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Luc Besson

Luc Besson est un réalisateur, producteur et scénariste français, né le dans le 15e arrondissement de Paris, auteur d'une vingtaine de long-métrages, dont huit figurent au palmarès des 100 plus grands succès de films français dans le monde.

Luc Besson
Description de cette image, également commentée ci-après
Luc Besson en 2016.
Nom de naissance Luc Paul Maurice Besson
Naissance
Paris 15e (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur
Producteur
Scénariste
Directeur de casting
Écrivain
Films notables Subway
Le Grand Bleu
Nikita
Léon
Le Cinquième Élément
Séries notables No Limit

Révélé dès ses premières œuvres, Le Dernier Combat (1983) et Subway (1985), il triomphe au box-office avec Le Grand Bleu (1988) qui réalisera plus de 9 millions d'entrées et lui apporte une ouverture internationale qu'il confirme par le succès de presque tous ses films suivants : Nikita (1990), Léon (1994), Le Cinquième Élément (1997), César du meilleur réalisateur en 1998 et Jeanne d'Arc (1999).

Parmi ses autres grands succès commerciaux, trois séries de films s'exportent bien, Taxi, Taken, et Le Transporteur. En lançant sa société de production EuropaCorp en 2000, il veut rivaliser avec les majors américaines, mais via une écurie de réalisateurs et techniciens français, produisant en France, même si c'est le plus souvent en langue anglaise avec une vedette internationale étrangère en tête d'affiche. Sa société entre en Bourse en 2006, pour financer, avec l'aide de l'État, ses propres studios à la Cité du cinéma.

Après plusieurs échecs, il retrouve le succès international avec Lucy (2014), qui devient le plus gros succès d'un film français dans le monde et l'année suivante la 40e cérémonie des César le récompense d'une exceptionnelle médaille d'or de l'Académie des arts et techniques du cinéma, pour sa « contribution artistique et entrepreneuriale exceptionnelle au cinéma français depuis trois décennies »[1].

Tournée en 2016, la superproduction de Valérian et la Cité des mille planètes est le plus gros budget de l'histoire du cinéma français devant un autre de ses films, Le Cinquième Élément, mais dès l'été 2017 la critique chinoise le boude et l'investissement apparait impossible à rentabiliser. L'échec se répète au film suivant Anna, plaçant sa société en quasi-faillite et l'obligeant à la céder à un créancier puis fermer école de scénariste et réalisateur, gratuite et sans condition de diplôme, qu'il avait fondée en 2012.

Biographie

Jeunesse et révélation

Luc Paul Maurice Besson, né dans le 15e arrondissement de Paris, est fils d'instructeurs en plongée sous-marine du Club Méditerranée, en Grèce et en ex-Yougoslavie[n 1] . Il se destine à devenir delphinologue[n 2] avant qu'un accident de plongée ne l'empêche définitivement de poursuivre cette activité[3].

Assistant réalisateur, dans le cinéma, en France et aux États-Unis, il met en scène son premier long métrage de science-fiction, coécrit avec Pierre Jolivet décrivant la survie d'êtres humains dans un monde post-apocalyptique. Le Dernier Combat, tourné en CinémaScope et en noir et blanc (inspiré de La Jetée, de Chris Marker, 1962), est distingué au festival d'Avoriaz en 1983. La même année, il réalise le clip pull Marine d’Isabelle Adjani.

Il signe un contrat avec Gaumont et réalise, deux ans plus tard, Subway, avec Isabelle Adjani et Christophe Lambert. Récompensé par trois Césars, le film impose un univers proche de la bande dessinée du vidéoclip, surnommé Cinéma du look.

Succès cultes (années 1990)

Le cinéaste au Festival de Cannes 2000, où il officie en tant que président du jury.

Le Grand Bleu, son troisième long métrage, est son plus grand succès comme réalisateur, avec au total 9,1 millions de spectateurs en trente ans[4]. Son style proche de l'esthétique publicitaire est cependant sifflé par une partie du public lors de sa première projection au Festival de Cannes, où il est présenté hors-compétition. Le cinéaste répétera ensuite souvent dans la presse avoir beaucoup de mal à lire la critique de ses films, dont une partie, en France comme à l'étranger, n'adhère pas à l'esthétique trop travaillée de ses films, au détriment de l'histoire.

En , il crée sa première maison de production Les Films du dauphin, puis une deuxième le , nommée Leeloo Productions[5] - [6]. Ses films suivants Nikita en 1990 et Léon en 1994, lui apportent une notoriété sur le plan international mais le documentaire Atlantis, en 1991, obtient un succès moindre.

En , lors de la 20e cérémonie des César, il boycotte la cérémonie, à la suite de la remise du César du meilleur film étranger à Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell au détriment de La Liste de Schindler de Steven Spielberg[7].

En 1997, il s'installe à Los Angeles avec son épouse, la comédienne Maïwenn, et leur fille Shanna, pour le tournage avec Gaumont de ce qui deviendra le plus gros succès commercial d'un film français aux États-Unis, Le Cinquième Élément, surpassé ensuite par Taken de Pierre Morel. Les décors et l'apparence des créatures du film sont dessinés par Mœbius et Jean-Claude Mézières, les costumes, par Jean-Paul Gaultier. Ce film lui vaut le César du meilleur réalisateur en 1998 et l'actrice principale Milla Jovovich devient peu après sa nouvelle épouse.

En , Besson supervise le film comique d'action Taxi réalisé par Gérard Pirès. Première production sans être réalisateur, ce film rencontre le succès et ouvre l'ère EuropaCorp qui dure de à . Entretemps, en , sa nouvelle réalisation de sa version Jeanne d'Arc, interprétée par Milla Jovovich, dont il divorce l'année de sortie du film, rassemble trois millions de spectateurs en salles. La présidence du jury lui est confiée au 53e festival de Cannes en .

Adaptations littéraires et production (années 2000)

Dans les années 2000, il délaisse la réalisation et devient producteur à plein temps. Ainsi, il change le nom de sa société Leeloo Productions pour former EuropaCorp avec Pierre-Ange Le Pogam[5] - [8], dont l'objectif est de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme la série des quatre Taxi, Yamakasi, la saga Le Transporteur avec Jason Statham, Wasabi ou encore les films d'actions tels que Banlieue 13 et Danny the Dog, dans lesquels il est également scénariste.

Le réalisateur au festival de Cannes 2007.

En parallèle, il supervise l'adaptation d'une série de romans pour enfants qu'il co-écrit avec Céline Garcia, sous forme d'une trilogie cinématographique. Il préside le jury international du 15e festival international du film de Tokyo en 2002.

Souvent producteur et désormais à la tête d'un studio très rentable, il n'en continue pas moins de tourner ses propres films : Angel-A en 2005, film expérimental en noir et blanc interprété par Jamel Debbouze et Rie Rasmussen dont l'accueil critique est mitigé et qui n'a pas le succès de ses prédécesseurs auprès du public. En 2006, il préside le jury des longs-métrages du Festival international du film de Shanghai en 2006.

Le , il annonce que Arthur et les Minimoys sera son 10e et dernier film[9]. Le film rassemble 6 millions de spectateurs français, et s'exporte dans le monde entier. Il décide malgré tout, au vu du succès de ce dernier, de tourner lui-même les deux suites en même temps. Mais Arthur et la vengeance de Maltazard, sorti à la fin de l'année 2009, puis Arthur et la guerre des deux mondes, en , n'attirent que la moitié de l'audience du premier. En 2009, il signe dans le journal Le Monde une tribune pour soutenir le projet de loi « Création et Internet »[10].

Collaborations hollywoodiennes et nouveaux succès (années 2010)

En avril 2010, Luc Besson dévoile une adaptation de la série de bandes dessinées de Jacques Tardi, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, avec Louise Bourgoin. La même année, il est président du jury du Festival international du film de Moscou.

Le réalisateur au WonderCon 2014, pour la promotion de Lucy.

Durant le reste de l'année, il tourne The Lady en Thaïlande[11], sur la vie de la femme politique birmane Aung San Suu Kyi, à l'époque en résidence surveillée et interprétée par Michelle Yeoh. Le film connait une sortie confidentielle en 2011. Dans le cadre d'un partenariat de co-production passé avec Relativity Media il dirige ensuite Robert De Niro dans une adaptation du roman Malavita de Tonino Benacquista[12] et produit le film 3 Days to Kill avec Kevin Costner respectivement en 2013 et 2014. Ces deux films rencontrent un petit succès commercial.

Lucy, avec Scarlett Johansson[13], alors qu'Angelina Jolie était évoquée depuis le début[14] est tourné en à Paris, la Cité du cinéma, Étretat et à Taipei. Le film est le plus grand succès d'un long métrage français, toutes langues de tournage prises en compte, avec 459 millions de dollars[15], devant le précédent détenteur du record, Intouchables (445 millions de dollars[16] ou 449 millions de dollars corrigé de l'inflation[17]). C'est également le deuxième plus grand succès international (non corrigé de l'inflation) d'un film non américain de toute l'histoire, après l'anglais Skyfall (1 108 millions de dollars[18]) et juste devant Intouchables (445 millions de dollars)[19]. En parallèle, Luc connait le succès en produisant la saga Taken entre 2008 et 2015 mettant en vedette Liam Neeson, dont le dernier volet Taken 3 rencontre le second plus gros succès commercial (après Lucy).

Pertes causées par "Valerian" et "Anna"

En , il annonce sur Twitter la sortie de Valérian et la Cité des mille planètes, adapté de la série de bandes dessinées Valérian et Laureline de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. Les acteurs principaux sont Dane DeHaan et Cara Delevingne. Le film, tourné en France[20], sort en juillet 2017[21]. La dette financière nette représentant près de 3 fois les fonds propres[22] après une perte nette record de 120 millions d'euros en 2016-2017, "Valérian" devait refaire une santé financière[22] mais le budget de 190 millions d'euros[22] a été doublé par les dépenses marketing[22], le magazine américain Variety estimant qu'il fallait au film 400 millions de dollars de recettes pour ne pas perdre d'argent[22].Mais les critiques chinois sont sévères avec notamment le "Beijing Wanbao" (Les Nouvelles du Soir de Pékin) qui dénonce un décor de "piètre et de mauvais goût"[22] et un cœur d'histoire "superficiel et tiré par les cheveux"[22], les recettes se limitant à 51 millions d'euros en Chine après deux semaines sur les écrans[22].

Six semaines après la sortie, l'action d'EuropaCorp a chuté de plus de 40%, le film décevant[23] et la valeur totale en Bourse du studio français en Bourse passe sous les 100 millions d'euros[24] rendant difficile l'indispensable recapitalisation, dont les petits actionnaires les grands perdants[24]. Le directeur général adjoint d'EuropaCorp, Édouard de Vésinne, cède alors immédiatement la place à l'Américain Marc Shumger, directeur général[25], d'un groupe qui a déjà connu une succession de dirigeants avec Olivier Montfort, Jean-Julien Baronnet, Christophe Lambert et Pierre-Ange Le Pogam[22].

En , Luc Besson annonce le tournage d'Anna, avec la mannequin Sasha Luss, dirigée dans le rôle de la princesse Lihö-Minaa dans Valérian et la Cité des mille planètes, Helen Mirren, Luke Evans et Cillian Murphy[26] qui ne rencontre pas le succès. En parallèle, la dernière production, Taxi 5, reprise par Frank Gastambide, déçoit également. Ces trois échecs provoquent une situation de quasi-faillite d'EuropaCorp.

Pertes des actionnaires et créanciers

Les 7 000 actionnaires individuels[27] ont perdu 95% de leur investissement dans l'action EuropaCorp, introduite en Bourse de Paris en au prix de 15,50 euros[28], soit une capitalisation boursière de 308 millions d'euro, 37 fois les bénéfices 2006 d'EuropaCorp, contre une moyenne plutôt proche de 13 fois les bénéfices pour les autres sociétés en Bourse[27]. L'opération permet à cette société détenue aux trois-quarts par Luc Besson[27] de récolter 70 millions d'euros[27] mais ses pertes nettes se creusent dès 2010 puis représentent 30 millions d’euros en 2011, la série de films Arthur et les Minimoys ne parvenant pas à rentabiliser ses gros investissements publicitaires[28]. L'action d’Europacorp tombe sous 1,50 euro dès [28]. Sur l’exercice 2011-2012, le bénéfice net revient tout juste à l'équilibre, à 0,1 million d’euros[29], mais les pertes se transforment en gouffre financier en 2017 après l'échec du film "Valerian".

Une procédure de sauvegarde au tribunal de commerce de Bobigny est ouverte en mai 2019[30] en raison de la situation de quasi-faillite, après le gouffre financier de 110 millions d’euros de pertes en seulement six mois[30]. L'un des principaux créanciers, le fonds d’investissement Vine Alternative Investments est obligé de convertir ses créances, difficilement recouvrables, en actions de la société, à hauteur d’environ 100 millions d’euros[30].

Pertes de l'État via la Caisse des Dépôts

Médiapart révèle en juin 2015, qu'Emmanuel Macron, ministre de l’économie après avoir été banquier conseil de la société de Luc Besson[31], vient d'être entendu par des policiers de l’Office central de lutte contre la corruption de Nanterre[32] - [33] sur le financement public à 90% de la Cité du cinéma dont elle est la principale bénéficiaire[32]. Médiapart révèle ensuite en août 2020 que sa société, en quasi-faillite depuis l’échec de son film Valérian, placée sous la protection du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri)[32] est à nouveau au bord du dépôt de bilan[32], mais vient de bénéficier "d’un plan de restructuration très favorable"[32] car la Caisse des dépôts et consignations doit "effacer 45 millions d’euros en faveur de Luc Besson""[32], en acceptant de renoncer à une caution apportée par la holding personnelle de Luc Besson, pour la location de la Cité du cinéma à Saint-Denis[32]. Selon Médiapart, Alexis Kohler, conseiller d'Emmanuel Macron, a exercé des pressions[32] en faveur de cet abandon de créance, "assez curieux", car jusqu’alors la CDC, propriétaire des locaux de la Cité du cinéma via sa filiale Nef Lumière, "se refusait à effacer l’ardoise"[32] avant d'y être contrainte lorsque EuropaCorp a interrompu définitivement le paiement de ses loyers, conduisant à engager une procédure contentieuse[32]. Le député (LR) Gilles Carrez, membre du conseil de surveillance de Caisse des dépôts (CDC), demande alors publiquement des explications de l'institution. Une enquête est menée mais ensuite classée sans suite le 11 mai 2018[34], une semaine avant la plainte pour viol de l'actrice Sand Van Roy.

Selon Capital, Régis Lefebvre, directeur de la communication de Luc Besson et ami d'Edouard Philippe alors premier ministre, a été au même moment le directeur adjoint de la campagne LREM-Modem aux élections européennes de 2019, tandis que Françoise Nyssen fut administratrice d’EuropaCorp de 2012 à 2016, peu avant de devenir ministre de la culture entre 2017 et 2018[35]. Le magazine économique a aussi révélé que la Caisse des dépôts a finalement accepté qu’EuropaCorp loue une surface cinq fois plus petite que prévu lors du financement de la Cité du cinéma[35], tandis que le ministère de la Culture et le Ciri sont bien intervenus dans le dossier en plaidant pour qu'EuropaCorp, qui n’emploie que 42 personnes, échappe à la liquidation, alors que sur son site le Ciri indique s’occuper uniquement des sociétés de plus de 400 salariés[35].

Salaire de 2,2 millions d'euros versé en 2019

Alors que les deux tiers des salariés d'Europacorp ont perdu leur emploi, leur nombre chutant en trois ans de 118 à 41 personnes, Luc Besson révèle à à BFM TV en octobre 2019, qu'il n’a plus de travail depuis deux ans mais qu'EuropaCorp lui a versé un salaire annuel de 3,6 millions d’euros bruts, ensuite abaissé à 2,2 millions d’euros, dont une “indemnité d’expatriation” d’un million d’euros par an pour financer son installation à Hollywood[36].

Plaintes pour viols et violences sexuelles

Le 11 mai 2018[34], Luc Besson apprend le classement sans suite d'une enquête sur le financement public de sa cité du cinéma mais un autre sourci surgit une semaine après seulement. L'actrice Sand Van Roy, qu'il faisait travailler depuis février 2016 sur le tournage de trois films[37] et assistait pour son propre premier long-métrage, l'accuse de viol. La plainte, déposée le matin du sans traducteur[38] et d'abord sans citer Besson[38], dénonce un rapport annal digital imposé quelques heures plus tôt, malgré plusieurs refus verbaux[38], dans la suite numéro 361 de l'hôtel Bristol[34], qui sert de bureau parisien à Besson[39] - [40], où il a convoquée[41] l'actrice vers minuit [34] et qu'elle fuit vers 2 heures du matin[42]. La télésurveillance montre un employé lui donnant de l'Evian pour la réconforter[43]. Elle appelle, en criant[34], en pleine nuit, sa mère, qui la convainc de porter plainte[38].

Les policiers envoient le matin même la plaignante à l'examen en unités médico-judiciaires[41] et réquisitionnent draps et serviettes, aux taches rouges et brunes[41] - [34]. A midi, Luc Besson lui demande par SMS de "retourner au commissariat" et "retirer ta plainte"[41], qu'Europe1 rend publique dès le lendemain soir[34] - [44], avec le démenti catégorique de Besson et une formulation, reprise par les autres médias, laissant croire qu'il est accusé d'avoir drogué la plaignante[45]. Il part le lendemain aux Etats-Unis, et y coupe son téléphone 4 jours[41]. Six jours après cette plainte[46], deux articles sur le site Internet du Point présentent Sand Van Roy comme une ex-call-girl[47]. Questionné par Médiapart, leur auteur dit se fonder sur « des témoignages recueillis dans le milieu du cinéma et les productions Besson »[48] - [47] puis refuse de publier le droit de réponse qu'elle lui envoie[48]. Déjà auteur d'un reportage déprogrammé pour « des raisons déontologiques » [49] - [50] puis condamné pour des articles diffamatoires, en 1997[50] et en novembre 2016[51], il sera condamné à nouveau en diffamation pour ses articles sur Sand Van Roy, en juin 2021[52] et juin 2022, puis licencié peu après[53], mais pour une autre affaire de diffamation.

Le tribunal jugera que Le Point a pris « fait et cause pour Luc Besson »[50] malgré une base factuelle « inexistante »[50]: un simple procès-verbal d'audition policière d'une "amie" de Sand Van Roy évoquant vaguement une "relation" avec un homme "âgé". Les 25 et 26 mai 2018, jours de parution des articles, le Parquet décide de ne pas saisir un magistrat instructeur, malgré la plainte pour viol[41] et fait convoquer la plaignante pour une expertise psychiatrique, "mesure rarissime à ce stade de la procédure"[34], par un médecin absent de la liste des experts agréés par la justice[41], dont le rapport à charge[54] sera contesté par son avocat[41]. Le lendemain, Nice-Matin, Le Point, BFMTV et Le Figaro écrivent à tort[55] - [56] - [57] qu'elle accusait aussi Besson de l'avoir droguée, suite à une formulation erronée suggérant cette possibilité dans l'article d'Europe 1 révélant la plainte la semaine précédente, supprimée seulement une quarantaine d'heures plus tard [44]. Le Parisien révèle le résultat d'analyse toxicologique sans mentionner la rectification d'Europe1[58], imité par d'autres grands médias[59]. Pour cette erreur, le Daily Mail britannique versera à l'actrice « une compensation financière »[60] en reconnaissant « la détresse causée » par cette information erronée[61]. A cause de ces articles, cités dans un mail de son ami et producteur de théâtre Lakdar Chelbi pour lui refuser un rôle prévu à l’automne, elle sera plus généralement présentée comme une prostituée "pendant trois ans", selon son avocate.

Après d'autres infox dans la presse visant à décrédibiliser sa plainte, elle s'y exprime pour la première fois le 9 juillet, révélant être «tombée dans la salle de bains» après «un coup dans le dos»[62] puis avoir perdu connaissance [41]. La simple relation sexuelle « sans grande douceur » rapportée par Europe1, au conditionnel, en révélant sa plainte, est démentie par une enquête détaillée de Vanity Fair[63], citant les constatations du médecin de l'hôpital: « une « ecchymose » à l’œil gauche, trois « lésions » dans le dos, des « douleurs rectales » et une « fissure anale récente qui pourraient être compatibles avec les dires de la plaignante »[34]. Vanity Fair révèle aussi que 78% des appels ou SMS échangés avec Besson les trois mois précédant la plainte émanaient de lui, dont le dernier exigeant qu'elle monte à Paris en plein Festival de Cannes, qu'elle découvrait depuis trois jours[34] avec une bande d'amis[64], en lui envoyant le billet de TGV[34]. "Je le hais vraiment" mais "si je n’y vais pas, je vais devoir le payer" dit l’actrice via Whatsapp à un ami, pendant le trajet[41] - [34]. Le 9 juillet 2018, elle annonce aussi un complément de plainte pour d'autres violences sexuelles, subies à la Cité du cinéma[62] ou dans son sommeil, en juillet 2016 dans les bureaux parisiens du cinéaste[34] et en septembre 2016, lors « d'un soi-disant casting » à Londres[34] d'où, à peine arrivée, elle a dû revenir à Paris[34].

Deux mois après la plainte, le New York Times et le Guardian britannique[65] s'étonnent du silence du cinéma français[46], l'actrice et ses proches ayant décrit, SMS à l'appui[66], « l'emprise » exercée par Luc Besson via un chantage à l’emploi, dont elle s'était plainte dès le 26 avril, sous pseudonyme, au Collectif féministe contre le viol (CFCV)[66]. Refusant de retirer sa plainte, Sand Van Roy disparait du montage final d'Anna[67] - [68]: le seul plan conservé est "la moulure de sa tête coupée et ensanglantée"[69], malgré "un rôle important"[69] et deux tournages fin 2017, aux côtés du premier rôle masculin, dans le métro de Moscou le 29 octobre puis le 8 novembre au parc Monceau[34], assortis de deux menaces[70] si elle dévoile les violences sexuelles, l'affaire MeeToo venant d'éclater aux Etats-Unis[34]. Les amis de Sand Van Roy l'aident alors à trouver d'autres employeurs[34], déclenchant la jalousie de Besson[34].

Mediapart révèle dès juillet 2018 que d'autres femmes accusent Besson[71] - [72] d'abus sexuels[73], dont une ex-chargée des castings de Besson qui a écrit au procureur de la République de Paris pour dénoncer des "agressions sexuelles". Mediapart publie le , les témoignages de cinq autres femmes[74] - [75], portant à 9 les victimes déclarées de comportements similaires et répétitifs[38] du cinéaste[76], dont plusieurs avec des délais de prescription[38], mais le Parquet ouvre « des enquêtes préliminaires séparées », compliquant les recoupements[41]. Puis un troisième article du Point, qui sera aussi condamné en diffamation en 2022, créé la confusion en octobre 2018, affirmant à tort que Sand Van Roy aurait début 2018 déposé "une autre plainte pour viol" contre un autre individu, "non connu": Besson se serait "souvenu (...) qu'elle lui en avait parlé" devant les enquêteurs"[77], qui viennent de l'interroger, à sa demande, pour la première fois[41], mais sans questions sur les blessures constatées de Sand Van Roy[41], ni sur la suppression par Besson de messages de son compte Instagram[41] puis du compte entier[41]. Alors que son placement en garde à vue, pourtant demandé par la substitute du procureur[41], n'a été ni exécuté ni reporté, la plainte de Sand Van Roy est classée sans suite peu après en [78].

Francis Szpiner, nouvel avocat de de Sand Van Roy, dénonce une enquête préliminaire bâclée, « de sept mois seulement » et « sous haute surveillance du Parquet », avec « 17 avis à parquet ». Il dépose une nouvelle plainte[41], cette fois avec constitution de partie civile[79], entrainant automatiquement une information judiciaire et la saisie le d'une juge d'instruction, Laurence Lazerges[80], qui place Luc Besson sous statut de témoin assisté le [81]. Mais une autre juge d'instruction, Marie-Claire Noiriel, reprend le dossier à l'automne et Besson bénéficie dès le d'un non-lieu, prononcé sans rencontrer Sand Van Roy, qui, choquée par d'autres dysfonctionnements majeurs[82] fait appel[83] et porte plainte, pour faux et usage de faux contre la nouvelle magistrate[84] en avril 2022. Un mois après seulement, le , le classement de la plainte est confirmé en appel[85] - [86] - [87] et peu après Joris Van Cauter, l'avocat belge de Sand Van Roy, porte à nouveau plainte pour viol contre Luc Besson, cette fois, à Bruges[88] - [89], l'actrice déplorant que la France "ne protège pas les victimes des gens connus"[90].

Luc Besson est lui soutenu dès 2018 sur les réseaux sociaux par sa fille Shanah[91], dont la mère Maïwenn agresse le journaliste Edwy Plenel dans un restaurant et s'enfuit, en février 2023 , puis lui reproche en juin, dans une interview au JDD[92], d'avoir publié en 2021, comme d'autres journaux, des extraits d'une audition de police de 2021[92] où elle a mentionné des coups reçus de Luc Besson lors de leur rupture en 1996. L'entourage du cinéaste a salué en juin la Cour de cassation qui rejeté le pourvoi contre le non-lieu au bénéfice du cinéaste. Sand Van Roy a confirmé qu'elle saisirait la Cour européenne des droits de l'Homme[93] - [94].

Retour au cinéma (2022)

En , il est annoncé qu'il réalisera prochainement un nouveau long métrage, DogMan, avec Caleb Landry Jones[95]. Il est ensuite annoncé qu'il a écrit et produit Arthur, malédiction, un film d'horreur psychologique inspiré de sa franchise Arthur et les Minimoys tourné en secret durant le confinements liés à la pandémie de Covid-19[96]. En , il est annoncé qu'il a également tourné durant cette période un film romantique à petit budget, June and John, avec des acteurs totalement inconnus : Luke Stanton Eddy et Matilda Price. Il est présenté au marché du film en marge du festival de Cannes 2022[97].

Engagements et proximités politiques

Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il publie une lettre ouverte sur Facebook, estimant que le Rassemblement National « regroupe l'élite du fascisme à la française »[98].

En 2010, la Commission de déontologie de la fonction publique a autorisée Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Élysée de 2007 à l'été 2008, puis sa conseillère jusqu'en 2009, à partir travailler pour comme directrice de la stratégie et du développement du groupe de Luc Besson [99]. Selon le magazine Capital, Régis Lefebvre, directeur de la communication de Luc Besson, a été directeur adjoint de la campagne LREM-Modem aux élections européennes de 2019, tandis que Françoise Nyssen fut administratrice d’EuropaCorp de 2012 à 2016, peu avant de devenir ministre de la culture entre 2017 et 2018[35]. Emmanuel Macron avait pour sa part été le banquier conseil de Luc Besson lors du montage finalisé en 2008[100] pour le financement à 90% par Caisse des dépôts et consignations de la Cité du cinéma, qui sera à l'origine d'une enquête préliminaire, en , du Parquet de Paris[101] - [102] - [100] - [103], l'absence de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti ayant été remarquée lors de l'inauguration du site en septembre 2012[100].

Vie privée

Luc Besson a été successivement en couple avec Sophie Schmit, qui a monté ses premiers films[104], puis en , avec Anne Parillaud, avec qui il a une fille, Juliette Besson. En 1992, il épouse Maïwenn de 17 ans sa cadette, et enceinte de lui. Il l'a rencontrée alors qu'elle est âgée de 15 ans. À l'époque, le mariage pour les mineurs de plus de 15 ans était autorisé en France avec l'accord des parents. Le , elle donne naissance à la deuxième fille du cinéaste : Shanna. En , il la quitte pour Milla Jovovich, chanteuse et top-modèle américaine d'origine russo-serbe, reconvertie dans le cinéma, dont il divorce le . Depuis le , il est marié à la productrice Virginie Silla, rencontrée en [105], belle-sœur de l'acteur Vincent Perez, avec qui il a trois enfants : Thalia, Sateen et Mao. Sa fille Thalia joue en 2021 dans Arthur malédiction, un film dont il est scénariste et producteur[106].

Producteur et distributeur

De 2000 à 2018, Luc est à la tête de la société EuropaCorp qu'il a fondé avec Pierre-Ange Le Pogam. Via cette société de production, il a pour objectif de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme la série des quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur ou encore Danny the Dog. Il est souvent le scénariste des films qu'il produit, privilégiant la distraction et l'action. Cette orientation lui vaut la désaffection et même le mépris de la critique, qui lui reproche d'avoir fondé un empire où il règnerait sans partage. Le « système Besson », ainsi nommé, consisterait à produire et distribuer à la chaîne des films dont le but premier est la rentabilité financière et non la qualité artistique[107]. On déplore aussi la faiblesse, le simplisme voire la démagogie de ses scénarios qui appliqueraient toujours la même recette pouvant être résumée de la manière suivante : un homme « costaud » est chargé de protéger une jeune femme, « jolie » de préférence, dont il va tomber amoureux avant d'éradiquer les méchants[108] - [109]. Les Guignols de l'info se sont même emparés du phénomène, mettant en scène le cinéaste dans un sketch où il distribuait des scripts à de jeunes réalisateurs comme s'il s'agissait de plats de fast-food.

Cherchant à s'imposer sur le marché international, il veille néanmoins à conserver le contrôle et la nationalité française de ses films d'un point de vue juridique et fiscal. Au début des années 2000, il est l'initiateur et le moteur de la création de la Cité du cinéma à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.

Le , il annonce qu'il désire arrêter le cinéma et veut se consacrer à l'action nationale. Il essaie ainsi de monter une fondation pour aider les jeunes des banlieues. En parallèle, il joue en loisir au Paris-Saint-Germain où il côtoie notamment l'ancien joueur professionnel brésilien Raï.

Le producteur de Taken, à l'avant-première du film à l'UGC Ciné Cité Les Halles, à Paris.

En , il a l'autorisation par l'AMF de placer une partie du capital de sa société sur le marché. Désormais coté en bourse, la « Besson Incorporation » a engrangé, en 2006, un profit de 8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires estimé à un peu moins de 160 millions d'euros[110]. 41 % de l'activité de la compagnie s'exerce par ailleurs à l'étranger[110].

En , Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert créent l'agence de publicité « Blue », « la première agence française d'advertainment » (mélange entre la publicité advertising et le divertissement entertainment)[111].

L'agence a eu entre autres comme client déclaré en 2009, l'UMP, parti pour lequel elle élabore une nouvelle plateforme de communication autour de Nicolas Sarkozy : le réseau social « les créateurs de possibles »[112] - [113].

À titre personnel, il a perçu en 2017 un revenu total de 44 millions d'euros[114].

Les échecs successifs de Valerian, Anna et Taxi 5 mettent en difficulté EuropaCorp. La société est placée sous procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Bobigny en [115]. En , le fonds d’investissement américain Vine Alternative Investments entre au capital d'EuropaCorp en faisant l'acquisition de 60,15 % du groupe français par une conversion de créances. Un autre fonds américain, Falcon Strategic Partners IV, acquiert 6,25 % du capital[116]. En , le conseil d'administration d'EuropaCorp nomme un nouveau directeur général, Axel Duroux, qui remplace Luc Besson. Celui-ci conserve la présidence non exécutive du conseil d'administration, « afin de se concentrer désormais, comme annoncé le 28 février 2020, sur les activités artistiques du groupe en tant que directeur artistique »[117]. EuropaCorp renoue avec les profits sur l’exercice 2020/2021 grâce aux revenus générés par son catalogue de films et séries TV[118].

Thèmes récurrents et gimmicks

Dans un article sur Le Cinquième Élément (1997), les Cahiers du cinéma définissent le cinéma de Besson comme un cinéma du gimmick et de l'image-choc. Pour certains critiques, en effet, l'un des traits des œuvres de Luc Besson, est leur construction, moins fondée sur une vision cohérente d'un thème (à l'exception, peut-être, de Léon), que sur l'articulation d'images-choc, de répliques marquantes, de situations pittoresques, indépendantes les unes des autres, scandant ses films. Des commentateurs voient dans le travail de Besson une sorte de catalogue de trouvailles.

Travelling d'ouverture

Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément commencent par le même plan d'introduction du titre : la caméra survole (en plongée) une étendue régulière, de grande envergure, puis l'axe de la caméra se redresse nettement. Le titre apparaît au moment où l'axe de la caméra se confond alors avec la direction du travelling.

  • Le Grand Bleu : la caméra survole la mer. Le titre devient visible lorsque l'horizon apparaît ;
  • Nikita : la caméra survole la chaussée humide et le titre se voit lorsque la caméra se redresse et filme la bande de casseurs ;
  • Léon : la caméra survole le réservoir Jacqueline Kennedy Onassis, dans Central Park, puis le parc lui-même, et le titre apparaît avec la ligne d'horizon de New York. Tournée à bord d'un hélicoptère, Besson omet volontairement de donner le signal au pilote pour qu'il sorte du rase-motte (et éviter de percuter un gratte-ciel) afin de pouvoir tourner le plus longtemps possible. Le pilote décidera finalement de faire une verticale au dernier moment après avoir désespérément attendu le signal de Besson[119] ;
  • Le Cinquième Élément : la caméra survole un champ d'astéroïdes. L'axe se relève puis le titre apparaît avec un objet céleste à l'horizon.

Influences

La critique et plusieurs experts remarquent beaucoup de citations dans ses films venant du cinéma de genre américain[120] - [121] - [122] même si le réalisateur ne les cite jamais en interview[123]. Les détracteurs font aussi remarquer que le cinéaste utilise des effets présents dans les productions EuropaCorp[123]. Critikat déclare qu'il est impossible de situer Besson dans un courant artistique : « En vérité, Besson avait ce mérite finalement rare d'avoir une vraie singularité, de ne faire des films qui ne correspondaient qu'à son idéal et à rien d'autre »[124].

Ses collaborations

Avec Éric Serra

Luc Besson a collaboré avec le compositeur Éric Serra dès le court métrage L'Avant-dernier en 1981. Trois films mis à part (Angel-A, Malavita et Valérian et la Cité des mille planètes), Éric Serra a participé ensuite à la mise en musique de tous ses films.

Éric Serra reçoit la Victoire de la meilleure musique de film en 1985 et est nommé aux Césars pour la bande originale de Subway. L'album est disque d'or en France. Serra fait également une apparition dans le film dans le rôle d'Enrico, bassiste d'Arthur Simms avec Jean Reno à la batterie.

La bande originale du Grand Bleu se vend à trois millions d'exemplaires dans le monde, dont deux millions en France. L'album contient, pour la première fois, une prestation vocale d'Éric Serra sur le titre My Lady Blue, coécrit avec Luc Besson. Il reçoit une Victoire de la musique pour la bande originale du film et un César pour la meilleure musique de film en 1988 puis une Victoire de la meilleure musique de film (en duo avec Vanessa Paradis) pour Nikita, Atlantis et Léon. En 2000, Serra collabore avec Luc Besson pour une série de publicités du fournisseur d'accès à Internet Club Internet. Leur dernière collaboration est Anna (2019).

Avec Jean Reno

Il rencontre Jean Reno sur le tournage du film Les Bidasses aux grandes manœuvres sur lequel il est assistant réalisateur en 1981. Il tourne cinq films avec lui : Le Dernier Combat (1983), Subway (1985), Le Grand Bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994). Il a fait de l'acteur une star internationale.

Il a également été le producteur des films suivants, et scénariste pour les deux premiers : Wasabi (2001), Les Rivières pourpres 2 : les Anges de l'Apocalypse (2004) et L'Immortel (2010).

Avec Mylène Farmer

En 1983, Mylène Farmer (encore inconnue) fait de la figuration dans le premier film de Luc Besson, Le Dernier Combat.

En 1991, il invite la chanteuse en Arctique sur le tournage du film Atlantis. L'année suivante, il réalise pour elle le clip Que mon cœur lâche.

En 2006, Mylène Farmer prête sa voix à la princesse Sélénia pour Arthur et les Minimoys, un personnage inspiré des traits et du caractère de la chanteuse[125] - [126]. Elle assurera également le doublage des deux volets suivants, Arthur et la Vengeance de Maltazard et Arthur 3 : La Guerre des deux mondes.

En 2007, le réalisateur s'apprêtait à produire L'Ombre des autres, un film de Claude Berri avec Mylène Farmer en rôle principal. Le décès de Claude Berri en 2009 met un terme au projet.

Avec Madonna

Il réalise le clip du single, Love Profusion, dernier extrait de l'album American Life de Madonna en 2003[127] puis une publicité pour le parfum Beyond Paradise d'Estée Lauder, dans laquelle on peut entendre Love Profusion[128]. Après cette collaboration, il dirige la star dans Arthur et les Minimoys : sorti fin 2006 en France, on y retrouve Madonna prêtant sa voix à la princesse Sélénia[129]. C'est le premier film animé auquel Madonna participe[130] mais elle est remplacée par Selena Gomez pour les suites Arthur et la Vengeance de Maltazard et Arthur 3 : La Guerre des deux mondes[131].

Fin 2004, Luc Besson travaille sur un projet de comédie musicale avec Madonna, dans lequel elle aurait interprété une femme mourante mais le projet est abandonné et les chansons de la section disco du script retravaillées pour son album Confessions on a Dance Floor sorti en 2005[132] - [133].

EuropaCorp

Il fonde en 1999, sa société de production EuropaCorp avec Pierre-Ange Le Pogam ce dernier incarnait le garde du corps d'Isabelle Adjani dans le film Subway.

Aujourd'hui cotée en bourse, sa société a financé plus de 70 films, dont des films à succès très rentables : la série de quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur et ses deux suites, Taken, mais aussi d'autres films plus intimistes comme Trois enterrements, Les Filles du botaniste ou I Love You Phillip Morris.

En 2008, EuropaCorp a acquis les droits d'adaptation cinématographique d'Adèle Blanc-Sec, l'héroïne de bande dessinée de Jacques Tardi, créée en 1976. Trois films sont prévus. Le premier est sorti en , avec Louise Bourgoin dans le rôle principal.

EuropaCorp a aussi acquis les droits d'adaptation cinématographique de La Mécanique du cœur, le troisième roman de Mathias Malzieu, pour un film d'animation en 3D.

En , la société EuropaCorp est placée en procédure de sauvegarde pour une durée initiale de six mois[134] - [135].

En 2020, la société est rachetée par le fond américain Vine Alternative Investments.

Intervista

Intervista était sa maison d'édition, aussi créée à la fin des années 1990 et arrêtée à la fin 2011. Elle a publié la collection « Auteur et découverte d'un film », une collection « fiction jeunesse » et une collection consacrée à la littérature générale, « Les Mues ».

Cité du cinéma

Luc Besson au cinéma Gaumont d'Amiens en 2011.

Projet de Luc Besson, la Cité du Cinéma est présentée à la presse le : dix plateaux de tournage, des bureaux, des restaurants et une classe préparatoire à l'École Louis-Lumière, sur un vaste terrain de 6,5 hectares, situé à Saint-Denis à quelques kilomètres de Paris, sur une ancienne centrale électrique. Le coût initial est estimé à 140 millions d'euros, financé à hauteur de 130 millions par un organisme public, la Caisse des dépôts et consignations, de 10 millions par Vinci et seulement 6 millions par Europacorp. Ces studios, censés rivaliser avec les studios Pinewood de Londres pour les tournages de grande ampleur, sont inaugurés quatre ans après, le .

L'École Louis-Lumière, détenue par l'Etat[32], se voit exiger comme loyer 2,7 millions d’euros par an, alors que "tous les gros travaux sont laissés à la charge du locataire"[32], y "compris la reprise des fondations"[32]. La Cour des comptes fait par ailleurs jouer l’article 40 du Code de procédure pénale, estimant que des délits pourraient avoir été commis, et transmet dès 2013 un signalement au Parquet national financier, qui dénonce un financement public « décidé contre l’avis des services de l’État et de la Caisse des dépôts et consignations, principal financeur du projet »[32], effectué « pour permettre l’aboutissement du projet qu’une société privée portait pour son seul bénéfice »[32].

Association Luc-Besson

Luc Besson, sensibilisé par les révoltes de banlieue de 2005, déclare à propos du Festival Cannes et Banlieues qu'il organise en 2007 dans plusieurs banlieues d'Île-de-France : « Un événement comme celui-là, en plein quartier difficile, sans aucune présence policière, si cela se passe bien, c'est la preuve que les quartiers ne sont pas aussi dangereux que la presse et le gouvernement veulent bien le laisser entendre. C'est la preuve qu’on peut leur faire confiance, qu’on peut travailler avec eux. Ce festival s’est extrêmement bien passé, pas une seule bagarre, pas un seul vol, pas un seul incident. Que du bonheur, du partage et des sourires ».

L’association Luc-Besson, créée en 2006, a pour but de promouvoir la culture et de mener des actions philanthropiques et de bienfaisance dans les quartiers défavorisés.

En 2007, à l'occasion du 60e anniversaire du Festival de Cannes, elle organise en partenariat avec Gilles Jacob et Thierry Frémaux, le « Festival Cannes et Banlieues ». Des films de la sélection cannoise sont alors projetés en avant-première et gratuitement, sur écran géant et en plein air, dans plusieurs villes d’Île-de-France. Face à son succès, cette opération est renouvelée en 2008, dans une édition élargie à d’autres formes d’art (peinture, photographie, graff, musique, chant lyrique, sculpture, danse, etc.) avec le même objectif : proposer un cinéma différent pour faire participer les habitants à un événement habituellement inaccessible. Grâce à un travail en collaboration étroite avec les associations locales, et au soutien de nombreuses personnalités comme Quentin Tarantino, Leonardo DiCaprio, le sculpteur Ousmane Sow, le violoniste Didier Lockwood, la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, les rappeurs La Fouine, Sefyu ou Kery James, les festivals sont un succès, réunissant chacun, près de 60 000 spectateurs.

L’association Luc-Besson organise une grande distribution de cadeaux et de livres à Noël (près de 350 000 lots chaque année), mais aussi des projections de films, des sessions d’initiation aux métiers du cinéma, des visites de tournage, ou encore de nombreux parrainages et soutiens de projets.

École de la Cité, cinéma et télévision

L'École de la Cité de Luc Besson est installée au cœur de la Cité du Cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Aucune condition de ressources ni de diplômes ne sont nécessaires pour y accéder.

« Quand j'ai voulu faire du cinéma à l'âge de 17 ans, toutes les écoles réclamaient le bac et souvent un minimum de deux ans d'études supérieures", résume le réalisateur-producteur sur le site de l'école (www.ecoledelacite.com), en rappelant qu'il est lui-même "entré dans le cinéma par la toute petite porte". Inventeur de la Cité du Cinéma - cet Hollywood-sur-Seine du 9-3, il entend recruter sur le talent, l'envie et la créativité[136]. »

L'école propose deux formations (auteur-scénariste ou réalisateur), sur deux ans. L'objectif est de dispenser un enseignement pratique, en contact permanent avec les professionnels présents dans les studios de la Cité du Cinéma, qui dispose de neuf plateaux de tournage et d'ateliers techniques en vis-à-vis.

Luc Besson a débuté dans le cinéma à 17 ans, en apprenant sur le tas le métier de machiniste avant de devenir assistant-réalisateur. « L'apprentissage a été long et difficile », souligne-t-il sur le site de la nouvelle école, se souvenant avoir « servi des litres de café, photocopié un nombre incalculable de documents et porté des tonnes de matériel », heureux, aujourd'hui, d'offrir « une alternative » aux jeunes.

Filmographie

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Court métrage

Longs métrages

Clips musicaux

Publicités et films promotionnels

Assistant réalisateur

Scénariste

Producteur

Parolier

Luc Besson a écrit ou coécrit les paroles de chansons de quelques-uns de ses films :

Acteur

Luc Besson a fait des apparitions dans quelques films, notamment les siens, sous forme de caméos :

Publications

Fictions

La saga des Minimoys, d'après un manuscrit de et en collaboration avec Céline Garcia[141] :

Ouvrages documentaires

Luc Besson a publié plusieurs ouvrages sur ses propres films :

  • L'Histoire du Dernier Combat
  • L'Histoire de Subway
  • L'Histoire de Nikita
  • L'Histoire du Grand Bleu
  • L'Histoire de Léon
  • L'Histoire du Cinquième Élément
  • L'Histoire de Jeanne d'Arc
  • L'Histoire de Arthur et les Minimoys
  • L'Histoire de Arthur 2 et 3 - La vengeance de Maltazard et La Guerre des deux mondes

Acteurs récurrents

Interprète Film Rôle(s)
Jean Reno
  • la brute
  • le batteur
  • Enzo Molinari
  • Victor le nettoyeur
  • Léon
  • Aknot (doublage français)
Jean Bouise
  • le docteur
  • le chef de la station
  • oncle Louis
  • l'attaché de l'ambassade
Milla Jovovich
  • Leeloo
  • Jeanne d'Arc
Tchéky Karyo
  • Bob
  • Comte de Dunois
Freddie Highmore
  • Arthur
  • Arthur
  • Arthur
Jean-Hugues Anglade
  • le patineur
  • Marco
  • un figurant (version longue)
Marc Duret
  • Roberto
  • Rico
Gary Oldman
  • Stansfield
  • Zorg
Richard Leaf
  • le voisin
  • la conscience de Jeanne, jeune
Maïwenn
  • la blonde
  • la diva
Mia Farrow
  • grand-mère
  • grand-mère
  • grand-mère
Philippe du Janerand
  • l'ambassadeur/Jules
  • Dijon
Joseph Malerba
  • un membre du SWAT dans les escaliers
  • un garde de Beaurevoir

Revenus

Luc Besson a touché 1 228 812  en 2009 en tant que président du directoire d'EuropaCorp et 1 367 525  en 2010 en tant que président du conseil d'administration[142].

Luc Besson a touché un salaire fixe[143] de 4 400 000  pour son film Valérian et la cité des mille planètes (2017), 4 200 000  en tant que réalisateur et scénariste pour son film Anna (2019)[144].

Distinctions

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Premier film

Films

Réalisateur

Autre

Lors de la 40e cérémonie des César en 2015, il reçoit la Médaille d'or de l'Académie des arts et techniques du cinéma pour sa « contribution artistique et entrepreneuriale exceptionnelle au cinéma français depuis 3 décennies »[145] - [146].

Box-office réalisation

Controverses

Appel contre SFR

En , la cour d'appel de Paris a condamné les sociétés SFR et Publicis conseil à verser 2 750 000 euros à Luc Besson et à Gaumont pour avoir utilisé l'imagerie du Cinquième élément dans leur campagne publicitaire.

Procès pour Jeanne d'Arc

En 1996, Kathryn Bigelow, réalisatrice des films Strange days et Point break, conclut un accord avec Luc Besson pour développer un projet de film qui s’intitule Company of angels. Il s’agissait de raconter les aventures de Jeanne d’Arc. Besson n'en serait que le producteur exécutif.

Après un gros travail de recherche et d’écriture, Bigelow voulait engager l'actrice Catherine McCormack, et s'est opposée à l'embauche de Milla Jovovich (alors compagne du cinéaste) pour interpréter le rôle principal. Dès lors, Luc Besson abandonne le projet Bigelow, mais son contrat le liant à la Fox lui assurera le soutien de James Cameron (codétenteur avec Kathryn Bigelow son ex-conjointe). Besson développe et retravaille donc seul le projet dont le titre devient Jeanne d'Arc.

La réalisatrice manifeste son indignation et sa colère lorsqu'elle s'aperçoit que Besson s'apprête à réaliser le long métrage sans elle, et porte plainte. La date du procès entre Kathryn Bigelow et Luc Besson est fixée au en Californie. Pour éviter le procès, Luc Besson finit par négocier un important arrangement financier à l'amiable.

Procès pour Taxi

Un inspecteur de police de Montpellier, Pierre Crombecque, et l'un de ses amis, le scénariste Gérard Dardé, coauteurs d'un scénario intitulé Faux Départ, contestaient à Luc Besson l'originalité de Taxi, dont il était le scénariste. Le film connaissait alors un succès considérable (plus de 6,5 millions d'entrées en salle). Luc Besson est assigné pour « contrefaçon » par maître Jean-Pierre Franc, du barreau d'Avignon, qui défend Dardé et Crombecque. Luc Besson comparaît devant le tribunal de grande instance de Paris. C'est la seconde fois que le cinéaste se retrouve devant la justice pour contrefaçon ; un autre scénariste, Franck Gérardi, l'avait assigné pour Léon avant d'être débouté.

Gérard Dardé et Pierre Crombecque affirment que 64 séquences de leur scénario enregistré en 1994 à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques qu'ils avaient largement diffusé auprès de plusieurs sociétés de production, ont été « soit reproduites, soit adaptées, soit transformées » pour le script de Taxi. Cependant Luc Besson avait déposé dès 1988 à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques un scénario intitulé Taxi. Dix-neuf pages au total, soit 48 séquences, qui comportent la trame du film : un policier sans permis de conduire détourne un taxi conduit par un jeune fou du volant. Ce premier séquencier, non dialogué, a été considérablement étoffé en 1995 pour se transformer en un scénario de 111 pages et de 106 séquences, et déposé à la SACD en 1995.

Le Tribunal de grande instance de Paris devait déterminer si Faux Départ avait pu servir de source pour le scénario. Les plaignants et Luc Besson, qui les attaquait pour diffamation, ont été déboutés de leurs demandes respectives.

Affaire Brazil-Besson

En 2003, le magazine de cinéma Brazil publie dans son quatrième numéro une diatribe acerbe à l’encontre de Luc Besson[107].

L’article, intitulé « Besson m’a tuer mon cinéma », est rédigé par Hervé Deplasse, journaliste de feu Starfix, ex-journaliste à Rock & Folk, ex-directeur artistique chez Musidisc (jusqu'en 1989), Sony, EMI, Polydor, Double T et officiant en 2008 chez Naïve.

En réaction, Luc Besson assigne le magazine en justice et lui demande 50 000  de dommages et intérêts, ce qui compromet fortement son avenir. Les réactions indignées des critiques de cinéma se traduisent par une campagne de soutien envers le petit magazine. Certains grands noms du milieu critique (comme Gérard Lenne) participent à l’entreprise, ainsi que l’acteur-réalisateur Albert Dupontel, vieux complice de Deplasse.

Le rédacteur en chef de Brazil, Christophe Goffette, déclare : « Luc Besson est d'abord un producteur, un type qui vend de la pellicule au kilo, adopte des recettes. Il a adapté le système des Spielberg et Lucas qui ont déjà massacré la création à Hollywood. C'est de cela que parlait notre article, l'américanisation du système Besson. Logique avec lui-même, il a poussé l'américanisation jusqu'à son terme, un procès. Je tiens à préciser qu'il n'a jamais demandé de droit de réponse. Par ailleurs, pourquoi demander 50 000 euros de dommages et intérêts, si ce n'est pour tuer notre revue indépendante, sachant qu'on ne pourrait jamais s'en relever ? ».

Luc Besson a finalement été débouté de sa plainte.

Affaire Blue Advertainment et UMP-MGMT

Blue Advertainment est une agence créée par Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert[148].

Responsable de la communication de l'UMP, l'agence a été prise dans la controverse concernant l'utilisation frauduleuse, en 2009, de la chanson Kids du groupe MGMT[149] lors de deux meetings de l'UMP, ainsi que dans une vidéo disponible sur Internet. L'avocate du groupe de rock électronique, maître Wekstein, rapporte que « le directeur général de Blue Advertainment, agence responsable de la communication de l'UMP, a adressé le 16 février un courrier à l'avocate dans lequel il reconnaît avoir commis une erreur non intentionnelle, par « manque de vigilance », et lui propose « à titre symbolique » un euro d'indemnisation pour le préjudice subi »[150].

L'UMP trouvera finalement un accord à l'amiable avec le groupe MGMT en payant 30 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que les frais d'avocats[151].

Affaire Kassandre.org

À la suite d'un billet publié par le collectif Kassandre.org[152] en , Luc Besson s'insurge sur sa page Facebook : « Kassandre prod ferait mieux de cliquer sur mon lien (jaimelesartistes.fr ndlr.) et de se renseigner avant d’écrire des absurdités ! Un film gratuit c’est un film mort ! Sans recettes il est impossible de lever les budgets pour développer les meilleurs projets et convaincre les investisseurs ! Je veux bien que le prix d’une place de cinéma soit cher mais ce n’est pas une raison pour voler une œuvre ! On ne vole pas les tableaux au Louvre il me semble ! Je le dis comme je l’ai dit sur Canal+ samedi lors de mon interview chez Mlle Roulier : la France est le premier pays pirate au monde devant la Chine et les États-Unis ! C’est comme le développement durable cette affaire c’est aux gens d’en prendre conscience et d’arrêter de changer leurs habitudes s'ils veulent voir durer le cinéma ! ».

Le collectif Kassandre répond dans un autre billet[153] : « En premier lieu, et pour mieux resituer le débat, il convient de ne pas confondre. Chez Kassandre ce n’est pas le « film gratuit » que nous défendons, c’est le film libre. Entendre par là un film dont les auteurs et producteurs autorisent et encouragent le téléchargement, la copie, la redistribution et dans certains cas la transformation. Ceci dans le respect total du droit d’auteur grâce aux licences Art-Libre et Creative Commons ».

Luc Besson décide de fermer définitivement son compte Facebook[154]. L'affaire s'arrête là et ne connaît aucune suite.

Procès pour Arthur et les Minimoys

En , le tribunal de grande instance de Paris reconnaît quatre dessinateurs ayant travaillé sur la série de films Arthur et les Minimoys comme étant « co-auteurs » des films, alors que Luc Besson affirmait que leur contribution était seulement « accessoire et secondaire ». Les contrats passés entre Europacorp et les dessinateurs sont déclarés illicites et les plaignants peuvent prétendre à toucher un pourcentage sur les recettes. EuropaCorp a en outre été condamnée pour « contrefaçon », les dessinateurs n'ayant pas touché d'argent sur les ventes de produits dérivés. Le studio a fait appel du jugement[155] - [156] - [157].

Procès pour Lock Out

En , Luc Besson, ses deux co-scénaristes Stephen St. Leger et James Mather, ainsi que sa société EuropaCorp sont condamnés par la cour d'appel de Paris à verser 465 000 euros aux ayants droit du film New York 1997 pour le film Lock Out, considéré comme une contrefaçon[158]. Le précédent verdict, rendu en 2015, les avait condamnés à 80 000 euros de dommages et intérêts. Luc Besson avait fait appel en invoquant une « entrave à la liberté de création »[159]. La cour d'appel motive sa décision en soulignant que « les articulations des trames respectives des deux récits en cause accumulent les similitudes, ceci dès l’abord et jusqu’à leur épilogue. [Les personnages] se révèlent proches l’un de l’autre, partagent des traits de caractère essentiels du fait de leur passé qui, d’honorable les a rendus susceptibles d’être incarcérés » et que « l'importante accumulation de reprises de scènes marquantes dans le déroulement de l'action ne peut être considérée comme fortuite »[160] - [161].

Condamnations pour harcèlement moral et discrimination fondée sur l’état de santé

Le mercredi , le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné Luc Besson et sa société EuropaCorp à respectivement 10 000 euros et 20 000 euros d’amende pour « discrimination fondée sur l’état de santé » lors du licenciement d’une assistante de direction de la société EuropaCorp en 2018[162]. La salariée a déclaré lors du procès : « J'étais devenue pour lui comme le Siri d'Apple, son esclave ». Cette condamnation fait suite à une décision du du conseil des Prud’hommes de Seine-Saint-Denis qui reconnaissait le harcèlement moral subi par la salariée[163].

Notes et références

Notes

  1. Si son père est un temps chef de village au Club Méditerranée, Luc Besson sera lui-même G.O. (Gentil organisateur)[2]
  2. Un delphinologue est un spécialiste des dauphins. Voir définition du mot "Delphinologie".

Références

  1. Sarah Louaguef, « Luc Besson honoré par les César », sur Paris Match (AFP), (consulté le ).
  2. Jean-Jacques Manceau, Le Club Med : Réinventer la machine à rêves, Paris, Éditions Perrin, , 224 p. (ISBN 978-2-262-03303-3, présentation en ligne), chap. 11, p. 172.
  3. « Luc Besson », sur Evene.fr, (consulté le )
  4. "30 ans après, Le Grand bleu est toujours le plus gros succès de Luc Besson", dans Première le 11/05/2018 par Elodie Bardinet
  5. [PDF] Europacorp-investors.com ; Page 33 "Créée par Luc Besson en 1992 sous la dénomination Leeloo Productions" consulté le 11 septembre 2013.
  6. [PDF] Info-financiere.fr ; document de références page 33 Page consultée le 28 septembre 2013.
  7. Kevin Boucher, « César 2014 : Luc Besson explique pourquoi il ne vote plus », sur Ozap, (consulté le )
  8. Unifrance.org ; page "Leeloo Productions" Page consultée le 11 septembre 2013.
  9. Luc Besson prend sa retraite de réalisateur - lefigaro.fr, 2006-09-11.
  10. « Halte au piratage à grande échelle via Internet !, par Luc Besson » (consulté le ).
  11. L'Express.fr.
  12. Robert De Niro chez Luc Besson ! - Allociné.
  13. Lucy : Scarlett Johansson chez Luc Besson ! - Allociné.
  14. Angelina Jolie chez Luc Besson ? - Allociné, 7 décembre 2011.
  15. http://www.boxofficemojo.com/movies/?page=main&id=lucy.htm Box Office Mojo.
  16. (de) « Die Erfolgreichten Kinofilme aller Zeiten », sur wulfmansworld.com.
  17. « Intouchables (2011) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  18. « Charts - LES RECETTES MONDIALES », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  19. « Charts - LES RECETTES MONDIALES », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  20. Crédit d'impôt : Luc Besson obtient gain de cause.
  21. « Luc Besson dirigera Dane DeHaan et Cara Delevingne dans Valerian ! », sur Allociné, (consulté le ).
  22. "Echec de Valérian : l’action EuropaCorp chute, est-ce le moment d’investir ?", dans Capital le 07/09/2017
  23. Mathilde Cesbron, « La Chine ne sauvera pas Valérian au box-office », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
  24. BFM TV septembre 2017
  25. « EuropaCorp à l'heure des choix stratégiques après l'échec de Valérian », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Un titre et un casting pour le prochain Luc Besson ! », sur Allociné, (consulté le ).
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  55. Europe 1 avait révélé la plainte en écrivantt qu'elle avait « bu une tasse de thé » avant de sentir mal, puis supprimé ce passage, « en raison des interprétations » erronées, selon Pierre de Cossette, co-auteur de l’article
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Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

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