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Sarcelles

Sarcelles est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Sarcelles
Sarcelles
Le quartier des Flanades de Sarcelles.
Blason de Sarcelles
Blason
Sarcelles
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
(sous-préfecture)
Arrondissement Sarcelles
(chef-lieu)
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Patrick Haddad (PS)
2020-2026
Code postal 95200
Code commune 95585
DĂ©mographie
Gentilé Sarcellois
Population
municipale
58 483 hab. (2020 en augmentation de 2,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 6 921 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 59′ 50″ nord, 2° 22′ 41″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 142 m
Superficie 8,45 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sarcelles
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 8e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Sarcelles
Liens
Site web sarcelles.fr

    Ville emblématique de la banlieue parisienne, elle vit s'édifier un des premiers grands ensembles français de 1955 à 1970. Elle est devenue en l'an 2000 sous-préfecture du département du Val-d'Oise, en remplacement de Montmorency.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Sarcelles est une ville de la banlieue nord de Paris, situĂ©e Ă  environ 15 kilomètres de la capitale.

    L'agglomĂ©ration est constituĂ©e de deux parties distinctes : le vieux Sarcelles, dit « Sarcelles-village », Ă©difiĂ© au bord du Petit Rosne et regroupĂ© autour de l'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Sarcelles, et le grand ensemble contemporain, Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 1950 un kilomètre plus au sud. C'est en rĂ©action Ă  cet urbanisme identifiĂ© Ă  la Caisse des DĂ©pĂ´ts et Consignations, l'un de ses financeurs principaux, que seront Ă©difiĂ©es les Villes Nouvelles comme Cergy ou Marne-la-VallĂ©e. La ville s'Ă©tend sur 4,6 km du nord au sud et 3,1 km d'est en ouest.

    Immeubles Ă  Sarcelles.

    Communes limitrophes

    La ville est limitrophe des communes de Montmagny, Groslay, Saint-Brice-sous-Forêt, Écouen, Villiers-le-Bel, Arnouville et Garges-lès-Gonesse dans le département du Val-d'Oise ainsi que Stains et Pierrefitte-sur-Seine dans le département voisin de la Seine-Saint-Denis.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte de la commune
    Occupation des sols

    Transports en commun

    Tramway Ă  la station Les Cholettes.
    Un bus de la ligne RATP 268, rue Pierre-Brossolette Ă  Sarcelles-Village.

    Sarcelles est desservie par deux gares ferroviaires, une ligne de tramway et plusieurs lignes de bus.

    Il y a la gare de Sarcelles - Saint-Brice qui se trouve Ă  l'ouest et la gare de Garges - Sarcelles D, Ă  l'est.

    La gare de Pierrefitte - Stains D se situe également à proximité de la commune et est accessible par la ligne 268 de la RATP.

    Depuis le , le tramway 5 dessert cinq stations situées dans le Grand Ensemble de Sarcelles : Garges - Sarcelles D, Lochères, Paul Valéry, Les Flanades et Les Cholettes.

    Les lignes 133, 168, 268, 269, 270, 355, 368 et 370 du réseau de bus RATP, N43 et N44 du Noctilien, la ligne 95.02 du réseau de bus Busval d'Oise, la ligne Vitavil du réseau de bus CIF, Filéo et les lignes 27 et 37 du réseau de bus de la Vallée de Montmorency desservent la commune.

    RĂ©seau routier

    Aucune autoroute ne dessert la ville. Seule la route nationale 16 (Paris-Chantilly) la relie directement à la capitale en la traversant du sud au nord. La route départementale 125 la traverse d'ouest en est et constitue une importante liaison locale reliant Sarcelles-village au quartier de Lochères mais également un axe intra-départemental du Val-d'Oise (Montmorency-Garges-lès-Gonesse-Dugny-Le Bourget).

    Cette dernière voie devrait être soulagée à terme par la réalisation de l'« avenue du Parisis » (ex-boulevard Intercommunal du Parisis), reliant Argenteuil à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, ce dernier situé à moins de quinze kilomètres de Sarcelles et constituant un important pôle d'emploi.

    Climat

    Le climat Ă  Sarcelles est caractĂ©ristique de celui de l'ĂŽle-de-France, c'est-Ă -dire soumis Ă  un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© caractĂ©risĂ© par une certaine modĂ©ration. La localisation de la commune au sein de l'agglomĂ©ration parisienne provoque une très lĂ©gère Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature d'un ou deux degrĂ©s en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'ĂŽle-de-France. Cet Ă©cart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance Ă  s'accentuer au fil des annĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t avec +19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours oĂą la tempĂ©rature dĂ©passe 25 °C est de 40, dont 8 au-delĂ  de 30 °C. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durĂ©e moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1 719 heures[3].

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
    Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
    Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
    Source : Climatologie mensuelle - AĂ©roport de Roissy, France

    Urbanisme

    Typologie

    Sarcelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7] - [8].

    Sarcelles, rue Pierre-Brossolette.
    T5- Garges Sarcelles - Arrière-Gare R

    Morphologie urbaine

    Sarcelles est divisé en huit quartiers distincts (population 1999/part de la population totale de la ville) :

    • Le grand ensemble (au sud) : 37 626 hab. (65 %) ;
    • Le village (au centre-ouest) : 7 723 hab. (13,4 %) ;
    • Chantepie - Les Rosiers (Ă  l'ouest) : 5 265 hab. (9,1 %) ;
    • Chauffour - Les Chardonnerettes[9] (au nord-ouest) : 5 124 hab. (8,9 %) ;
    • Le Mont-de-Gif - Le Haut-du-Roi (Ă  l'est) : 1 099 hab. (1,9 %) ;
    • Le Parc Central (au centre) : 652 hab. (1,1 %) ;
    • La Sous-PrĂ©fecture (au centre-ouest) : 243 hab. (0,4 %) ;
    • La Pointe 3/4 - Les Mureaux (au sud-ouest) : 136 hab. (0,2 %).

    Le « village » est constitué d'un habitat continu bas, majoritairement du XIXe siècle et du début du XXe siècle, entrecoupé d'immeubles plus récents. Au nord, s'étend un important quartier pavillonnaire, les Chardonnerettes. À l'est, se situe une grande zone d'activité le long de la RN 16, deux petits quartiers pavillonnaires (le Haut du Roy et le Mont de Gif) ainsi que quelques cultures céréalières qui résistent à l'urbanisation. Au sud, se situe le quartier de Sarcelles-Lochères, la ville nouvelle des années 1950, constituée de tours et d'immeubles de quatre étages. Ce quartier reste clairement séparé du reste de l'agglomération, aucune trame urbaine cohérente ne le liant aux autres quartiers. Un parc et des équipements sportifs séparent en effet les deux. Près de deux cents hectares ne sont pas bâtis, ce qui représente près de 30 % de la surface de la commune.

    Sarcelles présente ainsi tous les éléments constitutifs d'un paysage urbain, faisant cohabiter des zones rurales avec des quartiers pavillonnaires et une importante zone d'habitat collectif dense[10].

    Logement

    Quartier de la Gare RER Garges/Sarcelles.

    Sarcelles comptait 18 048 rĂ©sidences principales en 1999 sur un total de 19 419 logements. Le parc immobilier sarcellois possède une spĂ©cificitĂ© par rapport Ă  la moyenne de la rĂ©gion : en 1999, seulement 3,1 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en ĂŽle-de-France. De mĂŞme, les constructions antĂ©rieures Ă  1949 ne reprĂ©sentaient que 6,2 % du parc contre 33,7 % pour la moyenne rĂ©gionale francilienne.

    Sarcelles possède peu d'édifices anciens, tous rassemblés dans le village, et construit peu aujourd'hui, car soumis au plan d'exposition au bruit de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle qui limite drastiquement la construction. L'essentiel du parc date des années 1955 à 1970 : pas moins de 78,1 % des logements ont été bâtis entre 1949 et 1974. Cette particularité provoque un réel problème d'urbanisme et de financement : tout le parc ayant sensiblement le même âge, tout est également à réhabiliter en même temps.

    84,4 % des logements sont des résidences principales, réparties à 16,4 % en maisons individuelles et à 83,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). Seulement 33,0 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,8 % de locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[11] - [12].

    Avec 9 505 logements de type HLM soit 52,7 % du parc en 1999 (23,4 % dans la rĂ©gion), la ville respecte largement les dispositions de l’article 55 de la loi solidaritĂ© et renouvellement urbain (SRU) de fixant Ă  20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes.

    La taille des ménages est bien plus importante que dans la région : la ville ne compte que 21,4 % de personnes vivant seules contre 34,6 % dans la région, en revanche les familles importantes représentent 11,0 % de la population contre 2,8 % dans la région. Le nombre moyen de personnes par logement est important : 3,2 personnes en moyenne contre 2,4 en Île-de-France. La situation s'explique par une part élevée de populations d'origine immigrée aux familles très nombreuses.

    La plupart des habitations possèdent 4 pièces ou plus (57,9 % contre 41,4 % en moyenne régionale) ; les petits logements restent minoritaires : seulement 2,1 % de logements d'une pièce contre 11,8 % dans la région.

    La ville possède par conséquent des logements de plus grande surface que la moyenne francilienne habitées par des familles nombreuses, mais une part très importante de ces logements sont de type HLM, ce qui favorise la ghettoïsation de la commune[13] - [14].

    Lochères

    Le quartier de Lochères est construit entre 1955 et 1976 par l'architecte Jacques Henri-Labourdette et Roger Boileau. Les premiers habitants arrivent en 1956. Il comporte 12 368 logements en location et en propriĂ©tĂ©. Ce très grand ensemble est constituĂ© de 10 sous-quartiers[15] :

    1. Les Sablons-Saint Paul ;
    2. Lochères ;
    3. Les Paillards-Hirondelle ;
    4. Les Friches ;
    5. Les Plâtrières ;
    6. Le Clos ;
    7. Taillefer ;
    8. Les Mignottes ;
    9. Chantereine ;
    10. Les Flanades-Entrée de Ville.

    Toponymie

    Attestée sous le nom Cercerillæ[16], Cersilla en 894[17], Sarcellæ, Serseia en 1163, Sercellæ, Sercelles en 1262[16].

    Cersilla en 894, forme à rapprocher peut-être de Cersoilus, forme attestée au IXe siècle pour Cerseuil (Aisne) où l'on a retrouvé des tombeaux antiques, or à Sarcelles, des travaux entrepris en 1877 ont mis au jour un grand nombre de sarcophages : l'explication par "le lieu aux sarcophages" est plausible[18].

    Sarcelles pourrait venir de « Cercillia » (domaine de « Cercillius »).

    Sarcelles viendrait plus plausiblement de « cercella » qui dans la langue gallo-romane signifierait lieu où l’on fabrique des cercles ou cerceaux pour les barriques de vin. Rappelons que la vigne fut introduite en France par les romains et que Sarcelles eut un passé de vignerons.

    Le nom de la ville proviendrait de l'anthroponyme gallo-romain Cercellus ou peut-être de « Cercella », cité en 862 : fabrique de cerceaux pour tonneaux.

    Histoire

    Les origines

    Sarcelles vers 1780 (carte de Cassini).
    La briqueterie Censier vers 1900.
    Le boulevard de la Gare, vers 1900.

    L'occupation du site remonte probablement au paléolithique, des chasseurs-cueilleurs fréquentant alors la vallée du Petit Rosne. Une occupation humaine est attestée entre le Ier siècle et le Ve siècle de notre ère par la découverte d'un établissement thermal romain au lieu-dit « le Haut du Roi ».

    À la suite de nombreuses fouilles, il a été établi que les Mérovingiens s'y sont installés jusqu'à l'arrivée des Francs, après l'effondrement de l'Empire romain[19].

    Pillé par les Huns, le village retrouve une prospérité relative à partir du VIIe siècle, devenu la seigneurie de l'abbaye de Saint-Denis. L'existence d'une communauté villageoise est attestée par la donation en 894 d'une ferme sur le territoire royal de Cercelles « Ex fisco nostro Cercilla » par le roi Eudes à Heriman, trésorier de l'abbaye de Saint-Denis. Celui-ci lui accorde ainsi que sept familles serves et un moulin sur la rivière Rodonus, le Petit Rosne[20]. Au XIIIe siècle, on trouve la graphie Sarcella[21].

    Des seigneurs vassaux des Montmorency organisent des campagnes d'essartage et provoquent le développement économique du village. Durant la guerre de Cent Ans, Sarcelles est occupé par les Anglais de 1420 à 1436, puis est détruit par les huguenots en 1567 lors de leur retrait après la bataille de Saint-Denis. Propriété des Popincourt au milieu du XVe siècle, elle était la possession des Neufbourg et fut érigée en marquisat en 1629. La propriété passa en 1685 au marquis d'Hautefort qui y fonda un hôpital.

    Le village du XVIIIe siècle vit de la viticulture et des arbres fruitiers. Le dénombrement de l'élection de Paris compte trente-neuf feux en 1709 ; le dictionnaire universel publié en 1726 annonce mille-soixante habitants[22]. En 1729, lorsque l'archevêque de Paris révoque le curé de Sarcelles, l'auteur pamphlétaire Nicolas Jouin écrira une suite de harangues qui eurent un tel succès qu'elles donnèrent naissance à un genre littéraire : la sarcellade, du nom du village[23] - [24] - [25].

    Au XIXe siècle, Sarcelles, comme de nombreuses communes environnantes, vit essentiellement de la viticulture. La vigne occupe alors la quasi-totalitĂ© de la surface cultivable. Mais Ă  la suite de l'Ă©pidĂ©mie de phylloxĂ©ra de 1879 qui dĂ©cima les vignes, les Sarcellois se reconvertissent dans les cultures lĂ©gumières au tout dĂ©but du XXe siècle, en particulier dans la culture des petits-pois qui nĂ©cessitaient une abondante main-d'Ĺ“uvre estivale, les cueilleux. Au cours des mois de rĂ©colte (juin-juillet), la population est multipliĂ©e par deux passant en 1902 par exemple de 2 380 Ă  4 800 habitants. La rĂ©colte Ă©tait alors expĂ©diĂ©e vers les halles de Paris par wagons entiers par sacs de 50 kg. L'arboriculture est Ă©galement importante, les poiriers en particulier, les vergers s'Ă©tendant alors sur plusieurs communes de la Plaine de France et de la vallĂ©e de Montmorency après le conflit de 1870. En 1870 et 1871, le village est occupĂ© par les Prussiens qui le laissent en ruines. Durant l'annĂ©e 1892, le village est victime d'une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra.

    Le centre du village avec l'Ă©glise avant la guerre de 14.

    Dans les annĂ©es 1930, la culture lĂ©gumière est prĂ©dominante : sur 350 hectares de terres cultivables, 96 sont occupĂ©s par les cultures de petits-pois, 65 par les choux-fleurs. Durant le XXe siècle, Sarcelles perd peu Ă  peu son caractère rural avec l'implantation de diverses industries : une cotonnerie, une fonderie d'aluminium, une fabrique de rubis synthĂ©tiques, une autre de tuiles, une de briques, de dentelles en fil d'or, ou encore de toiles. L'activitĂ© de briquetier fut très prĂ©sente Ă  Sarcelles de la RĂ©volution française Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale grâce Ă  la nature argileuse du sous-sol. Deux familles ont dominĂ© localement cette activitĂ© : les Censier durant plus d'un siècle, et les Bastin.

    Le Grand Ensemble

    La place de France, en 2009.

    Mais c'est après la Seconde Guerre mondiale que l'histoire de Sarcelles s'accélère. Dans un contexte national de pénurie de logements amplifiée par un solde naturel très positif (« baby boom ») et dans le même temps une immigration massive mais également le rapatriement des français d'Algérie dont une partie non négligeable s'installera à Sarcelles, un Grand Ensemble dit de première génération (caractérisé par urbanisme de longues barres horizontales, sans recherche architecturale, le long des rails implantés pour les grues de chantier) s'installera ex nihilo au milieu des champs de la bourgade sarcelloise.

    On doit la conception de la citĂ© aux architectes français Jacques Henri Labourdette et Roger Boileau, qui ont Ĺ“uvrĂ© entre 1955 et 1975. Au total, ce sont 12 368 logements qui sont ainsi construits pour le compte de la SCIC et ses filiales, ce qui en fait sans doute le plus vaste grand ensemble de France[26].

    Une campagne commence dans les années 1962-1963 menée par la grande presse quotidienne de l'époque (l'Aurore, le Figaro, France soir...)[27] où va se dégager peu à peu le thème de la sarcellite (le terme de la « sarcellite » aurait été inventé par un habitant s’exprimant sur les ondes d’Europe 1[28]). La « sarcellite » serait la maladie des habitants de Sarcelles, la maladie des habitants des grands ensembles. Les journalistes de la presse écrite, qui disaient avoir enquêté dans les grands ensembles, développaient des représentations médiatiques qui condamnaient Sarcelles et les grands ensembles[27]. Mais les historiens des grands ensembles mettent en évidence, à l'encontre de cela, un véritable attachement des habitants à leur cité, qui était aussi visible dans des émissions de la RTF[27]. Sarcelles n'était par ailleurs pas un désert social, politique ou idéologique. Les militants d'associations locales, les réseaux chrétiens, chrétiens de gauche, les partis politiques (PSU, PCF...) étaient présents[27].

    En juillet 2014, à l'occasion de manifestations en faveur de la Palestine, des émeutes accompagnées de violences éclatent dans la ville, qui avait déjà autrefois été fortement touchée par les émeutes de 2005 et de 2007[29] - [30].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au .

    La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Sarcelles depuis l'an 2000[32]. La sous-préfecture a emménagé à Sarcelles quatre ans plus tard, en avril 2004. C'est par l'impulsion de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'Intérieur, et de son conseiller Jean-Yves Autexier (Maire-adjoint à Sarcelles d'Henri Canacos, maire PCF jusqu'en 1983) que le déménagement de la sous-préfecture a été possible.

    Sarcelles faisait partie de 1801 à 1964 du canton d’Écouen, puis de 1964 à 1967 du canton de Sarcelles du département de Seine-et-Oise. Dans le cadre de la mise en place de celui du Val-d'Oise, elle est divisée entre les cantons de Sarcelles-Est et de Sarcelles-Saint-Brice. Une réforme de 1985 fait que Sarcelles est alors divisée en deux cantons (Sarcelles-Nord-Est et Sarcelles-Sud-Ouest[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue à elle-seule le nouveau canton de Sarcelles.

    Sarcelles relève de la compétence du tribunal de proximité de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[34]), et du tribunal judiciaire ainsi que de commerce de Pontoise. La ville accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (31, avenue du 8-Mai-1945)[35] - [36].

    Intercommunalité

    La commune a créé en 1997 avec Villiers-le-Bel la communauté de communes Val de France à laquelle d'autres communes ont ensuite adhéré et qui s'est transformée en communauté d'agglomération en 2002 sous le nom de communauté d'agglomération Val de France.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, ainsi que de la volonté de mieux répartir les ressources fiscales générées par le pôle aéroportuaire de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, cette intercommunalité fusionne avec la communauté d'agglomération Roissy Porte de France en intégrant des communes issues de la communauté de communes Plaines et Monts de France, créant le [37] - [38] la communauté d'agglomération Roissy Pays de France, dont la commune est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Lors de l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 25,0 %, suivi de Jacques Chirac avec 15,1 %, Jean-Marie Le Pen avec 13,4 %, puis Alain Madelin avec 11,9 %, Christiane Taubira avec 8,5 %, François Bayrou avec 5,0 %, Jean-Pierre Chevènement avec 4,5 % et Arlette Laguiller avec 4,0 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %.

    Au second tour, les électeurs ont voté à 86,5 % pour Jacques Chirac contre 13,5 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 23,9 %, valeurs très supérieures en faveur de Jacques Chirac par rapport à la tendance nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[39].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Sarcellois ont très massivement rejeté la Constitution Européenne, avec 62,51 % de Non contre 37,49 % de Oui avec un taux d’abstention particulièrement élevé de 43,70 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 % ; abstention : 30,63 %). Ces chiffres sont très supérieurs à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais inverses aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[40].

    À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu très majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en tête Ségolène Royal avec 37,35 % (national : 25,87 %), suivi de Nicolas Sarkozy avec 33,98 % (national : 31,18 %), puis François Bayrou avec 12,95 % et Jean-Marie Le Pen avec 6,90 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 53,27 %, Nicolas Sarkozy totalisant 46,73 % des suffrages sarcellois, chiffres inverses aux résultats nationaux avec un taux d'abstention de 18,19 %, légèrement supérieur à la moyenne nationale de 16,03 %[41].

    Lors des élections municipales de 2008, la liste d'union de la gauche conduite par François Pupponi a été élue dès le premier tour avec 68,83 % des suffrages exprimés[42]. Cela lui ouvre la voie pour un second mandat (2008-2014), ou un troisième si l'on prend en compte sa succession à Dominique Strauss-Kahn en 1997. Il est réélu lors des municipales de 2014, mais, frappé par les règles limitant le cumul des mandats en France doit démissionner en août 2017 à la suite de sa réélection comme député dans la huitième circonscription du Val-d'Oise.

    Il fait élire en septembre 2017 par le conseil municipal son successeur, Nicolas Maccioni, son premier adjoint aux finances depuis 2014. Celui-ci ayant démissionné en mars 2018 pour « des raisons personnelles et familiales », il est remplacé par la communiste Annie Péronnet en mars 2018, élue avec 28 voix, 17 abstentions, alors que la majorité municipale compte 36 sièges. Celle-ci démissionne « pour raisons de santé » en décembre 2018. Le conseil municipal élit donc le quatrième maire de la mandature 2014-2020, Patrick Haddad, unique candidat du groupe de la majorité socialiste et apparenté, par 34 voix contre 9 face à David Grandon (LREM)[43].

    Lors du deuxième tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste PS menĂ©e par le maire sortant Patrick Haddad remporte la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 5 584 voix (57,85 %, 36 conseillers municipaux Ă©lus dont 13 communautaires) devance de 1 516 voix celle DVG de l'ancien maire François Pupponi[44] (4 068 voix, 42,14 %, 9 conseillers municipaux Ă©lus, dont 3 communautaires), lors d'un scrutin marquĂ© par la pandĂ©mie de Covid-19 en France oĂą 63,98 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[45] - [46].

    L'un des colistiers de François Pupponi a contesté les résultats des élections, alléguant de nombreuses et graves irrégularités dans la campagne électorale et des comptes de campagne[47]. Aucun de ces griefs n'a été retenu par le tribunal administratif de Cergy, qui a donc confirmé le la régularité de l'élection[48].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[49]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1794 1794 M. Mennessieu
    1794 1795 M. Dallet
    1795 mars 1800 M. Boulière
    mars 1800 novembre 1800 M. Bonnevie
    1800 1801 M. Delpine
    1801 1813 M. Boulière
    1813 1814 M. Desaisement
    1814 1819 M. Bonnevie
    1819 1827 M. Payen
    1827 1831 M. Prunier
    1831 1833 M. Robineau
    1833 1834 M. Prunier
    1834 1846 André-Jacques Delaruelle
    (1767-1854)
    Avocat et avoué à Paris
    1846 1852 M. Billos
    1852 18?? M. Lassere
    1871 1876 M. Thibault
    1876 1878 M. Veilly
    1878 1896 M. Ayle
    1896 1904 M. Malherbe
    1904 1908 M. Delsarte
    1908 1919 M. Dessaigne
    1919 1923 M. Carpin
    1923 1939 Olivier Ernest Georges Langlois Épicier
    1939 1953 Henri Meyer
    1953 1962 André Colle
    1962 1965 René Salmon DVD Conseiller général de Sarcelles-Centre (1964 → 1965)
    1965 1983[50] - [51] Henry Canacos PCF Agent technique
    Député du Val-d'Oise (5e circ.[52]) (1967 → 1968, 1973 → 1981)
    Conseiller général de Sarcelles-Centre (1965 → 1966)
    9 octobre 1983[53] 1995 Raymond Lamontagne[54] - [55] - [56] RPR Directeur de maison de retraite
    Député du Val-d'Oise (7e circ.[57]) (1993 → 1997)
    Conseiller général de Sarcelles-Saint-Brice (1976 → 1979)
    puis de Sarcelles-Sud-Ouest (1979 → 1993)
    Vice-président du Conseil général du Val-d'Oise
    Conseiller régional
    18 juin 1995[58] - [59] - [60] 3 juin 1997[61] M. Dominique Strauss-Kahn PS Professeur d'université
    Ministre (1991 → 1993 et 1997 → 1999)
    Député du Val-d'Oise (8e circ.[62]) (1988 → 1991, 1997 et 2002→ 2007)
    3 juin 1997 août 2017[63] François Pupponi PS Député du Val-d'Oise (8e circ.[64]) (2007 → )
    Conseiller général de Sarcelles-Nord-Est (1998 → 2008)
    Vice-président de la CA Val de France (2014 → )
    Président de l'ANRU (2014[65] → 2017[66])
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
    septembre 2017[67] - [68] mars 2018[69] Nicolas Maccioni PS Directeur des affaires publiques et des relations avec les territoires d'Akuo Energy[70].
    DĂ©missionnaire
    mars 2018[71] - [72] décembre 2018[73] Annie Péronnet PCF Vice-présidente de la CA Roissy Pays de France (2016 → 2018)
    DĂ©missionnaire
    décembre 2018[74] - [75] En cours
    (au 27 juin 2021)
    Patrick Haddad PS Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2020 → )
    Conseiller départemental de Sarcelles (2021 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[47]

    Instances de démocratie locale

    Depuis juin 2000, Sarcelles possède également un conseil des retraités citoyens, ouvert aux personnes âgées d’au moins cinquante ans et en préretraite ou retraite. Cette initiative a été mise en œuvre après avoir constaté que bon nombre de retraités souhaitaient fortement être acteurs dans la vie de la cité et y jouer un rôle social. Ils participent à une ou plusieurs des quatre commissions thématiques de réflexion : citoyenneté, environnement, interculturelle et mémoire.

    La ville possède également un conseil local des jeunes, composé de vingt-quatre jeunes âgés de quinze à vingt ans et issus des différents quartiers de la ville.

    Jumelages

    Square d'Hattersheim.

    Population et société

    Évolution démographique

    Sarcelles a connu un dĂ©veloppement très rapide qui la classe dans la catĂ©gorie des villes-champignons : ne comptant qu'environ 8 000 habitants au dĂ©but des annĂ©es 1950, elle en avait 35 800 en 1962 et dĂ©passait 50 000 avant la fin des annĂ©es 1960, devenant la deuxième plus grande ville du Val-d'Oise derrière Argenteuil. La ville occupe le 78e rang national en population. Son taux de natalitĂ© est de 20,29/1000 et son taux de mortalitĂ© de 6,40/1000. Sarcelles est une ville jeune : 34,9 % de la population a moins de 20 ans, 42,4 % moins de 25 ans et 13,6 % a plus de 60 ans.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[77] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 58 483 habitants[Note 4], en augmentation de 2,91 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 4101 5881 3271 6151 6091 7351 7881 622
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6041 7811 8461 6821 8452 0012 1592 1182 199
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3842 6032 7963 3645 0326 2927 0836 6228 397
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    35 80051 67455 00753 63056 83357 87158 65458 39857 781
    2020 - - - - - - - -
    58 483--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[78].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Immigration

    Sur un total de 57 871 habitants en 1999, 9 285 (16 %) Ă©taient nĂ©s Ă  l'Ă©tranger et de nationalitĂ© Ă©trangère, 6 282 (11 %) Ă©taient français d'acquisition et 3 413 (6 %) Ă©taient français de naissance mais nĂ©s Ă  l'Ă©tranger ou bien dans les anciens dĂ©partements français d'AlgĂ©rie. La ville compte une des plus importantes communautĂ©s de rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie.

    Si, parmi les étrangers, la part des Algériens (14,7 %) ou des Marocains (11,8 %) reste conforme à la moyenne régionale (respectivement 17,3 % et 10,4 %), celle des Tunisiens est importante avec 15,5 % à Sarcelles contre 6,1 % dans la région. La part des Turcs est également très importante : 12,4 % contre 2,6 % dans la région. La part des autres pays de naissance est conforme aux tendances régionales avec 37,8 %, pour l'essentiel de pays d'Afrique subsaharienne à Sarcelles[79] - [80].

    En 1999, 62,2 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) et en 2005, les jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque sont devenus majoritaires dans la commune[81] - [82].

    D'après une étude de Michèle Tribalat et Bernard Aubry retraçant l'évolution des concentrations ethniques en France entre 1968 et 2011, 67,4 % des jeunes de moins de 18 ans résidant à Sarcelles en 2011 sont d'origine étrangère (au moins un parent immigré dont 64,6 % au moins un parent né hors d'Europe) contre 19,7 % en France métropolitaine[83].

    Religion

    Un tiers des habitants sont juifs et Sarcelles est surnommée à ce titre « La Petite Jérusalem »[84]. On y trouve la plus grande concentration de magasins cachères, de synagogues, d'écoles et autres institutions juives de toute la région parisienne. Durant l’été 2014, une manifestation en faveur de Gaza eut lieu à Sarcelles. En marge de celle-ci, des militants pro-palestiniens déclenchèrent une violente émeute antisémite[85], et visèrent spécialement les commerces, caillassés et incendiés, appartenant à des juifs. La synagogue, protégée par la police, a été menacée par une foule scandant des slogans antisémites tel « Mort aux Juifs ». Ces événements, qui ont fortement marqué la communauté juive et chez qui le sentiment d'insécurité à fortement augmenté, ont engendré une vague de départ dans la communauté juive de Sarcelles[84] - [86]. Déjà en 2012, l'attentat à la grenade de la cellule terroriste de Cannes - Torcy avait visé une supérette casher à Sarcelles.

    Enseignement

    Cinquante-cinq établissements scolaires dispensent l'enseignement à Sarcelles dont cinq privés.

    Il faut y ajouter deux établissements spécialisés :

    Lycées :

    • le lycĂ©e polyvalent J.J.-Rousseau (en) ;
    • le lycĂ©e polyvalent de La Tourelle.

    La ville relève de l'académie de Versailles et de l'inspection académique du Val-d'Oise. Les écoles de la commune sont gérées par les inspections de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Saint-Brice-Sarcelles-Nord (6, allée Jean-de-La Fontaine 95350 Saint-Brice-sous-Forêt) et de Sarcelles-Sud (École Delpech, 148, avenue de la Division-Leclerc). Les deux circonscriptions font partie du bassin d'éducation et de formation de Sarcelles[87].

    Sports

    Sarcelles possède un important centre sportif accompagné de plusieurs gymnases et autres équipements sportifs à travers la commune :

    • Le centre sportif Nelson-Mandela, avenue Paul-Langevin, comprend :
    • Le gymnase Jean-Jaurès, avenue Pierre-KĹ“nig
    • Le gymnase Saint-ÉxupĂ©ry, allĂ©e Bossuet
    • Le gymnase Louis-Pasteur, rue Marius-Delpech
    • Le gymnase Pauline-Kergomard, avenue Auguste-Perret
    • Le gymnase Albert-Camus, allĂ©e Radiguet
    • Le gymnase Michel-Briand, rue Voltaire
    • Le gymnase des Chardonnerettes, place des Trois-Noyers
    • Une salle de gymnastique, avenue Joliot-Curie
    • La salle Saint-SaĂ«ns, salle d'arts martiaux, avenue CĂ©sar-Franck
    • La salle de boxe des Chardonnerettes, avenue Gabriel PĂ©ri
    • La salle Jacques PrĂ©vert, rue d'Alsace
    • Le stade LĂ©o-Lagrange, rue du Stade
    • Le stade Émile-Zola, rue Emile-Zola
    • Deux boulodromes, chemin de Chantereine et place des Marais

    L'Association Amicale et Sportive de Sarcelles, club omnisports. Sa section notable est le Karaté, no 1 en France au classement 2006 de la Fédération[88]

    Santé

    Sarcelles relève de deux centres hospitaliers : l'hôpital de Gonesse et le centre hospitalier Intercommunal d'Eaubonne-Montmorency (CHEIM). La ville accueille par ailleurs l'Hôpital Privé Nord Parisien, fondé en 1963[89], qui a ouvert en 2019 un important centre de néphrologie, le plus grand du Val-d’Oise[90].

    La commune dispose de trois maisons de retraite, les résidences Mapi (privée), Santé le cèdre bleu (publique) et la résidence des Vergers (foyer logement)[91].

    Action sociale

    Sécurité

    La ville de Sarcelles possède une mauvaise réputation en ce qui concerne la sécurité et les revenus des habitants. En effet, la ville connait un taux de criminalité très élevé et figure parmi les villes les plus pauvres de France, avec un taux de chômage particulièrement haut. Le quartier des Lochères souffre aujourd’hui encore d'une délinquance enracinée, de l’implantation du trafic de drogues et d'organisations criminelles en bandes organisées mais également d'insalubrité. Il a été retenu parmi les principaux « quartiers de reconquête républicaine ». Les affrontements entre bandes sont les plus gros fléaux de la ville. Elle a été sévèrement touchée par les émeutes de 2005 et fut l'un des épicentres des émeutes de 2007.

    Cultes

    Église catholique. Les fidèles de la paroisse de Sarcelles-village sont accueillis à l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (rue de l'Église) et ceux de la paroisse de Sarcelles Lochères à l'église Sainte-Trinité-Jean-XXIII (avenue Auguste-Perret). La paroisse de Sarcelles relève du doyenné de Sarcelles et du diocèse de Pontoise. Depuis 2019, la paroisse de Sarcelles est confiée à la communauté Saint-Martin.

    La communauté catholique chaldéenne se retrouve à l'église Saint-Thomas Apôtre, qui est la plus grande église d'Europe où se retrouve cette communauté, qui chante encore en araméen, la langue du Christ[92] - [93] ;

    Église copte. Les fidèles se retrouvent à l'église Saint-Athanase ;

    Église protestante. Les paroissiens de Sarcelles se retrouvent au Grenier de Sarcelles[94] ;

    Église évangélique. La communauté est gérée par le pasteur Jean-Claude Boutinon ;

    Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. Les fidèles de Sarcelles se réunissent dans la Salle du Royaume de Pierrefitte-sur-Seine[95] ;

    Islam. Les fidèles musulmans se retrouvent dans cinq mosquées. La mosquée A.M.I.S et la mosquée Foi et Unicité se trouvent dans le grand ensemble de Sarcelles. Les fidèles peuvent aussi se retrouver à la mosquée située avenue du stade dans le quartier des Chardonnerettes. Il y a aussi la mosquée En Nour située dans le quartier des Rosiers, ainsi que la mosquée de l'Association culturelle musulmane vietnamienne située dans le quartier du Haut-du-Roy;

    Culte israélite. Cinq synagogues sont situées dans le grand ensemble de Sarcelles. Les fidèles peuvent aussi se retrouver dans la synagogue située dans le quartier du Haut-du-Roy ou bien dans celle, située dans un pavillon, dans le quartier des Chardonnerettes[96].

    Économie

    Sarcelles comptait 2 651 entreprises au 31 dĂ©cembre 2004. 86 % de ces Ă©tablissements comptaient moins de cinq salariĂ©s[97].

    Le parc industriel de l'Escouvrier comptait en l'an 2000 sur une surface de soixante hectares 80 entreprises offrant 3 000 emplois.

    Le taux de chĂ´mage en 1999 s'Ă©levait Ă  20,9 %, soit 8 points de plus que la moyenne nationale. La ville comptait 1954 bĂ©nĂ©ficiaires du RMI au [98]. Le revenu moyen par mĂ©nage est de 17 854 â‚¬ l'an.

    Sarcelles-Lochères fut l'un des premiers quartiers classés dans la liste des zones franches urbaines par la loi du afin de promouvoir le développement des quartiers dits « sensibles ». La ZFU de Garges - Sarcelles (Lochères) est la plus vaste de France[99]. Entre autres entreprises, l'Agence Nationale pour le Chèque-Vacances (ANCV) y possède dorénavant son siège social[100].

    La ville possède très peu de grandes entreprises ; parmi les principales, on peut citer les deux premières en chiffre d'affaires : JCB-France (matériels pour BTP) avec 177M d'€, Rex-Rotary (filiale de Ricoh, copieurs, connectique) avec 62M d'€ (chiffres 2004)[101]. Ainsi que la société France Télécom-Orange, dont le central téléphonique rue Montfleury abrite le Pole SAV desservant le territoire de la Plaine Val-de-France.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    |

    Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
    Portail occidental.

    Sarcelles compte deux monuments historiques sur son territoire.

    Édifiée à partir de 1115 sur l'emplacement d'un temple romain, l'église remplace une construction du Ve siècle environ dont la structure a été retrouvée sous le chœur actuel. Incendiée au XVIe siècle par les huguenots, l'édifice a été largement restaurée ensuite. La dernière grande campagne remonte à 1876.
    De plan cruciforme, l'église se compose d’une nef aveugle avec des bas-côtés au nord et au sud ; d’un transept non saillant et non distinguable de l’extérieur ; d’un clocher central s’élevant au-dessus de la croisée du transept ; d’un chœur carré au chevet plat ; ainsi que de ses deux chapelles latérales, dont les façades sont assimilées à celles des croisillons du transept. Le clocher coiffé d’une flèche octogonale de pierre entourée de quatre pyramidons constitue l’élément le plus ancien de l’église ; il est perce de deux baies abat-son gémellées par face, cantonnées de colonnes à chapiteaux. Le chœur gothique carré avec des chapiteaux historiés date du XIIIe siècle. La nef et les bas-côtés ont été reconstruits à partir du dernier quart du XVe siècle. La façade occidentale Renaissance est l’œuvre de l’architecte Jean Bullant. La partie centrale s’organise sur deux niveaux, chacun encadré par des colonnes corinthiennes : en bas, le portail plein cintre avec double archivolte et tympan sculptés de motifs végétaux ; en haut, une rosace. Cette partie centrale est flanquée de contreforts strictement verticaux, entrecoupés par des larmiers et couronnés par des vases. Les niches à statues surmontées de dais sont vides. Quant à la façade méridionale, elle est d'une grande homogénéité et affiche un pure style gothique flamboyant.
    Le portail central est remarquable par la finesse de son ornementation sculptée, dont les dais au-dessus des deux statues flanquant la fenêtre au-dessus de la porte en anse de panier, véritable dentelle en pierre. Daté de 1480, il a été commencé par Jean Duplessis et terminé par ses enfants. La façade septentrionale n'est pas visible en venant du centre-ville et n'a donc pas fait l'objet d'un soin particulier. Les murs de la chapelle latérale nord du chœur et du croisillon nord du transept se distinguent toutefois par leurs triplets d'étroites baies ogivales à lancette simple. Une tourelle à escalier ronde se dresse devant la façade occidentale pour permettre l'accès aux combles. voûtée d'ogives, l'église abrite une dalle funéraire aux effigies de Jehan Soudain et sa femme, gravée en 1582[103] - [104].
    • Manoir de Miraville, actuel hĂ´tel de ville, rue de la RĂ©sistance (inscrit monument historique par arrĂŞtĂ© du [105]) : Il se situe sur l'ancien emplacement du château de Richebourg, incendiĂ© en 1567 par les protestants, et dont aucune reprĂ©sentation n'est connue. Le manoir actuel date de 1844 et prĂ©sente un style Ă©clectique historisant. La façade principale donnant sur la rue est en brique avec des chaĂ®nages en pierre de taille. D'un seul Ă©tage, elle est percĂ©e de deux très grandes baies vitrĂ©es tant au rez-de-chaussĂ©e qu'Ă  l'Ă©tage, surmontĂ©s par des lucarnes avec des charpentes apparentes. Cette façade relativement sobre est prĂ©cĂ©dĂ©e par un corps central lĂ©gèrement saillant de deux Ă©tages avec pignon, prĂ©sentant tout comme le second Ă©tage des colombages Ă  vocation dĂ©corative. L'entrĂ©e se situe sous un porche plein cintre, servant Ă©galement de balcon accessible depuis le premier Ă©tage. Ă€ l'intĂ©rieur, le hall d'entrĂ©e en atrium s'Ă©lève sur deux Ă©tages, avec des balcons aux balustrades en bois desservant les diffĂ©rentes pièces. Les boiseries du plafond sont traitĂ©es avec grand soin. L'amĂ©nagement intĂ©rieur comporte certaines pièces rapportĂ©es depuis d'autres Ă©difices historiques. Sous le propriĂ©taire Massiaux en 1942, le manoir Ă  l'architecture pittoresque est transformĂ© en hĂ´tel, avant d'ĂŞtre cĂ©dĂ© Ă  la commune pour abriter l'hĂ´tel de ville[104].

    Autres éléments du patrimoine

    • Tour Hugues Capet, auprès du lycĂ©e de la Tourelle : Elle est faussement rĂ©putĂ©e avoir Ă©tĂ© un rendez-vous de chasse de ce roi. Pastiche d'architecture mĂ©diĂ©vale de la fin du XIXe / dĂ©but du XXe siècle, elle possède des murs Ă©pais de 70 Ă  80 cm[104].
    • Institution Minel, rue Pierre-Brossolette : Depuis le balcon de cet Ă©tablissement privĂ© d'enseignement gĂ©nĂ©ral construit Ă  la fin du XIXe siècle, Maurice Utrillo a peint son petit tableau Les toits Ă  Sarcelles, conservĂ© aujourd'hui Ă  New York[104].
    • Maison de retraite, rue de Giraudon : Elle est installĂ©e sur un domaine ayant appartenu Ă  Volney entre 1806 et 1817, pĂ©riode pendant laquelle il fait Ă©difier une serre et une orangerie. Ă€ la fin du XIXe siècle, le domaine est acquis par l'ordre espagnol du Saint-Sacrement, dit les Pères blancs, qui grâce aux subsides de Claude d'OrlĂ©ans peuvent construire une chapelle, un noviciat et une maison de repos. En 1905, lors de la sĂ©paration de l'Église et de l'État, le domaine entre dans la possession de l'État. Les Sarcellois en parlent comme du château de Giraudon ou du château de Sarcelles. Des orphelins belges y sont abritĂ©s pendant la Première Guerre mondiale. En 1932, le domaine est rachetĂ© par le dĂ©partement de la Seine[104].
    • Maison Ă  tourelles, boulevard du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle : Cette grande maison bourgeoise avec une somptueuse façade nĂ©o-Renaissance aurait Ă©tĂ© construite pour un marchand de vins d'origine auvergnat selon les souhaits de sa fille[104].
    • Maison de FĂ©lix Ioussoupov : Ce prince russe Ă©migrĂ© en France en 1917 fait partie du groupe de quatre conjurateurs ayant dĂ©cidĂ© d'Ă©liminer Raspoutine en dĂ©cembre 1916[104].
    • Salle des fĂŞtes, rue Pierre-Brossolette : Cette salle de 1910/1912 est louĂ©e par la municipalitĂ© Ă  partir de 1928 pour y proposer des sĂ©ances de cinĂ©ma Ă  la population. Du temps du cinĂ©ma muet, le directeur Sajou engage le pianiste sarcellois Lachaise pour jouer pendant les reprĂ©sentations. De plus en plus souvent, des associations utilisent la salle pour y organiser des bals et autres festivitĂ©s[104].
    • Église assyro-chaldĂ©enne Saint-Thomas-ApĂ´tre, près de la sous-prĂ©fecture : C'est la plus grande Ă©glise de cette confession en Europe, financĂ©e entièrement grâce Ă  des dons des fidèles et consacrĂ©e en .
    • La ville nouvelle de Sarcelles-Lochères constitue en elle-mĂŞme un patrimoine architectural des annĂ©es 1950. Le marchĂ© de Sarcelles-Lochères (les mardi, vendredi et dimanche matin) est rĂ©putĂ© dans toute la rĂ©gion. Il attire une foule cosmopolite de plus de 10 000 visiteurs chaque dimanche.

    Parcs et espaces verts

    • Le parc des PrĂ©s-sous-la-Ville est le plus important espace vert de la ville. Il comporte des paysages vallonnĂ©s un plan d'eau ainsi que des jeux d'enfant et des tables de camping en libre accès.
    • Le square paysager d'Hattersheim est situĂ© Ă  Sarcelles-Village.
    • Le chemin-du-bois-fleuri, est une « coulĂ©e verte » situĂ©e entre la rue Pierre-Brossolette et la rue Bellevue. On y voit une partie des jardins familiaux de la ville.
    • Le petit lac du Haut-du-Roi.
    • Le parc Kennedy, dans le grand ensemble.

    Sarcelles possède deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris, récompensant les efforts de fleurissement de la commune[106].

    Musées

    • Maison du patrimoine, 1 rue des Piliers : Il est installĂ©e depuis dans la maison Grimaud, nom de son ancien propriĂ©taire, et Ă©difiĂ©e au XIXe siècle Ă  Sarcelles-Village. AnimĂ©e par une association (« Sarcelles et son histoire »), elle prĂ©sente l'histoire de la ville Ă  travers une collection permanente d'objets et de costumes anciens se rapportant au passĂ© agricole et de nombreuses expositions temporaires thĂ©matiques[104]. On peut citer : le 60e anniversaire de la LibĂ©ration de Sarcelles, les briqueteries disparues, etc. Le parc est ouvert au public depuis le printemps 2005 et propose un parcours botanique (ouvert le lundi de 14 h Ă  17 h ; le mercredi de 10 h Ă  12 h et de 14 h Ă  17 h, ainsi que le samedi de 10 h Ă  12 h, entrĂ©e gratuite)[107].
    • MusĂ©e naval de Sarcelles, boulevard du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, Ă  Sarcelles-village : Également animĂ© par une association, il prĂ©sente le passĂ© maritime de la France depuis Colbert Ă  travers des objets, maquettes de bateaux, posters, photos, etc., ouvert le samedi de 14 h Ă  18 h, entrĂ©e gratuite.

    Équipements culturels

    La salle des fĂŞtes Jacques-Berrier, Ă  Sarcelles-Village.

    La ville offre toute l'année un accès varié à la culture :

    La bibliothèque municipale Anna-Langfus (37, Bd Bergson), actuellement mise en rĂ©seau avec les autres bibliothèques de la communautĂ© d'agglomĂ©ration, propose en consultation ou en prĂŞt plus de 66 000 livres ainsi qu'environ 110 titres de magazines. L’espace jeunesse Ă  destination des enfants de moins de 14 ans met 3 500 livres Ă  leur disposition. S'y ajoute un espace musique, situĂ© 1, place de Navarre, mettant Ă  disposition plus de 7 000 CD. Les tarif d'abonnement pour emprunter sont symboliques : 2 euros pour un adulte, gratuit jusqu’à 18 ans ainsi que pour les chĂ´meurs et les bĂ©nĂ©ficiaires du RMI[108].

    L'Ă©cole municipale de musique Ă  rayonnement communal (2 avenue Paul-Langevin), enseigne une trentaine de disciplines, pour les enfants comme pour les adultes, dont le jazz, les instruments Ă  cordes ou Ă  vent ainsi que des pratiques collectives : chorales, musique de chambre, ateliers, etc[109]. ;

    L'Ă©cole municipale d'arts Janine-Haddad[110] (5, route de Garges)[111] ;

    La salle André-Malraux (rue Taillepied - Sarcelles Village),

    La maison du patrimoine, (1 rue des Piliers - Sarcelles-Village)[112] ;

    Plusieurs maisons de quartier, comme celles des Vignes blanches, des Chardonnerettes et Valéry Watteau. Et trois centres sociaux : l'un municipal Rosier-Chantepie (1 rue Gascogne), le second de la Caisse d'Allocations Familiales du Val-d'Oise Les Lochères (centre commercial no 4, avenue Paul-Valéry) et le dernier associatif Ensemble à Sarcelles (5 rue de Pontoise)

    Le « Club des Belles Images » est une association des photographes amateurs et professionnels créée en 1971[113].

    Le Forum des Cholettes, fermé en 1997 pour cause d'amiante, était un centre culturel fondateur de l'identité du Grand Ensemble. Grande salle de spectacles, cinéma de 250 places, foyers d'exposition, salle de bal, etc.

    Depuis 2017, la ville dispose d'un multiplexe Ă  l'enseigne CGR My Place[114].

    Festivals et événements

    • La biennale internationale de la gravure et des nouvelles images, toutes les annĂ©es impaires, en dĂ©but d'annĂ©e ;
    • La fĂŞte du sport, dĂ©but juin ;
    • La FĂŞte du timbre[115] ;
    • Le Salon des collectionneurs et exposition philatĂ©lique le dernier samedi de janvier ;
    • Les festivitĂ©s du 50e anniversaire du grand ensemble de Sarcelles - celles ci avaient Ă©tĂ© organisĂ©es par la municipalitĂ© et avec la participation photographique du Club des Belles Images qui photographia des centaines de Sarcellois de tout âge et de toutes origines. Ces photos ont Ă©tĂ© exposĂ©es sur de grands panneaux muraux cĂ©lĂ©brant ainsi la diversitĂ© ethnique de Sarcelles.
    • Le Festival de la photo sociale - Photsoc[116].
    • La FĂŞte des Voisins

    Sarcelles au cinéma

    Sarcelles a été le cadre de plusieurs films[117], dont les plus célèbres évoquent la brutale mutation urbaine et sociale des années 1960 :

    Ces deux films mettent en scène Jean Gabin qui incarne un rejet, au cinéma, des grands ensembles en construction. Jean Gabin apparaît dans un certain nombre de films dans lesquels les grands ensembles sont construits et détruisent le monde dans lequel il vivait[27]. Dans Rue des prairies de Denys de La Patellière, Gabin qui habite une rue parisienne faubourienne et populaire est contremaître sur le chantier à Sarcelles. Il est ainsi amené à construire les structures de ce qui va détruire le monde ancien dans lequel il vit, dans le XXe arrondissement de Paris. C'est aussi le cas de Mélodie en sous-sol en 1963, où il ne retrouve pas son pavillon au milieu des barres d'immeubles de Sarcelles nouvellement construites[118].

    Sarcelles dans la chanson

    Sarcelles est une des villes emblématiques de la banlieue et du rap français. Le rappeur Stomy Bugsy a vécu toute sa jeunesse à Sarcelles qu'il évoque souvent dans ses chansons ainsi que dans celles du groupe Ministère A.M.E.R. dont il fut un des membres avec Passi. Ce groupe a sorti en 1994 un album dénommé « 95200 », code postal de la ville. Le collectif hip-hop Secteur Ä, « Ä » venant d'un quartier de Sarcelles appelé La Secte Abdoulaye, est né à partir du défunt ministère A.M.E.R. et a rassemblé plusieurs rappeurs de la ville et de celles voisines de Garges-lès-Gonesse comme les Neg' Marrons ou le duo Arsenik, originaire de Villiers-le-Bel et, le groupe de rap des Locheres Thug, originaire du quartier des Lochères à Sarcelles, le groupe de jeunes rappeurs se fait connaitre dans leur quartier grâce à leur musique Dans Le Mille.

    Le groupe de jazz-rock Red Noise a également sorti en son unique album baptisé Sarcelles-Lochères[121].

    Les Inconnus, célèbres humoristes français ont cité Sarcelles en 1992 dans le clip C'est ton destin parodiant les chansons de Rap[122].

    Pierre Perret évoque Sarcelles dans sa chanson Mon Pierrot : « Et ça s'est terminé à la mairie d'Sarcelles / Devant ses vieux qui tiraient des tronches de sortie d'bal ».

    La chanson Béton armé de Max Rongier, José Cana et H. Gougaud, interprétée par Les Frères Jacques, évoque Sarcelles à propos des « grands ensembles » et dit « Sarcelle était un nom d'oiseau ».

    Patrimoine historique

    La ville de Sarcelles s'est engagée dans un travail de collecte de la mémoire des Sarcellois : la mémoire de la libération des habitants, là où ils vivaient pendant cette période de guerre[123]. Ces textes publics permettront de mieux comprendre le quotidien des français pendant cette période douloureuse. Il sera également possible de lire l'histoire de Sarcelles pendant cette période.

    Personnalités du monde politique, économique et social

    • Didier Arnal : ancien conseiller gĂ©nĂ©ral, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral du Val-d'Oise de mars 2008 Ă  mars 2011, ancien dĂ©putĂ© ;
    • Marie-Claude Beaudeau : ancienne sĂ©natrice communiste du Val-d'Oise, ancien première adjointe au maire de Sarcelles ;
    • François ChĂ©rèque (1956-2017), secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CFDT (a habitĂ© Sarcelles enfant et jeune : ancien joueur de l'AASS Rugby) ;
    • Jacques ChĂ©rèque (1928-2017), ancien secrĂ©taire national de la CFDT, ancien ministre (a habitĂ© Sarcelles) ;
    • Alexandre Djouhri, homme d'affaires franco-algĂ©rien ;
    • AriĂ© Alimi : avocat, membre de la Ligue des droits de l'homme ;
    • Michel Gevrey (1930-2017), ancien responsable national et international syndical (notamment ancien secrĂ©taire national du Syndicat national des instituteurs) et associatif, ancien membre du Conseil Ă©conomique et social, ancien adjoint au maire de Sarcelles (1995-2008) ;
    • François Pupponi : ancien dĂ©putĂ©-maire de Sarcelles, ancien vice-prĂ©sident de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val-de-France, ancien conseiller gĂ©nĂ©ral du Val-d'Oise ;
    • Dominique Strauss-Kahn : professeur des universitĂ©s, ancien directeur gĂ©nĂ©ral du fonds monĂ©taire international, ancien ministre de l'industrie, ancien ministre de l'Ă©conomie et des finances, ancien prĂ©sident de la commission des finances de l'AssemblĂ©e nationale, ancien dĂ©putĂ©-maire de Sarcelles, ancien prĂ©sident de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val-de-France ;

    Personnalités du monde littéraire, culturel, artistique et scientifique

    Personnalités sportives

    • Philippe Christanval : footballeur professionnel nĂ© en 1978 et qui a passĂ© son enfance Ă  Sarcelles. Un stade de la ville porte son nom ;
    • Raymond Offner : basketteur (1827-1898), nĂ© Ă  Sarcelles ;
    • Samuel Nadeau : basketteur nĂ© en 1982, a Ă©tĂ© Ă©ducateur Ă  Sarcelles ;
    • Alain Couriol : ex-footballeur professionnel nĂ© en 1958 qui a Ă©tĂ© membre du club de Sarcelles ;
    • Didier Domi : footballeur professionnel nĂ© en 1978 Ă  Sarcelles;
    • Younousse SankharĂ© : footballeur nĂ© en 1989 Ă  Sarcelles ;
    • JĂ©rĂ´me Roussillon : footballeur professionnel nĂ© en 1993 Ă  Sarcelles, ;
    • William Rolle : karatĂ©ka professionnel nĂ© en 1985 Ă  Sarcelles , membre de l'AASS karatĂ© Sarcelles ;
    • Wissam Ben Yedder : footballeur professionnel nĂ© en 1990 Ă  Sarcelles ;
    • Steeve Yago : footballeur professionnel nĂ© en 1992 Ă  Sarcelles ;
    • Dimitri Foulquier : footballeur professionnel nĂ© en 1993 Ă  Sarcelles;
    • Rachid Housni : footballeur professionnel nĂ© en 1990 Ă  Sarcelles ;
    • Myriam SoumarĂ© : athlète nĂ©e en 1986 Ă  Sarcelles oĂą elle a passĂ© une partie de son enfance;
    • Damien Cely : plongeur nĂ© en 1989 Ă  Sarcelles ;
    • Rabah Slimani : rugbyman professionnel nĂ© en 1989 Ă  Sarcelles, qui a jouĂ© au AAS Sarcelles ;
    • Sekou Macalou : rugbyman professionnel, a jouĂ© au AAS Sarcelles de 2005 Ă  2011;
    • Ibrahim Diallo : rugbyman professionnel qui a commencĂ© Ă  jouer au rugby dès la sixième au club de Sarcelles ;
    • Riyad Mahrez : footballeur professionnel nĂ© en 1991 Ă  Sarcelles ;
    • James LĂ©a Siliki : footballeur professionnel nĂ© en 1996 Ă  Sarcelles ;
    • FrĂ©dĂ©ric Thomas : footballeur professionnel nĂ© en 1980 Ă  Sarcelles ;
    • Éric Sabin : footballeur professionnel nĂ© en 1974 Ă  Sarcelles ;
    • Kader Bamba : footballeur professionnel nĂ© en 1994 Ă  Sarcelles;
    • Jonathan Assous : footballeur professionnel ;
    • Jonathan TokplĂ© : footballeur professionnel nĂ© en 1986 Ă  Sarcelles ;
    • Jason Pendant : footballeur professionnel, nĂ© en 1997 Ă  Sarcelles ;
    • Sarah-LĂ©onie Cysique : judokate professionnelle, nĂ©e en 1998 Ă  Sarcelles ;
    • Alassane TourĂ© : footballeur professionnel nĂ© en 1989 Ă  Sarcelles ;
    • Julie Annery : rugbywoman professionnelle ;
    • Lenny Pintor : footballeur professionnel, nĂ© en 2000 Ă  Sarcelles ;
    • Delphine Delrue : badiste professionnel nĂ©e en 1998 Ă  Sarcelles ;
    • FrĂ©dĂ©ric Delpla : escrimeur nĂ© en Sarcelles ;
    • HervĂ© Lybohy : footballeur professionnel ;
    • Odette Ndoye : volleyeuse professionnelle nĂ©e en 1992 Ă  Sarcelles.

    Personnalités diverses

    HĂ©raldique

    Blason de la ville de Sarcelles Sarcelles
    • D'azur Ă  trois merlettes d'or

    Les armes de Sarcelles proviennent de la famille de Neufbourg, avec ses émaux inversés, seigneurs du lieu au XVIIe siècle.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yves Breton, Georges Cornet et StĂ©phane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Sarcelles », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 817-827 (ISBN 2-84234-056-6)
    • Jean-Pierre Blazy et D. Guglielmetti, Le pays de France en 1900, Ed. du Valhermeil, 1992, 182 p.
    • NoĂ©mie Halouia, Les uns contre les autres - Sarcelles, du vivre-ensemble au vivre-sĂ©parĂ©, Les Ă©ditions du Cerf, 2022, 200 p.
    • Revue Patrimoine en Val de France, un numĂ©ro thĂ©matique par an depuis l'annĂ©e 2003 distribuĂ© gratuitement chaque mois de septembre par la communautĂ© d'agglomĂ©ration, très riche en contenu.
      • no 1 : Des acteurs, des lieux, des projets (2003)
      • no 2 : Nature et ville (2004)
      • no 3 : MobilitĂ© (2005)
      • no 4 : Habitat (2006)
      • no 5 : Loisirs (2007)
      • no 6 : Femmes (2008)
    • Dominique Lefrançois, Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, Ă©ditions de la Mission MĂ©moires et IdentitĂ©s en Val de France, 2005 [lire en ligne]
    • Catalogue de ressources documentaires sur le grand ensemble de Sarcelles 1954-1976, collection « Les publications du Patrimoine en Val de France », no 9, CommunautĂ© d’agglomĂ©ration Val de France, 2007 [lire en ligne]
    • Camilio Leon-Quijano, La CitĂ©, une anthropologie photographique, Éditions de l'EHESS, 2023[124].

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Sarcelles », Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Sarcelles » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Sarcelles » sur Géoportail..
    3. Météo France - Climatologie.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Dans l'usage local, les Chardonnerettes sont souvent abrégées par l'apocope les Chardos.
    10. IAURIF - Fiche communale, Mode d'Occupation du Sol (1999).
    11. INSEE - Logements Ă  Sarcelles : les occupants.
    12. INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants « Copie archivée » (version du 14 février 2009 sur Internet Archive).
    13. INSEE - Logements Ă  Sarcelles : le parc.
    14. INSEE - Logements en Île-de-France : le parc « Copie archivée » (version du 18 mars 2009 sur Internet Archive).
    15. L'histoire des grands ensembles de Garges les Gonesse, Sarcelles et Villiers le Bel page 19.
    16. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    17. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : essai de toponymie - Page 150.
    18. Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997.
    19. Frederic MESGUICH, « Histoire de Sarcelles », sur Sarcelles (consulté le ).
    20. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica, p. 169.
    21. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica, p. 170.
    22. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica, p. 170.
    23. Le vrai recueil des Sarcelles - Tome 1.
    24. Le vrai recueil des Sarcelles - Tome 2.
    25. Les deux harangues des habitants de la paroisse de Sarcelles Ă  Mgr l'archevĂŞque de Paris, et Philotanus.
    26. Dominique Lefrançois, Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005 [lire en ligne].
    27. |url=http://chs.univ-paris1.fr/spip.php?article905 |titre=Filmer les grands ensembles |date=16 novembre 2016 |site=le site du Centre d’histoire sociale du XXe siècle |consulté le=16 novembre 2016.
    28. « La sarcellite » dans L’Echo Régional, 22 mars 1962.
    29. A Sarcelles, des dégradations après des manifestations interdites, lemonde.fr, 20 juillet 2014.
    30. Nouvelles condamnations après les émeutes de Sarcelles, lemonde.fr, 31 juillet 2014.
    31. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    32. DĂ©cret no 2000-186 du portant transfert du chef-lieu de l'arrondissement de Montmorency Ă  Sarcelles (Val-d'Oise) sur LĂ©gifrance.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Décret no 2008-145 du modifiant le siège et le ressort des tribunaux d'instance, des juridictions de proximité et des tribunaux de grande instance sur Légifrance.
    35. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise.
    36. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise.
    37. « Grand Roissy : pour son maire, Sarcelles « entre enfin dans le XXIe siècle » », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    38. Bénédicte de Chivré, « Les 17 communes les plus riches de PMF absorbées par Roissy Pays de France : Les maires, soutenus par des élus et des habitants, ont rencontré le préfet à Melun, mardi 22 décembre. Encore une fois, le représentant de l’État est resté sur ses positions », La Marne,‎ (lire en ligne).
    39. Scrutin présidentiel de 2002 - Sarcelles.
    40. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Sarcelles.
    41. Scrutin présidentiel de 2007 - Sarcelles.
    42. RĂ©sultats Ă©lectoraux du 9 mars 2008 :
      Liste PS/Union de la Gauche (Pupponi) 68,83 % - 39 Ă©lus
      Liste UMP (Toulmet) 17,24 % - 4 Ă©lus
      Liste Fivers Gauche (Adda) 9,10 % - 2 Ă©lus
      Modem (Boughanda) 4,83 % - 0 Ă©lu
      Source : Le Monde daté du 11 mars 2008 - Cahier spécial.
    43. Anne Collin, « Municipales à Sarcelles : quatre maires en un seul mandat : À quelques mois des municipales 2020, Le Parisien se penche sur cinq villes clés du Val-d’Oise. Cette semaine, on revient sur un imprévu du mandat écoulé. À Sarcelles, la folle succession des édiles, loin d’être prévue lors des élections de 2014 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    44. Victor Tassel, « Municipales à Sarcelles : finalement, François Pupponi en personne défie Patrick Haddad : Le député (DVG) a décidé de se placer en tête de liste pour le second tour face au maire sortant (PS) », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour la première fois en vingt ans, et sa première élection en tant qu'adjoint de Dominique Strauss-Kahn en 1995, le député François Pupponi, dont l'autorité reste forte dans la ville, est menacé par le maire sortant, Patrick Haddad (PS), arrivé en tête au premier tour (39%) (...) Pour ravir, de nouveau, la municipalité, le député s'est allié avec deux de ses anciens adjoints, candidats au premier tour, Jocelyn Assor et Mourad Chikaoui, représentant à eux deux 15% des suffrages ».
    45. « Val-d'Oise (95) - Sarcelles », https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020/(path)/municipales-2020/095/095585.html, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
    46. Victor Tassel, « Municipales à Sarcelles : Patrick Haddad met François Pupponi au tapis : Le maire sortant (PS) l’a emporté avec environ 58 % des voix, face à François Pupponi. Un séisme politique, après vingt ans de règne du député », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Un séisme politique, dans une ville tenue par le parlementaire depuis l'élection de Dominique Strauss-Kahn, en 1995 ».
    47. Victor Tassel, « Sarcelles : Patrick Haddad élu, François Pupponi absent : Le maire souhaite maintenant restructurer l’appareil municipal. La liste « Pour que Vive Sarcelles », conduite par le député, a, elle, déposé un recours en annulation », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après sa victoire « sans appel », récoltant 1 516 voix de plus que le député (DVG) et ex-maire pendant vingt ans, Patrick Haddad souhaite maintenant conforter sa position, d'abord au sein de l'administration et de l'appareil municipal (...) Jocelyn Assor, colistier de François Pupponi, a déposé un recours en annulation et en invalidation des comptes de campagne de Patrick Haddad devant le tribunal administratif de Pontoise, ce vendredi. « Nous avons constaté plusieurs irrégularités, gravissimes, affirme Jocelyn Assor. Nous avons apporté tous les éléments nécessaires pour les prouver. Nous faisons désormais confiance à la justice. » Le maire dénonce, lui, de « très mauvais perdants ». « Il y a 1 500 voix d'écart, les urnes ont parlé », lance Patrick Haddad ».
    48. Anne Collin, « Val-d’Oise : les recours des élections municipales rejetés à Garges, Goussainville et Sarcelles : Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rendu sa décision concernant ces trois communes ce jeudi », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    49. « Les maires de Sarcelles », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    50. N. A., « À Sarcelles, les communistes dénoncent une " campagne haineuse " », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    51. « Pour fraude électorale L'ancien maire communiste de Sarcelles est condamné à un an de prison avec sursis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    52. « Henry Canacos (1928 -) », Base de données des députés français depuis 1789, Assemblée nationale (consulté le ).
    53. « L'électorat juif a préféré l'opposition », Le Monde,‎ (lire en ligne) « M. Raymond Lamontagne, div. d., vice-président du conseil général du Val-d'Oise, a été élu, dimanche 9 octobre, maire de Sarcelles. Il a recueilli les trente-cinq suffrages des conseillers de l'opposition; les dix élus de la liste de M. Canacos ont voté blanc ».
    54. « Les élections municipales partielles : l'union de la gauche est défavorable au PS à Sarcelles », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    55. « M. Raymond Lamontagne (RPR) réélu maire de Sarcelles. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    56. Thibault Chaffotte, « Sarcelles : décès de l’ancien maire Raymond Lamontagne », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    57. « Raymond Lamontagne (1923 -) », Base de données des députés français depuis 1789, Assemblée nationale (consulté le ).
    58. « Sarcelles : le " manager " contre le " papi " », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    59. Pascale Sauvage, « Sarcelles : le scrutin de la dernière chance pour Dominique Strauss-Kahn, tête de liste d'une gauche unie », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    60. Pascale Sauvage, « Les socialistes progressent en Ile-de-France tandis que les communistes perdent des fiefs », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Dominique Strauss-Kahn enlève ainsi Sarcelles, deuxième ville du Val-d'Oise, au maire RPR Raymond Lamontagne. Ce département réussit bien au PS, qui ravit Pontoise et Herblay à l'UDF, Gonesse à un divers-droite et qui conserve Villiers-le-Bel, Saint-Ouen-l'Aumône et Cergy, où Isabelle Massin, menacée par un UDF, a sauvé sa mairie ».
    61. Nicolas Le Roux, « Les élus du Val-d'Oise au sein du gouvernement ne sont pas tous logés à la même enseigne », Le Monde,‎ (lire en ligne) « M. Strauss-Kahn, ministre de l'économie et des finances, a pris les devants en donnant sa démission, dès le 10 juin, de son poste de maire de Sarcelles (cinquante-sept mille habitants). Il cède son siège à François Pupponi, qu'il remplace en tant que premier adjoint, et conserve une délégation générale. Soucieux de « rester proche de ses concitoyens », il s'est expliqué dans une lettre adressée aux Sarcellois, le 13 juin, en précisant que « Sarcelles reste [pour lui] une préoccupation constante ». Désigné par ailleurs comme tête de file des socialistes du département pour les élections régionales de 1998, M. Strauss-Kahn devrait renoncer à conduire cette liste et ainsi ne pas briguer la présidence du conseil régional d'Ile-de-France ».
    62. « Dominique Strauss-Kahn (1949 - ) », Base de données des députés français depuis 1789, Assemblée nationale (consulté le ).
    63. M. G., « Sarcelles : François Pupponi (PS) démissionne de son mandat de maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    64. « François Pupponi (1962 - ) », Base de données des députés français depuis 1789, Assemblée nationale (consulté le ).
    65. « Le maire PS de Sarcelles François Pupponi prend la tête de l'Anru », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    66. « Sarcelles : François Pupponi ne préside plus l’Anru », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    67. Maïram Guissé, « Qui sera le prochain maire de Sarcelles ? », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    68. Maïram Guissé, « Sarcelles : Nicolas Maccioni élu maire : « Je vais rester fidèle à l’action de François Pupponi », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    69. Maïram Guissé, « Sarcelles : démission surprise du maire Nicolas Maccioni : Élu en septembre dernier, le socialiste a annoncé sa décision par mail, ce mercredi soir. Cela créé la stupeur dans les rangs du conseil municipal », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Nicolas Maccioni s’était préparé à la succession de François Pupponi qui fût maire pendant 25 ans. Arrivé premier adjoint aux finances en 2014, depuis son élection en septembre dernier, le nouveau maire continuait de travailler à mi-temps dans une entreprise parisienne ».
    70. Wassinia Zirar, « Un ancien conseiller de François Hollande élu maire de Sarcelles », Acteurs publics,‎ (lire en ligne).
    71. J. H. (Julia Hamlaoui), « Sarcelles Annie Péronnet (PCF) proposée pour devenir maire : La ville de Sarcelles (Val-d’Oise) est à la recherche de son troisième maire en quelques mois », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour prendre la tête de cette ville de 60 000 habitants, l’équipe municipale à majorité socialiste avait d’abord pensé à Isabelle Beressi (conseillère municipale et régionale) et à Annick L’Ollivier-Langlade (première adjointe), mais les deux élus socialistes ont refusé, tandis que le secrétaire de section du PS, également conseiller municipal, n’a pas été adoubé par son groupe ».
    72. Thibault Chaffotte, « La communiste Annie Péronnet élue maire de Sarcelles : Elle s’est assise ce mardi soir dans le fauteuil de maire, quinze jours après la démission du socialiste Nicolas Maccioni. Elle a déjà promis de ne pas tout chambouler », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sarcelles a donc un nouveau maire mais la crise politique est-elle pour autant terminée ? Si aucun autre conseiller municipal n’a proposé sa candidature, Annie Péronnet n’a obtenu que 28 voix contre 17 abstentions, alors que la majorité compte 36 sièges ».
    73. Anne Collin, « Sarcelles : la maire Annie Péronnet démissionne : L’élue communiste, qui avait elle-même succédé au démissionnaire Nicolas Maccioni, quitte son poste «pour raison de santé», après un peu plus sept mois seulement passés à la tête de la ville », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « « Un nom émerge déjà : Patrick Haddad, adjoint chargé de l’éducation et nouveau président du groupe majoritaire socialiste et apparenté. « J’aurais déjà souhaité qu’il succède à Nicolas Maccioni mais ça ne s’est pas fait. Cette fois-ci, nous avons réussi à le convaincre », souligne François Pupponi » ».
    74. Romain Chiron, « Sarcelles attend son nouveau maire : Un face-à-face se profile entre le candidat de la majorité, Patrick Haddad (PS), et l’élu d’opposition (LREM) David Grandon. », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    75. Romain Chiron, « Patrick Haddad élu nouveau maire de Sarcelles : Sans surprise, l’ancien adjoint à l’éducation a été élu mercredi soir nouveau maire (PS) de la ville », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne). « Patrick Haddad (PS), 45 ans, est devenu ce mercredi soir nouveau maire de Sarcelles. L’unique candidat du groupe de la majorité socialiste et apparenté a été élu par le conseil municipal à 34 voix contre 9 face à David Grandon (LREM), qui représentait l’opposition au sens large (LR, UDI et non inscrit). La maire sortante Annie Péronnet et François Pupponi, qui a récemment annoncé sa mise en congé de la vie municipale, étaient tous deux absents ».
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