Rap politique
Le rap politique ou rap conscient est un style de rap caractérisé par un message politique, social, religieux, culturel ou simplement éducatif. Il s'agit d'une pratique musicale du rap jugée plus consciente ou plus proche de la culture hip-hop des origines[1] - [2] - [3] - [4].
Origines stylistiques | |
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Origines culturelles |
Les rappeurs conscients ou politiques ont traditionnellement dénoncé les inégalités, la violence, la discrimination et d'autres maux de la société. La catégorisation de « rappeurs politiques » est cependant à nuancer car le choix de ce type de rap peut découler de stratégies plus commerciales que réellement politiques. D'autre part, un morceau de rap peut être considéré comme « politique » a posteriori, selon le contexte d'écoute, sans que celui-ci ait eu cette vocation a priori.
Histoire
Origines
Le rap conscient ou politique émerge dès la naissance de la culture hip-hop, dans les années 1970, dans le Bronx à New-York. Les jeunes des quartiers défavorisés, dont beaucoup sont des immigrés ou des descendants d'immigrés, ont créé cette nouvelle forme culturelle justement en réaction à la pauvreté, au racisme, à la drogue, à la violence policière et à celle des gangs [5]. Le rap est donc quelque part conscient ou politique par essence, même s'il existait aussi en parallèle un rap de « divertissement ». Le terme « rap conscient » semble avoir été créé pour distinguer ce rap des origines au gangsta rap qui devenait plus médiatisé et populaire[4].
Le premier morceau historique et connu de ce type de rap est The Message de Grand master Flash and the Furious Five[6]. Le morceau, de plus de 7 minutes, possède un message conscient mais non virulent dans le ton, il reste musicalement très groovant et funky. Grand Master Flash a été le premier artiste à avoir été reconnu comme « rappeur » et reste un modèle pour tous les styles de rap. Plus tard, cette dimension du rap se développa notamment grâce à KRS-One, Public Enemy, The Roots, The Fugees, Nas, et plus récemment Dead prez et Immortal Technique.
Thématiques
Les thématiques du rap conscient sont très variées et vont de la critique sociale à la religion, en passant par l'afro-centrisme. Beaucoup d'artistes, comme le groupe a Tribe Called Quest, les rappeurs Mos Def et Talib Kweli, sont imprégnés des idées afro-centriste de la Zulu Nation impulsées par Afrika Bambaataa. D'autres sont plus proches de mouvements religieux comme la Nation of Islam (de Louis Farrakhan), la Five-Percent Nation, ou parfois de mouvements chrétiens ou autres groupes politico-religieux.
Le rap conscient dans le monde
La scène du rap dit « politique » ou « conscient » est présente partout dans le monde. Quelques exemples (classés par pays selon l'ordre alphabétique) :
- : Lotfi Double Kanon, Smail HK, INTIK, Tchista, Flenn, Klam, ICOSIUM
- : Mehdi Blackwind
- : LMBS
- : Marxman (en), Hijack (en)
- : Starflam
- : Z'Africa Brasil
- : Herléo Muntu
- : Koosh D'Ozone
- : Movaizhaleine, Lord Ekomy Ndong
- : Pávlos Fýssas (rappeur grec antifasciste tué en 2013 par un membre du parti néo-nazi grec Aube dorée[7].)
- : Subliminal
- : Toomaj, Daad
- : Azad, RĂŞzan, Serhado
- : Azagaia
- : DAM
- : WWO
- : Valete, Capicua
- : Loco Locass
- : Samian (rappeur anishinabe)
- : Didier Awadi, Rapadio
- : K-Trième Dimension, Epines
- : Beno Hasopher (Profetyk)
- : Afein Clan
- : Ceza
Aux États-Unis
Les villes du nord-est des États-Unis sont très marquées par ce style de rap (Philadelphie, Détroit, Boston…). Parmi les activistes du rap à dimension politique. Mr. Lif de Boston (et dans une autre mesure Akrobatik & Insight). Le rappeur Eminem a également enregistré des chansons très virulentes à l'encontre de la politique de George W. Bush comme Mosh (« Soulevons-nous […] afin de désarmer cette arme de destruction massive que nous appelons notre président ») ou encore We As Americans. Le créateur du gangsta rap : Schoolly D de Philadelphie tout comme The Roots (voir la pochette de l'album Things Fall Apart qui reprend une vieille photo de la ségrégation). Chicago est marqué par le rappeur Common[8]. Des rappeurs comme David Banner marquent la ville de Jackson, dans le Mississippi).
La tradition de la bay-area (région de San Francisco) et de Oakland (banlieue de San Francisco), est clairement politique de par l'implantation des universités et de l'inspiration des contre-cultures underground (flower power, hippie, beat génération, libération sexuelle et Black Panther Party). Le rappeur Paris est originaire de la baie de San Francisco. The Coup également originaires d'Oakland dont le leader Boots Riley affiche clairement ses revendications communistes dans ses paroles. A Los Angeles, les groupes Cypress Hill et Psycho Realm ont des chansons politiques.
En France
Le message délivré porte souvent sur les inégalités de la société ou la vie en banlieue, difficile et discriminatoire. Le morceau collectif 11'30 contre les lois racistes, sorti en 1997, fera date et restera un des meilleurs morceaux politisés du rap français. Il a été initié par Jean-François Richet et Madj d'Assassin[9] au profit du Mouvement de l'Immigration et des Banlieues. En 1994 sort le film La Haine, dont est issu un album : La Haine, musiques inspirées du film, contenant des titres aux thèmes politiques. Dans la lignée, on trouve en 1997, la BO du film Ma 6-T va crack-er qui rassemble des rappeurs et rappeuses français(es) ainsi qu'un titre avec KRS-One. En 1998, une compilation de rap français révolutionnaire Cercle Rouge est produite par White&Spirit. Depuis 2003, l'association anti-fasciste Dans Ta Face Promotion assure la communication, la street promotion, le management de nombreux rappeurs engagés et revendicatif. Elle organise également des concerts et crée en 2012 le festival Hip Hop féminin "Festival 100% Féminin" à Dijon sans oublier une émission de télé "Les Cultures Urbaines s'Imposent en 2012 et une nouvelle radio Hip Hop en 2017, Diversité FM.
En 2013, l'association Acrimed (Action critique médias) a publié un article, concernant le rap indépendant et engagé politiquement, « à partir du travail de deux artistes, ROCé et Keny Arkana, sur la critique parfois virulente des médias dont il peut être porteur »[10].
À Marseille, IAM, porte un message plus général et dénonce un mal-être présent sur toute la planète à travers des morceaux comme Non soumis à l'état, Regarde ou La fin de leur monde. Viendra ensuite la Fonky Family avec des morceaux comme Sans rémission, Dans la légende ou Le plus grand des voyous. Le 3e Œil, les Psy 4 de la rime, Soul Swing, Chiens de Paille, Carré Rouge, Prodige Namor et Keny Arkana ont tous écrits des raps politiques dans leurs différents albums.
À Lille pendant les émeutes de banlieue en 2005, Axiom écrit (après Boris Vian et Renaud) Ma lettre au Président dont l’accompagnement est samplé sur La Marseillaise. Il s’en prend à Nicolas Sarkozy et à la classe dirigeante en général et reprend un thème du Front de Gauche : l’appel à une VIe République. Il reçoit des lettres dont une réponse du président Jacques Chirac[11]. Il est alors considéré comme un porte-parole des quartiers populaires, considération qu'il refuse. Depuis 2012, le rappeur TripHop (fondateur du crew LollipHop) amène de nombreux titres de rap conscient underground, peu orientés politiques. Les rappeurs lillois incluent notamment : Da Hypnotik, Axiom, Ministère des affaires populaires (MAP), Skyzo Starr, et Z.E.P. - Zone d'expression populaire.
En 2019, parmi les artistes diffusés nationalement, on peut citer: Kery James, Youssoupha, Lefa, Vald, Orelsan, Nekfeu.
Le rappeur Vin's publie en 2019 Fraternité, l’un des trois morceaux qui composent une « trilogie »[12]. Puis Egalité en 2020, à la suite du mouvement des gilets jaunes, dans lequel il dénonce les inégalités sociales[13]. En janvier 2021, il conclut la devise avec Liberté, publié pendant la crise sanitaire de la covid-19, dans lequel il exhorte à la liberté et au libre-arbitre et dénonce les abus des gouvernants, les violences policières, la loi sécurité globale, ainsi que l'impunité des puissants[14]. Le titre est censuré sur Youtube[15] : « Le morceau avait été supprimé alors qu’il prenait de l’ampleur sur les réseaux[16] ».
ĂŽle-de-France
Le 18e arrondissement de Paris est une mosaïque de quartiers populaires au nord de la capitale : Barbès, Marcadet-Poissonniers, la Goutte d'Or, Porte de la Chapelle, Clignancourt… À la fin des années 1980, cet arrondissement a vu la naissance du groupe Assassin composé de Rockin' Squat, Solo, DJ Clyde et Doctor L. La scène rap du 18e est marquée par son désir d’underground : les rappeurs signent peu sur des majors. Des rappeurs, engagés politiquement, originaires de cet arrondissement de Paris incluent notamment : Le groupe Kalash, Fabe, Scred Connexion, Flynt, et Hugo TSR.
L'Est parisien (19e et 20e arrondissement) est un ensemble de quartiers populaires (Belleville, Porte de Bagnolet, Place des fêtes, Ménilmontant, Père-Lachaise, Stalingrad…) qui a vu naître le collectif C.M.P (Comité de la Mafia Parisienne) dont le rappeur Rost ainsi que les collectifs ATK et Time Bomb.
Comme tous les départements qui ont vu fleurir des grands ensembles durant les années 1960 en France, en Seine-Saint-Denis, appelé « 9-3 », la présence du rap politique y est importante, notamment à travers les groupes : Suprême NTM, la K-Bine et B-Boykonsian, Eskicit, Kabal, Empathik, Singe des Rues, Tandem, Casey et Anfalsh, Zone Libre, La Canaille,
Ailleurs en banlieue parisienne, beaucoup d'endroits abritent des rappeurs avec des chansons politiques. Parmi eux, Expression Direkt de Mantes-la-Jolie, Ministère AMER de Sarcelles et Garges-lès-Gonesse, EJM et Mafia k'1 Fry de Vitry-sur-Seine,
Sans oublier les pionniers du genre : Destroy Man & Johnny Go, Dee Nasty & Lionel D, les Nec+Ultra dont Sheek.
D'autres groupes de rappeurs de la région parisienne avec des textes politiques : Pyroman, La Rumeur, L'1consolable, La Cliqua, Sniper (critiqué par le gouvernement à plusieurs reprises pour les paroles ou les clips de chansons telles que La France, Jeteur de pierres[17] ou encore Empire[18]), Despo Rutti, Stupeflip, Le Monaster, L'Oiseau Mort, 2 Bal 2 Neg, Enedeka Maska et Couteau entre les dents.
Rapaces[19], auteur dès le début de la généralisation de l'Internet en France d'albums en téléchargement libre comme Pôle rap anti-marchand[20], publie des communiqués de type politique sur son site. Ils annoncent avoir rompu avec la CNT-Vignoles-RP[21] et être proche des idées situationnistes. Ils sont connus pour avoir montré sur leur site, l'apparition de groupe de rap d'extrême droite (l'infiltration du rap par les néo-nazis). Ils ont des positions « anti-léninistes » et communistes libertaires, pour les conseils ouvriers qui leur fait critiquer les partis et syndicats d'extrême gauche français.
En , le collectif Dégâts Rap, dans le sillon des Rapaces, sort un album intitulé Force Collective[22], composé de 12 titres prônant la révolution prolétarienne mondiale. Dégâts Rap déclare faire du rap anti-marchand avec une critique radicale de la société capitaliste. En , le collectif Dégâts Rap sort un deuxième album "Assaut Final"[23] en téléchargement gratuit sur Bandcamp[24].
Reste de la France
Ailleurs en France, il existe de nombreuses scènes rap politique, notamment :
- au Havre : La Boussole ; Medine
- Ă Blois : Jabs ;
- Ă Grenoble : QVDN (99)
- Ă Saint-Pierre-des-Corps : Kitchao ; Kyma
- à Strasbourg : Sans Pitié et Antalzik, Dooz Kawa ;
- Ă Metz : Mysa ; NZO
- Ă Nantes : Vents d'ale ou Insolite, Essentiel RĂ©giment ;
- Ă Angers : Kifrao, Alakyn ;
- Ă Poitiers : l'Inconscient Mc, Slavefarm, Cellule X ;
- en Moselle, près de la frontière franco-allemande, le rap antifasciste est présent avec Soledad, dont K-Listo fait partie ;
- à Saint-Étienne : Collectif Mary Read, Eska crew, Golem Of Flesh, La Cinquième Kolonne, Piloophaz, Fisto, Arom, Defré Baccara ;
- Ă Toulouse : KDD, Tchad Unpoe, Polychrome7, le sarrazin crew ; La Vermine
- dans l'Hérault : le groupe Tour clan originaire de La Paillade à Montpellier, les grandes gueules de Sète (dont Demi Portion), NSM Muzik un ancien label indépendant de Béziers ( Dals, Delik, Etano, Dbiss), Vinir, MC'Nistre, Reda l'Aborigene ;
- Ă Vannes : Darez et son crew ;
- en Corse : le groupe Spiri2all ;
- entre Nevers et Clermont-Ferrand : le rappeur Slimaine Alias MilS[25] ;
- à Brest : le collectif Dernier Rempart, composé de Shinobi et La Plume (aka FL-How), ou encore L'Alerte Rouge, LDT, Kuem'C, Sonor ;
- Ă Lyon : Soul Connexion, Casus Belli ;
- Ă Reims : HSH ;
- Ă Perpignan : Nodja, Sek-Mily ;
- Ă Millau : La Fibre ;
- Ă Dijon : AL ;
- à Bordeaux : Doc Starrduck. Fils du béton ; VII
- Ă Avignon : Vin's
Canaux audio ou audio visuels
Langue | Pays | Type de média | Nom | Titre de l'émission | Streaming | Année de mise à jour de la fiche | Commentaire |
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fr | france | radio | Radio Larzac | Gardarem lo hip hop | oui | 2020 | Rap engagé français depuis 2011 |
fr | France | Radio | Diversité FM | Dans Ta Face[26], et Les Cultures Urbaines s'imposent, animées par Cédric Tarteret | Oui | 2019 | Nouvelle radio Hip Hop depuis 2017. |
fr | France | Radio | Oui | 2015 | 1996 Ă 2015. ArrĂŞt de la radio. | ||
fr | France | Radio | La Clé des Ondes | Parole aux jeunes[28] | Oui | 2019 | |
fr | France | Radio | Radio libertaire | RĂ©veil Hip hop[29]. | Oui | 2018 | |
fr | France | Radio | Radio libertaire | Les enfants de Cayenne[31]. | Oui | 2012 | Arrêtée |
fr | France | Radio | Fréquence Mutine | Contre-Chok[32] | Oui | 2015 | 103.8 à Brest |
fr | France | Radio | Radio Campus Grenoble | 3e sous-sol[33] | Oui | 2015 |
En France, sur les télévisions généralistes la culture hip-hop n’a plus d’émission consacrée depuis 1995[34] (émission RapLine). De 2012 à 2015, l'émission Les Cultures Urbaines s'Imposent sur Voo TV animé par Cédric Tarteret fait le tour des activistes du mouvement avec une émission très engagé. En 2012, France Ô diffuse une soirée spéciale hip-hop[35].
Notes et références
- Conscious rap defined
- Kery James: «Le rap a perdu son aspect éducatif»
- Monica R Miller, Religion and Hip Hop
- « C'est quoi le rap conscient ? » sur culturap
- Rap Music, Oxford Research
- (en) « The Message by Grandmaster Flash & the Furious Five Songfacts », sur www.songfacts.com (consulté le )
- « En Grèce, le rappeur antifa Pavlos Fryssas tué par un néonazi », sur http://www.liberation.fr/, (consulté le ).
- « Le rap libéré de Common », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Maître Madj d'Assassin : « L'engagement politique dans le rap est un mythe » », https://www.streetpress.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Les médias dominants dé-rappent ? Les rappeurs indépendants répliquent » (consulté le )
- « La lettre d'Axiom au Président Chirac / France Inter », sur France Inter (consulté le )
- Benjamin Foucaud, « Vin’s nous décrit son « Paysage » », sur raplume.eu, (consulté le )
- « Vin's ne voit plus d'« Egalité » dans la société [VIDEOCLIP] », sur Booska-P, (consulté le )
- « Vin's conclut son tour de la devise avec « Liberté » », sur Booska-P, (consulté le )
- « Vin’s fait le bilan dans « Le jeu de la mort » », sur Booska-P, (consulté le )
- « Vin’s offre une nouvelle version du morceau « Liberté » », sur Booska-P, (consulté le )
- Anthony Pecqueux, « Les mots de la mésentente entre Sarkozy et Sniper », sur Libération, (consulté le ).
- « Sniper : la radio publique est-elle dans son rôle lorsqu’elle promeut un rap complotiste ? », sur Conspiracy Watch, .
- Rapaces, « Rapaces - rap francais », sur rapaces.garap.org (consulté le )
- entrevue avec Rapaces de 2006
- / entrevue de rapaces avec Fabrice Trochet en 2001.
- Remi Toto, « Dégâts Rap - 01 - Intro », (consulté le )
- « Dégâts Rap - Assaut Final », sur YouTube (consulté le )
- « Dégâts Rap - Assaut Final, by Dégâts Rap », sur Degats Rap - Force Collective (consulté le )
- « Opération Freestyle, by Slimaine Alias MilS », sur Slimaine Alias MilS (consulté le )
- (en) Dans ta face promotion, « DIVERSITÉ FM /103.9/106.0/DAB+/ Emissions », sur diversitefm.fr (consulté le ).
- « Le blog de l'émission Hip Hop Dans Ta Face de Coloriage 103.9FM - www.coloriage.fr », sur Skyrock (consulté le ).
- « Parole aux Jeunes », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
- http://www.steamrecords.com/
- « Sure Shots Radio », sur Sure Shots Radio (consulté le ).
- Un article sur l'émission "Les enfants de cayenne" et un flyer www.rdw.fr 19 août 2012
- Contrechok, « fréquence MUTINE - RQB - L'émission Contre-Chok à réécouter sur Bandcamp », sur www.frequencemutine.fr (consulté le )
- « 3ème Sous-Sol – Campus Grenoble 90.8 », sur www.campusgrenoble.org (consulté le )
- « Canal Street, tranches de rap - Libération », (version du 9 novembre 2013 sur Internet Archive)
- « France O fête 30 ans de hip-hop français avec une soirée spéciale | Culturebox », sur www.francetv.fr, (version du 19 décembre 2012 sur Internet Archive)
Annexes
Bibliographie
- Combat Rap : 25 Ans de hip-hop, Thomas Blondeau, Le Castor astral 2007
- Une histoire du rap en France, Karim Hammou, La DĂ©couverte 2012
- Regarde ta jeunesse dans les yeux, Vincent Piolet, Le Mot et le Reste, 2015
Articles connexes
Liens externes
- Le rap est-il une musique de gauche ou une musique de droite ?. Interview radiophonique de deux auteurs de livres (Thomas Blondeau et Karim Hammou). 2013.
- Dans ta face, sur le sexisme dans ce qu’on peut appeler le milieu politisé et militant, 2009.
- Rap et politique, de Vincent Fayolle et Adeline Masson-Floch
- Interview de Sheek sur l'histoire du rap français sur le site Free Hip-Hop, 2009.
- Vidéo de rap politique allemand dans les années 1990