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Académie de la Carpette anglaise

L’Académie de la Carpette anglaise est une académie parodique décernant chaque année depuis 1999 un prix d’« indignité civique » à un membre des élites françaises qui, selon son jury, s’est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française. Parmi les lauréats, on compte des journalistes célèbres, de grands industriels ainsi que des personnalités politiques de droite comme de gauche[1].

Académie de la Carpette anglaise
Histoire
Fondation
Cadre
Pays
Organisation
Président

Organisation, objectif et activités

L'Académie de la Carpette anglaise est présidée par Philippe de Saint Robert, également président de l’Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française[2]. Parmi ses membres figurent notamment Benoît Duteurtre, Anne Cublier, Marc Favre d'Échallens, Yves Frémion, Guillemette Mouren-Verret, Paul-Marie Coûteaux, Albert Salon, Natacha Polony, Eugénie Bastié et Ilyes Zouari[3]. De leur vivant, Hervé Bourges, Dominique Noguez et Claude Duneton ont également fait partie de l'académie.

Son prix d’« indignité civique » a été créé en 1999 par quatre associations de défense et de promotion de la langue française : Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française (ASSELAF), Avenir de la langue française (ALF), Défense de la langue française (DLF) et Droit de comprendre (DdC)[4].

Laurence Cossé souligne en 2016 le rôle de ces associations qui défendent la langue française, notamment contre l'intrusion massive de termes et expressions anglo-saxons. Elle souligne l'intérêt du prix de la carpette anglaise. Elle en rappelle les objectifs : « c'est un prix d'indignité civique décerné annuellement à un membre des élites françaises qui s'est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l'anglo-américain en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française »[5].

Selon l’association, ce prix « distingue plus spécialement les déserteurs de la langue française qui ajoutent à leur incivisme linguistique une veule soumission aux puissances financières mondialisées, responsables de l’abaissement des identités nationales, de la démocratie et des systèmes sociaux. »

Depuis 2001, a été institué un « Prix spécial du jury » qui distingue les personnalités de l'élite européenne ou internationale qui, selon le jury, collaborent activement à la propagation de la langue anglaise dans les institutions européennes ou internationales[4].

Prix décernés

Prix de la Carpette anglaise

Lauréats du « Prix de la Carpette anglaise »[6] - [7] :

  • 2022 : Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses Ă  la Constitution, dont l’article 2 dispose que « la langue de la RĂ©publique est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des institutions internationales, notamment l’acceptation par l’exĂ©cutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union europĂ©enne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre ;
  • 2021 : GĂ©rald Darmanin, pour avoir mis en service une nouvelle carte nationale d’identitĂ© sous-titrĂ©e en anglais uniquement, quand l'Allemagne fait figurer trois langues sur la sienne[8] ;
  • 2019 : La Banque postale, pour avoir dĂ©nommĂ© « Ma French Bank » sa banque mobile. Pour circonstance aggravante, sa campagne publicitaire est en franglais : (« When elle rĂŞve d'eaux turquoises, but ton compte is in le rouge », ou « When tu check la liste de everybody qui te doit de la money »)[9] ;
  • 2018 : Olivier Schrameck, prĂ©sident du Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel, pour avoir refusĂ© d’exercer les pouvoirs qui lui incombent en matière de respect de la langue française sur les chaĂ®nes de radio et de tĂ©lĂ©vision ;
Paris, 2017.
  • 2017 : Anne Hidalgo, maire de Paris, pour l’utilisation prioritaire de l’anglais comme langue de communication de la ville de Paris Ă  destination des touristes et des Ă©tudiants Ă©trangers, pour avoir fait projeter en sur la tour Eiffel le slogan « Made for Sharing » de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024 ;
  • 2016 : Anne-Florence Schmitt, directrice de la rĂ©daction de Madame Figaro, pour l’abus constant d’anglicismes et d’anglais de pacotille, dans cette revue destinĂ©e Ă  un large public fĂ©minin[10] ;
  • 2015 : Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM, pour la campagne de publicitĂ© intitulĂ©e « Air France, France is in the air » et remplaçant la publicitĂ© « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre »[10] ;
  • 2014 : Pierre Moscovici, membre de la Commission europĂ©enne, pour avoir adressĂ© Ă  Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, une lettre entièrement en anglais[10] ;
  • 2013 : Guillaume Pepy, prĂ©sident de la SNCF, pour les « Smiles, les TGV Family, et autres mĂ©diocritĂ©s linguistiques » et la proposition de « cours de langue anglaise uniquement, dans ses trains champenois » ;
  • 2013 (prix exceptionnel) : Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche, pour avoir, dans la lignĂ©e de ValĂ©rie PĂ©cresse (« carpettĂ©e » en 2008) et malgrĂ© de nombreuses mises en garde, lĂ©galisĂ© l'enseignement en anglais en maintenant l’article 2 de son projet de loi ;
  • 2012 : FrĂ©dĂ©ric Cuvillier, ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Transports, Ă  la Mer et Ă  la PĂŞche, pour avoir dĂ©clarĂ©, selon Le Parisien, que, dans le domaine du transport, « l'anglais devrait ĂŞtre la langue d'usage et de rĂ©daction des documents officiels harmonisĂ©s » ;
  • 2011 : Jean-François CopĂ©, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’UMP pour « sa vigoureuse promotion de l’usage de l'anglais, de la maternelle aux grandes Ă©coles, et sa volontĂ© de faire de l'anglicisation de la tĂ©lĂ©vision publique un des enjeux de son parti et de l'Ă©lection prĂ©sidentielle »[11] - [12] ;
  • 2010 : Martine Aubry, premier secrĂ©taire du Parti socialiste (et ses conseillers en communication), pour « leur recours systĂ©matique Ă  des slogans anglo-saxons (du « care » Ă  « What would Jaurès do ? », empruntĂ©s Ă  des fondamentalistes amĂ©ricains) »[13] ;
  • 2009 : Richard Descoings, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, pour « imposer des enseignements uniquement en langue anglaise dans certaines filières proposĂ©es, et pour correspondre en anglais avec le lycĂ©e français de Madrid »[14] ;
  • 2008 : ValĂ©rie PĂ©cresse, ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche, pour « avoir dĂ©clarĂ© que le français Ă©tait une langue en dĂ©clin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions europĂ©ennes »[15] ;
  • 2007 : Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances, pour « avoir communiquĂ© en langue anglaise avec ses services »[16] ;
  • 2006 : Le Conseil constitutionnel pour « ses nombreux manquements Ă  l'article 2 de la Constitution, qui dispose que la langue de la RĂ©publique française est le français » et pour avoir « dĂ©clarĂ© le protocole de Londres sur les brevets conforme Ă  la Constitution[16], permettant ainsi Ă  un texte en langue anglaise ou allemande d'avoir un effet juridique en France »[4] ;
  • 2005 : France TĂ©lĂ©com, opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie prĂ©sidĂ© par Didier Lombard, pour « la mise en place de services et produits aux dĂ©nominations anglaises (Business Talk, Live-Zoom, Family Talk…)[4]. Il a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par huit voix contre quatre Ă  Yves Daudigny, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Aisne, pour sa campagne publicitaire en anglais : « L'Aisne, it's open ! »[17] ;
  • 2004 : Claude ThĂ©lot, prĂ©sident de la Commission du dĂ©bat national sur l’avenir de l’école, pour avoir considĂ©rĂ© « l’anglais de communication internationale comme un enseignement fondamental, Ă  l'Ă©gal de la langue française » et prĂ©conisĂ© son apprentissage par la diffusion de feuilletons amĂ©ricains en version originale sur les chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision française[4]. Claude Simonet, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française de football (FFF), est arrivĂ© en deuxième position pour avoir choisi la chanson anglaise Can you feel it comme hymne de l'Ă©quipe de France[18] ;
  • 2003 : le Groupe HEC, dont le directeur gĂ©nĂ©ral, Bernard Ramanantsoa, a dĂ©clarĂ©, en , « dire que le français est une langue internationale de communication comme l’anglais prĂŞte Ă  sourire aujourd’hui. »[4] ;
  • 2002 : Jean-Marie Colombani, directeur de la publication du Monde qui « publie sans la moindre rĂ©ciprocitĂ©, et Ă  l’exclusion de toute autre langue, un supplĂ©ment hebdomadaire en anglais tirĂ© du New York Times »[19] ;
  • 2001 : Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal, pour « avoir systĂ©matiquement favorisĂ© l’anglais comme langue de communication dans ses entreprises. »[4].
  • 2000 : Alain Richard, ministre de la DĂ©fense, pour « avoir obligĂ© les militaires français Ă  parler anglais au sein du Corps europĂ©en alors qu’aucune nation anglophone n’en fait partie »[4] ;
  • 1999 : Louis Schweitzer, PDG de Renault, pour « avoir imposĂ© l’usage de l’anglo-amĂ©ricain dans les comptes rendus des rĂ©unions de direction de son entreprise ». Il l'a emportĂ© de justesse devant Claude Allègre, ministre de l'Éducation nationale, sĂ©lectionnĂ© pour avoir dĂ©clarĂ© le que « les Français doivent cesser de considĂ©rer l’anglais comme une langue Ă©trangère »[4].[20].

Prix spécial du jury à titre étranger

  • 2022 : Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommĂ© une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneure gĂ©nĂ©rale du Canada.
  • 2021 : Ursula von der Leyen, prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne (2e prix), pour avoir dĂ©cidĂ© seule de promouvoir l’anglais au rang de langue unique de travail de la Commission, au dĂ©triment des autres langues europĂ©ennes et, notamment, de la langue française, en dĂ©pit du Brexit[8].
  • 2019 : Ursula von der Leyen, la nouvelle prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne, pour avoir tentĂ© de mettre en place une procĂ©dure dĂ©cisionnelle uniquement en anglais, Ă  compter du . Un paradoxe, au moment oĂą le Royaume-Uni s'apprĂŞte Ă  quitter l'Union europĂ©enne[9].
  • 2018 : Doug Ford, Premier ministre de l’Ontario, pour avoir annoncĂ© l’abandon du projet de l’universitĂ© francophone de l’Ontario français Ă  Toronto, alors que le bilinguisme est reconnu dans cette province canadienne anglophone[21].
  • 2017 : Donald Tusk, prĂ©sident du Conseil europĂ©en, pour s’exprimer en prioritĂ© en anglais, excluant notamment le français de sa communication.
  • 2016 : ENS Ulm (École normale supĂ©rieure) qui dĂ©veloppe des filières d’enseignement uniquement en anglais en se prĂ©tendant ĂŞtre une Ă©cole internationale.
  • 2015 : Luc Besson, rĂ©alisateur de films principalement en anglais, pour avoir patronnĂ© une modification des dispositions fiscales du crĂ©dit impĂ´t cinĂ©ma en faveur des films tournĂ©s en langue anglaise ; ainsi les films tournĂ©s en anglais en France vont pouvoir ĂŞtre dĂ©clarĂ©s fiscalement « français » et bĂ©nĂ©ficier d'aides.
  • 2014 : Paula Ovaska-Romano, directrice du DĂ©partement pour les langues et directrice dĂ©lĂ©guĂ©e de la direction gĂ©nĂ©rale de la traduction de la Commission europĂ©enne, pour avoir violemment tancĂ© en anglais une responsable associative qui la sollicitait en italien et avoir qualifiĂ©, Ă  cette occasion, l’italien de « langue exotique ».
  • 2013 : Tom Enders, prĂ©sident exĂ©cutif d’EADS, « pour avoir annoncĂ©, en anglais seulement, Ă  tous les salariĂ©s allemands, espagnols et français de la branche « dĂ©fense et espace », un vaste plan de licenciements par une vidĂ©o... elle-mĂŞme sous-titrĂ©e en anglais ».
  • 2012 : L'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle (INPI) pour la campagne publicitaire « Say oui to France, say oui to innovation », qui promeut la France Ă  l'Ă©tranger en utilisant l'anglais comme seul vecteur de communication, au lieu de s'adresser dans la langue des pays visĂ©s par cette campagne.
  • 2011 : La compagnie Ryanair, prĂ©sidĂ©e par Michael O’Leary, pour avoir imposĂ©, en Espagne, aux femmes enceintes de plus de 28 semaines un certificat mĂ©dical exclusivement rĂ©digĂ© en anglais, y compris pour les vols intĂ©rieurs (menaçant de ne plus desservir les aĂ©roports ne se pliant pas Ă  cette exigence).
  • 2010 : Paul KagamĂ©, prĂ©sident de la RĂ©publique du Rwanda, pour avoir imposĂ© dans son pays le passage du français Ă  l’anglais comme langue officielle et comme langue de l’enseignement, et pour avoir quittĂ© l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) pour adhĂ©rer au Commonwealth[13].
  • 2009 : Jean-Louis Borloo, ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du DĂ©veloppement durable et de la Mer, pour avoir signĂ© le traitĂ© de l’IRENA (Agence internationale de l'Ă©nergie renouvelable /International Renewable Energy Agency) dont la seule langue de travail est l’anglais, en invoquant l’urgence, alors que cinq pays importants ne l’ont toujours pas signĂ©[22].
  • 2008 : Eurostat, service des statistiques de la Commission europĂ©enne, qui diffuse depuis sa publication Statistiques en bref uniquement en anglais, renonçant aux langues allemande et française[15].
  • 2007 : La police de Genève, pour avoir diffusĂ© une publicitĂ© intitulĂ©e United Police of Geneva[4].
  • 2006 : Ernest-Antoine Seillière, ancien prĂ©sident du Medef et prĂ©sident de BusinessEurope (ex-UICE, Union des industries de la communautĂ© europĂ©enne), pour avoir prononcĂ© un discours en anglais au Conseil europĂ©en Ă  Bruxelles en [4].
  • 2005 : Josep Borrell, prĂ©sident du Parlement europĂ©en, pour avoir avantagĂ© l'anglais lors d'une session de l'assemblĂ©e parlementaire euro-MĂ©diterranĂ©e qu'il venait de prĂ©sider Ă  Rabat au Maroc sans prĂ©voir la traduction des documents de travail[4].
  • 2004 : Jean-Claude Trichet, prĂ©sident de la Banque centrale europĂ©enne, Ă©lu pour avoir prĂ©sentĂ© en anglais la politique de l’établissement devant le Parlement europĂ©en de Strasbourg et avoir dĂ©clarĂ© lors de sa prise de fonction « I am not a Frenchman »[4].
  • 2003 : Pascal Lamy, Ă©lu pour son utilisation systĂ©matique de l’anglais dans ses fonctions de commissaire europĂ©en, au mĂ©pris des règles communautaires[4].
  • 2002 : Romano Prodi, prĂ©sident de la Commission europĂ©enne pour l’affaire de l’étiquetage en anglais des produits alimentaires, et l’imposition de l’anglais comme langue unique de nĂ©gociation pour l’élargissement europĂ©en[4].
  • 2001 : La sociĂ©tĂ© The Lego Group, fabricant danois de jouets pour enfants, qui prĂ©sente ses produits en France et dans le monde uniquement en anglais sous les expressions « Explore being me », « Explore together », « Explore logic » et « Explore imagination »[4].

Les « Tapis rouges »

En 2018, l'Académie de la Carpette anglaise crée ses « Tapis rouges », qui récompensent les personnalités défendant le mieux la langue française[23] :

  • 2018 :
    • Michel Serres, philosophe français, « pour l'ensemble de son combat et pour avoir, le Ă  Lille, exigĂ© des organisateurs d'un colloque que les orateurs utilisent la langue française ».
    • Prix entreprise : le groupe hĂ´telier Jean-Claude Lavorel, « qui, après avoir rachetĂ© la flottille lyonnaise de bateaux d'excursion Lyon city boats a rebaptisĂ© cette flottille Les bateaux lyonnais ».
    • Prix international : Mathieu Bock-CĂ´tĂ©, sociologue quĂ©bĂ©cois, « pour la constance avec laquelle il fait vivre la coopĂ©ration franco-quĂ©bĂ©coise ».

Notes et références

  1. Sudhir Hazareesingh, Ce pays qui aime les idées. Histoire d'une passion française, traduit par Marie-Anne (de) Béru, Flammarion, coll. « Au fil de l'histoire », 475 pages.
  2. « La "carpette anglaise" pour Lagarde », Le Figaro, 25 novembre 2007.
  3. « La Carpette nouvelle est arrivée ! Olivier Schrameck, président du CSA, Carpette anglaise 2018 », sur avenir-langue-francaise.fr, 7 décembre 2018.
  4. Le Prix de la Carpette anglaise, Le Monde diplomatique, La bataille des langues, « Manière de voir » No 97, février-mars 2008.
  5. Laurence Cossé, « Les carpettes anglaises », La Croix, no 40594,‎ , p. 28.
  6. Les communiqués de l'Académie de la carpette anglaise, sur le site de Défense de la langue française.
  7. Les communiqués de l'Académie de la carpette anglaise, sur le site d'Avenir de la Langue Française.
  8. Marie-Liévine Michalik, « Gérald Darmanin, meilleur promoteur des anglicismes », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Le prix de la "carpette anglaise" décerné à la Banque Postale », L'Express, 4 décembre 2019.
  10. « Le prix de la Carpette anglaise », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  11. Jean-François Copé, carpette anglaise, Le Monde, 12 janvier 2012.
  12. Bernard Cassen, « Ces socialistes qui méritaient aussi le Prix de la Carpette anglaise 2011… », sur Mémoire des luttes (consulté le ).
  13. Martine Aubry décroche le prix de 2010 de la Carpette anglaise, sur languefrancaise.net (source : revue-republicaine.fr, 17 décembre 2010).
  14. Uni chief told off for Anglicisms, sur connexionfrance.com, : « Sciences Po director Richard Descoings, who replies in English to letters in French from the French lycée in Madrid, has won the 2009 Carpette Anglaise (literally “English doormat award”). [...] Carpette spokesman Marc Favre d’Echallens said: “Mr Descoings seems to think English is the international language, so as Spain is not in France he must write in English to them.” He was also criticised for enforcing teaching in English in some courses at the top politics and social sciences school. »
  15. Pierre François, Anti-prix littéraire : la Carpette anglaise 2008 est décernée, sur holybuzz.com, 27 novembre 2008.
  16. Christine Lagarde, prix de la "Carpette anglaise", sur 20minutes.fr, 25 novembre 2007 (AFP).
  17. « Ryannair et Jean-François Copé se partagent la Carpette anglaise », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  18. Claude Thélot, prix de la « Carpette anglaise », sur ladepeche.fr, 26 novembre 2004.
  19. Philippe Quillerier-Lesieur, « Jean-Marie Colombani, prix 2002 de la Carpette anglaise », sur Radio France internationale, (consulté le ).
  20. Bernard Cassen, « La langue-dollar », Le Monde diplomatique,‎ , p. 32.
  21. « The Legal Context of Canada's Official Languages | Site for Language Management in Canada (SLMC) – Official Languages and Bilingualism Institute (OLBI) », sur web.archive.org, (consulté le )
  22. (en) Uni chief told off for Anglicisms, sur le site connexionfrance.com, 1er janvier 2010 : « Ecology Minister Jean-Louis Borloo got a “special foreign prize” for signing up to an EU renewable energy scheme which will only use English as its working language. »
  23. MAR, « Premier prix Tapis rouge qui illustre et défend la langue française », sur Avenir de la langue française, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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