Kery James
Kery James, de son vrai nom Alix Mathurin, est un rappeur français, occasionnellement réalisateur, scénariste et acteur, né le aux Abymes, en Guadeloupe. Considéré par la presse spécialisée et le public comme une figure de proue du rap politique, son œuvre évoque la vie en banlieue et les inégalités dans la France actuelle, sur fond d'ironie et d'amertume. Kery James fait également partie du collectif Mafia K'1 Fry.
Surnom | Kery James, Shugard Kery |
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Nom de naissance | Alix Mathurin |
Naissance |
Les Abymes, (Guadeloupe) |
Nationalité |
Française Haïtienne |
Activité principale | Rappeur, chanteur, acteur, réalisateur |
Genre musical | Rap français, hip hop, rap conscient |
Instruments | Voix |
Années actives | Depuis 1991 |
Labels | Capitol, Universal |
Site officiel | https://keryjames.fr/ |
Il publie son premier album, Si c'était à refaire, en 2001. En 2005, après sa participation à la compilation Illicite projet, avec son titre Je ne crois plus en l'illicite, publie son deuxième album solo, Ma vérité, comprenant les titres J'aurais pu dire, Les miens ou encore Hardcore, avec la participation de Iron Sy. Il publie son troisième album solo, À l'ombre du show business, en 2008, qui est propulsé, dès la première semaine, à la troisième place des classements français. En 2016, son sixième album, Mouhammad Alix, tend vers le courant trap.
Également impliqué comme acteur et réalisateur, Kery James témoigne en 2003 dans le DVD documentaire Si tu roules avec la Mafia K'1 Fry. Après les 11 septembre 2001, il réalise Savoir et vivre ensemble dans lequel rappeurs, chanteurs et sportifs prônent l'unité. Il joue un juré dans À voix haute. En 2019, sort sur Netflix le film Banlieusards, qu'il a scénarisé et réalisé avec Kayna Samet.
Biographie
Enfance
Alix Mathurin naît aux Abymes, en Guadeloupe, de parents haïtiens[1] - [2]. Il passe sept années sur son île natale avec sa mère[1]. Aux yeux de son père, la métropole semble offrir plus d’opportunités d’avenir, il décide alors d’y envoyer le jeune Alix et sa sœur. Les deux jeunes sont en pension dès [1]. Leur mère finit par les récupérer quelque temps plus tard[1], et Alix découvre alors son nouveau logement : une pièce de trente mètres carrés située dans un pavillon d'Orly, dans le Val-de-Marne, en banlieue parisienne[3]. Alix s'adapte difficilement à cette nouvelle vie ; en commençant à fréquenter la rue, il y découvre le hip-hop, style musical alors récent.
Débuts (1991–1999)
La musique, et surtout le hip-hop, prend vite une place importante dans la vie d'Alix. À onze ans, il présente son premier texte, sur le racisme, au rappeur Manu Key qui l’encourage à continuer[4]. Intéressé par l’écriture et la danse, il se fait remarquer par MC Solaar lors d’un atelier d’écriture organisé à la MJC d'Orly[5]. La même année, MC Solaar le fait enregistrer sur son premier album, Qui sème le vent récolte le tempo, publié en 1991, sous le nom de Kery B sur le titre Ragga jam en collaboration avec Big Red et Daddy Mory.
Vers l'âge de 13 ans, il fonde avec trois de ses amis, le rappeur Harry et les danseurs Teddy et Selim (devenus respectivement Jessy Money, Teddy Corona et Selim du 9.4 au sein du collectif Mafia K'1 Fry), le groupe Ideal Junior[6]. Ce groupe est appelé ainsi en référence à leur jeune âge. Dès 1991, la formation monte sur scène lors de petits festivals organisés par la mairie, et publie en 1992 le maxi La vie est brutale dans lequel Kery James y parle de ghetto, de racisme, et d'injustice[7]. La même année, DJ Mehdi rejoint le groupe et c'est lui qui compose désormais toutes les parties instrumentales.
En 1993, Jessy Money et Selim du 9.4 quittent le groupe. Cette même année, la jeune formation connaît des problèmes : les rappeurs se fâchent avec leur producteur, à cause duquel la sortie de leur premier album se retrouve bloquée pendant trois ans. Le groupe, renommé Ideal J à l'occasion, sort donc Original MC sur une nouvelle mission en 1996, mais c'est avec l’album Le combat continue et, notamment, le titre Hardcore, en 1998, qu'il connaît le succès. Les textes du groupe, parfois très virulents, ne passent pas inaperçus, même en dehors du milieu du rap.
La révélation avec Si c'était à refaire (2000–2003)
À la suite de l’assassinat d’un de ses amis d’enfance, Las Montana, Kery James décide d’abandonner la musique et de se convertir à l'Islam. Il prend alors le prénom Ali[8]. Convaincu par ses proches de ne pas renoncer à sa carrière musicale, il revient avec un discours radicalement changé. Investi dans la pratique et l’étude de la religion musulmane, les textes de son premier album solo Si c'était à refaire, publié en , en sont librement inspirées. Ainsi, il avoue de son propre chef son attachement à se situer à contre-courant des idées véhiculées par le rap français, très à charge vis-à -vis d'un État responsable de la situation dans les ZUP :
« Le courant majoritaire consiste à n’accuser que l’État uniquement, sans jamais se remettre en question. Moi, je vais à contre-courant. »
Cet album bénéficie de nombreuses collaborations avec notamment Les Nubians et Salif Keïta. Les textes de rap se mêlent à des influences musicales africaines, arabes et cubaines. Il chante ses racines haïtiennes mais, aussi, les problèmes de société comme l'argent, la violence et les valeurs morales. Dans cet album, aucun instrument à vent ou à cordes n'est présent. Il y privilégie l’emploi de percussions et d'instruments originaux pour ce style de musique comme le xylophone.
Kery James semble avoir changé et ses paroles, s’en ressentent : les accès de violence et de rébellion prônés par Ideal J font place à une réflexion et à un message plus construit. Le rappeur repenti est même accueilli assez favorablement par la presse. Si c'était à Refaire est si bien reçu par le public et la critique, qu'il devient disque d'or (100 000 exemplaires vendus) en quelques semaines. « Kery James » est inscrit en lettres rouges sur le fronton de l’Olympia, en , et, après avoir foulé la mythique scène, le rappeur clôt le plus grand rassemblement de rap et RnB jamais organisé en France : Urban Peace au Stade de France, le . Cependant, ses choix et ses prises de positions artistiques dérangent sa maison de disques qui décide, malgré son succès, de ne pas le suivre sur son nouveau projet discographique.
En 2003, il apparaît dans le DVD documentaire Si tu roules avec la Mafia K’1 Fry, dans lequel il apporte son témoignage. Il réalise un projet, Savoir et vivre ensemble, pour lequel il réunit rappeurs, chanteurs et sportifs, qui prône l'unité dans le contexte de l'après 11 septembre 2001.
Ma vérité (2005–2007)
En 2005, Kery James se marie avec une femme prénommée Ayna, d'origine franco-malgache[9], avec qui il aura une fille en 2010[10]. En 2005, après sa participation à la compilation Illicite projet, avec son titre Je ne crois plus en l'illicite, publie son deuxième album solo, Ma vérité, qui comprend quatorze titres, dont J'aurais pu dire, Les miens ou encore Hardcore (2005), avec la participation de Iron Sy. Il y prend position contre la guerre en Irak et sur la téléréalité. Profondément marqué par les vagues d’attentats causées par des terroristes se réclamant de courants religieux musulmans, Kery James cherche, à travers Ma vérité, à rétablir l’image qu’il a de sa religion.
Une partie des bénéfices de cet album est consacré à la construction de lieux dans lesquels sera dispensé un enseignement religieux débarrassé d’extrémisme, ou encore à des organismes d’aide sociale tels que Combattre et Vivre son handicap (Gennevilliers), lié au réseau Handisport. Il confiera : « Je n'avais pas envie que l'on m'enferme dans la case du rappeur musulman qui est là pour prêcher ». Cet album connaît un succès mitigé, qui déçoit les attentes de Kery James[11]. À la suite de cet échec commercial et de la difficulté de trouver un label voulant le distribuer, notamment du fait de ses paroles jugées dérangeantes, Kery James envisage de mettre terme à sa carrière[9]. Il évoque cette difficulté dans son titre Dernier MC en 2012. Le , accompagné de quelques amis, dont le rappeur Rohff, il rencontre, Porte de Vincennes, à Paris, MC Jean Gab'1 où s'ensuit une violente altercation. Chacun exprimera sa version des faits par des vidéos diffusées sur internet.
Après avoir quitté la Mafia K'1 Fry, tout en participant au morceau Nuage de fumée Part II, sur l'album La Cerise sur le ghetto, il revient dans le collectif et participe à l'album Jusqu'à la mort[12].
Succès confirmé (2008)
L'enjeu pour Kery James après l'échec de Ma vérité est de renouer avec le succès de ses précédents albums[11]. Il s'entoure dans cette optique de Tefa et Masta de Kilomaître pour son troisième album, À l'ombre du show business. Il atteint son objectif : l'album, publié le est propulsé, dès la première semaine, à la troisième place des classements français[13], grâce, notamment, aux titres Le combat continue Part III, À l'ombre du show business (en duo avec Charles Aznavour), Banlieusards et Je m'écris (en trio avec Zaho et Grand Corps Malade). L'album, certifié disque d'or[14] puis disque de platine, suscite des critiques pas toujours positives, visant à stigmatiser le prétendu virage artistique pris par Kery. À l'ombre du show business est classé numéro quatre des meilleures ventes d'albums hip-hop et RnB en France, avec 114 803 exemplaires écoulés[15]. En , Kery James publie le titre X et Y, avec un clip déconseillé aux moins de 18 ans, réalisé par Mathieu Kassovitz[16]. Ce titre a la particularité d'avoir une narration chronologiquement inversée, à l'instar du film Irréversible. Il enchaîne avec le titre et clip Pleure en silence, inspiré du film Pleure en silence de John Gabriel Biggs.
Un an après À l’ombre du show business, le , Kery James publie son quatrième album, Réel, contenant les titres Le retour du rap français, Je représente, Lettre à mon public et Le prix de la vérité (feat Medine)[17]. L'album se classe premier des classements avec 23 000 exemplaires vendus la première semaine, et il devient disque de platine en un mois. Il fait participer Le Rat Luciano et Admiral T. Dans cet album, Kery James compose un morceau (Lettre à mon public) où il annonce une pause qui va durer deux ou trois ans. Le , il donne un concert au Zénith de Paris, avec de nombreux invités (Diam's, Kool Shen, Tunisiano, Oxmo Puccino, Youssoupha, Kayna Samet, Mafia K'1 Fry) ; le dernier avant de se retirer du rap français pour une grande période.
Le , Kery James, alors âgé de 31 ans, donne une interview sur Générations 88.2 où il évoque son contentieux financier avec le rappeur Black V-Ner, après avoir participé à un morceau commun, Foolek, sur l'album À l'ombre du show business. Black Vener avait traité Kery James « d'escroc, de fils de pute et de ragondin », dans une vidéo publiée sur un site spécialisé, que le propriétaire retire par la suite. Black V-Ner décide de se rendre au studio de la radio. S'ensuivra une altercation où Kery James et ses gardes du corps l'ont frappé, armés de poings américains[18]. Ils sont condamnés par le tribunal correctionnel à dix mois de prison avec sursis, le parquet requérant une peine ferme de huit à douze mois[19] - [20].
DĂ©part de France (2009-2012)
Kery James annonce en son départ de la France et de la scène du rap français[21]. « Dans ma vie, il y a des choses plus importantes que ma carrière : la spiritualité, par exemple […]. Je vais m'absenter deux ou trois ans à l'étranger pour, ensuite, revenir mais je ne sais pas encore sous quelle forme artistique. Je pense aller au Moyen-Orient », confie-t-il au quotidien gratuit 20 minutes, en [21]. De même, il se justifie dans le titre Lettre à mon public, dernier extrait de son dernier album Réel : « Laisse-moi prendre du recul pour mieux reprendre de l'élan. Que je souffle, que je m'ouvre, que je me retrouve, peut-être même que je me découvre ». Pendant cette absence, cependant, à la suite du séisme survenu à Haïti en 2010, il fonde le groupe Espoirs pour Haïti, et est à l'origine du titre Désolé, qu'il a écrit[22]. Il organise également un concert piano/voix, accompagné de S Petit Nico, pour venir en aide à la population haïtienne qui se tient le au Bataclan. L'intégralité des fonds collectés est reversée à la population haïtienne.
Retour (depuis 2012)
Son retour est annoncé, le , par un teaser vidéo nommé 92.2012 et une collaboration avec Youssoupha, sur la chanson La vie est belle[23]. Deux mois plus tard, il publie un nouveau single, intitulé Lettre à la République[6], qui est vu vingt-cinq millions de fois sur YouTube, et qui se classe numéro un des ventes ITunes dès sa sortie. En , un CD/DVD s'intitulant 92.2012, sort dans les bacs, retraçant les vingt ans de carrière de l'artiste, ainsi que son évolution personnelle. Son nouvel album est programmé pour le . Le , Kery James présente son nouveau clip Dernier MC, qui dépasse le million de vues un mois plus tard.
En , son nouveau morceau Vivre ou mourir ensemble, écrit après les attentats du 13 novembre 2015 dénonce la « bêtise humaine » et les problèmes de la société française[24] - [25]. Début , il sort un nouveau morceau, Racailles, extrait de l'album Mouhammad Alix et qui traite de l'hypocrisie gouvernementale[26].
En , il s'essaye à l'écriture théâtrale en proposant À vif, un spectacle présenté pour la première fois au Théâtre du Rond-Point. La pièce prend la forme d'une joute verbale entre deux avocats (joués par Kery James lui-même et Yannik Landrein) s'opposant sur la responsabilité de la situation des banlieues[27].
En , débute le casting de son premier long-métrage dans la cité du Bois-l'Abbé à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne)[28], trois ans après en avoir eu l’idée et commencé l’écriture. Le film est intitulé « Banlieusards », du même nom que son single paru en 2008 sur l’album A l’ombre du show business[29]. Produit par Netflix, le long-métrage raconte l'histoire de trois frères issus d’un quartier populaire.
Entre 200 et 300 personnes sont recherchées pour jouer dans le film, acteurs et figurants compris. Plus de 500 ont répondu à l’appel[28]. Pour les sélectionnés, une seconde audition a été organisée (avec texte) début septembre. Le , le tournage mobilisant une soixantaine d'habitants du quartier débute. Il durera environ cinq semaines[30]. Le film est réalisé par Kery James et Leïla Sy, réalisatrice de plusieurs clips du rappeur. Le film sort sur Netflix le [31].
En , pendant la campagne électorale de l'élection présidentielle française marquée par la forte présence de l'extrême droite, Kery James publie le morceau et le clip Marianne, dont le texte raconte une France au bord de l'implosion deux ans après l'arrivée au pouvoir d'un candidat d'extrême droite[32].
Engagements
Kery James est engagé pour l'émancipation et la réussite des jeunes des quartiers populaires. Le morceau phare de cet engagement est Banlieusards, dans lequel il déclare en parlant des jeunes de quartier « On n'est pas condamnés à l'échec ». C'est dans cette optique qu'il crée en 2007 l'ACES (Apprendre, Comprendre, Entreprendre et Servir), association qui propose du soutien scolaire aux enfants défavorisés.
En 2007, il soutient publiquement Ségolène Royal pour les élections présidentielles[33]. En 2016, il explique lors d'une interview à Street Press : « C’est un regret de l’avoir soutenue [...] Je ne le referais pas aujourd’hui »[34].
Kery James se déclare plus comme un sympathisant de gauche, même s'il ne se sent pas politiquement engagé. Ainsi, pour sa participation à la Fête de l'Humanité 2008, il déclare : « Très sincèrement, ma venue ne témoigne pas d'un engagement politique concret aux côtés de la gauche. Mais il est évident que si cela avait été un festival organisé par le gouvernement en place, je n’y serais pas allé. J’ai ma manière de faire des choses pour que cela avance concrètement, à travers ma musique et ce que je fais dans la vie de tous les jours. C’est aussi politique ».
Kery James est de plus engagé en faveur de la Palestine. Après un voyage en Palestine, il compose en 2009 un morceau de soutien à la cause palestinienne, Avec le cœur et la raison, sur l'album Réel. Il participe bénévolement, le , à un concert célébrant le premier anniversaire de la libération du franco-palestinien Salah Hamouri, proposé par son comité national de soutien et organisé par les jeunes communistes[35].
En , il chante Banlieusards aux Jeux de la Francophonie à Nice, que Christian Estrosi, député et maire de Nice, et Éric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes, qualifient de « scandaleuse et inappropriée incitant à la révolution des banlieues[36] ». Le journaliste Jason Moreau prend alors la défense du rappeur, critiquant sévèrement Ciotti et Estrosi qui n’ont, selon lui, pas du tout compris le message de la chanson[37].
Il est considéré comme un soutien fervent du mouvement des Gilets jaunes[38].
Opinion publique
Le magazine britannique Complex UK le place 10e dans son top 10 des meilleurs rappeurs français en 2016 : « Comparé aux autres rappeurs français, Kery James est beaucoup plus amusant et positif, se démarquant ainsi d'une légion de rappeurs politiques et gangsta »[39] - [40].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Comme réalisateur-scénariste
- 2019 : Banlieusards coréalisé avec Leïla Sy
Théâtre
Comédien et auteur
- 2017 : À vif, mise en scène de Jean-Pierre Baro, Théâtre du Rond-Point[41]
Notes et références
- Laurent Bouneau, Fif Tobossi et Tonie Behar, Le Rap est la musique préférée des Français, Don Quichotte, , 396 p. (ISBN 978-2-35949-198-2 et 2-35949-198-9, présentation en ligne).
- « Kery James: Quel message pour les Antilles ? », sur politiques-publiques.com, (consulté le ).
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- « Kery James », sur Tanoutout (consulté le ).
- Quatre pièces d’un puzzle, 2013, première diffusion sur France Ô le 3 mai 2013.
- Émission Planète Rap, 2013.
- Documentaire vidéo Les 4 visages de Kery James.
- « Kery James : vers un constat amer ? », sur lebonson.org, (consulté le ).
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- « Kery James enfin disque d'or », sur 2K Music, (consulté le ).
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- « Mathieu Kassovitz et Kery James : XY », sur l'Express, (consulté le ).
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- « Dix mois avec sursis contre le rappeur Kery James pour des violences », sur La dépêche, (consulté le ).
- « Kery James condamné à dix mois de prison », sur Charts in France, (consulté le ).
- « Kery James : « J'ai l'impression d'avoir fait le tour du rap », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
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- « Kery James, retour en force acoustique - 92.2012, l'album des 20 ans », sur RFI Musique, (consulté le ).
- « « Vivre ou mourir ensemble »: un an après les attentats, le titre engagé de Kery James », sur Saphira News, (consulté le ).
- « Attentats : Kery James s'engage contre «les soldats de la démence» », sur Le Parisien, (consulté le ).
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- « À vif : le concours d'éloquence fédérateur entre Kery James et Yannik Landrein », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Champigny : ils veulent tous jouer dans le film de Kery James », sur Le Parisien (consulté le ).
- « Kery James : Netflix va produire son 1er film, Banlieusards ! », sur raprnb.com .
- « Val-de-Marne : le tournage du film de Kery James a commencé », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « « Banlieusards » sur Netflix : Kery James et Leïla Sy signent un film politique sur la banlieue », 20minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Kery James interpelle avec son nouveau rap politique “Marianne” », Beware!,‎ (lire en ligne)
- « Dans ses punchlines, sur les planches ou dans la rue, Kery James, un artiste engagé qui tourne le dos aux politiques », sur Franceinfo, (consulté le )
- StreetPress, « Ma soirée parisienne avec un people », sur StreetPress (consulté le )
- « Pourquoi nous portons plainte contre M6 », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Banlieusards de Kery James crée la polémique », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le ).
- « "Banlieusards" de Kery James crée la polémique : une récupération politique pitoyable », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le )
- Soukaïna Skalli, « Kery James : « Je suis Gilet jaune avant même leur existence » », sur Journal La Marseillaise, .
- (en) « The Best Of French Hip-HopKery James », sur Complex UK (consulté le ) : « Compared to many of his French contemporaries, Kery James is a lot more fun and happy-go-lucky, standing out from the legions of gangsta and political rappers as a result ».
- François-Luc Doyez, « Les Inrocks - Les meilleurs rappeurs français de l'histoire: l'étrange classement de Complex », sur Les Inrocks, (consulté le ).
- « Kery James : « deux France » dans sa première pièce de théâtre », sur LeMuslimPost, (consulté le ).
Liens externes
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