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Stade Geoffroy-Guichard

Le stade Geoffroy-Guichard, surnommé « le Chaudron »[3], est un stade sportif français situé à Saint-Étienne, construit en 1930. Il est situé au nord de la ville dans le quartier de Carnot Le Marais.

Stade Geoffroy-Guichard
Généralités
Surnom
« Le Chaudron » ou
« Le Chaudron vert »
Adresse
14, rue Paul et Pierre Guichard
42000 Saint-Étienne
Construction et ouverture
DĂ©but de construction
Construction
Ouverture

(91 ans, 9 mois et 22 jours)
Architecte
Meyer et Saidoun (1930)
Berger et Jallon (1998)
Chaix et Morel (2016)
RĂ©novation
Extension
Utilisation
Clubs résidents
AS Saint-Étienne (depuis 1931)
Propriétaire
Administration
Équipement
Surface
Capacité
42 000 places [2]
Tribunes
Latérale : Henri Point
Officielle : Pierre Faurand
Off. inférieure : Roger Rocher
Kop sud (GA 92) : Jean Snella
Kop nord (MF 91) : Charles Paret
Affluence record
47 747 spectateurs
(, ASSE-LOSC)
Dimensions
105 Ă— 68 m
Localisation
Coordonnées
45° 27′ 39″ N, 4° 23′ 25″ E
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
(Voir situation sur carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes)
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne-Alpes
(Voir situation sur carte : RhĂ´ne-Alpes)
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
(Voir situation sur carte : Loire)
Géolocalisation sur la carte : Saint-Étienne
(Voir situation sur carte : Saint-Étienne)

C'est le stade oĂą se jouent les matchs de football de l'AS Saint-Étienne en Ligue 2. Ă€ l'origine, il s'agit d'un vaste terrain de 40 000 m2 achetĂ© par Geoffroy Guichard, fondateur des magasins Casino, qui dĂ©sirait un stade pour son Ă©quipe. Il est inaugurĂ© le (Cannes bat l'AS StĂ©phanoise par 8 Ă  3 en football et AS Montferrand bat Saint-Etienne par 32 Ă  11 en rugby) et comprend Ă  l'Ă©poque une piste d'athlĂ©tisme et une tribune principale de 1 000 places. Au fur et Ă  mesure du temps et des succès de son club rĂ©sident, l'enceinte est agrandie et rĂ©novĂ©e plusieurs fois. Les derniers travaux de rĂ©novation en vue de l'Euro 2016 portent sa capacitĂ© Ă  42 000 places assises. Il est ainsi le septième stade français en termes de capacitĂ©. Le stade peut Ă©galement accueillir diverses manifestations (matchs de rugby Ă  XV, concerts, etc.).

Histoire

L'entrée principale du stade Geoffroy-Guichard, en tribune Pierre Faurand, en 2016.

Geoffroy Guichard, fondateur des magasins Casino, dont le siège est Ă  Saint-Étienne, Ă  l'origine de la crĂ©ation de l'AS Saint-Étienne, achète un terrain de 40 000 m2 Ă  la duchesse de Broglie, fille du baron de RochetaillĂ©e sur le site de l'Étivalière le [4]. Le terrain servait auparavant de dĂ©pĂ´ts Ă  dĂ©tritus pour la ville[5]. Le , une sociĂ©tĂ© Les Amis du sport est crĂ©Ă©e afin de rĂ©colter des fonds pour la construction du stade[4], elle dĂ©cide de donner le nom de Geoffroy Guichard Ă  la future enceinte[5]. La sociĂ©tĂ© rĂ©colte près de 600 000 francs en une dizaine de jours afin de financer la tribune[6].

La construction du stade dĂ©bute en septembre 1930 sur les plans originaux des architectes stĂ©phanois Thierry Meyer et Michael Saidoun. Elle est confiĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© de construction parisienne qui a fait naĂ®tre le stade olympique de Colombes[5]. L'emplacement est marĂ©cageux et les premiers travaux consistent Ă  niveler l'espace afin d'avoir un sol impermĂ©able. Près de 11 000 m3 sont Ă©talĂ©s pour former une couche de 30 centimètres[5].

Comme le veut la tradition Ă  l'Ă©poque, le stade a vocation Ă  ĂŞtre omnisports[4] : il est composĂ© d'un terrain de 100 Ă— 66 mètres encerclĂ© par une piste d'athlĂ©tisme de 400 mètres de long et 6 mètres de large ainsi que d'une tribune de 1 000 places. Ă€ cĂ´tĂ©, sont Ă©rigĂ©s un terrain de basket et un autre de volley[4]. Sous la tribune principale, on trouve les vestiaires, douches et bureaux. Deux buttes en terre situĂ©es derrière les buts servent de tribunes supplĂ©mentaires. Le stade peut alors accueillir 10 000 personnes[4].

L'inauguration se déroule le , à l'occasion d'une défaite[note 1] contre l'AS Cannes, demi-finaliste de la Coupe de France. Le programme des festivités comprend également de l'athlétisme avec une course de relai, des concours de saut et lancer. La journée se termine par un match de rugby à XV entre l'Association sportive montferrandaise et l'ASS-SFU[7].

L'ASSE y dispute un premier match avec le statut professionnel le , face au FAC Nice. Ce premier match professionnel se solde par une victoire 3-2. Mais le FAC Nice déclarera un forfait général peu de temps après. La fédération déclare nuls tous les résultats obtenus par les adversaires du club. Avec l'annulation de ce match, il est désormais considéré que le premier match professionnel "officiel" disputé est le deuxième de la saison, joué à Geoffroy-Guichard le premier octobre, pour une nouvelle victoire 1-0 des verts contre Béziers. Et les Verts remporteront cette première année leurs sept matchs de la saison régulière à domicile[8]! Toutefois, ils concéderont deux nuls lors des barrages d’accession au printemps, ratant du coup la montée en première division (notamment un nul contre Mulhouse 1-1, alors qu'une victoire aurait suffi à accrocher le ticket pour l'élite…)

En 1936, derrière chaque but, des buttes en terre sont amĂ©nagĂ©es pour crĂ©er les tribunes « populaires ». En 1938, on construit une deuxième tribune latĂ©rale, qui deviendra la tribune Henri Point ; la capacitĂ© du stade est alors de 15 000 spectateurs[5].

La famille Guichard cède le stade Ă  une SCI en 1957 puis, le , la SociĂ©tĂ© Immobilière du Stade Geoffroy-Guichard cède les installations Ă  la ville de Saint-Étienne pour 135 millions de francs[5].

Depuis le , le stade est géré par Saint-Étienne Métropole tout en restant la propriété de la ville[4].

Structure et Ă©quipements

Architecture

Le toit en plexiglas du Kop Sud (tribune Snella) construit en 1984 et détruit en 2012.

Le stade Geoffroy-Guichard est un stade avec des virages liants les tribunes. Les quatre tribunes qui composent le stade ont pour nom :

  • Charles Paret[note 2] (ou tribune nord) : 10 085 places, dont 2 129 Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur.
  • Jean Snella[note 3] (ou tribune sud) : 10 145 places, dont 2 328 Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur. La tribune a eu pour particularitĂ© d'avoir un toit en plexiglas entre 1983 et 2012[5].
  • Pierre Faurand[note 4] (ou tribune officielle ou tribune ouest) : 7 606 places, dont 18 loges et 1 200 places VIP. Cette tribune abrite Ă©galement les vestiaires, et les anciens bureaux du club. La migration du siège du club au Centre de formation de l'ASSE Ă  L'Étrat a permis de crĂ©er de nouvelles loges, ce qui permet au club de disposer de 1 800 m2 d'espaces rĂ©ceptifs.
  • Henri Point[note 5] (tribune latĂ©rale ou tribune est) : 13 842 places, dont 2 100 pour les supporters adverses.

Les premières tribunes derrière les buts Ă©taient construites sur des buttes en terre. En 1979, ces tribunes sont reconstruites en partie avec des gradins en bĂ©ton et une accentuation de la pente permettant de gagner 3 000 places. Avec la rĂ©novation de l'Euro 1984, ces tribunes sont agrandies avec 15 000 places « en corbeille ». La mĂŞme technique est utilisĂ©e en 1994 pour la tribune Henri Point qui reçoit 2 000 places supplĂ©mentaires et un toit maintenu par quatre poteaux. Ces travaux suppriment les anciens pylĂ´nes qui servaient Ă  l'Ă©clairage pour l'intĂ©grer directement dans le toit des tribunes. Ces toits, en Henri Point et Pierre Faurand, sont surmontĂ©s de structures mĂ©talliques. La tribune Pierre Faurand est rĂ©organisĂ©e avec 4 escaliers structurants qui facilitent la circulation. Tous ces travaux ont permis de supprimer les poteaux qui gĂŞnaient la visibilitĂ© des spectateurs[5].

Capacité

Tribunes Faurand et Paret lors d'un match de l'ASSE, en 2005.

Il est le 7e stade par sa capacitĂ© en France. Elle est aujourd'hui de 41 965 places assises mais celle-ci a Ă©voluĂ© au fil des amĂ©nagements et rĂ©novations :

  • 1 800 places (1931) une tribune
  • 5 000 places (1935) ajout de buttes derrière les buts
  • 15 000 places (1938) deuxieme tribune
  • 30 000 places (1957)[9] 4 tribunes
  • 39 570 places (1968)[10]
  • 59 862 places, dont 22 200 assises (Ă  la suite de la rĂ©novation rĂ©alisĂ©e pour le Championnat d'Europe de football 1984) (1984) [10].
  • 35 616 places assises (Ă  la suite de la rĂ©novation rĂ©alisĂ©e pour la coupe du monde de football de 1998) (1998)
  • 41 965 places assises pour 2014 (Ă  la suite de la rĂ©novation pour l'Euro 2016)[note 6]

Le stade possède un secteur rĂ©servĂ© aux supporters visiteurs de 2 100 places situĂ© en tribune Henri Point.

En 2018, le stade a été choisi, aux côtés des stades d'Amiens, de Sochaux et de Lens, pour expérimenter des tribunes debout[11], interdites depuis la catastrophe de Furiani en 1992.

Équipements

Ancien vestiaire des joueurs professionnels, dans les années 2000.
Le vestiaire des Verts avril 2017 après sa rénovation.

Le terrain de jeu du stade Geoffroy-Guichard est une pelouse hybride AirFibr et mesure 105 Ă— 68 mètres. La pelouse est composĂ©e d'un mĂ©lange de ray-grass (80 %) et de FĂ©tuque rouge (20 %)[5]. L'Ă©clairage est assurĂ© par 192 lampes installĂ©es sur chacune des quatre tribunes. Le premier terrain d'entraĂ®nement, situĂ© Ă  cĂ´tĂ© du stade, a les mĂŞmes dimensions. Les entraĂ®nements sont ensuite dĂ©localisĂ©s Ă  partir de 2005 au centre de l'Étrat.

Des terrains annexes sont disposĂ©s autour du stade mais l'un d'eux va disparaĂ®tre avec la rĂ©novation du stade en 2016 et « Ă€ cause du recul de 18 mètres par rapport aux tribunes imposĂ© par l’UEFA »[12]. Un terrain annexe couvert a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1977.

En 1972, un bâtiment administratif abritant le siège du club est construit et prend appui sur la tribune Pierre Faurand. Ce bâtiment comprend un salon d'honneur et une salle de conférence[5]. La même année, les vestiaires sont refaits et accueillent désormais un cabinet médical et une salle de rééducation moderne [5]. En 1974, des locaux techniques ainsi que ceux de la section amateur sont aménagés sous la tribune Henri Point[5]. Les vestiaires sont de nouveau modernisés en 1976[5].

Les vestiaires, bureaux administratifs et loges sont totalement rĂ©amĂ©nagĂ©s lors des travaux de rĂ©novation pour la Coupe du monde 1998. Le stade possède dĂ©sormais quatre vestiaires dont un avec sauna, bain et hammam ainsi qu'une salle de musculation et une salle de dĂ©tente. La rĂ©novation permet aussi d'installer le poste de sĂ©curitĂ© qui dispose de 19 camĂ©ras rĂ©parties dans tout le stade et aux abords[5].

Le siège ainsi que les services administratifs sont transférés au centre de l'Étrat en .

Évolution de l'enceinte

Un stade « à l'anglaise »

En 1957, la piste d'athlĂ©tisme est supprimĂ©e afin d'augmenter la capacitĂ© des tribunes. Le public se rapproche de plus en plus des joueurs : on commence Ă  parler d'un stade « Ă  l'anglaise ». Mais ces travaux ont un coĂ»t que ne peut plus supporter la famille Guichard. Elle cède les installations Ă  la SociĂ©tĂ© Immobilière du Stade Geoffroy-Guichard[4]. Le , la SociĂ©tĂ© Immobilière du Stade Geoffroy-Guichard cède les installations Ă  la ville de Saint-Étienne pour 135 millions de francs[5]. La ville loue les installations Ă  l'ASSE pour 1 franc symbolique pour une durĂ©e de 30 ans. En contre-partie, la ville s'engage Ă  effectuer des travaux de modernisation et d'agrandissement[4]. Les premiers travaux concernent l'Ă©clairage : 4 pylĂ´nes sont Ă©rigĂ©s afin d'assurer un Ă©clairage de 635 lux au sol[5] en [4] ; ceux-ci perdureront jusqu'Ă  la coupe du monde de 1998.

En 1968, les deux tribunes populaires derrière les buts sont couvertes[4]. La tribune principale Henri Point est reconstruite (elle gardera son aspect jusqu'en 1997 et les travaux pour la coupe du monde) et inaugurĂ©e le . Le stade compte alors 39 570 places. Le lendemain, l'ASSE reçoit les Écossais du Celtic Glasgow en coupe d'Europe des clubs champions. Les Verts l'emportent 2-0 (mais sont Ă©liminĂ©s Ă  la suite d'une dĂ©faite 0-4 au match retour).

Le club continue à se structurer, et en 1972 le président Roger Rocher fait construire un bâtiment administratif et sportif sous la tribune. Le but est inspiré des grands clubs européens : asseoir le club dans ses meubles. Les vestiaires annexes, sous la tribune Henri Point, sont achevés. L'ambiance qui se dégage de ce stade « à l'anglaise » lui vaut le surnom de « chaudron » par la presse locale depuis 1974 et un match contre Hajduk Split. Le terme de « volcan » était autrefois usité[13].

En 1977 est construit le terrain couvert annexe. En 1979, les gradins des tribunes situĂ©es derrière les buts sont reconstruits en bĂ©ton, la pente est accentuĂ©e et 3 000 places supplĂ©mentaires sont amĂ©nagĂ©es[5].

RĂ©novation pour l'Euro 1984

D'importants travaux dĂ©butent en en vue d'accueillir l'Euro 1984. Cette volontĂ© d'accueillir des compĂ©titions internationales vient du prĂ©sident Roger Rocher[14]. Il estime dans le ASSE ActualitĂ©s du que « l’objectif est de crĂ©er 13 000 places assises »[14]. Les travaux engagĂ©s permettent de gagner 15 000 places assises en les ajoutant en corbeille au-dessus des tribunes Pierre Faurand et des deux kops. La tribune d'honneur et le centre administratif attenant sont rasĂ©s et reconstruits. Le toit des gradins sud est refait en plexiglas « afin de laisser les rayons du soleil rĂ©chauffer la pelouse mĂŞme en hiver »[14]. Les panneaux lumineux sont changĂ©s et deviennent Ă©lectroniques pour afficher les scores et les compositions d'Ă©quipes[14]. La capacitĂ© est portĂ©e Ă  48 274 places. Les travaux prennent fin en .

Deux matchs de la compétition se déroulent dans l'enceinte rénovée dont le France-Yougoslavie où l'ancien joueur stéphanois Michel Platini inscrit un triplé.

Le , le stade Ă©tablit son record d'affluence lors du match de quart de finale de la Coupe de France contre le LOSC avec 47 747 spectateurs.

RĂ©novation pour la Coupe du monde 1998

Le , le stade est officiellement choisi par le comitĂ© d'organisation pour accueillir six rencontres de la coupe du monde de 1998. Trois projets sont prĂ©sentĂ©s : le premier - retenu - comprend la rĂ©novation de la tribune Pierre Faurand et Henri Point avec ajout de places, un deuxième qui en faisait un stade fermĂ© de 40 000 places et un dernier avec une armature mĂ©tallique traversant la pelouse[5]. C'est le projet de Dominique Berger et AndrĂ© Jallon qui est finalement retenu.

Le stade doit subir d'importants travaux pour ĂŞtre aux normes FIFA pour un coĂ»t de 100 millions de francs (15 millions d'euros), plus 60 millions (9 millions d'euros) pour les abords du stade[14]. Les coĂ»ts sont rĂ©partis entre l'État (34 millions de francs), la ville de Saint-Étienne (28 millions), le conseil rĂ©gional de RhĂ´ne-Alpes (20 millions) et le conseil gĂ©nĂ©ral de la Loire (16 millions)[5].

L'adaptation du stade aux normes de la FIFA impose aux architectes quatre tribunes distinctes entre lesquelles il est impossible de circuler[14], alors que jusque-là seul un grillage d'enceinte encerclait le stade, permettant d'accéder à n'importe quelle tribune une fois entré dans le stade. Les places doivent toutes désormais êtres assises y compris dans les tribunes situées derrière les buts.

Les travaux dĂ©butent en . Du au , la pelouse est refaite et le terrain passe de 116 Ă  122 mètres de longueur. Cette augmentation de l'aire de jeux permet dĂ©sormais l'organisation de match de rugby et des concerts[14]. En , les travaux des tribunes derrière les buts sont terminĂ©s : les places debout sont remplacĂ©es par des marches et des fessiers. Les filets de protections et grillages sont remplacĂ©s et on installe de nombreuses camĂ©ras permettant de surveiller l'intĂ©gralitĂ© des tribunes. Les loges et vestiaires de la tribune Pierre Faurand sont refaits Ă  neuf dĂ©but 1997. Un accès handicapĂ©s ainsi qu'un poste de sĂ©curitĂ© sont installĂ©s[5]. Un balcon de 3 000 places est ajoutĂ©, tandis que les pylĂ´nes de la tribune sont remplacĂ©s. Les autres pylĂ´nes d'Ă©clairage sont dĂ©montĂ©s, remplacĂ©es par 192 lampes installĂ©es sur chacune des quatre tribunes. La tribune Henri Point subit les plus grosses modifications avec l'ajout de 3 000 places. Enfin, chaque tribune est desservie par une billetterie particulière, et dispose de ses propres sanitaires et de sa buvette.

Le , le nouveau système d'Ă©clairage est inaugurĂ©. Il comprend 192 projecteurs Ă©quipĂ©s de lampes aux halogĂ©nures mĂ©talliques rĂ©parties ainsi :

  • 96 projecteurs pour la tribune Pierre Faurand
  • 72 projecteurs pour la tribune Henri Point
  • 12 projecteurs pour la tribune Jean Snella
  • 12 projecteurs pour la tribune Charles Paret

Les travaux aux abords du stade comprennent l'amélioration de l'accès pour les piétons, la création de nouveaux parkings et accès au stade[5].

Le nouveau stade est inaugurĂ© le , un mois seulement avant le dĂ©but de la compĂ©tition, lors d'un match opposant les Ă©quipes Espoirs de la France et du BrĂ©sil. Le trophĂ©e de la coupe du monde est prĂ©sentĂ© Ă  cette occasion aux 20 000 spectateurs prĂ©sents.

Aménagements pour la Coupe du monde de rugby 2007

Le stade Geoffroy-Guichard durant la coupe du monde de rugby 2007.

En 2007, le stade est retenu pour accueillir trois rencontres de la coupe du monde de rugby 2007. De nouveaux travaux ont lieu : deux écrans géants sont installés dans deux des angles ouverts du stade.

Depuis l'Ă©tĂ© 2007, la toiture de la tribune officielle du stade est louĂ©e pour vingt ans Ă  une sociĂ©tĂ© qui y installe 2 600 m2 de panneaux solaires. C'est l'une des surfaces les plus importantes, en France, de capteurs photovoltaĂŻques ; d'une puissance de 216 750 Wc, ces panneaux permettent une production annuelle de 206 000 kWh[15] - [note 7].

Modernisation pour l'Euro 2016

Rénovation du Kop Nord (tribune Paret) et création de tribunes et locaux dans les angles, en .
Tribune Charles Paret en travaux, le .
Le nord du stade en travaux, le .

En 2009, les coprĂ©sidents de l'ASSE, Roland Romeyer et Bernard CaĂŻazzo, Ă©voquent la possibilitĂ© de construire un nouveau stade arguant notamment de la capacitĂ© parfois insuffisante de Geoffroy-Guichard pour les matchs Ă  domicile. Cette nouvelle enceinte prendrait alors place sur un terrain vierge d'une quinzaine d'hectares, situĂ© au nord du musĂ©e d'art moderne ; l'Ă©tude est faite par le cabinet BaruĂ©-Boutet, proposant un stade dont la capacitĂ© Ă©voluerait entre 45 000 et 50 000 places, sur deux niveaux. Les courbes de ce nouveau stade, dont la toiture serait faite en arceaux en rĂ©sine structurelle et de fuseaux en ETFE Ă©voquant les rubans qui ont fait la renommĂ©e de la ville, formerait une sorte de nouvelle colline entre celles de Saint-Priest-en-Jarez et de Villars[16]. Le rendu final est prĂ©sentĂ© au salon Club 42, jouxtant Geoffroy-Guichard, par les deux prĂ©sidents, ainsi que le coĂ»t de cette nouvelle infrastructure : 200 millions d'euros. Ce nouveau stade permettrait alors Ă  l'AS Saint-Étienne de bĂ©nĂ©ficier directement des retombĂ©es Ă©conomiques, en Ă©tant alors le propriĂ©taire, ce qui n'est pas le cas de l'actuelle enceinte, le club n'Ă©tant que le locataire[17].

Le projet provoque une vive opposition de la part des quatre principaux groupes de supporters stéphanois qui souhaitent conserver leur Chaudron et organisent une manifestation le [18]. Cette manifestation est organisée à titre symbolique, pour démontrer la capacité des supporters à s'unir, car dès fin juin la municipalité avait tranché en faveur de la rénovation du stade.

En effet, Maurice Vincent, maire de Saint-Étienne, opte pour la rénovation du stade, qui permet de garder l'âme du mythique Chaudron de Saint-Étienne en centre-ville, plutôt qu'une nouvelle construction et en fait un stade avec des coûts de rénovation les mieux maîtrisés en France.

Quatre projets sont déposés et le projet retenu est présenté le . Mais le club refuse de participer à la présentation arguant du fait qu'il n'a pas été assez consulté et qu'il n'a pas fait partie du jury final[19].

Le projet retenu est celui du cabinet d'architecture parisien Chaix et Morel et portĂ© par le groupement LĂ©on Grosse. Il prĂ©voit la fermeture partielle de l'enceinte avec le comblement de trois des angles. Un musĂ©e est prĂ©vu sous la tribune[20]. La capacitĂ© du stade est portĂ©e Ă  42 000 places. Ces travaux, dont le coĂ»t est estimĂ© Ă  70 millions d'euros, ont Ă©galement pour but de mettre le stade aux normes UEFA dans la perspective de l'Euro 2016. Le , la FĂ©dĂ©ration française de football (FFF) annonce que le stade n'est retenu que comme « stade de rĂ©serve » pour les matchs de l'Euro. Le maire de la ville, Maurice Vincent, dĂ©pose alors un recours auprès de la FFF afin de rĂ©intĂ©grer la ville dans la liste[21]. C'est ainsi que Michel Platini, alors prĂ©sident de l'UEFA, annonce le que Saint-Étienne est repĂŞchĂ©[22].

En , Saint-Étienne Métropole annonce que le quatrième angle jusque-là vide, entre les tribunes Snella et Point, accueillera une tribune basse contenant un peu plus de mille places ; une tribune supérieure pourrait, au besoin, être créée, à l'image de l'angle nord-est[23].

Les travaux débutent à la fin du mois de et s'étalent jusqu'en , nécessitant de fermer les quatre tribunes l'une après l'autre. Ils sont prévus en trois phases[24] :

  • - /[note 8] - [25] (prĂ©vue Ă  l'origine : - ) : rĂ©habilitation de la tribune Charles Paret + crĂ©ation des angles nord-est et nord-ouest
  • - Ă©tĂ© 2013 (prĂ©vue Ă  l'origine : - ) : rĂ©habilitation des tribunes Jean Snella, Henri Point et Pierre Faurand (cĂ´tĂ© nord) + crĂ©ation des angles sud-ouest et sud-est[23]
  • Ă©tĂ© 2013 - fin 2014 : rĂ©habilitation de la tribune Pierre Faurand (cĂ´tĂ© sud)

La première pierre des travaux de rénovation est posée symboliquement le , le jour des 80 ans du stade[26].

En [27], Saint-Étienne MĂ©tropole dĂ©cide de lancer un appel d'offres pour une rĂ©novation complète de la pelouse fortement critiquĂ©e lors de l'hiver 2013/2014 [28]. La solution retenue prĂ©voit l'implantation de toutes les technologies pour une pelouse du plus haut standard en vue de l'Euro 2016 : pelouse hybride AirFibr de nouvelle gĂ©nĂ©ration[29] qui inclut en dessous un système de mise hors gel[30] Ă  rĂ©sistance Ă©lectrique, et un système de luminothĂ©rapie. Le tout avec un rehaussement de 20 cm de la pelouse, pour amĂ©liorer la visibilitĂ© des supporters comme le prĂ©conise l'UEFA.

Affluence

Records

Le , le club reçoit le voisin lyonnais, 33 526 spectateurs garnissent les tribunes avant les rĂ©novations effectuĂ©es par la mairie. Le lors d'un match de coupe d'Europe contre le Legia Varsovie, l'affluence atteint 38 309 spectateurs dans la configuration « stade Ă  l'anglaise ». Mais le record d'affluence au stade Geoffroy-Guichard date du pour un quart de finale de coupe de France face au Lille OSC : 47 717 personnes remplissent « le Chaudron ».

Ă€ la suite de travaux de rĂ©novation en 1997, la capacitĂ© d'accueil du stade a Ă©tĂ© diminuĂ©e et le record dans cette configuration date du derby face Ă  l'Olympique lyonnais en 2005-2006, avec 35 352 spectateurs. Depuis cette date et une nouvelle rĂ©novation du stade durant la dĂ©cennie 2010 qui a rehaussĂ© le nombre de spectateurs possible, un nouveau record d'affluence a Ă©tĂ© atteint le lors d'un match de Ligue 1 face Ă  l'Olympique Lyonnais avec 41 594 spectateurs.

Par ailleurs, le record d'affluence du club pour un match de deuxième division est de 41 985 spectateurs, lors d'un derby avec Le Puy Foot 43 Auvergne lors de la saison 1985-1986.

Record d'affluence[31]
Affluence Date Match
1 47 747 Lille OSC (coupe de France, quart de finale)
2 46 352 RC Lens (coupe de France, huitième de finale)
3 45 789 Yougoslavie (Euro 1984)
4 45 000 RC Paris (finale barrage D1/D2)
5 44 820 Olympique de Marseille (Division 1)
6 44 633 Olympique de Marseille (Division 1)
7 44 474 Olympique de Marseille (Division 1)
8 42 584 USF Le Puy (Division 2)
9 41 594 Olympique Lyonnais (Ligue 1)
10 41 492 Manchester United (Ligue Europa, seizième de finale)

Moyenne

La moyenne d'affluence fluctue avec les rĂ©sultats de l'Ă©quipe. De 12 455 lors de la saison 1968-1969, elle monte Ă  20 797 en 1978-1979. Les travaux de rĂ©novation (notamment en 1998 et 2010-2012) ou les descentes en D2 (2001-2004) font baisser les affluences. L'affluence la plus forte est celle de la saison 2013-2014 avec 30 595 spectateurs.

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile en championnat depuis 1970[note 9]


Les points roses indiquent les saisons jouées en D2.

Utilisations du stade

D'abord enceinte omnisports, le stade Geoffroy-Guichard est utilisé essentiellement pour accueillir les matchs de football de l'ASSE depuis la suppression de la piste d'athlétisme en 1957. Ce qui n'empêche pas d'autres événements, sportifs ou culturels, de s'y dérouler.

L'équipe de France de football y a par exemple joué à sept reprises et des compétitions internationales s'y sont déroulées, notamment des matchs de Coupe du monde de la FIFA et de Championnat d'Europe. Par ailleurs, le rugby à XV y est également présent avec la réception de certaines rencontres de Coupe du monde, ainsi que des matchs de l'ASM Clermont et, depuis 2010 et la montée en puissance du club de rugby local devenu professionnel, du CASE Loire Sud Rugby. Le stade est également utilisé de manière exceptionnelle pour certains concerts.

Football masculin

Outre des matchs amicaux de l'équipe de France, le stade Geoffroy-Guichard a accueilli des matchs de grandes compétitions internationales, comme l'Euro 1984, la Coupe du monde 1998, la Coupe des confédérations 2003 et l'Euro 2016.

Date Match Contexte Affluence
Espagne 1 - 1 RoumanieEuro 1984 - Premier tour (Groupe B)17 012
France 3 - 2 YougoslavieEuro 1984 - Premier tour (Groupe A)45 789
France 0 - 0 RoumanieEuro 1996 - Éliminatoires (Groupe 1)31 144
France 2 - 1 ÉcosseMatch amical19 514
Yougoslavie 1 - 0 IranCoupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe F)30 392
Chili 1 - 1 AutricheCoupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe B)30 600
Espagne 0 - 0 ParaguayCoupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe D)30 600
Écosse 0 - 3 MarocCoupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe A)30 600
Pays-Bas 2 - 2 MexiqueCoupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe E)30 600
Argentine 2 - 2 a.p., 4 - 3 t.a.b. AngleterreCoupe du monde 1998 - 1/8e de finale30 600
Turquie 2 - 1 États-UnisCoupe des confĂ©dĂ©rations 2003 - Premier tour (Groupe B)16 944
France 2 - 1 JaponCoupe des confĂ©dĂ©rations 2003 - Premier tour (Groupe A)33 070
Japon 0 - 1 ColombieCoupe des confĂ©dĂ©rations 2003 - Premier tour (Groupe A)24 541
BrĂ©sil 2 - 2 TurquieCoupe des confĂ©dĂ©rations 2003 - Premier tour (Groupe B)29 170
Turquie 2 - 1 ColombieCoupe des confĂ©dĂ©rations 2003 - Match pour la 3e place18 237
France 3 - 1 ChineMatch amical34 147
France 0 - 1 NigeriaMatch amical25 000
France 2 - 0 DanemarkMatch amical38 458
Portugal 1 - 1 IslandeEuro 2016 - Premier tour (Groupe F)38 742[32]
TchĂ©quie 2 - 2 CroatieEuro 2016 - Premier tour (Groupe D)38 376[33]
Slovaquie 0 - 0 AngleterreEuro 2016 - Premier tour (Groupe B)39 051[34]
Suisse 1 - 1 a.p., 4 - 5 t.a.b. PologneEuro 2016 - 1/8e de finale38 842[35]

Football féminin

Date Match Contexte Affluence
France 1 - 0 AngleterreQualifications Coupe du monde 200323 680

Rugby Ă  XV masculin

Date Match Contexte Affluence
France 77 - 10 FidjiTest match33 500
France - ÉcosseTest match

Coupe du monde de rugby 2007

Le stade a notamment reçu trois rencontres de la Coupe du monde de rugby 2007.

Date Match Contexte Affluence
Écosse 56 - 10 PortugalCoupe du monde de rugby Ă  XV 200734 162
Samoa 25 - 21 États-UnisCoupe du monde de rugby Ă  XV 200733 616
Écosse 18 - 16 ItalieCoupe du monde de rugby Ă  XV 200735 616

Coupe du monde de rugby 2023

Le stade accueillera quatre rencontres de la Coupe du monde de rugby Ă  XV 2023.

Date Heure Équipe 1 Résultat Équipe 2 Tour Affluence
Italie Namibie1er tour, poule B
Australie Fidji1er tour, poule C
Argentine Samoa1er tour, poule D
Australie Portugal1er tour, poule C

Jeux olympiques d'été de 2024

Le stade accueillera des rencontres du Tournoi masculin et du Tournoi féminin de football olympique.

Football masculin (hors ASSE)

DateÉquipeCompétitionScoreAffluence
CĂ´te-Chaude Sportif (DHR) - Paris Saint-Germain32ede finale Coupe de France0-1032 000
ASSE B - ASF AndrĂ©zieuxCFA2-13 000
FC St-Joseph - SC Bastia8eT. Coupe de France0-84 149
ASSE B - Olympique lyonnais BCFA1-23 412
PNUD - ASSE All StarsMatch contre la pauvretĂ©7-933 913[36]
ASF AndrĂ©zieux-BouthĂ©on - Olympique de Marseille32ede finale Coupe de France2-015 000

Rugby Ă  XV

CASE Loire Sud rugby contre Bourg-en-Bresse, demi-finale aller du trophée Jean-Prat 2010.
DateÉquipeCompétitionScoreAffluence
Stade français Paris - CS Bourgoin-JallieuFinale du challenge Yves-du-Manoir27-1922 000
CS Bourgoin-Jallieu - USA PerpignanTop 1415-1828 000
CS Bourgoin-Jallieu - ASM Clermont AuvergneTop 1422-2822 000
ASM Clermont - RC ToulonDemi-finale du Top 1435-29 ap33 609
CASE Loire Sud rugby - Bourg-en-BresseDemi-finale Championnat de France de FĂ©dĂ©rale 123-2221 500
CASE Loire Sud rugby - US Oyonnax2e journĂ©e Pro D2[note 10]7–476 815
CASE Loire Sud rugby - Bordeaux Bègles6e journĂ©e Pro D216–488 125
CASE Loire Sud rugby - Lyon OU30e journĂ©e Pro D214–2311 000
ASM Clermont - SaracensDemi-finale de la Champions Cup13-941 500

Autres manifestations

  • : concert de Bruce Springsteen durant le Born in the USA Tour. Il offrit ensuite un chèque de 10 000 dollars aux chĂ´meurs de la ville.
  • 1990 : cĂ©rĂ©monie d'ouverture des Championnats du monde multisports d'handisport, qui se dĂ©roulent Ă  Saint-Étienne.
  • : concert de Johnny Hallyday, lors de sa tournĂ©e des Stades (Tour 2003).
  • : concert de The Police.

Le stade a été présélectionné par le comité de candidature de Paris pour les Jeux olympiques d'été de 2024. Celui-ci accueillerait des rencontres de football[37].

Environnement et accès

Situation

Il est situĂ© au nord de la ville dans le quartier de Carnot Le Marais et participe aux « amĂ©nagements du quart Nord-Est de Saint-Étienne, très largement dĂ©diĂ© Ă  la pratique et au spectacle sportifs »[12]. Ă€ partir de 1990, une technopole est installĂ©e dans le quartier, elle va le dynamiser. Les usines qui auparavant Ă©taient le dĂ©cor, laissent place Ă  des grands espaces permettant la construction de parkings[12]. Avec la rĂ©novation pour la Coupe du monde 1998, les abords du stade sont amĂ©liorĂ©s. Des terrains sont acquis et des parkings sont construits sur une surface de 9 000 m2 face Ă  l'entrĂ©e principale. Ces parkings sont crĂ©Ă©s sur des petites terrasses car le terrain est en pente douce[13]. La tribune Henri Point s'ouvre dĂ©sormais vers la technopole. L'une des rues d'accès au stade est rebaptisĂ©e Jean Snella, ancien entraĂ®neur du club, afin de renforcer le caractère sportif du quartier[13].

Une cafétéria Casino est installée à proximité du stade. Depuis 2000, et l'installation de la boutique officielle à proximité, sa fréquentation a augmenté au détriment des habituels vendeurs ambulants[13].

Depuis , le secteur est aussi dynamisé par l'ouverture du Zénith de Saint-Étienne.

Desserte en transports

Le tramway de Saint-Étienne dessert le Stade Geoffroy-Guichard.

Par la route, le stade est accessible via la sortie numéro 13 Stade Geoffroy-Guichard de l'A72. L'entrée principale est desservie par la rue Paul et Pierre Guichard. La tribune Jean Snella est accessible via l'allée vladimir Durković, Charles Paret par la rue de la Tour, la tribune Henri Point par l'allée du père Chossonnière. Le parcage visiteur est accessible par la rue Bénévent puis l'allée Jean Lauer.

Par le tramway de Saint-Étienne, la ligne T3 direction Hôpital Nord, arrêt Geoffroy-Guichard.

Le stade est desservi par les bus de la Société de transports de l'agglomération stéphanoise (STAS) par les lignes 8, 9 et S9 (arrêt Le Marais).

Annexes

Galerie

Notes

  1. Le score du premier match au stade Geoffroy-Guichard est aujourd'hui perdu, on parle selon les sources d'une défaite de 1-9 à 3-8
  2. Ancien directeur administratif du club
  3. Ancien joueur et entraîneur du club
  4. Président du club entre 1952 et 1959
  5. premier vice-président du club en 1933
  6. Capacité nette UEFA
  7. La centrale a servi à la communication d'EDF début 2009, avec un spot publicitaire diffusé sur les principales chaînes de télévision françaises montrant des supporters stéphanois se rendant au stade en tramway (électrique) puis une vue aérienne du stade
  8. À cause de retard dans les travaux, la tribune Paret et l'angle nord-est seront livrés en septembre 2012, tandis que l'angle nord-ouest sera livré en novembre 2012
  9. d'après les informations fournies par « Bilan des saisons de l'ASSE », sur http://www.asse-stats.com (consulté le )
  10. premier match à domicile de l'histoire du club stéphanois en Pro D2

Références

  1. « La pelouse hybride gagne du terrain en L1 avant l'Euro 2016 - Foot - Eco », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  2. « Stade », sur Ligue1 (consulté le ).
  3. « Le jour où le chaudron est né », sur Le Quotidien du Foot, (consulté le )
  4. « Stade Geoffroy-Guichard », sur http://archives.saint-etienne.fr, Archives de Saint-Étienne (consulté le )
  5. « L'histoire en photos du Stade Geoffroy Guichard », sur http://geoffroy.guichard.free.fr (consulté le )
  6. « Geoffroy-Guichard 1931/2014 », Le chaudron,‎ (lire en ligne)
  7. Grégory Charbonnier, « Geoffroy-Guichard : le stade glorieux (1931-1979) », La gazette des verts,‎ (lire en ligne)
  8. « Saison 1933-1934 de l'ASSE », sur http://www.asse-stats.com
  9. Coll., Guide de L'Équipe Football 58, Paris, L'Équipe, 1957, p. 113
  10. (en) Simon Inglis, The Football grounds of Europe, Londres, Willow books, 1990, p. 112-113
  11. « Ligue 1/Ligue 2 : quatre stades vont expérimenter des tribunes debout la saison prochaine », sur europe1.fr,
  12. Stéphane Merle et Sylviane Tabarly, « Les grands stades et l'aménagement du territoire, deux études de cas : Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, un stade rénové sur fonds publics », Géoconfluences,‎ (lire en ligne)
  13. Stéphane Merle, « Le stade Geoffroy Guichard de Saint-Étienne, un "monument" du sport local ? », Géocarrefour,‎ (lire en ligne)
  14. Grégory Charbonnier, « Geoffroy-Guichard : le stade moderne (1980-2008) », La gazette des verts,‎ (lire en ligne)
  15. (fr) « Prenez la Verte Attitude... Pourquoi ? », sur http://verteattitude.asse.fr, ASSE
  16. (fr) « Nouveau stade de Saint-Étienne Euro 2016 », sur BarueBoutet.com, consulté le 25 juin 2012
  17. (fr) « Le projet du nouveau stade », sur ASSE.fr,
  18. « Manifestation contre le projet de nouveau stade », sur forez-info.com
  19. « Rénovation de GG : le club mécontent », (consulté le )
  20. « Le "nouveau" stade Geoffroy Guichard », sur http://www.forez-info.com (consulté le )
  21. « Maurice Vincent défend la candidature stéphanoise », sur http://www.agglo-st-etienne.fr, Saint-Étienne Métropole
  22. Mansour Loum, « Toulouse et Saint-Étienne repêchés pour 2016 », football.fr,‎ (lire en ligne)
  23. (fr) « Le Chaudron aura bien une tribune à l’angle Sud Est », sur ZoomdIci.fr,
  24. « Les travaux », sur http://www.geoffroyguichard2016.com, Saint-Étienne Métropole (consulté le )
  25. (fr) « Football - ASSE. Geoffroy Guichard: une nouvelle configuration dès le 15 septembre », sur LeProgrès.fr,
  26. « Rénovation du stade : la première pierre posée », sur http://www.geoffroyguichard2016.com, Saint-Étienne Métropole
  27. l'Essor, « Geoffroy Guichard, la pelouse refaite dès cet été », L'Essor,‎
  28. « Galtier : « Ici c'est le potager » - Le Progrès, le 9 janvier 2014 », sur http://www.leprogres.fr/
  29. « AirFibr »
  30. « Sous la pelouse un système de « mise hors gel » à résistances électriques », sur www.leprogres.fr
  31. « Record de spectateurs stade Geoffroy-Guichard », sur http://www.stades-spectateurs.com (consulté le )
  32. (en) « UEFA EURO 2016, Match 12: Full Time Report, Final tournament - Tuesday 14 June 2016, Group F - Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Portugal - Iceland », sur UEFA.com,
  33. (en) « UEFA EURO 2016, Match 20: Full Time Report, Final tournament - Friday 17 June 2016, Group D - Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Czech Republic - Croatia », sur UEFA.com,
  34. (en) « UEFA EURO 2016, Match 28: Full Time Report, Final tournament - Monday 20 June 2016, Group B - Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Slovakia - England », sur UEFA.com,
  35. (en) « UEFA EURO 2016, Match 37: Full Time Report, Round of 16 - Saturday 25 June 2016, Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Switzerland - Poland », sur UEFA.com,
  36. (fr) « Regardez le festival de buts pour la bonne cause », sur ASSE.fr,
  37. Paris 2024: 9 stades de football pré-sélectionnés, pas le SDF

Bibliographie

  • GrĂ©gory Charbonnier, Cendrine Sanquer, Jean-Michel Roux et Christophe Tillière, Le Stade Geoffroy Guichard : Un club, un public, Saint-Étienne, coll. « Trames urbaines », , 67 p. (ISBN 978-2-9525476-2-8)
  • Didier Bigard, ASSE : Association Sportive de Saint-Étienne, Calmann-LĂ©vy, coll. « Un club, jour après jour », , 189 p. (ISBN 978-2-7021-3708-6 et 2-7021-3708-3)
  • FrĂ©dĂ©ric Rideau, Les Verts, les objets de la lĂ©gende, Marque-pages, coll. « Beaux-livres », , 87 p. (ISBN 978-2-915397-46-8 et 2-915397-46-5)

Liens externes

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