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Olympique lyonnais (féminines)

La section féminine de l'Olympique lyonnais est un club de football féminin français basé au Parc Olympique lyonnais à Décines-Charpieu (métropole de Lyon) et créé en 2004.

Olympique lyonnais
Logo du Olympique lyonnais
Généralités
Nom complet Olympique lyonnais
Surnoms Les Fenottes
Fondation 2004 (acquisition de l'équipe du FC Lyon)
Couleurs Blanc, rouge et bleu
Stade Groupama Stadium
(59 186 places)
Siège Parc OL, 10 avenue Simone Veil, 69150 Décines-Charpieu
Championnat actuel Division 1
Propriétaire Michele Kang (52 %)
John Textor (48 %)
Président Michele Kang
Entraîneur Sonia Bompastor
Joueur le plus capé Wendie Renard (453)
Meilleur buteur Eugénie Le Sommer (287)
Site web ol.fr
Palmarès principal
National[1] Championnat de France (16)
Coupe de France (10)
Trophée des championnes (2)
International[1] Ligue des champions (8)

Maillots

Domicile
Extérieur
Neutre

Actualités

Dernière mise à jour : .

C'est le club le plus titré de l'histoire du championnat de France féminin : les Lyonnaises décrochent seize titres de championnes de France (dont quatorze consécutifs de 2007 à 2020, ainsi que quatre titres de champion en tant que FC Lyon avant l’acquisition des droits par l’OL féminin en 2004), dix coupes de France (et deux coupes de France en tant que FC Lyon), ainsi que huit titres de championnes d'Europe en 2011, 2012, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2022.

La section féminine de l'OL est le seul club européen à avoir remporté 8 fois la Ligue des champions ainsi qu'à avoir réalisé le triplé (championnat national, coupe nationale et Ligue des champions) sur deux saisons d'affilée (2015-2016 et 2016-2017, puis à nouveau 2018-2019 et 2019-2020).

Avec huit trophées européens (dont cinq consécutifs, seul le Real Madrid ayant réalisé cette performance chez les hommes), l’OL féminin est le club français de sport collectif, toutes disciplines confondues, qui possède le plus important palmarès européen.

Depuis les années 2010, Lyon a souvent été nommée l’équipe féminine la plus forte du monde[2] et a été citée comme un modèle pour le développement du football féminin en termes économiques et culturels[3].

L'équipe fanion du club participe au championnat de première division et évoluait, jusqu'en 2016, principalement sur le terrain no 10 de la Plaine des Jeux de Gerland à Lyon, à 400 mètres de l'ancien stade de l'équipe masculine.

Localisation de la ville de Lyon.

Histoire

FC Lyon (1970-2004)

L'équipe féminine est créée en 1970 au sein du club omnisports du FC Lyon. À partir de 1977, l'équipe participe au championnat de France féminin relancé par la FFF en 1974. Le FC Lyon obtient son premier résultat marquant en atteignant les demi-finales en 1979, puis la finale en 1985. Après deux nouveaux échecs en demi-finales, les Lyonnaises décrochent leur premier titre national en 1991 face au VGA Saint-Maur. Deux ans plus tard, le FC Lyon remporte la première édition du championnat dans sa nouvelle version (poule unique de 12 équipes sans tournoi final), puis récidivent en 1995 et en 1998.

Lors de la saison 2001-2002, le challenge de France (coupe de France féminine) est créé, et le FC Lyon atteint la finale, perdue contre le Toulouse FC. Les Lyonnaises seront sacrées dès l'année suivante en battant Montpellier en finale, et conservent leur titre en 2004 face à l'US Compiègne[4].

Création et montée en puissance (2004-2012)

L'équipe est rattachée à l'Olympique lyonnais depuis l'été 2004. À noter que le FC Lyon possède à nouveau une section féminine depuis 2009. En 2007, pour la première fois, l'équipe championne de première division masculine est la même que l'équipe victorieuse de première division féminine. Le club réalise ainsi un doublé filles-garçons inédit. En 2008, le club se révèle sur le plan européen en atteignant la demi-finale de la Coupe UEFA, après avoir notamment éliminé le club anglais de l'Arsenal LFC. Lors de la saison 2007-2008, l'équipe termine invaincue, et ce toutes compétitions confondues malgré l'élimination en Coupe UEFA contre l'Umeå IK (1-1 au match aller et 0-0 au match retour). Cette saison voit également l'équipe réaliser son premier doublé coupe/championnat, soit exactement la même chose que chez les hommes.

La saison 2008-2009 est du même acabit, les Lyonnaises remportant le championnat avec 13 points d'avance sur les joueuses du Montpellier HSC, avec un match nul et 21 victoires en 22 journées. Elles sont éliminées en demi-finale de la Coupe UEFA par les futurs vainqueurs de la compétition, le FCR Duisbourg (4-2 sur l'ensemble des deux rencontres). La superbe saison des Lyonnaises est confirmée par la nomination de Lotta Schelin et de Louisa Necib au Trophée UNFP du football dans la catégorie « joueuse de l'année », prix finalement remporté par la jeune Française. En finale de la Ligue des champions 2009-2010, les Lyonnaises perdent aux tirs au but (0-0, 6 tab à 7) alors qu'elles avaient deux tirs au but d'avance, face au FFC Turbine Potsdam[5].

En 2011, elles remportent la Ligue des champions après une victoire (2-0) face à ces mêmes adversaires. Les Lyonnaises remportent la compétition en 2012 face au FFC Francfort (2-0) et conservent ainsi leur titre continental, ce qui constitue une première pour un club français. La même année, elles réalisent le premier triplé de l'histoire du football français en remportant également la coupe de France en s'imposant 2-1 face au Montpellier HSC et le championnat de France en s'imposant 3-0 lors de la dernière journée face au FCF Juvisy, qui était encore en course pour le titre. Du au , les Lyonnaises remportent à Saitama au Japon, la Mobcast Cup organisée par la ligue féminine japonaise, qui est un tournoi amical entre deux équipes japonaises, une équipe australienne et l'équipe française, ayant pour but de pousser la FIFA à organiser une coupe du monde des clubs similaire à celle des hommes.

Hégémonie européenne (2013-2022)

Le , les Lyonnaises sont officiellement championnes de France pour la 7e fois consécutive et pour la 11e fois de leur histoire grâce à une victoire face à Vendenheim avant la fin de la saison. Au cours de ce championnat, elles gagnent chacun de leurs 22 matchs en inscrivant au total 132 buts pour 5 encaissés. Elles atteignent leur 4e finale consécutive de Ligue des champions, qui se solde par une défaite 1-0 face au VfL Wolfsburg. Les Lyonnaises remportent une 5e Coupe de France en battant l'AS Saint-Étienne par 3-1, le . En 2014, l'équipe s'adjuge un nouveau doublé Coupe-Championnat national mais est éliminée précocement de la Coupe d’Europe en 1/8e de finale par le club allemand du FFC Turbine Potsdam.

En 2015, l'équipe réussit son 5e doublé Coupe-Championnat, et 4e consécutif, mais a vu sa route en Ligue des champions se terminer en huitième de finale, éliminée par le PSG 1 à 0. En championnat, elles gagnent leurs 22 matchs, pour un record de buts marqués (147 et meilleure attaque), et six buts encaissés (meilleure défense). Le , les joueuses disputent le premier match de leur histoire au Parc Olympique lyonnais. Les Lyonnaises l'emportent ce soir-là 9-1 face à l'équipe tchèque du Slavia Prague, en 1/4 de finale aller de la Ligue des champions féminine de l'UEFA 2015-2016[6]. Le , c'est dans ce même Parc OL qu'est battu le record d'affluence pour un match de club de football féminin en France, avec 22 050 spectateurs présents pour assister à la victoire des Lyonnaises 7-0 sur le PSG, en 1/2 finale aller de la Ligue des champions[7]. Le , l'Olympique lyonnais remporte sa troisième Ligue des champions face au VfL Wolfsburg.

Le , le Président du club Jean-Michel Aulas a annoncé le recrutement de la grande star américaine du football, Alex Morgan. Âgée de 27 ans au moment de la signature, elle a signé un contrat de six mois avec le club des Gones. Surnommée « David Beckham Féminin », Alex Morgan intégrera l'OL dès le début du mois de . L'internationale américaine, qui évoluait jusqu'à présent au sein du club d'Orlando en Floride, percevra donc un salaire de 25 000 euros par mois au club rhodanien[8]. Le , l'Olympique lyonnais remporte sa quatrième Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain[9].

Le , la section remporte son cinquième titre européen, le troisième consécutif face au VfL Wolfsburg (4-1 après prolongations)[10]. Grâce à cette nouvelle victoire, les Fenottes réalisent un double record : plus grand nombre de titres européens (cinq) et plus grand nombre de titres européens consécutifs (trois). Le , la joueuse norvégienne Ada Hegerberg est élue premier Ballon d'or féminin France Football de l'histoire[11] - [12]. Le , le club remporte un treizième championnat de D1 féminine d'affilée[13]. Le , les joueuses récupèrent la Coupe de France, qui leur avait échappé l'année précédente, pour un nouveau doublé ; elles battent en finale le LOSC 3-1.

La saison 2019-2020 est perturbée par la pandémie de Covid-19, qui obligera les différents championnats européens à décaler l'épilogue de leur saison à la période d'été. Le , l'Olympique lyonnais annonce l'organisation d'un tournoi amical nommé Trophée Veolia féminin[14], qui se déroule les et au Groupama Stadium en compagnie de trois autres équipes, qui sont Montpellier HSC, Juventus FC et le PSV Eindhoven[15]. Le , l'Olympique lyonnais remporte sa neuvième Coupe de France[16] en battant le Paris Saint-Germain aux tirs au but (4-3). En remportant cette Coupe de France, l'Olympique lyonnais fête également un 30e titre à son palmarès[17]. Le , l'équipe féminine remporte une septième Ligue des champions, sa cinquième consécutive, en battant Wolfsburg sur le score de 3-1.

Le printemps 2021 marque un coup d'arrêt puisque les Lyonnaises sont éliminées par le PSG en quart de finale de la Ligue des champions féminine 2020-2021[18]. L'équipe termine d'ailleurs la saison sans le moindre trophée[19]. Le club lyonnais réagit alors en remplaçant Jean-Luc Vasseur par Sonia Bompastor en tant qu'entraîneure principale de l'équipe féminine[20]. Ce choix se révèle payant. Malgré une attaque moins prolifique que par le passé en championnat, Sonia Bompastor parvient à insuffler une nouvelle dynamique à son équipe en intégrant de jeunes joueuses comme Selma Bacha et Melvine Malard, qui deviennent toutes les deux des titulaires fréquentes[19].

Les Lyonnaises renouent avec le succès puisque le , elles remportent la Ligue des champions féminine 2021-2022, la huitième Ligue des champions de l'histoire du club, en battant en finale le FC Barcelone (3-1)[21]. La section remporte le 15e titre de champion de France de son histoire le sur la pelouse du Paris Saint-Germain, qui le lui avait subtilisé en 2021, grâce à un but de l'Américaine Catarina Macario inscrit dès la troisième minute de jeu.

Rachat par Michele Kang (depuis 2023)

Le , le club annonce la vente de la majorité des parts (52 %) de la section féminine à la femme d'affaires américaine Michele Kang par l'intermédiaire de YMK Holdings[22]. Jean-Michel Aulas reste président du club jusqu'à l'issue de la saison. La section est dorénavant jumelée avec la franchise NWSL du Washington Spirit, également détenue par l'Américaine[23].

Galerie

Identité du club

Logos

Le premier logo de la section, lors de sa création en 2004, reprend celui de l'Olympique lyonnais créé en 1996 et qui marque une nouvelle évolution dans le graphisme de l'emblème du club. Celui-ci retrouve une forme de blason avec chef, c'est-à-dire une bande supérieure horizontale. Celle-ci est de couleur rouge avec en fond et sur deux lignes la mention « Olympique lyonnais » en lettres capitales de couleur or.

La partie inférieure teinte en bleue est superposée des lettres OL bordées d'un liseré or et de fond blanc. Le lion caractéristique de la ville de Lyon est inséré dans la lettre O en couleur or. Une petite évolution à ce blason a été effectuée en 2006. Elle concerne la mention « Olympique lyonnais » de la partie supérieure. La couleur or est remplacée par des caractères blancs.

  • 2004-2006
    2004-2006
  • depuis 2006
    2006-2022
  • depuis 2022
    Depuis 2022

Couleurs

À la suite de la création de la section en 2004, les joueuses arborent le même maillot que leurs homologues masculins. Historiquement, la couleur des maillots domiciles de l'Olympique lyonnais est le blanc. Les premières années et jusqu'en 1961 le maillot blanc est recouvert d'un liseré en forme de « V » formé de deux bandes rouge et bleue[24], qui sont les couleurs de la ville de Lyon.

Domicile
2004-2006
2006-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
2016-2017
2017-2018
2018-2019
2019-2020
2020-2021
2021-2022
2022-2023
2023-2024

Équipementiers et sponsors

Période Equipementier Sponsor
2004-2005 Umbro aucun
2005-2009 Renault Trucks
2009-2010 Leroy Merlin
2010-2011 Adidas
2011-2012 Leroy Merlin / Citroën
2012-2017 April / GDF Suez
0000Engie
2017-2020 April / Sword
2020-2023 Mastercard / Sword

À ses débuts en 2004, la section féminine est liée avec l'équipementier Umbro[25], à l'instar de la section masculine. Initialement prévu jusqu'en 2007, le club prolonge son contrat avec l'équipementier jusqu'à juin 2010[26]. Cependant, le , le club annonce avoir trouvé un accord avec l'équipementier Adidas, pour un contrat courant sur dix saisons à compter de la saison 2010-2011[27] ; ce contrat est estimé entre 8 et 10 millions par an et concerne toutes les sections du club.

Après une première saison sans sponsor apparent, les lyonnaises arborent un maillot sponsorisé par Renault Trucks jusqu'en juin 2009. Les trois saisons suivantes, les féminines sont spécifiquement sponsorisées par Leroy Merlin ainsi que par Citroën en 2011-2012 pour les matchs de coupe.

Depuis la saison 2012-2013, les lyonnaises arborent un maillots floqué April pour les matchs de Division 1. Pour les matchs de Ligue des champions, un partenariat est conclu avec GDF Suez (puis Engie) pour une durée de cinq saisons de 2012 à 2017. Depuis 2017, c'est le Groupe Sword qui sponsorise les matchs européens. En septembre 2020, Mastercard devient le principal sponsor de la section pour les matchs de Division 1[28].

En 2022, l'équipe féminine de l'Olympique Lyonnais fait polémique pour le sponsoring dont elle bénéficie de la part d'Herbalife, une société spécialisée dans la vente multiniveau de compléments alimentaires dans le viseur de la Miviludes déjà condamnée en France et à l'étranger pour ses pratiques commerciales[29].

Palmarès et records

Palmarès

Depuis 2004, le palmarès de l'équipe féminine de l'Olympique lyonnais comporte seize Championnats de France, dix Challenges ou Coupes de France, deux Trophées des championnes, huit Ligues des Champions de l'UEFA et une Coupe du monde non officielle des clubs. Les tableaux suivants listent le palmarès du club dans les différentes compétitions officielles (au niveau national, international, régional) ainsi que le palmarès individuel de la section.

Palmarès de l'Olympique lyonnais féminin depuis 2004
Compétitions internationales Compétitions nationales
Compétitions internationales amicales
Équipes réserves Distinctions
  • Prix IFFHS de la meilleure équipe du monde (7) :
    • Élue : 2012, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020[34] - [35].
  • Globe Soccer Awards du meilleur club féminin de l'année (1) :

Meilleures buteuses par saison

Ada Hegerberg en 2019
Le 18 mai 2019 à Budapest.
Ada Hegerberg bat de nombreux records avec l'OL :

• Meilleure buteuse de l'histoire de la WCL (59).
• Meilleure buteuse pour un club en WCL (55).
• Nombre de buts marqués sur une saison TCC (54 en 2015-2016).
• Nombre de buts marqués sur une saison en WCL (15 en 2017-2018).
• Première joueuse à marquer trois buts en finale de WCL (2019).

Ce tableau présente les meilleures buteuses de l'Olympique lyonnais à l'issue de chaque saison (toutes compétitions confondues) depuis le rattachement du FC Lyon lors de la saison 2004-2005. L'internationale norvégienne, Ada Hegerberg, est la seule joueuse à avoir franchi la barre symbolique des cinquante buts sur une saison (toutes compétitions confondues) en 2015-2016 et 2017-2018.

Statistiques et records

Le tableau ci-dessous présente les principaux records et statistiques de la section féminine de l'Olympique lyonnais dans les trois compétitions officielles depuis 2004.

Statistiques et records de l'Olympique lyonnais féminin au 30 août 2020
Records en Championnat de France D1 Autres records
  • Nombre de titres : 15
  • Nombre de titres consécutifs : 14
  • Nombre de saisons avec 100 % de victoires : 3
  • Nombre de buts marqués en une saison : 147 (2015)
  • Nombre de buts encaissés en une saison : 3 (2012)
  • Nombre de doublés Coupe/Championnat : 7 (6 consécutivement de 2012 à 2017)
  • Plus large victoire dans la compétition face au FC Metz : 0-15 (07/09/2014)
  • Période d'invincibilité

L'équipe première est restée invaincue en première division entre le (défaite face au FCF Juvisy 2-0) et le (défaite 0-1 face au Paris Saint-Germain), soit une succession de 87 matchs de championnat sans aucune défaite (83 victoires et 4 matchs nuls)[37]. Toutes compétitions confondues, elle est restée invaincue en matchs officiels dans le temps réglementaire entre le et le , soit 122 matchs. En effet, sur cette période, elle a uniquement concédé des défaites lors des séances de tirs au but en finale de la Ligue des champions 2009-2010 face au FFC Turbine Potsdam, en demi-finale de Challenge de France 2009-2010 face au Paris Saint-Germain et en quart de finale de Challenge de France 2010-2011 face au FCF Juvisy. Le VfL Wolfsburg a mis fin à cette invincibilité en battant Lyon 1-0 en finale de la Ligue des champions 2012-2013 après deux saisons entières sans aucune défaite.


  • Période d'invincibilité à domicile

L'équipe première est restée invaincue à domicile entre le (défaite face au FCF Juvisy 0-1) et le (défaite 0-1 face au Paris Saint-Germain)[38]. Toutes compétitions confondues, l'équipe première est restée invaincue à domicile entre le (défaite face au FCF Juvisy 0-1 en championnat de France) et le (défaite 1-2 face au FFC Turbine Potsdam en Ligue des champions).


  • Inviolabilité

L'équipe première conserve sa cage inviolée du au , soit 16 matchs d'affilée toutes compétitions confondues. La série est plus importante si on ne tient compte que du championnat, avec 17 matchs entre le et le .


  • L'épreuve des tirs au but

L'équipe a effectué à 11 reprises l'épreuve des tirs au but :

- 8 fois en Challenges ou Coupes de France : 2 remportées pour 6 perdues.
- 3 fois en finale de Ligue des champions: 2 remportées et 1 perdue.
Records en Challenge ou Coupe de France
  • Nombre de finales disputées : 13
  • Nombre de finales disputées consécutivement : 9 (2012 à 2020)
  • Nombre de titres consécutifs : 6 (2012 à 2017)
  • Nombre d'éliminations ou finales perdues en séance de tirs au but : 6
  • Plus large victoire dans la compétition face au Racing Besançon : 0-20 (07/01/2018)
Records en Ligue des champions
  • Nombre de titres dans la compétition : 8
  • Nombre de titres consécutifs : 5 (2016 à 2020)
  • Nombre de finales disputées : 10
  • Nombre de finales disputées consécutivement : 5 (2016 à 2020)
  • Nombre de matchs disputés dans la compétition : 104
  • Nombre de participations à la compétition : 13
  • Nombre de participations d'affilée à la compétition : 13
  • Invaincue depuis 2010 à l'extérieur (finales exceptées, série en cours)
  • Meilleure buteuse sur une saison : Ada Hegerberg en 2018 (15)
  • Plus large victoire dans la compétition face au Drapeau de la Slovaquie FK Slovan Šaľa : 12-0 (09/08/2007)

Compositions des finales de Ligue des champions

La galerie ci-dessous présente les différents effectifs titulaires lors des huit finales de Ligue des champions remportées par l'Olympique lyonnais.


1re - Londres

Craven Cottage

2e - Munich

Stade olympique

3e - Reggio d'Émilie

Stadio Città del Tricolore

4e - Cardiff

Cardiff City Stadium

Face au FFC Turbine Potsdam

Résultat : 2 - 0
Face au FFC Francfort

Résultat : 2 - 0
Face au VfL Wolfsburg

Résultat : 1 - 1 a.p. (4p - 3p)
Face au Paris St-Germain

Résultat : 0 - 0 a.p. (7p - 6p)
Entraîneur : Patrice Lair
Joueuse du match : Abily
Entraîneur : Patrice Lair
Joueuse du match : Abily
Entraîneur : Gérard Prêcheur
Joueuse du match : Kumagai
Entraîneur : Gérard Prêcheur
Joueuse du match : Marozsán
5e - Kiev

Stade Dynamo Lobanovski

6e - Budapest

Groupama Aréna

7e - Saint-Sébastien

Stade d'Anoeta

8e - Turin

Juventus Stadium

Face au VfL Wolfsburg

Résultat : 4 - 1 a.p.
Face au FC Barcelone

Résultat : 4 - 1
Face au VfL Wolfsburg

Résultat : 3 - 1
Face au FC Barcelone

Résultat : 3 - 1
Entraîneur : Reynald Pedros
Joueuse du match : Henry
Entraîneur : Reynald Pedros
Joueuse du match : Hegerberg
Entraîneur : Jean-Luc Vasseur
Joueuse du match : Cascarino
Entraîneur : Sonia Bompastor
Joueuse du match : Henry

Bilan saison par saison

Le tableau suivant retrace le parcours du club depuis sa création en 1970 sous le nom de FC Lyon, puis d'Olympique lyonnais à partir de 2004.

Personnalités du club

Historique des présidents

  • Jean-Michel Aulas
  • Paul Piemontese (section féminine) (1988 à 2014)
  • Marino Faccioli (section féminine) (depuis 2014)

Historique des entraîneurs

Historique et statistiques des entraîneurs au
1.
Farid Benstiti

2004-2010 - 186 m.

(142v 29n 15d) - 76,3 %

5 tit. - (4ch 1cp 0cl)

4.
Reynald Pedros

2017-2019 - 73 m.

(67v 5n 1d) - 91,7 %

5 tit. - (2ch 1cp 2cl)

2.
Patrice Lair

2010-2014 - 141 m.

(132v 6n 3d) - 93,6 %

9 tit. - (4ch 3cp 2cl)

5.
Jean-Luc Vasseur

2019-2021 - 53 m.

(47v 4n 2d) - 88.6 %

4 tit. - (1ch 1cp 1sc 1cl)

3.
Gérard Prêcheur

2014-2017 - 106 m.

(94v 8n 4d) - 88,6 %

8 tit. - (3ch 3cp 2cl)

6.
Sonia Bompastor

Depuis 2021 - 78 m.

(67v 5n 6d) - 85,8 %

5 tit. - (2ch 1cp 1sc 1cl)

Depuis 2004, la section féminine de l'Olympique lyonnais a été entraînée par quatre entraîneurs différents. Tout d'abord, Farid Benstiti, qui était à la tête de l'équipe depuis 2001 lorsque la section appartenait au FC Lyon ; il remporte cinq titres (4 championnats et 1 Coupe de France) et atteint la finale de la Ligue des champions. Il est remplacé en 2010 par Patrice Lair, qui parvient à remporter la Ligue des champions sur deux saisons consécutives ; il remporte neuf titres (4 championnats, 3 Coupes de France et 2 Ligues des champions).

En 2014, il est remplacé par Gérard Prêcheur, qui est le premier à réaliser le triplé sur deux saisons consécutives ; il remporte huit titres (3 championnats, 3 Coupes de France et 2 Ligues des champions) et est élu meilleur entraîneur du Championnat de France en 2016 par la Fédération française de football[40]. Il ne renouvelle pas son contrat et est remplacé en 2017 par Reynald Pedros, qui fait ses premiers pas dans le football féminin ; il doit tenter d’insuffler un état d'esprit plus offensif en s'inspirant de son expérience, notamment au FC Nantes. Mais après seulement deux saisons et cinq titres glanés sur six possibles (dont 2 Ligues des champions), il décide de mettre un terme à son expérience lyonnaise[41] et est remplacé par Jean-Luc Vasseur en [42]. Après le quart de finale de Ligue des champions perdu face au Paris Saint-Germain, il est remplacé le par Sonia Bompastor[43]. À noter que deux matchs de la section ont été dirigés par Antonin Da Fonseca en 2012 et 2013 pour cause d'indisponibilités de l'entraîneur de l’époque, Patrice Lair.

Les plus capées

Ce tableau retrace la liste des joueuses les plus capées de l'histoire de l'Olympique lyonnais depuis le rattachement du FC Lyon lors de la saison 2004-2005.

Les plus capées
Wendie Renard
1re - Wendie Renard
- 453 matchs
Eugénie Le Sommer
2e - E. Le Sommer
- 375 matchs
Henry
3e - Amandine Henry
- 354 matchs
Top 10 des joueuses les plus capées en compétitions officielles au [44]
Nb. Joueuses Carrière au club Championnat Coupe Europe TDC Total
1re W. Renard 2006- 284 58 110 1 453
2e E. Le Sommer 2010-2021 / 2022- 230 55 88 2 375
3e A. Henry 2007-2016 / 2018-2023 221 49 83 1 354
4e C. Abily 2006-2009 / 2010-2018 216 44 67 - 326
5e S. Bouhaddi 2009-2021 / 2022 199 28 76 1 304
6e L. Necib 2007-2016 173 39 66 - 278
7e É. Thomis 2007-2018 169 43 64 - 276
8e A. Majri 2010- 165 39 60 1 265
9e S. Kumagai 2013-2021 152 33 54 1 240
10e L. Schelin 2008-2016 138 34 53 - 225

Meilleures buteuses

Eugénie Le Sommer bat l'ancien record de Lotta Schelin le en marquant son 226e but lors du match de Coupe de France face au Toulouse FC[45]. Le tableau ci-dessous retrace la liste des meilleures buteuses de l'histoire de l'Olympique lyonnais depuis le rattachement du FC Lyon lors de la saison 2004-2005.

Meilleures buteuses
ELS
1re - E. Le Sommer
- 287 buts
Lotta Schelin
2e - Ada Hegerberg
- 243 buts
Ada Hegerberg
3e - Lotta Schelin
- 225 buts
Top 10 des meilleures buteuses en compétitions officielles au [46]
Nb. Joueuses Carrière au club Championnat Coupe Europe TDC Total
1re E. Le Sommer 2010-2021 / 2022- 184 56 47 0 287
2e A. Hegerberg 2014- 158 30 55 0 243
3e L. Schelin 2008-2016 143 41 41 - 225
4e C. Abily 2006-2009 / 2010-2018 135 31 43 - 209
5e S. Brétigny[47] 2004-2012 137 29 9 - 175
6e W. Renard 2006- 92 21 33 0 146
7e É. Thomis 2007-2018 72 20 15 - 107
8e L. Necib 2007-2016 64 11 29 - 104
9e K. da Silva 2007-2010 57 15 13 - 85
10e A. Majri 2010- 52 13 14 1 80

Capitaines

Joueuses ayant le plus porté le brassard de capitaine (TCC)
Nb. Joueuses Carrière au club Total
1re W. Renard 2006- 250
2e S. Bompastor 2006-2009 / 2010-2013 116
3e L. Georges 2007-2013 49
4e S. Dusang 2003-2012 41
5e C. Locatelli 1992-2006 29
6e C. Abily 2006-2009 / 2010-2018 17
7e Simone 2005-2010 14
8e D. Blanc 2002-2007 12
9e E. Le Sommer 2010-2021 / 2022- 11
10e H. Lattaf 2006-2008 10

Joueuses étrangères

Le tableau ci-dessous retrace la liste des joueuses étrangères passées par le club depuis 2004. À ce jour, soixante-cinq joueuses étrangères, de vingt-cinq nationalités différentes, ont arboré le maillot rhodanien.

Top 5 des joueuses étrangères les plus capées de l'Olympique lyonnais.
1re
Saki Kumagai

- 240 matchs

Défenseure / Milieu

2013-2021

2e
Lotta Schelin

- 225 matchs

Attaquante

2008-2016

3e
Ada Hegerberg

- 218 matchs

Attaquante

Depuis 2014

4e
Lara Dickenmann

- 188 matchs

Milieu

2009-2015

5e
Dzsenifer Marozsán

- 175 matchs

Milieu

Depuis 2016

Liste des joueuses étrangères au
Pays (25) Nb. Joueuses (65)
Drapeau des États-Unis États-Unis012
Drapeau de l'Allemagne Allemagne6
Drapeau de la Norvège Norvège6
Drapeau de l'Angleterre Angleterre5
Drapeau du Brésil Brésil4
Drapeau de la Suède Suède4
Drapeau du Danemark Danemark3
Drapeau du Japon Japon3
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas3
Drapeau du Canada Canada2
Drapeau de l'Espagne Espagne2
Drapeau de la Suisse Suisse2
Drapeau de l'Argentine Argentine1 Sole Jaimes (2019)
Drapeau de l'Australie Australie1 Ellie Carpenter (2020-)
Drapeau de la Belgique Belgique 1 Janice Cayman (2019-2023)
Drapeau du Chili Chili1 Christiane Endler (2021-)
Drapeau de la République populaire de Chine Chine1 Fei Wang (2015)
Drapeau du Costa Rica Costa Rica1 Shirley Cruz Traña (2006-2012)
Drapeau de la Finlande Finlande1 Katriina Talaslahti (2019-2021)
Drapeau d'Haïti Haïti1 Melchie Dumornay (2023-)
Drapeau de l'Islande Islande1 Sara Björk Gunnarsdóttir (2020-2022)
Drapeau du Nigeria Nigeria1 Cynthia Uwak (2008-2009)
N.-Zélande1 Erin Nayler (2016-2017)
P.d.-Galles1 Jessica Fishlock (2018-2019)
Drapeau du Portugal Portugal1 Jéssica Silva (2019-2021)

Statuts internationaux

Le tableau ci-dessous retrace la liste des joueuses passées par le club depuis 2004 ayant déjà remporté au moins une compétition internationale au moment de leur passage par le club.

Statut international des joueuses de l'Olympique lyonnais depuis 2004
Vainqueur(s) de la Coupe du monde0
Médaille d'or, monde FIFA
Vainqueur(s) des Jeux olympiques0
Médaille d'or, Jeux olympiques CIO / FIFA
Vainqueur(s) de l'Euro
UEFA
Vainqueur(s) de la Gold Cup
CONCACAF
Vainqueur(s) de la Copa América
CONMEBOL
Vainqueur(s) de la Coupe d'Asie
AFC

Effectif professionnel actuel

Ce tableau liste l'effectif professionnel féminin actuel.

Effectif professionnel féminin actuel au [48]
Joueuses Encadrement technique
No P. Nat.[49] Nom Date de naissance Sélection[50] Club précédent Contrat
1 G Drapeau du Chili Endler, ChristianeChristiane Endler 23/07/1991 (31 ans) ChiliParis Saint-Germain2021-2024
30 G Drapeau de la France Paljevic, AlyssiaAlyssia Paljevic 22/06/2002 (21 ans) -Formée au club2021-2023
3 D Drapeau de la France Renard, WendieWendie Renard Capitaine 20/07/1990 (32 ans) FranceFormée au club2006-2026
4 D Drapeau de la France Bacha, SelmaSelma Bacha 09/11/2000 (22 ans) FranceFormée au club2017-2025
5 D Drapeau de la France Morroni, PerlePerle Morroni 15/10/1997 (25 ans) FranceParis Saint-Germain2021-2024
12 D Drapeau de l'Australie Carpenter, EllieEllie Carpenter 28/04/2000 (23 ans) AustraliePortland Thorns FC2020-2026
15 D Drapeau de la France Maoulida, AssiminaAssimina Maoulida 30/01/2002 (21 ans) France -20 ans GPSO 92 Issy2020-2023
18 D Drapeau de la France Sombath, AliceAlice Sombath 16/10/2003 (19 ans) France −23 ansParis Saint-Germain2020-2026
19 D Drapeau de la France Sylla, KyshaKysha Sylla 04/02/2004 (19 ans) France −20 ans Dijon FCO2021-2025
21 D Drapeau du Canada flèche vers la droite Gilles, VanessaVanessa Gilles 11/03/1996 (27 ans) CanadaAngel City FC2022-2024
29 D Drapeau de la France Mbock, GriedgeGriedge Mbock 26/02/1995 (28 ans) FranceEA Guingamp2015-2024
7 M Drapeau de la France Majri, AmelAmel Majri 25/01/1993 (30 ans) FranceFormée au club2010-2026
8 M Drapeau de l'Allemagne Däbritz, SaraSara Däbritz 15/02/1995 (28 ans) AllemagneParis Saint-Germain2022-2025
10 M Drapeau de l'Allemagne Marozsán, DzseniferDzsenifer Marozsán 18/04/1992 (31 ans) Allemagne OL Reign2016-2025
11 M Drapeau des Pays-Bas Egurrola, DamarisDamaris Egurrola 26/08/1999 (23 ans) Pays-BasEverton FC2021-2024
17 M Drapeau des Pays-Bas van de Donk, DaniëlleDaniëlle van de Donk 05/08/1991 (31 ans) Pays-BasArsenal FC2021-2025
22 M Drapeau de la Suisse Julini, SallySally Julini 01/01/2003 (20 ans) Suisse EA Guingamp2020-2024
25 M Drapeau de la France Benyahia, InèsInès Benyahia 26/03/2003 (20 ans) France −23 ansFormée au club2020-2026
26 M Drapeau des États-Unis Horan, LindseyLindsey Horan 26/05/1994 (29 ans) États-UnisPortland Thorns FC2022-2026
999 M Drapeau d'Haïti Dumornay, MelchieMelchie Dumornay 17/08/2003 (19 ans) HaïtiStade de Reims2023-2026
9 A Drapeau de la France Le Sommer, EugénieEugénie Le Sommer 18/05/1989 (34 ans) France OL Reign2010-2024
14 A Drapeau de la Norvège Hegerberg, AdaAda Hegerberg 10/07/1995 (27 ans) NorvègeTurbine Potsdam2014-2024
20 A Drapeau de la France Cascarino, DelphineDelphine Cascarino 05/02/1997 (26 ans) FranceFormée au club2015-2024
27 A Drapeau de la France Becho, VickiVicki Becho 03/10/2003 (19 ans) France Stade de Reims2020-2024
28 A Drapeau de la France Malard, MelvineMelvine Malard 28/06/2000 (23 ans) France FC Fleury 912017-2026
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Romain Segui
  • Rémi Pullara
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Shingo Kitada

Coordinateur(s)

    Intendant(s)

    • Jacques Raffin
    Médecin(s)
    • Kamel Mjid

    Légende

    Consultez la documentation du modèle

    Joueuses prêtées
    P.Nat.NomDate de naissanceSélectionClub en prêtContrat

    Structures du club

    Stade

    De 2004 à 2016, la section évolue au terrain no 10 de la Plaine de Jeux de Gerland (7e arrondissement) qui possède une capacité de 2 200 places. Depuis le début de saison 2016-2017, l'équipe joue ses matchs à domicile au terrain d'honneur du Groupama OL Training Center situé à Décines-Charpieu ; il s'agit d'un stade possédant une unique tribune d'une capacité de 1 500 places assises. Cependant, lors des matchs de Ligue des champions et des matchs importants du championnat de France, les rencontres sont jouées dans le Parc Olympique lyonnais qui compte 59 186 places.

    Centre d'entraînement

    L'équipe féminine professionnelle de l'Olympique lyonnais s’entraînait jusqu'en 2016 sur le terrain no 8 de la Plaine de jeux de Gerland, situé à proximité du Centre Tola-Vologe, lieu d'entraînement de l'équipe masculine. Ce dernier porte ce nom en hommage à Anatole Vologe, grand sportif et résistant français fusillé à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Ce centre regroupait en plus du stade d'entrainement de l'OL, le siège du club ainsi que le centre de formation des jeunes. Il se trouve à proximité du Stade de Gerland. Depuis l'été 2016, l'équipe s'entraîne comme son homologue masculine au Groupama OL Training Center.

    Aspects juridiques et économiques

    Statut juridique et légal

    L'Olympique lyonnais est depuis son origine une association titulaire d'un numéro d'affiliation à la Fédération française de football[51] sous le nom « Olympique de Lyon et du Rhône » mais également une société composée d'un président unique. Cette dernière a le statut de société anonyme sportive professionnelle et gère le groupe professionnel ainsi que le merchandising. La holding OL Groupe est par ailleurs introduite en bourse.

    Direction du club

    La section féminine est présidée par Jean-Michel Aulas depuis sa création en 2004. Pour diriger la section, le président est épaulé par un Président délégué, un Dirigeant de section et d'un Coordinateur technique en lien avec le Staff sportif[52].

    Budget du club

    Le budget de la section féminine de l'Olympique lyonnais est le plus élevé des clubs de football féminins français ; pour la saison 2009-2010, il est de 3,5 millions d'euros[53]. Ce budget est par exemple largement supérieur à celui du FCF Juvisy, concurrent direct de l'OL en championnat, et qui dispose de 215 000 euros par an[54]. Il faut dire que le club de Juvisy ne bénéficie pas de la structure d'un club professionnel comme la section masculine de l'Olympique lyonnais et son budget de plus de 120 millions d'euros[55]. Puis pour la saison 2013-2014, le budget de Lyon diminue légèrement (3,00 millions), tandis que celui du PSG féminin, est largement rehaussée (7,5 millions). Enfin, pour la saison 2014-2015, l'écart reste du plus du double entre les budgets des deux clubs : l'OL conserve un budget similaire (3,5 millions), tandis que Paris atténue ses moyens (6,7 millions).

    Rémunération des joueuses

    En 2022, le salaire moyen brut des joueuses évoluant au club est estimé à 12 000  mensuels[56]. Au premier semestre de 2017, le salaire le plus élevé était détenu par Alex Morgan avec environ 25 000  mensuels bruts. Amandine Henry détrône l'américaine avec un salaire mensuel d'environ 30 000  mensuels bruts lors de son retour en [57]. Un nouveau record est battu en lors de la prolongation de contrat d'Ada Hegerberg avec environ 40 000  mensuels bruts jusqu'en 2021[58]. En 2022, c'est l'internationale française Wendie Renard qui détient le salaire le plus élevé avec 37 000  mensuels bruts devant Ada Hegerberg qui voit son salaire baisser à 35 000  mensuels bruts lors de sa prolongation jusqu'en 2024[56].

    Clubs partenaires

    L'Olympique lyonnais a un partenariat avec l'OL Reign, la franchise de NWSL qui appartient à OL Groupe depuis [59]. Cette relation a notamment abouti au prêt lors de la saison 2021 de trois joueuses lyonnaises (Sarah Bouhaddi, Eugénie Le Sommer et Dzsenifer Marozsán) dans le club étasunien[60] - [61].

    En , le club annonce un nouveau partenariat avec la section féminine du Club América, en Liga MX Femenil. Les trois clubs doivent échanger des informations et des compétences pour le recrutement, la détection, la préparation physique ou encore le marketing. Des matches amicaux sont également prévus[62].

    Le rachat du club en par la femme d'affaire américaine Michele Kang voit un nouveau partenariat apparaître avec le Washington Spirit, également détenu par l'Américaine[23].

    Soutien et image

    Supporters et affluence

    OL Ang'Elles 2018
    Les OL Ang'Elles en .

    La section féminine de l'Olympique lyonnais possède deux groupes de supporters officiels[63]. Tout d'abord le groupe des OL Ang'Elles, fondé en et qui compte près de 300 adhérents au début de l'année 2018 ; son emplacement au Groupama Stadium est la tribune ouest/virage sud, tandis qu'à OL Training center, il est situé au côté sud du terrain d'honneur. Le deuxième groupe de supporters est le Kop Fenottes 69, qui est fondé en et qui possède près de 60 adhérents au début de l'année 2018 ; son emplacement au stade est la tribune ouest/virage nord, tandis qu'à OL Training center, il est situé au côté nord du terrain d'honneur.

    La moyenne d'affluence de spectateurs à domicile a connu une forte augmentation avec l'accession du club à la Coupe féminine de l'UEFA lors de la saison 2007-2008 ainsi qu'après la première victoire en Ligue des champions lors de la saison 2010-2011. En prenant en compte uniquement les deux compétitions nationales, la moyenne de fréquentation à domicile est d'environ 250 spectateurs de 2004 à 2011. De 2012 à 2020, elle se situe aux environs de 2 000 spectateurs. La pandémie de Covid-19 va contraindre à un huis clos total sur l'ensemble des matches de la saison 2020-2021. À noter que le déménagement de la section au Groupama OL Training Center en 2016 a fait passer le nombre de potentiel spectateurs de 2 200 à 1 500 personnes. La meilleure affluence à domicile est réalisée le au Parc OL lors de la 9e journée de Division 1 face au Paris SG avec 30 661 spectateurs[64].

    Top 5 des meilleures affluences à domicile depuis 2004
    Date Lieu Compétition Adversaire Feuille de match Spectateurs
    1.0 16/11/2019 Parc OL, Décines-Charpieu0 Division 1 - 9e journée Paris SG Rapport 30 661
    2.0 13/04/2019 Parc OL, Décines-Charpieu0 Division 1 - 20e journée Paris SG Rapport 25 907
    3. 21/04/2019 Parc OL, Décines-Charpieu0 Ligue des champions - 1/2 finale aller Chelsea FC0 Rapport 22 911
    4. 24/04/2016 Parc OL, Décines-Charpieu0 Ligue des champions - 1/2 finale aller Paris SG Rapport 22 050
    5. 13/04/2013 Stade de Gerland, Lyon Ligue des champions - 1/2 finale aller FCF Juvisy Rapport 21 921

    Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile depuis 2004

    Rivalité avec le Paris Saint-Germain

    PSG contre OL en 2013
    Face au Paris SG en championnat le .

    Depuis les années 2010, le club est en concurrence avec le Paris Saint-Germain pour les différents titres nationaux. Ce sont la plupart du temps leurs confrontations en championnat (ou en coupe de France) qui déterminent lequel sera titré. Ce phénomène s'est même accentué avec la montée en puissance des parisiennes en ligue des champions depuis 2015 qui a vu les 2 clubs s'affronter 3 fois consécutivement, respectivement en huitième, en demi et en finale devenant ainsi la première finale 100 % française de l'histoire lors de la ligue des champions 2016-2017.

    Le bilan de ces 3 confrontations est d'une victoire du Paris Saint-Germain en huitième de finale contre 2 victoires lyonnaises (dont une victoire 7-0). Les olympiennes restent tout de même largement supérieures aux parisiennes car, depuis 2010, les Lyonnaises sont systématiquement championnes de France, ne laissant que la seconde place aux joueuses de la capitale. Elles ont gagné 6 fois la coupe de France contre 1 fois pour les parisiennes en les battant notamment 2 fois en finale. Enfin, elles ont participé à 10 finales de ligue des champions et en ont remporté 8 (dont une face aux franciliennes) contre seulement 2 finales perdues pour le Paris Saint-Germain.

    Bilan des confrontations depuis 2004 au 21 mai 2023
    Compétition 0Matchs0 0Victoires - Nuls - Défaites0 0BP0 0BC0
    Division 1 37 26 - 7 - 4 70 12
    Coupe de France 8 4 - 3 - 1 10 4
    Ligue des champions 10 6 - 2 - 2 17 7
    Trophée des championnes 2 1 - 1 - 0 2 1
    Total 5737 - 13 - 79924
    Meilleures buteuses au 21 mai 2023
    Nb. Joueuse 0Total matchs0 0Total buts0
    1re A. Hegerberg 26 14
    2e L. Schelin 19 8
    3e W. Renard 46 7
    4e S. Brétigny 17 6
    5e L. Necib 23 6

    Rivalité avec le VfL Wolfsburg

    L'Olympique Lyonnais entretient également une forte rivalité au niveau européen avec le VfL Wolfsburg, club rencontré à de nombreuses reprises en Ligue des Champions. Les deux clubs se sont rencontrés quatre fois en finale (3 victoires pour l'OL, une pour Wolfsburg) et deux fois en quarts de finale (2 qualifications pour l'OL) et occupent les deux premières places du classement UEFA depuis la saison 2014-2015[65].

    Dernière mise à jour effectuée le 30 août 2020.

    Rivalité avec le FC Barcelone

    Au tournant des années 2020, le FC Barcelone émerge comme une grande puissance du football féminin européen, et entre ainsi en confrontation avec l'hégémonie lyonnaise. Les deux équipes se rencontrent pour la première fois en quarts de finale de la Ligue des champions 2017-2018, mais se retrouvent surtout en finale de l'édition suivante. L'OL s'impose alors sur un score large de 4-1, menant 4-0 après une demi-heure de jeu, pour remporter son sixième titre[66]. Mais en 2021, le Barça décroche à son tour le sacre européen, et en 2022 les deux équipes s'affrontent à nouveau en finale de Ligue des champions. Lyon a alors perdu son sacre européen et national, et fait cette fois-ci figure d'outsider face à des Catalanes qui n'ont perdu qu'un seul match de la saison. Les deux équipes se lancent des piques lors des interviews d'avant-match.

    « On parle beaucoup de Barcelone, elles battent des records, marquent des buts. En fait, c’est un peu nous ! Quand on parle d’elles, c’est comme si on parlait de nous. On a quand même été championnes d’Europe sept fois ! »[67]

    Melvine Malard

    Le match oppose les reines historiques du football européen aux prétendantes au trône, dont l'appétit a été aiguisé par leur premier titre. Chaque équipe est guidée par une star ayant remporté un ballon d'or : Hegerberg à Lyon et Putellas à Barcelone[68].

    « Elles doivent encore gagner beaucoup de Ligue des champions pour entrer dans l'histoire, et je le dis en tant que joueuse de Lyon, car nous l'avons gagnée cinq fois de suite. »

    Ada Hegerberg

    La Norvégienne joint les actes à la parole en inscrivant un but et une passe décisive pour les Lyonnaises, qui mènent à nouveau largement (3-0) à la demi-heure de jeu et s'imposent finalement 3-1. Lyon reconquiert son titre et repousse une hypothétique domination barcelonaise sur le football européen[69].

    Notes et références

    1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
    2. Rory Smith, « The World's Most Dominant Team Isn't Who You Think », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
    3. (en-GB) Sean Ingle, « How Lucy Bronze was polished at Lyon, the ultimate finishing school | Sean Ingle », The Observer, (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
    4. « FC Lyon | OL Ang'Elles », (consulté le )
    5. Les Lyonnaises ratent le coche.
    6. « Lyon - Slavia Prague (Ligue des champions fém., 2015/16) | Match | OLWeb.fr », sur www.olweb.fr (consulté le ).
    7. « Ligue des champions dames - Record d'affluence pour Lyon-PSG | Match | OLWeb.fr », sur www.leparisien.fr (consulté le ).
    8. « Qui est Alex Morgan, la star américaine qui a rejoint l'OL ? - Football », Sport24, (lire en ligne, consulté le ).
    9. « Lyon remporte la quatrième Ligue des champions de son histoire », sur lemonde.fr, .
    10. « L'OL remporte la LDC pour la 5e fois, un record », sur francetvinfo.fr, .
    11. « Ballon d'Or féminin France Football 2018 : Ada Hegerberg sacrée », sur lequipe.fr, .
    12. Assia Hamdi, Joue-la comme Megan : Le marathon des sportives pour l'égalité, Marabout, : Hegerberg loue d'ailleurs les moyens mis à disposition par le club lyonnais et son président pour sa section féminine : « notre président a la meilleure équipe du monde parce qu'il nous respecte ».
    13. « D1 (F) : l’Olympique Lyonnais remporte un 13e titre consécutif ! », sur footmercato.net, .
    14. « Trophée Veolia Féminin : les Lyonnaises en préparation au Groupama Stadium – Informations billetterie », sur www.OL.fr (consulté le )
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    20. « Jean-Luc Vasseur mis à pied et remplacé par Sonia Bompastor », sur L'Équipe (consulté le )
    21. Quentin Coldefy, « L'OL assomme le Barça et retrouve son trône en Ligue des champions féminine », sur Lequipe,
    22. « OL Groupe et Michele Kang forment un groupe mondial de football féminin », sur ol.fr,
    23. Hugo Guillemet, « Michele Kang, nouvelle actionnaire majoritaire de l'OL féminin : « Il n'est pas question de changer l'OL » », sur lequipe.fr,
    24. « Maillot domicile 1955-1960 », sur http://www.fanfoot51.com (consulté le ).
    25. « Umbro remplace Adidas à Lyon », sur http://www.sport.fr/, (consulté le )
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    47. Sandrine Brétigny évolue également au FC Lyon de 2000 à 2004 avant son rattachement à l'Olympique lyonnais, pour un total cumulé de 235 buts en au moins 263 matchs toutes compétitions confondues ; fiche joueuse sur statsfootofeminin (données incomplètes).
    48. Effectif officiel sur olweb.fr.
    49. Seule la nationalité sportive est indiquée. Une joueuse peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
    50. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
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    Annexes

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