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Édouard Courtial

Édouard Courtial, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un consultant et homme politique français.

Édouard Courtial
Illustration.
Édouard Courtial en 2007.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(5 ans, 9 mois et 5 jours)
Élection
Circonscription Oise
Groupe politique REP
Conseiller départemental de l'Oise
–
(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton de Clermont
Prédécesseur André Vantomme
Successeur Maxime Minot
Président du conseil départemental de l'Oise
–
(2 ans, 6 mois et 24 jours)
Élection
Prédécesseur Yves Rome
Successeur Nadège Lefebvre
Député français
–
(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 7e de l'Oise
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Dominique Le Sourd
Successeur Maxime Minot
–
(9 ans, 4 mois et 9 jours)
Élection 16 juin 2002
RĂ©Ă©lection 10 juin 2007
Circonscription 7e de l'Oise
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Jean-Pierre Braine
Successeur Dominique Le Sourd
Secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger
–
(7 mois et 12 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur David Douillet
Successeur Yamina Benguigui
Conseiller régional de Picardie
–
(6 mois et 22 jours)
Élection 21 mars 2010
Circonscription Oise
Successeur Élodie Gossuin
Maire d'Agnetz
–
(11 ans, 6 mois et 25 jours)
RĂ©Ă©lection 16 mars 2008
Prédécesseur Philippe Courtial
Successeur Jean-Pierre Rousselle
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF (avant 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Père Philippe Courtial
Diplômé de Université Paris-Dauphine
ESSEC
Profession Consultant

Édouard Courtial
Maires d'Agnetz

Membre de l'UDF jusqu'en 2002, puis de l'UMP et aujourd'hui des Républicains, il est sénateur de l'Oise depuis 2017.

Il a été conseiller départemental de l'Oise de 2015 à 2021, élu dans le canton de Clermont avec Ophélie Van-Elsuwe, dont il a été le président du conseil de 2015 à 2017.

Il a aussi été député de la 7e circonscription de l'Oise de 2002 à 2011, puis de 2012 à 2017. Durant cette courte césure, il est secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger au sein du 3e gouvernement de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, de à .

Brièvement conseiller régional de Picardie en 2010, il a aussi été maire d'Agnetz de 2003 à 2015.

Biographie

Famille

Édouard Courtial est le fils de Philippe Courtial, son prédécesseur à la mairie d'Agnetz, mort en cours de mandat.

Formation et parcours professionnel

Passé par l'école Notre-Dame de la Providence à Clermont, dans l'Oise, puis le collège-lycée Guynemer de Compiègne et le lycée Saint-Jean-de-Passy à Paris, il obtient une maîtrise en sciences de gestion (MSG) de l'université Paris-Dauphine en 1996 et sort diplômé de l'ESSEC l'année suivante.

Entre 1998 et 2000, il est auditeur financier chez Ernst & Young, puis conseiller en stratégie chez Capgemini jusqu'en 2002.

Il est auditeur de l'Institut des hautes Ă©tudes de DĂ©fense nationale (IHEDN) en 2005 et 2006.

Partis politiques

Impliqué dans la vie politique locale, Édouard Courtial devient conseiller national de l'UDF en 1994, puis vice-président de la nouvelle UDF de l'Oise de 2001 à 2002. Il adhère dès sa fondation en 2002 à l'UMP, dont il est trésorier pour l'Oise de 2003 à 2006, et depuis secrétaire départemental de cette fédération.

Nicolas Sarkozy le nomme président de la commission « Nouvelle génération » de l'UMP en 2005.

Le , il est nommé secrétaire d'État des Français de l'étranger en remplacement de David Douillet. Il le demeure jusqu'au , date de la démission du gouvernement François Fillon III.

Lors du congrès de l'UMP de 2012, il soutient Jean-François Copé[1].

En , à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique du congrès de , il est nommé avec le filloniste Éric Ciotti délégué général chargé des fédérations[2].

Le , il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, secrétaire général adjoint à la formation[3]. Le , il quitte ce poste et devient conseiller politique du parti[4].

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5]. Le , il est nommé vice-président délégué de son comité de soutien.

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[6].

Mandats

Il est élu député le , dans la 7e circonscription de l'Oise. Il fait partie du groupe UMP et est vice-président de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité homme-femme à l'Assemblée nationale pour la XIIe législature (2002-2007). Âgé de 28 ans au moment de son élection, il est le plus jeune député de cette législature, jusqu'à ce que Laurent Wauquiez succède à Jacques Barrot. En 2002, il siège également à la Commission nationale pour l'autonomie des jeunes.

En , il est élu maire de la commune d'Agnetz après la mort de son père, et réélu en et . Il y développe un projet d'éducation civique « grandeur nature » : le « Parlement des enfants », un projet proposé par l'Assemblée nationale et le ministère de l'Éducation nationale.

Il est réélu député au premier tour en , avec 51,07 % des suffrages. Son manque d'assiduité et d'activité est critiqué en 2011[7].

Il est également président du groupe d'étude « Jardins, Paysage et Horticulture » à l'Assemblée nationale.

Il est délégué national aux fédérations au sein de l'UMP à partir de 2011.

Il est administrateur de l'OPAC Oise habitat Ă  partir de 2004.

Il est réélu député en avec 53,87 % (22 351 voix) des suffrages face au Président de la région Picardie et ancien maire de Clermont Claude Gewerc[8].

Le , il est élu conseiller départemental du canton de Clermont, recueillant 41,15 % des voix dans une triangulaire avec le Parti socialiste et le Front national [9]. Le suivant, il est élu président du conseil départemental de l'Oise et abandonne alors son mandat de maire d'Agnetz[10].

Le , il annonce lors d'une conférence de presse à sa permanence parlementaire de Clermont de l'Oise, qu'il fait le choix, confronté à la loi sur le non-cumul des mandats de rester président du conseil départemental et donc de ne pas briguer un nouveau mandat de député. Il passe le flambeau à Maxime Minot, jeune maire de 29 ans qui est candidat avec l'étiquette LR aux élections législatives du 11 et [11]. Maxime Minot est élu le avec 60,5 % des voix[12].

Il annonce qu'il sera candidat aux élections sénatoriales de 2017. Élu sénateur, il démissionne de son mandat de président de conseil départemental[13] et cède sa place à Nadège Lefèbvre[14].

Propositions

En 2008, il demande que l'ARS, la subvention de rentrée scolaire versée en août, soit payée en « bons à valeur faciale » dédiés, et non plus par virement, afin que cette subvention ne serve pas à « acheter un écran plasma » ; il réitère en 2009, puis en 2010 avec le même argument, entendu « en prenant son café au bistrot du coin », dixit. Il est à chaque fois débouté par Nadine Morano, les statistiques du ministère et des organismes sociaux ne faisant ressortir qu'un infime pourcentage du dévoiement de cette subvention[15].

En , Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur propose la nomination d'Edouard Courtial pour une mission de réflexion sur la sécurité des personnes âgées[16]. Dans son rapport remis en , « Vieillir partout en sécurité, l'affaire de tous », Edouard Courtial indique que « Les personnes âgées éprouvent des difficultés à révéler les faits que, pourtant, elles subissent » et déplore qu'«aucune enquête de portée nationale n'(ait) été menée sur la sécurité des personnes âgées». Le rapport indique que les seniors sont les premières victimes de l'insécurité. 74 % pour les usages frauduleux de cartes de crédit, 67,1 % pour les vols par ruse et 51 % pour les abus de confiance. Le rapport constate que les violences à l'encontre des séniors sont aussi de plus en plus nombreuses. Les coups et blessures volontaires assénés aux plus de 60 ans ont ainsi augmenté, selon le rapport, de 45,4 % entre 2002 et 2008.

En , Édouard Courtial a été aussi cosignataire d'une proposition de loi permettant la déchéance de nationalité française pour les Français vivant à l'étranger et ne payant pas d’impôt en France. Il s'en est expliqué devant l'Assemblée des Français de l'étranger le [17] et indiqué dans une interview au site petitjournal.com qu'il « s'était désolidarisé de cette proposition de loi »[18] - [19].

DĂ©tail des fonctions et des mandats

Mandats locaux

Mandats parlementaires

Fonction ministérielle

Notes et références

  1. Blog de J.-F. Copé.
  2. Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », Le Monde, 15 janvier 2013.
  3. « Nominations », u-m-p.org, 5 décembre 2014.
  4. « Nominations », republicains.fr, 8 janvier 2016.
  5. « Édouard Courtial à fond derrière Sarkozy », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 25 / dimanche 26 juin 2016, page 39.
  6. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  7. « Actualité économique », sur LExpansion.com (consulté le ).
  8. « L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture », sur LExpress.fr (consulté le ).
  9. « Départementales dans l'Oise : 15 cantons pour la droite, 2 pour le FN et 4 pour la gauche » (consulté le ).
  10. « Edouard Courtial abandonne son fauteuil de maire ce matin ».
  11. « Législatives : Edouard Courtial renonce et laisse sa place à Maxime Minot », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Maxime Minot (LR) élu dans la 7e circonscription de l’Oise », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Le président du département de l’Oise Edouard Courtial va démissionner », VoxCity,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Orianne Maerten, « Nadège Lefèbvre élue présidente du conseil départemental de l’Oise », Le Courrier Picard,‎ , p. I (lire en ligne).
  15. « L'obsession d'un député UMP pour l'allocation de rentrée », Le Monde, 16 août 2010
  16. http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/104000277/0000.pdf
  17. Proposition de loi visant à permettre la perte de nationalité pour les citoyens non domiciliés fiscalement en France Site de l'Assemblée nationale, 11 mai 2011

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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