Kamikaze (film)
Kamikaze est un film français réalisé par Didier Grousset, sorti en 1986.
RĂ©alisation | Didier Grousset |
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Scénario |
Luc Besson Didier Grousset Michèle Pétin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
ARP SĂ©lection Les Films du Loup Gaumont |
Pays de production | France |
Genre | Science-fiction, thriller |
Durée | 90 minutes |
Sortie | 1986 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Albert (Michel Galabru), scientifique misanthrope, est limogé de son poste de chercheur, ce qui ne fait que renforcer son caractère asocial. Désœuvré, habitant chez sa nièce et son mari dans une grande maison retirée du monde, passant ses journées et ses nuits devant la télévision, il développe un sentiment de haine à l'égard des présentatrices de télévision, les speakerines du petit écran.
Pour en finir avec elles, il a mis au point un canon à micro-ondes à retour de faisceau. En injectant une grande puissance dans son engin, il parvient à remonter le signal propagé, entre son antenne individuelle de télévision jusqu'à l'antenne émettrice, puis à remonter toute la chaîne électromagnétique jusqu'à la caméra du direct. Le signal termine alors sa course en focalisant sur la présentatrice, qui explose en direct. La Police française se met sur-le-champ à mener l’enquête pour retrouver le tueur, bien qu'elle n'ait au début aucune piste pour expliquer la mort des speakerines (en effet, il n'y a même pas de projectiles employés pour tuer les victimes).
L'inspecteur Romain Pascot (Richard Bohringer) et son équipe d’enquêteurs arrivent, à force de tâtonnements, et ensuite accompagnés de scientifiques renommés, à trouver la trace de l'assassin. Celui-ci, dans sa folie grandissante, abat sa nièce et son époux. Jusqu'au jour où l'inspecteur Pascot remonte la piste jusqu'au domicile d'Albert, mais au moment de l’arrêter, se fait doubler par des "barbouzes" qui exécutent Albert au "nom de la raison d'État".
Fiche technique
- Titre : Kamikaze
- RĂ©alisation : Didier Grousset
- Scénario : Didier Grousset, Luc Besson et Michèle Pétin
- Musique : Éric Serra
- Photographie : Jean-François Robin
- Montage : Olivier Mauffroy
- Costumes : Magali Guidasci
- Production : Luc Besson, Louis Duchesne et Laurent PĂ©tin
- Pays d'origine : France
- Format : couleurs - 2,35:1 - Dolby - 35 mm
- Genre : science-fiction
- Durée : 90 minutes
- Date de sortie[1] :
- France :
Distribution
- Richard Bohringer : Romain Pascot
- Michel Galabru : Albert
- Dominique Lavanant : Laure Frontenac
- Romane Bohringer : Julie
- Étienne Chicot : Samrat
- Harry Cleven : Patrick
- Riton Liebman : Olive Mercier
- Kim Massee : Lea
- Michael Goldman : Trevor
- Geoffrey Carey : Stone
- Charles GĂ©rard : le flic
- Philippe Girard : Pelletier
- Vincent Skimenti : Hervé
- Philippe Landoulsi : Guy
- Jean-Paul Muel : le ministre
- Beate Kopp : BĂ©ate / Pietrochka
- Basile de Bodt : le scientifique au listing (crédité Basile)
- Éric Averlant : Iceberg fils
- Jacques Japaud : Iceberg père
- René Loyon : le PDG TV
- Laurent Spielvogel : réalisateur discours
- Jean-François Henry : Le criminologue
- Michel Pilorgé : Le journaliste TV #1
- Gérard Boucaron : le rédacteur en chef
- Pierre Belot : L'employé Hewlett Packard
- Henri Delmas : Le technicien témoin
- Jean-François Robin : Le technicien régie différée TV #1
- Charles Schneider : Le technicien régie différée TV #2
- Emmanuel Gust : Technicien régie / Studio peintre #1
- Daniel Kenigsberg : Technicien régie / Studio peintre #2
- Yannick Evely : Technicien régie / Studio peintre #3
- Bernard Ballet : Le journaliste victime
- Christine Amat : Huguette Tranchet, la première victime
- Annick Fatigon : La speakerine du midi
- Yolande Gilot : La speakerine du Ciné-Club
- Blanche Ravalec : La speakerine #3 en différé
- Nathalie Canion : La speakerine du matin (créditée Nathalie Canion-Gendron)
- Jean-Philippe Chatrier : Le speaker
- Arièle Semenoff : une présentatrice
- Thierry Hay : Le peintre victime
- Marie Vincent : Une mère à Conforama
- Philippe Sfez : L'installateur Ă Conforama
- CĂ©cile Combe : La jeune fille au T-shirt
- Bernard Leroux : Le patron de la boite de nuit
- Lionel Robert : L'animateur radio Bip FM
- Serge Delanoue : technicien compte à rebours ( non crédité )
Production
Le titre du film peut s'expliquer par le comportement d'Albert, qui entame un combat désespéré contre la société, en sachant que cela finira probablement par sa mort. En hommage aux pilotes kamikazes japonais de la Seconde Guerre mondiale, Albert se farde le visage en blanc comme un acteur de théâtre japonais Nô et noue autour de son front un bandeau Hachimaki aux couleurs du drapeau du Japon (Hinomaru), blanc orné d'un cercle rouge.
Notes et références
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la littérature :