 2023
GBJustine Lerond 00 Girondins de Bordeauxvs Norvège, 11 novembre 2022
ATMathilde Bourdieu 00 Paris FCvs Norvège, 11 novembre 2022
ATMaëlle Garbino 00 Girondins de Bordeauxvs Norvège, 11 novembre 2022
DFAïssatou Tounkara 393 Manchester Unitedvs Suède, 11 octobre 2022
ATFaustine Robert 20 Montpellier HSCvs Suède, 11 octobre 2022
DFGrace Kazadi 20 EA Guingampvs Grèce, 6 septembre 2022
DFGriedge Mbock Bathy Nka 718 Olympique lyonnaisvs Grèce, 6 septembre 2022
ATMarie-Antoinette Katoto 3226 Paris Saint-Germainvs Allemagne, 27 juillet 2022
GBSolène Durand 20 EA Guingampvs Slovénie, 12 avril 2022
DFPerle Morroni 112 Olympique lyonnaisvs Slovénie, 12 avril 2022

Soutien et image

Malgré une qualification à la Coupe du monde 2003 et quatre qualifications d'affilée au Championnat d'Europe (entre 1997 et 2009), l'équipe de France est relativement ignorée par les médias français. Son sélectionneur Bruno Bini constate lors de l'Euro 2009 l'absence totale de médias français à l'occasion de cette compétition et a « le sentiment que les journalistes sportifs ne trouvent pas dignes d'intérêt le football féminin »[65]. Les matchs de l'équipe de France lors de l'Euro 2009 sont diffusés sur la chaîne Eurosport, au premier tour, deux matchs y sont en direct (contre l'Islande et l'Allemagne) tandis que le match contre la Norvège est en différé. Après cet Euro 2009, la chaîne Direct 8, qui a acquis les droits télévisuels, s'engage à retransmettre au moins trois matchs de l'équipe de France par saison sur la période 2009-2013[66].

Pourtant, la France est parvenue lors d'un match de barrage pour la qualification à la Coupe du monde 2003 contre l'Angleterre à rassembler 23 680 spectateurs au Stade Geoffroy-Guichard, match retransmis sur la chaîne Canal+ sous l'impulsion d'Aimé Jacquet. C'est la première fois que la sélection française était retransmise sur une chaîne nationale dans son histoire.

Devant l’indifférence des médias, la Fédération française de football avait lancé, en 2009, une campagne de promotion. Elle faisait poser nues quatre joueuses de l'équipe de France avec ce message : « Faut-il en arriver là pour que vous veniez nous voir jouer ? ».

La campagne eut un certain impact mais rien n'est moins sûr quant à la valorisation des qualités sportives des joueuses, bien au contraire, au grand désespoir de leur entraîneur : « Nous n’avons jamais eu autant de demandes d’interviews que depuis la publication de ces photos. Ça prouve qu’on est dans un monde de machos et de “beaufs” ».

Dans la même veine, la FFF a nommé en 2010 Adriana Karembeu ambassadrice du football féminin. Le choix d’une personnalité femme de joueur et mannequin illustre à juste titre pour nombres d'observatrices que la pratique sportive de haut niveau reste considérée comme illégitime pour les femmes.

L'espoir naît pourtant de l'excellent parcours des Bleues en éliminatoire de la Coupe du monde 2011 qui s'est conclu le mercredi par une victoire 7-0 sur la Serbie, devant une moyenne de 670 000 téléspectateurs sur la chaîne Direct 8.

Depuis 2014, la chaîne Eurosport a programmé une émission sur le foot féminin : Femmes 2 foot, dans laquelle sont invitées des joueuses du Championnat de France.

En 2015, la chaîne W9 diffuse des rencontres de la Coupe du monde féminine de football 2015, se déroulant au Canada et à laquelle participe l'équipe de France ; à cette occasion, elle enregistre les meilleurs chiffres d'audience de son histoire, battant au passage le record d'audience pour une chaîne de la télévision numérique terrestre en France (record qui était détenue par TMC avec la demi-finale de la coupe du monde de handball avec 3,3 millions de téléspectateurs). La chaîne réunit en effet 4,12 millions de téléspectateurs, soit 26,2% du public, grâce au quart de finale Allemagne - France (avec un pic à 5,3 millions de téléspectateurs à 23h30) devenant, ce soir-là, la 2e chaîne la plus regardée en France[67].

Les audiences lors de la Coupe du monde 2019, jouée en France, sont sans commune mesure avec les précédentes : chaque match de poule des Bleues a rassemblé environ 10 millions de téléspectateurs (10,6 pour le match d'ouverture contre la Corée du Sud, 10,4 pour le match contre la Norvège, et 9,6 pour celui contre le Nigeria). Les matchs à élimination directe ont quant à eux attiré près de 12 millions de téléspectateurs : 11,9 pour le huitième de finale contre le Brésil, et 11,8 pour le quart de finale face aux États-Unis. Ce match a enregistré un pic à 13,4 millions lors de la deuxième période, TF1 réalisant à l'occasion 51% de part d'audience[68].

Records d'affluence

Le record d'affluence des Bleues est longtemps resté celui établi lors du match France-Angleterre (1-0), avec 23 680 spectateurs présents au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, le [69].

Ce record tient jusqu'au lorsque l'équipe de France féminine réunit 24 835 spectateurs et bat ainsi un nouveau record d'affluence pour un match organisé en France, lors de sa rencontre qualificative à l'Euro 2017 contre la Grèce, au Roazhon Park à Rennes[69].

Lors du match d'ouverture de la Coupe du monde 2019 en France, le face à la Corée du Sud, l'équipe de France prend une nouvelle dimension en pulvérisant son record d'affluence, avec 45 261 spectateurs présents ce soir-là au Parc des Princes à Paris[70]. Le record est porté à 45 595 spectateurs, lors du quart de finale contre les États-Unis, toujours au Parc des Princes.

Le record absolu pour un match des Bleues est de 45 867 spectateurs, au Borussia-Park de Mönchengladbach, lors d'un match de poule de la coupe du monde 2011 contre l'Allemagne[71].

Autres sélections féminines

Moins de 23 ans (ex-Équipe B)

L'équipe B est la réserve de l'Équipe de France A, la sélection est constituée avec les meilleures joueuses de la sélection Universitaire[72] - [73].

En 2017, l'équipe termine troisième de l'Istria Cup en Croatie[74].

En 2018, l'équipe remporte l'Alanya Cup en Turquie[75] - [76].

Moins de 20 ans

L'équipe de France U20 Féminine dispute sa première coupe du monde en 2002 au Canada. Son meilleur résultat dans cette compétition est en 2016 lorsque l'équipe devient vice-championne du monde en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle termine également dans le dernier carré en 2014 au Canada (troisième place) et en 2008 au Chili et 2018 en France (quatrième place)[77].

Moins de 19 ans

L'équipe de France des moins de 19 ans dispute le Championnat d'Europe U19. Elle devient championne d'Europe à cinq reprises, en 2003 en Allemagne, en 2010 en Macédoine, en 2013 au Pays de Galles, en 2016 en Slovaquie[77] et enfin en 2019 en Ecosse[78] - [79].

Elle est également 3 fois vice-championne d'Europe, en 2002 en Suède, en 2005 en Hongrie et en 2006 en Suisse. Et aussi 3 fois demi-finaliste, en 2015 en Israël, en 2009 en Biélorussie et en 2007 en Islande[77].

Moins de 18 ans

L'équipe des moins de 18 ans disputait l'Euro U18 avant sa réforme en 2002. Ainsi en 1998, l'équipe est vice-championne d'Europe (organisé au Danemark et en France)[80] et en 2000, l'équipe est quatrième du championnat d'Europe en France[77].

Moins de 17 ans

L'équipe de France U17 dispute de nombreuses compétitions telles que la Coupe du monde ou l'Euro. Ainsi en 2012, l'équipe remporte la Coupe du monde en Azerbaïdjan. Et en 2023, l'équipe remporte l'Euro en Estonie.

L'équipe U17 a également remporté la Nordic Cup en 2007 et s'est classé troisième du Festival olympique de la jeunesse européenne à Paris en 2003[77].

Moins de 16 ans

En 2011, l'équipe remporte la Nordic Cup[77].

Autres sélections nationales

La sélection militaire féminine remporte en 2016 la première coupe du monde militaire et le remporte à nouveau en 2022[81] - [82].

Elle a également remporté en 2014 le championnat d'Europe militaire[77].

La sélection universitaire remporte en 2015 l'Universiades féminines en Corée du Sud[83] - [77].

Enfin, la sélection scolaire féminine remporte elle le championnat du monde scolaire en 2014[77].

Bibliographie

  • Claire Gaillard, La grande histoire des bleues, Hachette pratique, , 220 p.

Notes et références

  1. « Classement mondial féminin de la FIFA », sur FIFA.com, (consulté le ).
  2. « L'équipe de France féminine de retour sur le podium du classement FIFA », sur L'Équipe (consulté le )
  3. (en) Chris Hunt, « The belles of the ball : Dick Kerr's Ladies », FourFourTwo, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) James F. Lee, The lady footballers : struggling to play in Victorian Britain, Londres, Routledge, coll. « Sport in the global society », (réimpr. et ), 1re éd., 1 vol., XIX-132, 17,8 × 24,9 cm (ISBN 978-0-415-42609-1, 0-415-42609-X et 978-0-415-60313-3, présentation en ligne, lire en ligne), p. 118 [lire en ligne (page consultée le 2 avril 2017)].
  5. (en) Mike Rowbottom, « When the Ladies of Preston ruled the world », sur The Independent, (consulté le ).
  6. La Vie au grand air, N° du 15 novembre 1920, p. 20 sur Gallica.bnf.
  7. Le Miroir des sports, 4 novembre 1920, p. 288 (+ photos).
  8. La Femme sportive, N° du 1er juin 1921, p. 3 sur gallica.bnf.
  9. La Femme sportive, N° du 1er novembre 1921, p. 3 sur gallica.bnf.
  10. La Femme sportive, N° du 1er décembre 1921, p. 2 sur gallica.bnf.
  11. La Femme sportive, N° du 1er avril 1922, p. 2 sur gallica.bnf.
  12. La Femme sportive, N° du 1er mai 1922, p. 3 sur gallica.bnf.
  13. Paris-Soir, no 21, mai 1934 sur Gallica.
  14. Le Matin, no 15, décembre 1934 sur Gallica
  15. Ouest-Eclair, No 29 avril 1934 sur Gallica
  16. Paris-Soir, no 15, avril 1936 sur Gallica.
  17. Laurence Prudhomme-Poncet, Histoire du football féminin au XXe siècle, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 233.
  18. Footofeminin- 17 avril 1971 : il y a 40 ans, les Bleues jouaient leur premier match officiel
  19. France Football, No 1512 du 25 mars 1975, p. 22. L'article nomme 24 joueuses mais en annonce 25.
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